Les Mémoires de Syfaria
La région de Kryg

Un plan sans accroc...

Ou presque.
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Sujet lancé par Mirwen
Le 25-04-1512 à 23h28
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Posté par Silindë,
Le 07-05-1512 à 00h33
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Kaelianne Foha

Le Matal 1 Manhur 1512 à 14h27

 
Quand tu comprendras, tu mériteras alors.

***
Un petit soupire, déçu sans doute.
***


C'est où Syrinth ? Il y a du sable ?


***
C'est vital, le sable. Nécessaire, important. N'est-ce pas ?
S'il y a du sable, c'est bien. S'il n'y en a pas, c'est mal.

Elle libère ses mains pour les glisser sous sa robe. Explorer la peau douce de ses jambes, remonter jusqu'à ses haches qu'elle enserre. Elle se redresse à moitié, l'oblige à s'assoir, à perdre de l'abri de la couverture. Elle garde ses mains bien au chaud, sous la robe. Caressant à la lisère de son sous vêtement, la peau tendre de ses cuisses. Inlassablement, des caresses ample et légère, parfois appuyée. Comme un rêve, un rêve qui n'en est plus un.
La chaleur qui fourmille.

De celle qui fond fondre peu à peu les protections de glaces.
Elle rejette la tête en arrière, ferme les yeux pour mieux sentir son corps. Chaque parcelle.
Se sentir se perdre, se sentir fondre, baisser ses défenses. Laisser consciemment l'ennemi approcher.
Quelle charmante reddition.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 1 Manhur 1512 à 14h47

 
*** Assise. Je grommelle un peu : ***


Je suis trop loin de toi...

*** Puis, voyant que la robe fait obstacle aux caresses, je la détache lentement, m'écarte de Kaelianne quelques secondes, pour revenir contre elle - au chaud - avec seulement mon armure et mes sous-vêtements.
Je me love contre elle, et récupère la couverture pour me mettre un peu dessous.
Je viens consteller de baisers du cou à l'épaule de la grande Tydale.
Je m'approche de l'oreille que je mordille du bout des lèvres, avant de murmurer d'une voix d'enfant :
***


Tu m'en veux si je te dis que j'ai envie de m'endormir dans tes bras ?

*** Je relève la tête, lui décoche un irrésistible sourire, et frotte le bout de mon nez contre le sien. ***


*** La question sur Syrinth a été esquivée avec adresse. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Silindë

Le Matal 1 Manhur 1512 à 15h30

 
Bon... Il s'est éloigné, hesitant un moment à siffloter pour etre certain de ne pas entendre de bruits en provenance de quelques arbres de là. C'est que c'est court, quelques arbres.

Dechargeant son sac du dos de sa monture, le tydale soupira profondement.. Où est ce qu'il avait mis ce necessaire à thé hein? Non parce que les herbes il les avait, toujours soigneusement rangées dans une des poches exterieures mais la theiere.... C'était certain qu'elle s'était dissimulée expres. Pour lui faire les pieds.

Il hesita à chercher vraiment ou à utiliser la methode directe : renverser le contenu du sac et la ramasser au milieu du reste. Non, y avait des choses fragiles... Donc l'entropiste se resigna à une longue recherche -pas si longue que ça d'ailleurs- pour mettre la main sur le recipient.

Une dizaine de minutes plus tard, de la neige propre fondait dans la theiere au dessus d'un petit feu...

Et un blond tentait de faire abstraction d'un rire qui s'était elevé.


Ca donne absolument pas l'impression d'etre de trop ça. J'ai presque envie de retourner les voir et de leur demander si je ne les dérange pas trop.
Lowgli dit :
Roh, t'a l'habitude.


Pas faux. Non mais quand meme elle aurait pu avoir meilleur gout sur le coup la Princesse. Elle en a choisit une pas mal atteinte. Mignonne pour ceux qui les aiment grandes mais quand meme.

Et puis... dit... j'avais presque oublié comme elles sont. On s'habitue vite à ne plus être consideré comme rien. J'pourrais jamais plus m'y résoudre t'sais...


Lowgli dit :
De toute façon c'est le probleme de ta copine, pas le tien mon grand...


Ouep... Mais j'aime bien savoir si elle est où non entre de bonnes mains.

Lowgli dit :
T'auras qu'à y veiller.



Oui mais ca ne me regarde pas! J'aurais l'air malin si apres tout les caprices que j'ai fait pour que personne n'ai son mot à dire dans mes choix, je me permette de commenter ceux des autres.


Lowgli dit :
Ca te changera beaucoup?


Non...

Pris d'une sudaine lubie, le tydale se repencha sur son sac pour en tirer une coupe qu'l contempla, carressant du doigt les relief usés, presques effacés par l'age.

En rentrant... tu m'accompagnerais? Il va falloir que j'aille la voir..

Lowgli dit :
Et tu désire faire ça sans personne derriere toi? Mouais.. ca ne concerne que nous apres tout.


Tu croit qu'elles ont fini?

Jusqu'au bout...

 
Kaelianne Foha

Le Matal 1 Manhur 1512 à 16h01

 
Oui, je t’en veux. Parce que je n’ai pas sommeil.

***
Et qu’il y a mieux à faire. Un jour, il y avait une nourrice, et cette nourrice expliqua et démontra les points sensibles de l’anatomie tydale. Ce fut très instructif et déroutant. Ou comment coupler plusieurs actions, du massage à la caresse. Dis ainsi cela fait lugubrement penser à une dissection. Ah, mais quand c’est expliqué lors d’un câlin qui fait chaud l’élève est tout à fait réceptif.

On s’en fiche du sable ? Eh bien si c’est ainsi, on s’en fiche de dormir… n’a-t-elle donc pas faim ? Après tant de temps, tant de froideur, retrouver ainsi la chaleur d’une étreinte.
Cela l’aurait rendue folle si elle ne l’était pas déjà. Elle ne sait plus ce qui est bien, mal. Elle se sent juste enfiévrée. Un instant il lui vient une envie de pleurer, de s’échapper, l’autre l’envie de lui ôter son armure. Un instant, elle veut se rhabiller, l’autre elle veut glisser ses doigts sous ses sous-vêtements. Pourquoi n’avoir enlevé que la robe ? Une moue chagrine l’agite.

Elle l’embrasse, beaucoup, à la folie, longuement. Elle n’a pas vraiment demandé la permission, qu’importe, elle n’a pas réellement le temps ou les capacités d’y penser. Folle d’elle. Elle a besoin de la redécouvrir, parcelle par parcelle. Un besoin viscérale. « C’est vrai, tu as de jolies mains, avait dit une tydale. Des mains d’artiste, que me peindra-tu aujourd’hui ? » Aujourd’hui, elles peignent l’amour pour Mirwen. Elles peignent une bataille épique où les troupes s’avancent, vainquent des barrières. Les couleurs sont chatoyantes, sanguines. Peu à peu les plus aventurière s’infiltrent à l’intérieur, pénètre le temple. Ce qu’elles peignent est d’abord délicat, emprunt de respect pour ce que représente ce magnifique temple. Une à une, les mains peignent les barrières qui s’effondrent. C’est une peinture enragée, fiévreuse, elle s’achève sans limite dans l’audace. Impitoyables, les mains se repaissent de leur victoire, savourent ce qui leur est dû. Un goût exquis, un assaut que rien ne saurait arrêter, et ne laisser que corps gémissant et abandonné. Une peinture qui arrive presque à saisir les cris, une peinture d’amour et de bonheur, emplies de couleur. Voilà ce qu’on peint les mains.
Mains libres, mains affamées, mains repues, bouche avide, tendresse.

Syrinth a été esquivée avec adresse... mais était-ce plus sage ?
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 1 Manhur 1512 à 16h21

 
***
Elle m'en veut.
Et la vengeance ne tarde pas.
Je commence à lui répondre, mais ses mains habiles me coupent dans mon élan, m'arrachant un hoquet de surprise, tandis qu'un long frisson se répand le long de mes nerfs.
Kaelianne est pressante, et... focalisée sur une chose.
J'essaye de l'arrêter, et commence à essayer d'enlever mon armure, mais ses mains ne cessent de caresser, et j'échoue lamentablement...
Je me rends.
Bataille gagnée d'avance, et elle le sait.
Je riposte tant bien que mal, ayant à ma disposition plus de surface à caresser.
Mais les caresses restent maladroites, incertaines, alors que le plaisir et le désir montent en moi.
Mes lèvres viennent happer les siennes.
Je gémis.
Mes mains s'agrippent à Kaelianne alors que je pousse mon dernier cri.
Ma tête retombe lourdement contre son épaule.
Je tremble.
Le désir s'estompe, et l'assaut reflue.
Je commence à pleurnicher doucement, tout en m'agrippant à Kaelianne.
Je reste serrée contre elle.
Fort.

Une pensée file vers Kiril, entre deux sanglots.
***


Je ne me sens pas bien...

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Matal 1 Manhur 1512 à 16h37

 
***
Elle lape un doigt, alors qu'elle caresse délicatement la tête chevelue.
Elle lape le second doigt, déguste. Elle embrasse son front.
Elle la cajole avec une tendresse émue. Elle nage encore en pleine confusion, mais elle se sent tout à fait bien.
Ou très mal.

Elle regarde la bague à son doigt, la fait tourner avec sa langue autour de son doigt. Elle est vraiment jolie.
C'est un joli cadeau.
Elle essuie les larmes d'un revers de main, embrasse ses joues humides et l’accueil contre elle, bienveillante, lorsqu'elle cherche à venir se blottir dans son giron.

Elle caresse avec tendresse la peau encore moite de drôles de jeux. Cela lui semble comme un jeu d'embrasser pour effacer chaque larme qui coule. Elle a envie de rire. Une éternité de plaisir.
Comme un enfant qui se gausse de tout même du plus grave.
***


Tu es belle.
Comme de la lumière de poussière.

Comme tu m'as man..quée... tu m'a manquée...


***
Elle sent les larmes qui lui montent aussi. Tellement heureuse, tellement triste.
Trop d'émotion, trop de sensation.

Vivre. C'est trop éprouvant. Elle a peur, fuir.
Non, elle ne fuira pas. Elle est là, dans ses bras. Elle ne l'abandonnera plus. N'est-ce pas ?
Elle ne la laissera plus seule. Et vide.
Pleine d'émotion.

Elle répond à son étreinte, se recroqueville contre elle. Je suis là. Je suis là.
***


Moi, c'est elle

 
Silindë

Le Matal 1 Manhur 1512 à 19h41

 
Il avait fini par reposer la coupe, admirant le jeu des reflets des flammes sur le metal et avait detaché de son sac Ethin. La caresse du bois sous sa peau, le pincement d'une corde, juste pour ecouter le son naitre et vibrer, pur, jusqu'à mourir enfin. Les doigts du tydale ont de petits cals là où les cordes mordent la peau. Elles ne se distinguent pas vraiment. Il n'est pas assez assidu pour ça.
Il leve une main jusqu'au chevilles de bois pour accorder l'instrument. Purifier encore cette note pour qu'elle monte sans restriction dans ces montagnes glacées.

Et puis un frémissement au coin de sa conscience. La symbiose se rappelle à lui. De nouveau le blond prete attention au murmures d'autres voix dans son esprit. Et ses pupilles se dilatents. De peur. De colere.
Celle là de pensée est bordée de larmes. Teintée d'une souffrance diffuse.

Le tydale a laché le bandolin, l'oubliant instantanement. Il n'a pas prit le temps de penser, non, il s'est contenté d'agir. Elles ne sont pas loin. Pas du tout. Que s'est il passé?

Que se passe il?!?

Le spectacle n'a rien qui le rassure particulierement. Mirwen est en sanglot. A moitiée nue. En fait, les deux sont au moins à moitié nues. Mais le spectacle n'est pas suffisant pour stopper le tydale. Des donzelles dans le plus simple appareil ne sont pas franchement un spectacle nouveau ou original. Les soubressauts de la petite danseuse par contre. Et l'état du sous-vetement.. déchiré.. comment ça déchiré?!

Il s'est agenouillé aupres d'elles et sans demander son avis à Kaelianne lui a pris Mirwen des bras. Il la serre, protecteur, tirant d'une main son propre poncho pour en envelloper la jeune femme. C'est agressif, comme une louve qui protegerait ses petits qu'il s'adresse à Kaelianne.


Qu'est ce qui se passe?! Qu'est ce que tu lui as encore fait toi!?

En pensée il murmure.

Tout va bien, je suis là, tout va bien... Calme toi, je suis là..
Il ne la laissera pas partir... pas avant d'avoir obtenu une explication. Et elle a interet à être bonne... Il n'y a que parce qu'il a conscience de ne pas encore avoir les cartes en main qu'il se retient d'encastrer Kaelianne dans un arbre.. Pour ce qu'elle vient de faire à Mirwen.


Jusqu'au bout...

 
Kaelianne Foha

Le Matal 1 Manhur 1512 à 20h00

 
***
Elle était tant absorbée par sa contemplation de son amante retrouvée qu’elle ne vit pas l’intrus revenir. Aussi vite que si on lui avait allumé le fondement. Aussi poussa-t-elle un petit cri tout à fait ridicule en se retrouvant sur le postérieur privée de sa Mirwen. Qu’est-ce qu’il se passe ? Elle voudrait bien le savoir, quelle idée d’agresser les gens. Qu’est-ce qu’elle a fait, mais rien qui ne le concerne.

Elle met ainsi quelques secondes hébétées à le regarder la tripoter. Puis c’est comme un déclique, un volcan qui explose, elle bondit, furieuse. Elle ne réfléchit pas plus loin, le saisit par le col et s’immisce entre lui et Mirwen, tentant de lui donner de violent coup de genou dans son entre-jambe.
***


Lâche-la ! Lâche-la sale monstre, tu la fais pleurer, tu lui fais mal !
Lâche-la !


***
Elle hurle, ca n’apporte rien de plus mais ça lui brisera les oreilles au moins. Elle tente d’aggriper Mirwen pour la défaire de lui, agitée comme un cheval sauvage, frappant, mordant tout ce qu’elle peut avec l’efficacité qui la caractérise. Elle est déterminée à la sauver et pour cela elle oublie un instant son dégoût pour le mâle.
Le fait d’être dépourvue de la plupart de ses vêtements ne lui effleure pas l’esprit.

Elle est folle de rage. Elle veut la sauver, à tout prix. Elle va se faire mal, c’est sûr. Mais il y a un élan amoureux crétin qui la pousse à intervenir plutôt que de pleurer. D’ailleurs, elle se met à pleurer, sangloter.

Elle voudrait lui crever les yeux, le châtrer !
Comment ose-t-il la toucher !
Comment osait-il ?

***


Lâche-la !

Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 1 Manhur 1512 à 20h13

 
*** Secouée.
Un mal de tête commence à s'emparer de moi alors que je suis tiraillée dans tous les sens, et qu'on crie à côté de moi.
Je n'ai pas le temps de tout comprendre, toujours en train de sangloter...
Je reprends conscience de ce qui m'entoure avec les cris de Kaelianne.
Tout se met en place, comme il faut.
D'un mouvement vif, je m'arrache à la prise des deux Tydales, et, laissant tomber le poncho dans ma course, je ramasse mes affaires et ma robe, déterminée, et m'enfuis en courant.
Et je cours vite.
Surtout boostée à l'adrénaline.
Je pars en direction du transport Nemen.
À moitié nue...

Une fois les deux Tydales assez distancés dans la forêt, je m'arrête derrière un gros arbre.
J'enfile rapidement ma robe que je n'attache que de manière bâclée.
Je m'assieds derrière l'arbre, et ramène mes jambes contre mon corps, entourant celles-ci de mes bras tremblants.
Je pose ma tête contre mes genoux.
Essaye de faire le vide.
Me calmer.
Sans faire de bruit.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Silindë

Le Merakih 2 Manhur 1512 à 17h24

 
Vous savez ce que c'est que de voir la mort de très très très près? Et bien maintenant le tydale le savait. Oh ce n'aurait probablement pas été jusque-là, mais une partie précise de son anatomie n'en était pas convaincue.
Cet instant valait bien toutes les souffrances vécues jusque-là. L'entropie était définitivement l'unique espoir de la Poussière. Ou du moins, le sien.

Repassons l'instant en détail. Le genou de Kaelianne s'élève, rapidement. Il a un but précis : l'entre jambe sensible du blond. Et au moment où il percute le pantalon du tydale, rentrant de manière violente en contact avec ce qu'il dissimule au regard il se passe un truc bizarre. Une disjonction ou .. Enfin, un truc pas net... pas très naturel.
Oh, le tydale s'est reçu un coup, pas de doutes la dessus : la force le fait même partir en arrière (on est une crevette ou on ne l'est pas : lui il l'est et sa bonne volonté n'y changera pas grand-chose). Par contre.. il ne ressent aucune douleur ou effets particuliers. Et pour cause : c'est Kaelianne qui y a droit. Ou le principe appliqué du retour du bâton. Œil pour œil, dent pour dent, et dans le cas précis, coup de genoux reel pour coup de genoux magique made by anarkhan.

En terrain ennemi -parce que oui! le matriarcat est l'ennemi!!!! (cinq points d'exclamations étant la marque d'un aliéné pourtant son slip sur la tête d'après un directeur musical d'opéra sur un disque porté par quatre éléphants et une tortue mais nous nous éloignons du sujet)- il faut toujours prendre ses précautions. Un accident est si vite arrivé. Pénétrer des terres matriarcales ne se fait donc pas sans les protections nécessaires.

Ce qui n'est pas sans dommages collatéraux puisqu'alors que Mirwen qui dois se demander si elle est un morceau de viande particulièrement alléchant, Kaelianne continue. Elle a enclenché le mode berseker. Et vas-y que je te tabasse, et vas-y que je te mords...

Sauf que lui... il n'en est pas affecté. Et peut donc tenter maladroitement de parer... tandis que le corps de la tydale se couvre de ces marques d'affection. Mais qu'elle arrête cette furie! Elle va se faire mal! Et puis il est pas inépuisable son sort non plus! La question étant... Elle ferait quand même vachement joli incrustée dans un arbre non? Oui mais Mirwen... Ce n'aurait pas été pour elle, l'autre aurait déjà été réduite à l'état de poupée cassée.

Et d'ailleurs Mirwen? Ah ben elle est plus là....
Low! Veille sur elle! J'vais la calmer moi la tarée!


Mais ta guuueeeeuuuulle. Tu vas te calmer la furie!?

Quelle finesse! Quelle poésie!
Bon... il s'adapte au niveau quoi...


Jusqu'au bout...

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 2 Manhur 1512 à 21h29

 
***
Elle ferme les yeux. Il y a beaucoup de douleur tout d’un coup. Bien plus que la magie a pu renvoyer de ses coups inefficaces. Mirwen est partie, son courage avec elle. De quel droit a-t-il interrompu un moment pareil ? Elle sert son poing, celui qui a les bagues. Elle regarde l’ancienne, la nouvelle.
Elle rouvre le poing.

L’inutile, le nuisible, elle ne le regarde plus. L’écoute pas. Elle est calme, mais c’est bien plus effrayant.
Yeux hagards, elle regarde le sang qui coule de se main. Sang. Elle le mêle à la neige. Ca danse. Ca danse.
Elle revient s’assoir sur son tas d’habit. Ils font comme une fleur.
Une fleur de glace.

Elle humecte ses lèvres après une absence certaine. Elle pleurait à cause de lui, mais elle ne sait pas faire assez mal pour le gêner. Elle ne réfléchit pas longtemps. Elle se concentre pour lancer la magie. Ah. Quelle riche idée. Cela sent bientôt le roussi, mais pas pour lui. Elle ne connait rien à l’entropie et à vrai dire, la magie qu’elle utilise non plus.

La décharge magique qu’elle prend de plein fouet en retour la sonne. Elle tombe à moitié assommée, mais non, elle n’a pas envie d’arrêter. Elle tente de se relever. Elle regarde le sang, encore. Il danse. Bientôt celles qui murmurent seront là ? Il fait froid, froid, froid.
Elle tremble, de douleur et de fatigue. Se recroqueville sur ses habits.
Elle n'a pas peur, elle n'a plus peur.
Elle voudrait tant l'empêcher de nuire, de la faire pleurer encore.
Ce mâle puant...

Mirwen… Va-t-en loin, je te défends. Je le retiens.
Je ne serais plus lâche… qui a peur… je ne suis …

***


Moi, c'est elle

 
Silindë

Le Merakih 2 Manhur 1512 à 22h44

 
C'est une blague en fait... Ca ne peut etre que ça...

Elle a cessé de s'acharner sur le corps du tydale et il hesite quelques instants avant de se relever... Mefiant.. Quoique c'est elle qui saigne.. Il ne bouge pas. Il craint ce qu'elle va bien pouvoir faire. Elle est folle. Et possesive... En plus d'être hysterique... Ca fait beaucoup pour une seule personne.

Elle s'est assise sans un bruit sur son tas de vetements. Ah oui tient, c'est vrai qu'elle est nue. Mais sacrement flippante avec cet air vide. Oula... Il se retourne pour verifier derriere lui qu'aucune executrice n'est en train de lui foncer dessus -on ne sais jamais, c'est ce que lui inspire la tête de Kaelianne. Non rien.

Slash!
Ah si...
L'entropiste sent sa protection finir de se dissoudre alors qu'un dernier coup est infligé à la tydale.

Elle s'ecroule. Pitoyable... Le blond tydale soupire, toute colere disparue. Comment le rester alors qu'un corps malmené tente lamentablement de continuer à obeir à la volonté qui le méne. Non... il trouve juste ça triste..


T'as même utilisé la magie.. Tu croyais à ce point que je lui en voulait?

Il secoue la tete... Il sait reconnaitre quand quelqu'un tente de passer ses limittes. Et le froid des lieux n'ameliore rien.
Il se sent d'ailleurs un peu froid interieurement.


T'es quand même un sacré numéro...
Murmure t'il. Se detournant, il ramasse le poncho... Ce sera mieux que rien.

Elle n'a plus la force de le fuir. Une petite voix lui demande pourquoi il fait ça. Silinde n'en sait rien. Peut etre parce qu'aussi cinglée soit elle, elle est une poussiereuse.

La main se pose sur l'épaule poisseuse, juste assez de temps pour que la magie s'y écoule. Puissante, naturelle. Ce sort là a glissé tout seul. L'equilibre devait être respecté. Ce sort l'est. La magie soigne, se glisse dans les eccorchures les refermant, multiplie le sang pour remplacer celui perdu.

Silinde le sait. Il a écarté sa main dès que l'anarkhan a finit de danser au bout de ses doigts. Fidele complice.
De l'autre main il a installé le poncho sur lesépaules de Kaelianne. Bien sur c'est le sien, mais il espere qu'elle n'y pensera pas forcement de suite et se contentera de sa chaleur.
De toute maniere dans son état actuel de fatigue....

Quelques pas en arrieres sont faits et il se contente de s'asseoir, la tete dans une main.

Si tu en veux encore à ma peau... je n'ai plus aucune protection.. fait toi plaisir. Cette fois tes coups ne te seront pas renvoyés..
Mais si tu veux proteger la Princesse.. reste calme et prends soin de toi. Tant qu'tu te repose je veillerait à ce que tu ailles bien. J'suis ptetre rien qu'un mïsh mais je suis au moins doué pour ça. Mirwen t'aime alors j'tient à ce que tu restes en un seul morceau. J'laisse pas quelqu'un dans ton état toute seule.
J'm'approcherais pas, t'inquiete pas... Mais il fait froid, tu devrais mettre quelque chose.

Ne t'leves pas... Tu risquerais d'tomber. La magie est encore en train d'operer.


Il doutait qu'elle eut agit de même si c'était lui qui s'était retrouvé ainsi. Sans sa protection... y avait des chances qu'il y soit resté... Ca n'aurait été qu'un passage de plus par pillier...

Jusqu'au bout...

 
Mirwen

Le Julung 3 Manhur 1512 à 21h49

 
***
Pas de réponse.
Kaelianne n'en aura pas.
Mais la pensée a été entendue.
Ignorée, mais entendue.
Et étrangement, c'est ce que je fais.
Fuir.

Je me relève, hasarde un coup d’œil en arrière : personne.
Néanmoins, je me remets à courir.
Vers le transport.
Le sac sur l'épaule.
Ne laissant derrière moi qu'une culotte déchirée et une couverture.

J'arrive à la guitoune, les poumons en feu. J'ai couru vite. Trop vite.
Un transport s'apprête à partir.
Très bien.
Je m'envole...
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Vayang 4 Manhur 1512 à 20h47

 
*** Elle ne réagit pas vraiment, le laisse faire ce qu'il veut.
Remue à peine. ***


Elle ne m’aime pas.

*** Reniflement, la masse ne bouge pas. Un simple murmure brisé. ***


Elle ne m’aime plus. Elle ment.
Elle ne m’aime plus.


*** Elle tourne sa tête vers le mâle assis non loin. Le regard azure a une teinte vitreuse étrange. Elle laisse filer les secondes et reprend douloureusement. ***


Tout ceci n’était qu’un mensonge de plus, une manière de se rire de moi. Je l’attendais, tellement, j’ai accouru dès que je l’ai sentie proche. Je suis coupable de l’aimer. Je suis coupable.
Je paie pour cela. Il ne le fallait pas, c’est normal que cela ne puisse exister.
Mirwen… ne m’aurait jamais laissée. Celle qui m’aimait était toujours là quand je l’appelais ou que j’avais des ennuis. Maladroite, c’est une princesse maladroite… mais adorable. Elle m’a protégée, aimée, tellement, toujours. Mais voilà, aujourd’hui, ce n’est plus … elle m’abandonne.
Elle est venue me dire au revoir, me dire c’est fini… c’est ça ?
J’avais cru… comme elle avait dit, j’avais refusé ses avances tant qu’on avait pas… officialisé, correctement… Elle regarde les bagues, haineuse presque. Ce n’est pas vrai, ces bagues… ce n’est pas vrai, c’était un mensonge pour me briser le cœur. Je n'ai pas compris. J'ai cru qu'elle revenait partager l'amour. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je l'aime tant encore ?


*** Elle rampe un peu, juste ce qu’il faut pour glisser une main dans son sac, prendre son couteau. Elle regarde sa main, celle aux bagues, celle aux quatre doigts. Elle observe l’auriculaire absent, le moignon, elle observe la jolie main, effilée. La lame se plante sans aucune hésitation dans la paume, tranche, massacre, une fois, deux fois, trois fois. Mensonge. Mensonge. Elle ne l’aime plus.
Elle l’a trahie.
Encore.

Elle devait être punie.
Sang et Larmes.
Douleur. ***


Moi, c'est elle

 
Silindë

Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 14h27

 
Tient, ça parle. Comme quoi, c'est plein de surprise ces betes là. Comme c'est interessant... Se dit une petite voix dans l'esprit du tydale. Bien sur qu'il savait qu'elle parlait, ils avaient discutés avant que Mirwen n'arrive, souvenez vous.
Examinons la situation par étape. Tout d'abors elle n'avait pas tenté de lui sauter à la gorge ce qui constituait selon lui une tres bonne nouvelle. Voir carrement un prerequis indispensable à la pratique d'une activité plus connue sous le nom de discussion.

Il écoute sans mot dire les differentes declinaisons sur le theme 'Elle ne m'aime pas/plus'. On l'aura compris. Merci bien. Alors si elle m'a trainé ici c'est pour des prunes? Merci Princesse du cadeau, je te le rendrait à l'occasion.
Sans compter que s'etre barré comme ça.. avec un peu de chance elle était allée se caler pres du feu.

Assis, il la regarde.


Deja si tu t'aimais un peu plus... Non mais on dirait que tu as autant d'estime pour toi même qu'une fleur de fiel. Et encore, le kropocle ou la fleur de fiel sont fiers d'eux. T'estimer à ta juste valeur serait un bon debut.

Assene il, une moue contractant ses levres fines.

Ensuite.. j'ai rarement entendu autant d'anneries en si peu de temps. C'est deja arrivé.. mais pas souvent. On pourrait presque y croire si ce n'était pas aussi riddicule. La Princesse est maladroite, là pas d'erreur sur la personne on est d'accord. Par contre elle n'est certainement pas du genre à prémediter ça. Y a tout simplement trop de candeur en elle.
Je la connais depuis plus longtemps que toi. Depuis qu'on a six ou sept ans alors bon... Croit moi, si elle avait une once de cruauté en elle ça se saurait. Ou plutot de cruauté conciente.

Elle m'a bassiné en me parlant de toi pendant tout le voyage.. Une vrai puce, surexitée à l'idée de pouvoir enfin te revoir et t'offrir ces bagues. J'connais pas leur histoire et j'veux pas la savoir. Elle est pas v'nue pour te dire au revoir, elle est v'nue pour te dire qu'elle t'aime et t'proposer d'venir avec elle. C'est pas pasque t'a un temperament maniaco-depressive qu'elle t'aime plus. Les gouts et les couleurs hein....

Par contre vu qu'elle est pas la fille la plus courageuse que j'connaisse... quand les ptits oiseaux ne chantent pas dans les arbres et que les poneys ne gambadent pas elle fuit. Elle aime pas les conflits. C'est pas une question d'amour, juste une question de courage. Et puis elle t'aime toi, pas une gamine. Alors à toi de voir si tu l'aime elle, ou juste l'image que tu te fait d'elle. Si tu ne l'aime que parce que ça t'arrange et que lorsque tu voit quelque chose que t'aime pas, hop, c'est plus elle. Il est temps de se reveiller, ça marche pas comme ça.

Pourquoi est ce que tu l'aime? Parce qu'elle t'aime aussi? Et que même si vous etes deux autistes totales vos inconscients savent voir la vérité. J'croit que j'ai jamais vu des donzelles aussi maladroites.


Il retint une grimace et se contenta de contempler horrifié le ... carnage... Pas d'aautres termes.

Et là au lieu de battre ta coulpe comme une pauvre petite fille qui se lamente sur elle même, tu ferais mieux de lui prouver que tu l'aime non?

Et puis te mutiler n'apportera rien. Non mais ça va s'infecter et... Tu me laisse m'approcher pour que je soigne ça ou pas? Non mais j'veux bien que tu soit déclinante mais quand même. T'abime pas comme ça! Ca arrangera rien. Passe moi cette main!


Nounou pour matriarcale... on aurait tout vu. Et psychanaliste en prime.



Jusqu'au bout...

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 19h33

 
Je suis une fileuse de vie.
Je suis une liseuse de signes.
Clairvoyance. Je sais voir l'invisible.
Mais ne cerne l'évident de manière différente.

Ma folie me concerne. Mon corps j’en fais ce que j’en veux. Méprisable mâle. Peu m’importe ce que tu es pour elle. Pour moi tu n’es rien.

Ce que Mirwen aime chez-moi, c’est l’innocence de la gamine que je suis. Ce qu’elle a toujours aimé. Elle fuit parce qu’elle ne veut pas assumer les conséquences de ce qu’elle m’a fait. Parce qu’elle m’a changée, mutilée. Ah, le corps n’est rien. Elle m’a frappée si fort à l’intérieur qu’il n’y a plus que des ruines.

Il n’y a rien à prouver. Je suis venue de mon plein gré sans qu’elle ait à me chercher. Elle a fui. Je suis venue. Elle est partie. Elle ne veut pas le mal, mais elle le fait avec constance. Elle m’oblige à me réfugier, à ne plus être moi, à me protéger d’elle pour ne plus souffrir.

Tu crois que c’est bien ? Si elle m’aimait, elle ne ferait pas l’enfant. Elle m’aime comme une enfant capricieuse. Et toi elle t’utilise. Regarde-toi, planté là.. pour seule compagnie une matriacale à moitié folle. Pathétique petit mâle, des outils, toujours. Même à travers l’innocence.


***
Elle lui sourit, un sourire enfantin, ses yeux perdent tout du sérieux qui les éclairait. Elle ramasse ses vêtements. Le changement est fulgurant. Presque choquant. Elle part en chantant une comptine pour enfant. Elle sourit aux arbres et parle à la neige. Elle remet progressivement ses habits, après tout, il fait froid.
Le mâle est oublié, abandonné. Elle s’en va. Pas en direction de la ville, ailleurs.
Elle redevient ce qu'elle est toujours, douce, délicate et insouciante.
Seule sa main est le témoin encore sanguinolent de ce qu'il s'est produit.
Il neigera, et le blanc effacera le rouge.
***




Moi, c'est elle

 
Silindë

Le Luang 7 Manhur 1512 à 00h33

 
Il hausse les épaules.

Kaelianne ne le concerne pas. Il ne l'aime pas et se dit, à titre personnel que si elle est ce que sont devenues les fileuses de vie, la Fin est encore plus proche qu'il ne le pensait. Tant mieux. Tant pis.

Il lache.

Clairvoyante peut etre. Mais aveugle. Mon adorable Orphele aussi l'était. Et elle, sa place n'était pas totalement avec nous. Tout autant dans les étoiles que sur Syfaria. Que dans mes bras. Un seul de ses rires aurait vallut tous tes sourires, minette. Ton avis sur mon être, je m'en fout. Il y a longtemps que ma vie ne depends plus du bon vouloir de nourrices.

L'innocence ne signifie pas niaiserie. Et lorsqu'elle prend fin elle ne s'appitoie pas sur elle même. Et surtout, elle ne se vautre pas dans cet apitoyement.


Etait ce bien? Il detourna le regard, le levant vers le ciel comme s'il y cherchait une réponse. Qui était il pour répondre?

Oui. Parce qu'elle sait etre heureuse.

Le visage de silinde ne trahit pas d'emotions particulieres lorsque Kaelianne lui annonce qu'il n'est qu'un outils. Il sait ce qu'il en est. Et n'a pas besoin de l'approbation d'une folle justement.

Tant pis pour toi... Ce n'est pas à moi qu'il faut le dire. Ca ne me concerne pas.


Lui au moins était vivant.
La tydale se releva et finit par s'eloigner. Le poncho était resté abbandonné dans la neige. Il ne la suivit pas. Apres tout... elle n'était rien pour lui.

La neige s'était remise à tomber mais il n'y songeait pas. Un cri lui fit détourner les yeux de là où s'ecartaient les traces de pas. Un oiseau s'envola. Il sourit.

Lentement, Silinde ramassa le vetement, l'épousseta presque affectueusement et se detourna, se dirigeant à pas lents vers le bosquet ù le petit feu était désormais éteint. Il ne le ralluma pas. Mirwen n'était pas là. Peut etre reviendrait elle. Peut etre pas. Ce n'était plus son histoire.

Pres de la route, la voix s'eleve claire dans le froid accompagnée du son du bandolin.


Je veux dédier ce poème
A toutes les tydales qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait a peine
Qu’un déclin différent entraine
Et qu’on ne retrouve jamais

A celles qui ont renoncé
Qui ne se sentant plus concernées
Par un destin tracé d’avance
Vous ont inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D’un âge de désespérance.

A celles qui ont encore la rage
De se battre et le courage
De ne pas céder au Déclin
Et dont la beauté farouche
De danseuse dit et vous touche
Refuse les jours sans lendemain.

A l’anja qui désire y croire
Et dont le poids de son devoir
Fait oublier le gout du rire
Et dont les années d’insouciance
Se trouve souillées par la conscience
D’un inéluctable avenir

A la Sang Cesse emportée
Par l’ivresse du sang versé
Et qui un matin s’y perdra
Qui ne voit plus le monde qu’en
Et noir et gris et rouge sang
Les morts ne savent ouvrir leurs bras.

A celle qui a voué sa vie
A un travail de fourmi
Et qui se croit pour ça le droit
De sacrifier le bien au mieux
Et celui qui veut heureux
Il n’est pas né au bon endroit

A celles qui ont décidé
Que suivre valait mieux que rêver
Peu importe la direction
Et qui recherchent plus que la brise
Le confort d’une vie sans surprise
Qu’il est facile d’être un mouton

A la tydale de passage
Dont les yeux charmant paysage
Ont fait oublier les heures
Mais qui trop tôt s’est détournée
Laissant conjuguer au passé
Un espoir déçu de bonheur.


Il en a sauté un...

Tout à l'heure... il retournera chez lui. D'autres sujets l'appelent. Il n'est plus temps de les remettre à demain.


Jusqu'au bout...

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