Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Ouverture de "L'antre des voraces"

RP ouvert à tout ceux présents à Arameth
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Sujet lancé par Morkreek
Le 09-06-1512 à 23h34
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Posté par Terham,
Le 17-06-1512 à 10h46
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Morkreek

Le Sukra 9 Jayar 1512 à 23h34

 

Jour d'ouverture d'une nouvelle auberge.
« L'antre des voraces » peut-on lire sur la pancarte neuve du bâtiment.

Parlons-en de ce bâtiment justement.
Situé dans les faubourgs il est accessible aux étrangers et aux confrères.
Il s'agit d'un bâtisse totalement neuve, construit il y a à peine quelques mois à la place d'un taudis démolis par l'attaque du Tark'Nal.
Comme quoi peut-être y avait-t-il eut un certain avantage. Des décombres d'une bicoque miteuse on était passé à une jolie petite auberge.

Une agréable odeur de nourriture emplit vos narines quand vous passez.
Le doux fumet vous attire à l'intérieur. Vous poussez la porte de bois à double battant.

L'auberge est assez petite. Seulement la place pour une vingtaine de personnes et la décoration se limite à quelques trophées de chasse.
Derrière le bar un tydale nettoie quelques verres. Il est encore tôt, vous êtes un des premiers clients.
Seul sont présents pour le moment un vieux nelda au pelage gris sale qui s'envoie quelques verres au bars en solitaire et un tchaë légèrement bedonnant; bailli du Poinçon si on en juge par son uniforme et son arbalète accrochée en bandoulière, qui déguste une tourte à l'allure appétissante qu'une tydale; tout aussi appétissante, vient de lui apporter.

L'odeur du plat vous donne soudain à vous aussi l'envie de manger.
Ça tombe bien, vous êtes dans une auberge qui fait des tourtes très appétissantes.
Alors que faîtes-vous?

Déjà la serveuse s'approche de vous.


Je peux quelque chose pour vous?

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Kether

Le Dhiwara 10 Jayar 1512 à 12h04

 
*** Voilà déjà plusieurs jours qu'il flânait de-ci de là au sein de la Perle en attendant le départ de la futur expédition. Mais il s'arrêta subitement devant une enseigne des faubourgs. L'antre des voraces. Tiens? Le tydale ne l'avait jamais remarqué avant. Peut-être venait-elle tout juste d'ouvrir. Le délicat fumet qui s'échappait des fourneaux raviva soudainement sa faim. Kether ne se fit pas attendre, porté par ses sens il franchit les portes de l'auberge.
Petite, peu de monde, mais tout de même assez accueillante. Le tydale salua son homologue derrière le bar et s'avança de quelques pas pour prendre une table, mais soudainement une serveuse s'approcha de lui.
Kether lui répondit tranquillement. ***


Servez-moi donc votre spécialité ainsi qu'une bonne bouteille de Kiarbat.
***
Passé sa commande, il alla ensuite s'asseoir à l'une des nombreuses tables de libre dans la salle.
Attendant sa commande il observa d'un oeil critique l'établissement.
***



 
Morkreek

Le Dhiwara 10 Jayar 1512 à 18h26

 
Le barman répond au salut par un simple hochement de tête pour ensuite revenir au nettoyage des godets, remplissant celui du nelda au passage.
Il n'a pas l'air très causant. Ni très expressif d'ailleurs, les traits de son visage ont l'air d'être figé dans une expression de neutralité totale.


*** ***


Tout le contraire de la serveuse...
Belle et jeune tydale. Une apparence où tout semble être fait pour séduire, pour plaire. Le parfum de la jeune femme lui-même inspire la passion, le désir.


*** ***


Elle se mord la lèvre inférieur, lance un petit regard aguicheur au Chambellan des Caravanes.

Tout ce que vous voudrez mon mignon

Le timbre de la voix est doux, agréable. Le genre de voix qu'on ne se lasse pas d'entendre. Le genre de voix qui vous donne de petits frissons quand elle vient vous susurrez quelques mots doux à l'oreille.
Elle effleure la main de Kether puis lui tourne le dos en direction des cuisines.
Plus de jolie tydale...
Kether observe la pièce avec plus d'attention.
Parmi les trophées de chasses il repère deux têtes de sangliers empaillés, une de placide et une de gambol.
Le mobilier,;bien que vieux et bon marché, a été parfaitement astiqué. Derrière le bar quatre tonneaux de bières alignés, prêt à être vidé.

Kether est soudain tiré de sa contemplation par le retour de la serveuse qui dépose une tourte sur la table et remplis le verre de Kiarbat.


Bon appétit, beau ténébreux

Visiblement le Chambellan fait de l'effet à la jeune femme.
Kether se retrouve devant sa tourte. L'odeur lui met l'eau à la bouche. Il n'a surement jamais senti pareil fumet.

La bailli adresse la parole à la serveuse. Il entend les mots « inspections sanitaires », « règlementation » et tout un blabla administratif qui sent le chiqué à des kilomètres.
Tout le monde comprend facilement les intentions du tchaë: être tranquille avec la ravissante créature qui servait les plats.
Pourtant elle fait mine de le croire et c'est aimablement qu'elle le fait entrer en cuisine.

Voilà donc Kether, le tavernier pas bavard, le nelda un peu ivre et la tourte appétissante seule dans la pièce.
Que va-t-il se passer?


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Kether

Le Dhiwara 10 Jayar 1512 à 22h10

 
*** De beaux trophées que voilà. Le Chambellan doutait que le propriétaire ait tué lui-même ces bêtes. Il avait plutôt dû les acheter à un commerçant quelconque au souk du Vitrail. Tout comme le mobilier, même nettoyé on sentait la vieillesse de ceux-ci.
Soudain, la jeune tydale revint à la table de Kether. Elle recommence à envahir les sens de celui-ci, de par son parfums plein de saveur, son visage, ses formes ainsi que sa voix suave et délicate. Il ressentit encore le léger contact de sa main sur la sienne. Un simple contact qui provoquait une sensation douce et onctueuse, sensation qui descendait le long de l'échine jusqu'à ce répandre dans tout le corps. Une sensation oubliée depuis longtemps, du temps où il était encore à Utrinya, où il n'était qu'un nourrisson dans les bras de sa nourrice.
Mais brusquement l'odeur de la tourte remplaça celle de la tydale et l'écoulement de la Kiarbat couvrit sa voix. Le fumet du plat était délicieux, mais surement pas autant que la serveuse
Kether lui répond par un sourire enfantin, comme un enfant à une mère, avant que celle-ci ne reparte avec le tchaë. Celui-ci avait trouvé une excuse bidon pour être en tête-à-tête avec la serveuse, mais même elle semble sentir que cela n'est que du pipeau, pourtant elle sembla faire mine de le croire.
A sa table, le Chambellan regarda le déhancher de la tydale avant que celle-ci ne soit plus visible. ***


*** Il était maintenant seul avec deux autres personnes peu aguichante et sa tourte.
Les souvenirs de la serveuse défilait encore dans sa tête, mais une fois la première bouchée de son plat pris et la première gorgée de Kiarbat avalée, il sembla reprendre à peu près ses esprits.
Cette tydale devait certainement faire le coup à chaque client. Leur faisant espérez avoir une potentiel chance avec elle. Il ne fallait pas relâcher sa vigilance et faire attention avec ce genre de fille.
Kether continua son repas tout en essayant, malgré lui, de prêter une oreille et un oeil attentif à tout ce qui pouvait se passer en cuisine.
Mais il doutait que le tchaë ait une chance avec la tydale. ***


 
Terham

Le Luang 11 Jayar 1512 à 21h08

 
*** Un courant d'air. La main ferme tombe sur l'épaule. ***


Tu es là.

*** Le vieil homme sursaute. Regard hargneux. Voix grinçante, cassée. ***


T'es qui toi, fous-moi la paix.

*** La main trahie glisse. ***


... Hum. Elle t'attends dehors... Des heures qu'elle te cherche.

*** Il ne comprends pas. ***


Veygrall !


*** Les yeux vides se tournent dans le visage ravagé. Alcool, douleur, les yeux vides vidés se tournent vers le visage incompris. Un nom qui ne se reconnaît pas. Il ne comprends pas. Une lueur d'inquiétude, l'étranger sait un nom, la lueur vacille, s'oublie, ailleurs l'esprit s'agglutine, se corrompt. ***


Vide ! C'est vide ! Remplissez-moi ça, allez !

*** La chope creuse est frappée contre le bois. Remplissez ! Il a oublié. ***


Pè...

Gnéé ? T'es qui toi, fous-moi la paix ! C'est quoi ces yeux de crotte ? Broouuuu !


*** La boisson arrive. Pétillante. ***


Ahhhh ! ...Hein ? T'es qui toi ? J'ai soif, offres à boire à un vieil artiste à la retraite.

*** Quelques pierres tombent sur le bois. ***


Ne bois pas trop...

*** Il n'entend pas. ***


Ahhhh ! Quand j'étais jeune... Ah, quand j'étais jeune... Hey Tété, hier j'ai tué un loup enragé ! Avec les dents j'lai fini, cette ordure avait bouffé ma flûte !

*** Silence.

Une silhouette à la porte. Délicate. Contre-jour, sans visage. La femme chuchote. ***


Terham, ça va ? Il est là ?

*** Silence. Mais le mou se glisse. Dépasse la femme, rejoint son maître. Flottant.
Curieux, agressif, virevolte.

Devant le nez vieillard agite la main chasse la mouche et avale. ***





*** STOP ! ***







*** Kanchira se pose.



Devant le nez vieillard lentement il se pose.



Les yeux noirs traversent les yeux gris... Un instant... ***



Ahhhh ! Mon pamplemousse ! Enfin arrivé, des heures que j'l'ai demandé !

*** Il sort le couteau écrase la main sur le mou lève le couteau, découpe...! DISPARU ! ***


Ah ! Ah ! Ahhhh ! Il est plus là ! Il est plus là ! Ahhh mon pamplemousse !!

*** Les mains s'accrochent à la tête. La bouche ouverte la gorge rompue les sons s'étouffent et. ***


F... Folie. Ah. Vieux. Je suis vieux je suis fou. Ooh... Ooh...

*** Désespoir. Il s'accroche au rêve de ses restes et dépérit.

Seul.

Personne ne regarde. Le vieux fou. ***



...Veygrall. Je. Suis symbiosé.


Ooh... Ooh...




*** La tête penche, balance, perdu. Les yeux, gorges vides vidées. Il s'accroche, hagard. Perdu.

Kanchira le voit.

Un instant. Il se pose, lévite lentement, se tourne vers Terham face à face. Blancs. Noirs. Blanc. Noir. Regards se croisent un instant.
La main serrée se détend se tend lentement vers le mou. L'un touche l'autre un instant une caresse.

Fugitif.

La main ne retombe, évite, se tend vers le vieillard. Elle attend. Tremblant, pathétique, terrifié, à deux pas il la reconnait, docile se laisse conduire. ***


Merci.

*** Elle s'enfuit.

Un moment de flottement. Debout immobile le regarde partir. ***


 
Morkreek

Le Merakih 13 Jayar 1512 à 22h46

 
Kether a beau essayer d'entendre ce qui se passe en cuisine mais rien n'y fait, aucun son ne filtre jusqu'à lui.
Alors il mange sa tourte. Jamais il n'en a mangé une de ce genre, il en est certain. Quelque chose; un ingrédient ou un épice, la rend unique par rapport à toute celles qu'il a déjà mangé.
Soudain...
Crac. Quelque chose de dur dans le plat met fin à la dégustation; Kether a manqué de se casser un dent.

Il ôte l'objet inconnu et le nettoie des morceaux de tartes.

Kether vient de manquer d'avaler...Une Boucle d'oreille en or.

Et maintenant?


Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Kether

Le Julung 14 Jayar 1512 à 15h58

 
*** Et une autre bouchée. La tourte était vraiment bonne. Kether en oublia presque cette tydale partie avec le tchaë rondouillet en tête-à-tête dans les cuisines de l'auberge.
Mais tout d'un coup, un objet dur craque sous ses dents. Le Chambellan le recracha aussitôt sur le bord de son assiette. L'appétit était parti aussi soudainement que l'objet avait été expulsé de sa bouche. Et bizarrement le tydale remarqua que la chose n'est pas des plus anodins. Il enleva les quelques morceaux avec sa serviette et le souleva à la lueur de la lumière la plus proche.
Une boucle d'oreille.
De l'or.
Bon sang qu'est-ce que cela foutait là? Un objet de cette valeur. Cette tourte aurait pu être parfaite si seulement une boucle d'oreille ne c'était pas glissé dans celle-ci durant la cuisson. C'était tout bonnement inadmissible. Le Chambellan était bien décidé à en toucher deux mots à celui qui avait préparé cette tourte.
Il se leva alors furibond et ce plaça pile devant le barman en lui agitant devant le nez la fameuse boucle d'oreille. ***


Hep toi!! Dit moi qui est le cuistot ici j'aurais deux, trois trucs à lui dire.

 
Terham

Le Julung 14 Jayar 1512 à 16h20

 
*** La voix du chambellan arrache du flottement. Voix famillière. ***



Hum...


Bague. Résidus de tourtre.

Attentif. Il regarde. Il attends.


 
Morkreek

Le Vayang 15 Jayar 1512 à 17h02

 
Le barman reste très peu réactif à l'agitation de Kether, se contentant d'un simple hochement de tête.
Il jette un rapide coup d'oeil à la boucle. Il a une légère grimace, qu'il réprime assez vite.
L'homme fait une réponse rapide au Chambellan.


Je suis navré. Je vais de ce pas en cuisine voir si le Tchaë en a fini avec son inspection et je vous introduis en cuisine.

Aussitôt lui aussi disparaît en cuisine.
L'espace d'un instant la pièce est bien silencieuse. Seul le nelda au bar fait un peu de bruit de temps en temps.
Kether patiente une dizaine de minute ainsi.
Retour du barman, celui-ci semble légèrement fatigué.


Venez.

Sur ce simple mot le barman fait rentrer Kether en cuisine.
Le voici à la source de la délicieuse odeur. Le lieux où les tourtes sont préparés pour être ensuite passé dans le grand four.
Mais une seule personne est présente dans la pièce: la serveuse.
Kether aimerait demander où est le cuisinier mais le barman a déjà quitter la pièce.
La serveuse prend la parole d'une voix innocente.


Le cuisinier est au sous-sol avec le bailli...

Elle désigne une trappe fermée à l'autre bout de la pièce.

...en attendant je pourrais vous faire goûter un plat un peu..spécial.

Elle s'approche doucement du Chambellan. Un main experte vient effleurer très subtilement son entrejambe.

Petit regard amusé et sensuel de la serveuse.

Alors mon mignon?

Kether a le choix. Suivre la serveuse à qui il a l'air de faire de l'effet ou pas.

Ne suis ni un salopard ni un brave gars: je fais juste mon chemin.

 
Terham

Le Vayang 15 Jayar 1512 à 17h19

 
La tête surgit à l'horizontale.



Juste.



La tête.






Impassible. Froide. Effrontée.

La tête.

La tête, les sourcils se plissent...




D'ici je ne vois pas.

Le prix.




Derrière la porte. Debout. Buste penché. Incongru.

Il raille.

Elle se vend.



Ce doit être... à la tomate.

 
Kether

Le Vayang 15 Jayar 1512 à 21h13

 
*** Bizarrement, la présence d'une boucle d'oreille dans un plat ne semblait pas choquer plus que cela le barman. Une grimace rien de plus, une excuse et le voilà partis vers les cuisines.
Kether était maintenant accoudé au bar en attendant qu'il soit revenu. Le tydale lâcha un soupir. Un léger silence ce fit maintenant dans la pièce. Le nelda sirota les verres qu'il lui restait, le Chambellan tapota ses doigts contre le bois du comptoir, impatient.
Soudain il fut de retour derrière le bar. Il lui demanda de le suivre. Un peu de fatigue ce faisait sentir dans sa voix. Kether haussa un sourcil en suivant le barman. La cuisine ne se trouvait certainement pas à des milles et il avait encore moins courut pour y aller. Peut-être le manque d'exercice et à être constamment immobile à ne servir que des pochtrons. ***


*** Les deux tydales arrivèrent maintenant à la cuisine. La fameuse odeur de tourte envahit une fois de plus les narines du Chambellan. Au moins avec se sens-ci, un objet malencontreux ne risquait pas de vous arriver dans le nez... quoique.
Les effluves délicates des fourneaux commencèrent doucement à s'estomper lorsqu'il remarqua que seul la serveuse fut présente dans les cuisines. Kether l'avait presque oublié celle-là. Il regarda en arrière pour avoir une explication. Personne. Le barman était déjà retourné à son poste. Un pilier de bar en manque de verres devait-être mauvais.
Il reporte son regard devant lui. Le voilà désormais en tête-à-tête avec la tydale.
Cette dernière, s'était avancée vers lui. D'une voix douce et innocente elle indiqua ou se trouvait le cuisinier ainsi que la trappe pour y aller.
Le Chambellan hocha la tête, mais avant de pouvoir faire un pas en direction de la trappe, voilà qu'elle s'approcha d'un peu près.
La serveuse lui proposa alors de quoi le faire patienter en attendant. Une main vient alors subitement effleurer son entrejambe.
Kether lâcha un hoquet de surprise.
Il la regarda avec étonnement.
Une tydale aussi directe était plutôt rare. Encore plus celle qui excitait un mâle. A part peut-être celle d'un bordel avant d'être droguée.
Si c'est cela qu'elle voulait, alors il allait bien s'amuser avec elle.
Sans crier garde le tydale la prit par la taille et lui murmura quelques mots. ***


Et bien fait s'en moi goûter alors.

*** Un rictus ce dessina lentement sur le visage du Chambellan. Un jouet s'était bien mieux qu'une tourte à vrai dire. ***



 
Garagos Dagnir

Le Sukra 16 Jayar 1512 à 16h47

 
*** Une nouvelle auberge avait ouvert ses portes dans les faubourgs. Bien entendu, Garagos cherchant sans cesse de nouveaux mets culinaires et de nouveaux endroits, entra au sein même du havre de délectation. Il était habillé comme à son habitude, de vêtements riches, mais qui contrairement aux habituels, étaient voyants! Le sourire toujours aux lèvres, le jeune tydale observa chacun des clients tout en cherchant subtilement l'endroit où leurs pierres étaient rangées. Il reconnut bien entendu le dénommé Terham qu'il salua d'un geste de la tête avant de parler de manière forte et posée. ***


-Aubergiste, je vous salue bien bas et c'est un honneur de voir une auberge aussi joliment décorée...

*** Il n'avait bien entendu pas encore prit le temps d'observer quoique se soit au mobilier, mais il était toujours bon de flater le patron quelqu'il soit. ***


-...je prendrais ce qu'il y a de meilleur et de plus chère!

*** Finit-il les yeux pleins de malices, toujours tout haut pour qu'aucun client ne puisse jurer ne pas l'avoir vu! ***


 
Terham

Le Dhiwara 17 Jayar 1512 à 10h46

 
*** Invisible. Silencieux.

...Inattendu.


Garagos l'a vu. Le seul. Peu importe.




Il a vu il a su, le voilà, il repart.


Recherches. Etude, pensée folle. Il tombe veut tomber s'engouffre. Dans l'idée.



Pensées troubles pensées pour l'idée.

Et la petite pierre. La chose. Il voit.




Les pensées l'accablent, le visage fatigué s'éprend du malaise. Il regarde il soupire il repart...






Il est partit. ***







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