Les Mémoires de Syfaria
La région de Syrinth

Drogues...

Artiste drogué dans les rues de Syrinth (ouvert à tous)
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Sujet lancé par Vel Ihalgarm
Le 27-06-1512 à 17h26
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Posté par Vel Ihalgarm,
Le 27-07-1512 à 15h02
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Vel Ihalgarm

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 17h26

 
La drogue...
Amie de l'artiste qui le pousse vers le haut, qui lui amène son inspiration.
Alliée toujours fidèle contre l'ennuie qui le ronge certains soirs.
Et Vel était le genre de personne à s'ennuyer très rapidement. Il avait lu tous ses livres et la blessure qu'il avait ramener d'Arameth ne lui permettait pas encore de toucher ses instruments. Et puis il n'avait aucune envie d'aller visiter les bordels ce soir.
Alors il avait pris ses herbes. Quelques savants mélanges suffisent pour pouvoir s'échapper d'une réalité trop lassante.
Et comme toujours lors de ces nuits là il était sorti.
Personne. Juste des explosions de couleurs dans le ciel. Et puis il y avait ce fils.
Fils de lumière dans l'obscurité que Vel suivant en riant.


Cabody dit :
Pourquoi est-ce qu'on m'a collé un fou pareil?


Enthousiaste et ignorant tout à fait le mou le drogué répond au milieu du rire.

Chut tu vas faire fuir le fil de lumiè...

Déjà le fil a disparu.
Derrière lui des bruits de pas.
Il se retourne. Face il y a lui quelqu'un. Un être qui scintille de mille feux. Un être de lumière pur. Du moins il la voit comme ça...
Il fait une revérence.


Bien le bonsoir somptueuse créature nocturne.

Oui. Tant de lumière dans les ténèbres de la nuit, quoi de plus beau?

 
Mirwen

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 17h31

 
*** Je ne trouvais pas le sommeil.
Il faut avouer que je ne le cherchais pas véritablement...
Après avoir quitté Kaelianne, j'avais rejoint les murs de la sainte.
Ne me sentant pas vraiment l'âme diurne, je me disais que je rattraperais les heures de sommeil le lendemain.

Je ne voulais pas me rendre de suite au théâtre.
J'étais allée à l'auberge, avais pris un bain, m'était changée, et étais sortie.
Je me promenais, inlassablement.

Je vis un homme passer à quelques mètres de moi, sans me percevoir.
Je crois que c'est son rire qui m'arracha un frisson.
Cela-dit, voyant qu'il était... bizarre... je l'approchai.
Vel.
Je soupire. Peut-être est-ce mon soupir qui le fait se retourner ?
Son introduction me semble un peu trop pompeuse pour ne pas être prise comme de l'ironie, mais je réponds aimablement : ***


Bonsoir Vel.
Tout va bien ?


*** Je garde un oeil sur lui, méfiante.
Je n'étais pas vraiment certaine d'avoir envie de m'occuper de lui ce soir.
J'avais trop de choses dans la tête pour l'heure.
Et j'avais peur du lendemain.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 17h44

 
La créature de lumière connait son nom et lui demande si il va bien.
Avait-il la moindre importance à ce moment là? Sa vie ne semblait pas avoir la moindre valeur face à la beauté divine de cette hallucination.
Un être si fantastique devait avoir une infinité de réponse à lui livrer.
Mais il faut faire preuve de respect avec les mirages, sinon ils s'évaporent de suite et vous laisse en tête à tête avec cette sinistre réalité qu'est la votre.

Il répond alors d'une voix plein d'humilité soupoudré d'un peu de crainte.

Je...Je vais bien. Mais je n'ose m'approcher de vous de peur que votre lumière ne carbonise mes chairs.

La lumière devient de plus en plus forte.
L'artiste se voile les yeux de sa main, découvrant à Mirwen la plaie à l'intérieur de sa paume.
Il reprend d'une voix hésitante.


Ô être de lumière et de sagesse. Que trouverais-je au bout du fils de lumière? Et pourquoi m'avoir pris celui-ci?

Attente de Vel. Il est persuadé que Mirwen a SON fil de lumière.

 
Mirwen

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 17h49

 
*** Là, c'était clair qu'il avait un sérieux problème.
Bon... avait abusé de l'alcool, de la carnine, ou des deux.
J'esquisse un pas de recul avant de lui dire, d'un air presque taquin :
***


Ne t'approche pas alors. Ce serait dommage que tu finisses carbonisé.

*** Puis, après un petit rire : ***


Je crois que tu fais erreur, je ne t'ai rien pris du tout. Quelque chose me dit que tes fils de lumière sont tout à fait indépendants de ma volonté... Désolée.
Et je ne suis pas sûre de vouloir savoir ce que tu trouverais au bout...
Ton esprit extraordinairement fertile te permettrait peut-être d'y trouver une pointe d'intelligence ?


*** Je ris, de nouveau. C'était véritablement amusant de tourner en dérision celui qui avait fait de cet discipline son passe-temps sur le consensus... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 18h07

 
Explosion de lumière.
La lumière se détache de Mirwen pour reformer le fil. Vel sursaute, a un brusque mouvement de recul.
L'être de lumière a laissé place à Mirwen. Comment cela pouvait-il être possible?
Comment Mirwen avait-elle pu se dissimuler sous cette carapace de lumière?
Il se passait des choses bien étrange en Syfaria ce soir. Mais il est certain cas qu'il ne faut pas chercher à comprendre de suite.
Il se retourne finalement et regarde le fil de lumière au sol.


Mirwen qu'est-ce que tu fais là?

Un temps. Il se baisse et saisit le fil inexistant entre ses doigts. Le contact fantôme lui est agréable.

Ne ris pas. Ce fil est d'une importance capital. Il ne faut jamais perdre le fil.

Il rit et se retourne vers elle. Silence.
Elle fait parti du Fil, mieux valait qu'elle le suive. Même si en temps normal il ne la supportait pas.


Donc suivons le Fil avec un grand F.

Il continue de suivre le Fil de lumière sans prêter attention à Mirwen.

 
Mirwen

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 18h11

 
*** Ça y était, il me remettait ?
Il lui avait fallu une pointe de mesquinerie de ma part pour ça...
Je note : réitérer à l'occasion.
Cela-dit, il n'était pas particulièrement frais pour autant.
Son histoire de fil de lumière, toujours.

Je lui réplique avec cynisme :
***


C'est ça. Ne jamais perdre le fil, alors que tu l'as très clairement perdu tout à l'heure...
Ce n'est pas ton fil que je vais suivre, mais toi. Tu m'as l'air bien parti pour faire une bêtise.
On peut savoir ce que tu as pris ? Tu devrais m'en passer un peu, si tu veux que je voie ton "Fil avec un grand F"...


*** Puis, avec quelques mètres d'écart, je suis précautionneusement Vel... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 18h25

 
Elle ne comprenait vraiment rien à rien la pauvre.
Confondre Fil et fil, quelle maladresse de language!
Mais elle le suivait, c'était l'essentiel. Le Destin le voulait, le Fil le voulait.
Ils marchent donc quelques dizaines de minutes, Vel suivant le Fil et Mirwen filant Vel.
De nouveau il rit en suivant le fil. Il allait trouver quelque chose, il allait vraiment trouvé une chose fantastique.


Cabody dit :
Il est fou...


Soudain le fil disparait de nouveau. Tout s'obscurcit.
Un frisson parcourt l'échine de Vel. Mauvais présentiment, très mauvais.
Il jette un coup d'oeil à Mirwen et son sang se glace. Celle-ci a une long serpent noir enroulé autour de sa nuque.
Le crochet de l'animal dégouline de venin noir. Pire que tout: le regard de la créature. Regard plein de plaisir pervers.

Il entend le serpent siffler:
Tu perd le fil.


Il fixe la nuque de Mirwen avec des yeux emplis de terreur.

Tu..tu..as un serpent autour de la nuque.

Ricanement du reptile.

 
Mirwen

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 18h32

 
*** Après quelques temps passés en la compagnie douteuse du Tydale, je me rends compte que ses mouvements ne sont visiblement pas dictés par l'alcool.
Il a juste l'air d'avoir quitté Syfaria pour quelques temps.

Quand il s'arrête et se retourne vers moi, je suis tout d'abord vexée par le regard plein de terreur qu'il me jette.
Je suis si moche que ça dans ses délires ?
Puis il m'explique la cause d'une telle terreur.
Machinalement, je passe ma main sur mon cou.
Rien, évidemment... sûrement mes cheveux qui l'ont fait délirer. Je remets en place mes bijoux de cheveux, histoire qu'ils soient bien tenus, tout en lui expliquant :
***


C'est sûrement un piège pour te distraire. Il ne faut pas perdre le Fil, souviens-toi...
Ne t'en fais pas pour moi, je maîtrise le serpent.
Continue à chercher, je te suis...


*** Et une fois mes cheveux bien attachés, je me prépare à suivre Vel dans sa quête psychédélique... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 18h45

 
Le serpent est dégagé par le mouvement de Mirwen et tombe au sol de manière pathétique.
Finalement celui-ci n'était pas si dangeureux.
Cela n'empêche pas Vel de sauter à pied joint sur le serpent qui part en fumée au contact de ses bottes.
Il lance un sourire victorieux à Mirwen.


Voilà, il ne nous embêtera plus maintenant. Il était pas si coriace, un coup de botte et paf, plus de serpent. En fumée le serpent!

Un rire superficiel puis il cherche le Fil des yeux.
Rien...Nada..Que dalle! Pas de fil. Il est alors pris d'une légère migraine.
Inquiétude. Il regarde de partout. Son regard parcourt la rue à toute vitesse.
Soudain il crie de joie.


TRILAK!

Au bout de la rue, une silouette. C'était lui. Il le savait. Il n'était pas mort, tout cela n'avait été qu'une mise en scène.
Il cout. Il délaisse totalement Mirwen pour courir vers la silouette qu'il croit voir.


 
Mirwen

Le Merakih 27 Jayar 1512 à 19h01

 
*** Je souris tristement en le voyant "détruire" le serpent. Pathétique...
Par contre, quand il court à toute vitesse, je le hèle en lui disant de m'attendre et pars à sa poursuite.
À cette vitesse il serait capable de se blesser sérieusement si l'envie lui prenait d'aller faire un câlin à un mur...
Je me rapproche le plus possible, essayant de lui mettre une main sur l'épaule pour le calmer un peu...
Et puis crier à cette heure-ci dans Syrinth, tsss...
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 28 Jayar 1512 à 12h01

 
Il se rapproche de la silouette, il court de toute ses forces.
Mirwen pose sa main sur l'épaule main il ne ralentit pas pour autant. Elle n'a plus d'importance, ce qui compte c'est Trilak. Ils avaient tant de choses à se raconter, tant d'explications à donner.
Plus il se rapproche plus les détails de la silouette confirme sa première impression. Les épaules assez carré, un posture bien droite, le long manteau noir.
Puis il arrive enfin. Le personnage est de dos mais il s'agit bien de Trilak.
Voilà où l'emmenait le Fil de lumière.
L'individu se retourne, Vel sent son coeur battre très fort. Ce visage...Il l'avait presque oublié. Des cheveux blond soignés, des traits fins, des yeux vairons, et une infinité de petit détail.
L'hallucination sourit et prend la parole tranquillement.


Alors frérot? Comment ça va depuis le temps?

Même la voix...
Même la voix était celle de Trilak.


Ca va Trilak..ça va. Je suis devenu symbiosé...Trilak....tu es mort?

Pour la première fois Mirwen peut voir une certaine dose d'émotion chez Vel.

 
Mirwen

Le Julung 28 Jayar 1512 à 12h21

 
*** Cette fois, je m'arrête juste à côté de Vel que je regarde d'un air triste.
À force, il va vraiment se faire du mal.
Il a visiblement retrouvé un être cher, mais ce n'est qu'une chimère qui disparaîtra bientôt.
Et c'est le genre de perte qui peut briser un poussiéreux. Tout symbiosé fût-il...

Je viens saisir délicatement une main du Tydale que je serre dans la mienne, espérant que le contact lui ferait retrouver ses esprits.
Je n'ose pas troubler trop violemment son délire.
Sa réaction risquerait d'être violente, et je n'avais pas besoin de ça.
Lui non plus.

Je reste là en silence, tenant Vel par la main.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 28 Jayar 1512 à 15h32

 
Certaines fois l'esprit nous coupe du monde. Le contact; aussi doux soit-il, ne ramène pas Vel à la réalité.

L'illusion voit ses traits s'assombrir légèrement. Oui Trilak était mort, il y avait maintenant deux cycles.
Vel s'en souvenait parfaitement, il l'avait trouvé dans la demeure familiale le visage à moitié arraché pour la déflagration d'une arme à feu.
Son frère. La seule personne pour qui il avait vraiment éprouvé de l'affection. La seule personne qui l'avait accepté et c'était occupé de lui.
Et celui-ci était mort. L'espace d'un instant Vel en avait douté.
Juste quelques secondes de joie pure.
Juste quelques secondes...
Une larme coule le long de la joue du jeune artiste qui continue malgré tout de regarder l'hallucination.


Tu ne pleures jamais frérot. Même le jour de ma mort. Pourquoi?

La voix du libertaire semble éteinte.

Pourquoi pleurer? Ca ne t'aurait pas fait revenir. Ca n'aurait fait revenir aucun d'entre eux.

Sourire de la Chimère. Le ton est doux, très agréable. Le ton que Vel avait voulu gardé.

Le monde qui t'entoure te lasse donc tu ne te plies pas à ses règles. Mais tu restes un être de poussière.

Vel sourit faiblement.

Vel? Retrouve cette fille.

Je le ferais mais c'est dur...

Au revoir Vel. C'est la fin.

L'artiste veut crier et supplier son frère de rester. Il le désire plus que tout au monde. Mais pour une fois il ne se laisse pas aller à lassouvir son désir.
Explosion de lumière verte. Trilak a disparu.

Il essuie la larme d'un mouvement. Il sent désormais le contact de Mirwen. Il est redescendu sur terre. Plus d'hallucination bien qu'il sache ne pas être encore tout à fait dans son état normal. Et il est fatigué, très fatigué.


Il jette un regard plein de douleur à Mirwen.

C'est fini. Il est repartie...

 
Mirwen

Le Julung 28 Jayar 1512 à 15h42

 
*** Nouvelle pression de ma main, maintenant qu'il semble retrouver ses esprits.
Je lui offre un sourire compatissant, et je murmure d'une voix encourageante : ***


Il est juste retourné là.

*** Ce disant, je me mets face à lui, et pose ma main libre sur sa poitrine, au niveau du coeur.
Je regarde le Tydale avec une mine triste.
Qui est-ce qu'il pleurait ?
Bah... on ne devient pas méchant en ayant eu une vie normale.
Je finis par lâcher sa main.

Je pose mes mains sur mes hanches, soupire, et demande gentiment :
***


Tu devrais peut-être aller te coucher, non ?
Je crois que tu en as bien besoin...


***
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Vel Ihalgarm

Le Julung 28 Jayar 1512 à 17h25

 
Se coucher?
Il avait beau être fatigué il ne se sentait pas de dormir. Et ce n'était pas la posture de mère autoritaire qui enverait Vel au lit.
Il avait envie de musique surtout. La déese Musique qui faisait oublier à la poussière qu'elle ne faisait; au final, que passer sur Syfaria.
L'Art n'est pas inutile. C'est le moyen de fuir la Réalité, le Temps et le Passé.
Mais le violon et le piano était chez lui. L'artiste était sorti de chez lui comme un diable de sa boîte, il avait même oublié sa canne.
Et il n'avait aucune envie de rentrer.

Il répond gentillement à Mirwen.


Non ça ira pour le moment. Tu sais où je pourrais trouver un violon ou un piano?

 
Mirwen

Le Julung 28 Jayar 1512 à 17h32

 
*** Ah... voilà qui m'intéressait déjà plus !
Loin des délires sur des fils de lumière qu'il fallait suivre, il parlait désormais ma langue.
Je souris et réponds, enjouée :
***


Mais mon cher, les Bondieus'ries sont actives toute la nuit !
Pour le piano, je pense qu'on peut trouver une salle où il y en a un, pour le violon, j'ai le mien.


*** Après une pause : ***


... et je sais en jouer.
Tu me suis ?


*** J'attends une réponse avant de le guider vers le Théâtre. Lieu où il y a de la vie à toute heure du jour ou de la nuit... Bien que le partie musicale soit un peu délaissée la nuit.
Mais trouver une salle ne serait pas un problème.
Et je comptais bien ne pas tomber sur Kiril...
***


***
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Vel Ihalgarm

Le Julung 28 Jayar 1512 à 18h01

 
Le Théatre des Bondieus'ries...
Endroit dont tout Syrinth parlait mais où lui-même n'était jamais allé. Pourquoi? Jamais il n'en avait eut l'envie à vrai dire.
Mais la possibilité de pouvoir y honorer la déese Musique le poussait maintenant là-bas.
Il se remet à courir, il savait où se trouvait le Théatre même si i ln'y était jamais allé.
Il lance à Mirwen; amusé:


Toi suis-moi! La Musique n'attend pas. La Musique nous attire comme la lumière attire les insectes lors des chaudes nuits d'été.

Et il reprend sa course vers le Théatre.

 
Mirwen

Le Julung 28 Jayar 1512 à 18h12

 
*** J'éclate de rire et lui emboîte le pas, rapidement.
Le souffle court, nous arrivons bien vite devant le bâtiment, et j'ouvre la porte au Musicien Drogué.
Je me dirige ensuite discrètement vers une des salles où j'avais pratiqué avec d'autres artistes.
Puis je laisse Vel prendre place au piano qui semble n'attendre que lui.

Pour ma part, j'ouvre un casier avec une clef et en sors un violon.
Mon violon.
Je le sors de sa boîte, prends l'archet, et commence à accorder mon Ami.
Je souris.
Toute heureuse.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 28 Jayar 1512 à 18h38

 
Face au piano...
Il regarde quelques instants l'instrument. Beaucoup d'artistes en avait effleuré les touche, y avait déversé leurs passions.
Ce soir c'était le tour de Vel.
Cigarette allumé d'une main habile. Il inspire une bouffée.
Détente...
Il cale la clop au coin de ses lèvres et les doigts de l'artiste se mettent immédiatement à courir sur les touches.
Magie de la Musique. Les accords forment une mélodie.

Tristesse dans cette mélodie. Du regret aussi.
Le libertaire se détache du monde. Les sentiments deviennent des notes qui s'évanouissent dans les airs.
Il reprend la mélodie et en accélère le rythme.

Sourire...
Bonheur...
Les cordes du piano remplacent les cordes vocales de l'artiste.


 
Mirwen

Le Julung 28 Jayar 1512 à 18h50

 
*** Une fois le violon accordé, les notes du piano sonnent déjà à mes oreilles.
Même pas il m'attendrait, le fourbe...
Tsss.
Je me mets au fond de la salle, vérifie que j'ai assez de place et... commence à danser en jouant.
Cela-dit, je reste très prudente, et ne joue ni ne danse comme une virtuose.
J'essaye avant tout de m'accorder sur les notes du piano.
Il ne me rend pas spécialement la tâche facile, mais l'improvisation est quelque chose qui me plaît beaucoup.
Et, la nuit aide, paraît-il...
Ainsi tournoient les notes autour de moi.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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