Les Mémoires de Syfaria
La région de Syrinth

Drogues...

Artiste drogué dans les rues de Syrinth (ouvert à tous)
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Sujet lancé par Vel Ihalgarm
Le 27-06-1512 à 17h26
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Posté par Vel Ihalgarm,
Le 27-07-1512 à 15h02
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Vel Ihalgarm

Le Luang 2 Julantir 1512 à 16h30

 
Le violon s'accorde au piano.
Harmonie musicale...
Les instruments fétiches de l'artiste qui se combinent pour donner quelque chose de tout simplement beau.
Cette beauté qui faisait froid dans le dos, cette beauté qui donne presque envie de pleurer.
Le morceau est repris plusieurs fois par les deux musiciens. Vel a la tête vide, l'impression de sentir le monde de très loin.
Le contact avec les touches du piano...
Le son qui emplit son esprit...
La cigarette qu'il tient du bout des lèvres...
Trois choses qui lui rappelle qu'il vit encore et qu'il fait encore partie de la réalité.

La cigarette est écrasé dans le cendrier de cuivre posé sur le piano.
Changement de morceau.
Morceau un peu plus lent que le premier mais tout aussi élégiaque.
Vel soupoudre sa musique de quelques mots qu'il murmure doucement.
Des mots qui personne ne peut entendre à part lui. Des mots cachés par la Musique.


Car tu viens d'un monde parfait.
Un monde qui m'a mis dehors ce mâtin là,
Ce mâtin où j'ai fuis.
Une fiole pour me rendre muet,
Une fiole pour me rendre dingue,
Une fiole pour être un autre.
Mais ni la Carnine ni l'Alcool ne me sauve de ces souvenirs....


 
Mirwen

Le Matal 3 Julantir 1512 à 21h15

 
*** Les notes volent, filent, courent dans la pièce, et toujours, je fais l'effort de m'adapter.
La musique est discontinue, pas toujours harmonisée, mais elle finit par le devenir de plus en plus sur le premier morceau.
Pour le second, là encore, une latence durant laquelle mes mouvements sont hésitants, puis la mélodie se fait plus appréciable, plus sûre, et plus jolie...
Les mots m'échappent, mais j'en perçois tout de même l'amertume à travers la musique.
Elle laisse filtrer tant de choses.
Les sentiments les premiers.

Je me prépare à enchaîner sur un morceau plus joyeux.
Ainsi, ce sera moi qui mènerai la danse.
Histoire de changer.
Changer les idées.
Danser plus aisément.

MUSIQUE !
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 4 Julantir 1512 à 18h41

 
La tydale lance un rythme différent. Pourquoi pas après tout?
Il s'adapte sans trop de mal et la regarde danser.
Impression de déjà vu...ou presque. Dans les grandes lignes il a déjà vécu ça.
Une danseuse, de la drogue et de la musique.
Quoique finalement non. Le moment présent avec Mirwen était agréable. Mais celui à Arameth avait été carrément jouissif.
Mais l'autre artiste lui ressemblait. Mirwen était différente.
Plus sage en un sens.

Le morceau de Mirwen est joué plusieurs fois puis c'est le silence. Lui du moins, s'arrête de jouer.
L'Artiste Junkie regarde l'Artiste de la Dame Grise. Pour la première foi il la regarde vraiment.
Oui elle était quelqu'un de différent. Elle était plus lumineuse que lui.


Alors soudain il est lassé. Comme toujours au final.
Il se lève doucement en effleurant une dernière fois le piano.


Bonne nuit kielna Mirwen...

Il pousse la porte et s'apprête à sortir. Il lui lance un autre regard, un regard vide.

Et derynn.

Sortie de Vel. Mirwen est seule dans la pièce.

 
Mirwen

Le Matal 17 Julantir 1512 à 23h10

 
*** Quand le piano s'arrête, je laisse couler quelques notes pour terminer sur un vaste silence.
Je lui souris, et lui souhaite une bonne nuit à mon tour.
Puis, juste après qu'il soit sorti, je glousse, amusée, et en gardant le violon, je sors derrière lui.
Toute discrète, comme j'en avais perdu l'habitude, sans me faire remarquer.
Je suis curieuse, et je veux voir où l'amertume que j'ai ressenti dans ses derniers mots le mènera...
J'étais Lumière, me voilà Ombre.
Je le suis.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 19 Julantir 1512 à 00h06

 
Non il ne remarque l'Ombre au milieu des ténèbres.
Mais à quoi bon? S'il la voyait cela ne changerait rien au final. Car le chemin de l'Artiste est déjà tracé.
C'est le chemin vers sa tanière.
Le chemin vers le lieu où il vit. Un lieu où il dort et honore la Musique. Un lieu où il fume une nombre déraisonable de cigarette et vide un nombre tout aussi peu raisonable de bouteille.
Un lieu où il écrit quelques fois en regardant par l'unique fenêtre. Un lieu où il ne reste pas longtemps.
Un lieu où l'on habite sans vraiment y vivre.

Il arrive devant la massure à deux étages. La chambre qu'il loue est au deuxième.
Mais au final il ne veut pas pousser la porte et monter les escaliers.
Non, il l'a décidé, il ne le fera pas ce soir.

Alors il s'assoit sur le peron et regarde les étoiles...


 
Mirwen

Le Julung 19 Julantir 1512 à 10h51

 
*** Une fois Vel assis, j'attends, cachée dans l'ombre d'une maison non-loin.
Une minute passe, peut-être deux. Je l'observe.
Je guète une réaction, une émotion.
Puis, je mets mon violon en place, et fais vibrer une première corde, longuement, avant d'entamer un morceau mélancolique.
Je sors de l'ombre et m'approche un peu.
Je lui souris, tout en jouant, sobrement.
Tu ne croyais quand même pas te débarrasser déjà de moi ?
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Vel Ihalgarm

Le Luang 23 Julantir 1512 à 14h21

 
Il lance un regard à la violoniste semblant dire "Je croyais que tu resterais là-bas mais ça ne me surprend guère que tu sois là".

Pas de sourire, pas d'émotions visibles. Il se contente de regarder le ciel avec un regard vide.
Non pas qu'il n'apprécie l'initiative de la tydale, au contraire sa musique est reposante.
Mais si il était partie c'était pour être seul avec ses tourments. C'était pour pouvoir penser en toute sérénité.

Là il est distrait. Les idées sont brouillés, ne se mettent pas en place correctement.
Et puis au final pourquoi est-ce qu'elle le suit? Par pur altruisme? Par pitié peut-être? Par curiosité?
Il ne veut pas de sa pitié, il ne veut pas être aider et surtout ne veut pas qu'on essaye de le comprendre.

Il se lève et rentre dans la batisse en claquant la porte avec colère, réveillant surement plusieurs autres locataires. Mais des autres il s'en fiche, lui est indisposé depuis toujours alors tant pis pour eux
.

Tant pis..., murmure-t-il en gravissant les escaliers

Mirwen peut encore suivre l'Artiste. Juste une histoire de curiosité...

 
Vel Ihalgarm

Le Matal 24 Julantir 1512 à 12h50

 
HRP:Post de Mirwen

*** Un rire fait écho au claquement bruyant d'une porte maltraitée.
Tout ce que je voulais était obtenir une réaction.
Si le violon n'avait pas déjà réveillé les habitants alentours, la porte y aura ajouté une touche abrupte.

Sans une hésitation, j'arrête de jouer, j'ouvre la porte.

Je pose le violon sur mon épaule et... sourire en coin, l'archet attaque un petit air qui pourrait donner l'impression à Vel d'être... une proie ?
La proie d'un jeu.

Musique...

Tout en jouant je reste attentive aux alentours.
Curieuse.
C'est là qu'il vit ?
C'est quoi ça ?
Oh, c'est marrant ce truc. ***




 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 25 Julantir 1512 à 16h04

 
Surprise...
Elle était donc si curieuse que ça cette tydale? Non, visiblement ce n'était pas de la curiosité.
Elle était curieuse, cela ne faisait aucun doute. Mais ce qui visiblement la poussait à le suivre c'était une envie bien plus simple, plus infantile: elle avait envie de jouer avec lui.
Or Mirwen semblait faire partie de ces enfants tétus qui ne s'arrête qu'après avoir obtenu ce qu'ils désirent.

La colère de Vel s'estompe rapidement. Elle veut jouer? Alors il jouera avec elle jusqu'à ce que l'un ou l'autre se lasse ou que les cordes des violons ne se cassent.
Il pousse la porte de son chez, entre temps son pas est devenu moins lourd.
Elle le précède dans la secconde tout en jouant son petit air.

La première chose qui marque la tydale sont les effluves de cigarette et d'alcool.
La deuxième est le chaos organisé qui règne dans la chambre qu'habite l'artiste où l'on distingue le peu de mobilier.
Deux anciens fauteuils l'un en face de l'autre à l'allure confortable, une armoire à bric à brac, un bureau où repose une montagne de papier ainsi que des objets aussi divers que variés, une table basse enterrée sous les livres et au sommet desquels trône un cendrier peuplé de mégots et un lit où attende sagement une canne ouvragée (et légèrement cabossée si on a l'oeil) ainsi qu'un étui à violon. De nombreuses bouteilles vides, à moitié vides et à moitié pleines décorant la pièce semble dire "Vel picole pas mal quand même".
Un piano au milieu de la salle semble régner en maître.
Une cheminée sans buche à l'intérieur sert de chauffage, et toute personne se demandera par quel miracle un incendie ne c'est pas encore déclaré en raison des nombreuses feuilles volantes éparpillées dans la pièce.

Bref c'est la que vit Vel et en fouillant un peu Mirwen trouverait sans doute nombre de choses insolites.

L'Artiste Junkie traverse la pièce et s'installe au piano.
D'un geste il invite Mirwen à s'assoir sur l'un des fauteuils, d'une pensée il lui demande de fermer la porte.

Et Vel commence à jouer. Un air dynamique, invitant à l'aventure et à relever les défis...


http://www.youtube.com/watch?v=Z_R8Unzd4zM&feature=related

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 25 Julantir 1512 à 19h11

 
HRP: Post de Mirwen

*** Après une hésitation, j'arrête de jouer, ferme la porte, et m'assieds sur le fauteuil, retirant les éventuelles feuilles qui pouvaient se trouver là, regardant au passage de quoi il s'agissait...
Je me prends à fermer les yeux, et l'envie de dormir se fit sentir...
Je baille, puis rouvre les yeux dans un effort de volonté juste quand le morceau se termine...

Le violon et l'archet sur mes genoux, j'offre quelques notes de pizzicato pour conclure le piano avant d'éclater de rire et de dire d'un ton amusé : ***


À ce compte-là, on aurait mieux fait de rester jouer là-bas, non ?Bah... au moins j'aurais découvert ton... habitât.
Je n'aurais jamais cru que tu puisses avoir un piano ici !
D'où le tiens-tu ?


 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 25 Julantir 1512 à 19h52

 
Deux feuilles froissées sur le fauteuil. Après les avoir défroissé, Mirwen peut y lire ceci.

Feuille n°1:

Citation :
Quelle est la différence entre un corbeau et un bureau?
Trilak m'a posé cette énigme un jour. Je me suis juré d'y répondre. Question devinette tordu celle-ci gagne le gros lot tout de même.
Je me souviens de se sourire narquois quand il m'a posé cette devinette. Le supplier de me livrer la réponse n'aurait servi à rien, la solution serait resté dans son crâne...Crâne qu'une balle a littéralement explosé...

En ton honneur chère frère voici la réponse:
Ils peuvent produire quelques notes, bien qu’elles soient très plates, et il ne faut jamais les placer dans le mauvais sens.
Donc il y a similitude. J'ai triché, j'ai trouvé la réponse dans un de tes livres.


Feuille n°2:

Citation :
Merci d'arrêter de me briser les burnes avec votre piano.

Signé: Un de vos voisins

Si vous en aviez vous mettriez votre nom.

Signé: Vel Ihalgarm qui soit écrit en passant jouera encore de son piano


Une fois le morceau terminer Vel va s'assoir face à sa visiteuse. Il sourit à la remarque, en un sens elle n'avait pas tort.
Et puis au théatre ils n'auraient réveillé personne. Mais ils avaient de la chance ce soir, on entendait encore quelques voisins pester mais aucun ne semblait prêt à aller chercher la garde.

Il se contente d'un mince sourire approbateur pour répondre à la première question qui selon lui tient plus de la réthorique que de la vraie question.
A la deuxième le sourire se dissipe, laissant place à une expression neutre avec néanmoins une pointe de nostalgie.


Il vient du manoir Ihalgarm, à Zarlif. C'était celui de ma mère.

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 25 Julantir 1512 à 22h46

 
HRP: Post de Mirwen

*** Je ris en lisant la deuxième feuille, alors que la première me laisse afficher une neutralité bien travaillée.
Effectivement, les voisins ici ne devaient pas dormir toujours très bien.

Sa réponse concernant le piano me surprend, et clairement j'ai du mal à cacher l'étendue de ma surprise.
C'est avec une pointe d'admiration que je dis : ***


Et il a pu être ramené ?
Impressionnant.
ç'est une bonne çhose.
Il est joli, et ne sonne pas trop mal.
Je suppose que tu en prends soin.


*** Zarlif. Un terrible fléau. Presque aussi grave qu'Utrynia. ***


Ta famille était riche ?

 
Vel Ihalgarm

Le Merakih 25 Julantir 1512 à 23h42

 
Il sourit.
L'enthousiasme de Mirwen lui rappele un peu le sien quand pour la première fois il effleurait les touches de ce même piano.
Oui il avait toujours pris soin de ce piano, ceci depuis des années.
Parce que tout comme le violon, le piano contenait un peu de l'âme de leur ancienne propriétaire.
Parce que toujours les deux instruments avaient été ses meilleurs confidents et amis.
Et aussi parce qu'il était l'une des rares choses qu'il avait conservé du passé.
Etrange comme l'on peut s'attacher à certains objets de manière totalement inexplicable.


Il répond à la question en regardant le piano quelques secondes.

Ce piano est unique, alors oui je prend soin de lui. Je regrette presque de ne pas pouvoir l'emmener avec moi en voyage.

L'idée d'un piano de voyage le fait rire.

Soudain il se rend compte que ses paupières lui pèsent légèrement. Premier signe de fatigue. Dans une heure, maximum deux il dormira, surement bien.
Mais il restait du temps pour discuter. En une heure la Dame sait qu'il peut arriver foule de chose attrayante.


Riche, non. Aisée, oui. Mais ça ne lui a pas réussi. Au final il reste peu de chose des Ihalgarm et je dois être le seul qui reste.

Mais elle questionnait beaucoup. Vel se sent obligé de prendre la main.

Et toi Mirwen? Tu es seule dans ce bas monde?

Il se rapproche d'elle et murmure, comme s'il posait une question tabout:

Tu veux une tisane?

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 00h02

 
HRP: Post de Mirwen

*** C'est tout à fait sérieusement que je réponds à propos du piano, tapotant ma poitrine, juste sous le sein gauche : ***


Il part toujours avec toi, ici.

*** Puis, j'acquiesce avec un large plaisir à la question murmurée, et lui réplique sur le ton de la plaisanterie : ***


Au vu dés boutéillés, j'aurais cru qué tu né buvais qué dé l'alcool, mais jé vois qué tu as dé suité cérnè cé qui mé férait plaisir, c'ést parfait !

*** Puis, après quelques secondes d'hésitation, je réponds à la question me concernant : ***


Seule ? Hum... non.
Déjà j'ai lui.


*** Une caresse à mon violon, toujours sur mes genoux. ***


Au niveau familial... j'ai été élevée au Matriarcat, c'est une notion assez particulière donc.
Tu connais bien, ou tu veux que je t'explique ?

Sinon, eh bien... j'ai un demi-frère symbiosé, Eska'oach.
Concernant la famille au sens plus large du terme, le théâtre fait office de. Avec Kiril, bien sûr. Heu... Silindë, pardon. J'ai toujours tendance à l'appeler par son ancien nom...
On s'entendait bien quand on était gosses. Maintenant on s'entend toujours bien. Mais... entre deux enfants, et entre un homme et une femme, certaines choses changent.

Et, pour terminer, je dirais que j'ai trouvé une imparfaite perfection que je chéris chez la personne que j'aime.
Une Fille du Déclin.
Symbiosée.

Je ne suis donc pas vraiment seule... mais pourtant parfois, je me sens terriblement... vide. C'est là que la musique me passionne le plus, je crois.
Je peux m'y plonger, comme dans un autre monde.
La danse, aussi, a ce même effet.
Je suppose que tu comprends ça, pas vrai ?


 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 00h43

 
Moi boire de l'alcool? Jamais voyons. C'est mal, trèèès mal.

Il se lève et sort de son armoire à bric à brac un nécessaire de tisane puis s'attèle à la préparation de celle-ci tout en écoutant Mirwen.

"Au niveau familial... j'ai été élevée au Matriarcat, c'est une notion assez particulière donc.
Tu connais bien, ou tu veux que je t'explique?
"

Par nature l'ignorance est une chose qu'il a en horreur.

Je viens bien que tu m'éclaires parce que je t'avoue que je n'aie aucune connaissance du sujet.

Il choisit les herbes pour la tisane. De ceci pour le goût, de cela pour les vertues du breuvage et pourquoi un petit peu de ça?
En temps normal il aurait ajouté quelques une de ces herbes qui font voir des chenilles volantes à trois têtes. Là il se contente de quelque chose de soft.

Le tydale écoute bien ce que lui dit Mirwen.
Tout ce qu'elle lui dit est rangé dans un petit coin de sa tête. Il se surprend à être si attentif, mais cela ne le surprend guère au final.
Elle semblait avoir une vie et une personnalité plutôt compliqué, et il aimait ça.
Elle a finit de parler quand il lui sert une tasse fumante à l'odeur fruitée.
Il trempe ses lèvres dans sa tasse avant de répondre.


Oui je comprend. Parce que malgré son caractère attractif la Musique reste toujours une bonne amante pour le musicien. Jamais elle ne le blesse et les sacrifices que l'on fait pour elle ne sont au final pas vain. Et la Musique écoute nos désirs, nous laisse la modeler à notre guise. On ne la contrôle pas, car biens des fois c'est elle qui nous possède. Mais encore une fois c'est pour notre bien...

Il boit une petite gorgée. Un délice.

...les poussièreux sont différents. Les poussièreux sont égoïstes de nature, après c'est une question de degrès selon les individus. Globalement la Musique est plus simple que les poussièreux.

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 13h24

 
HRP: Post de Mirwen

*** Je me retrousse psychologiquement les manches, et commence l'explication : ***


Bon, eh bien... Pour commencer, le Karna, de la période de l'accouplement - organisée de façon artificielle et très soigneusement préparée en raison de l'extrême sensibilité que nous avons, Tydales de sexe féminin, concernant la sexualité - à l'accouchement, divers traumatismes peuvent se présenter pour la mère.
C'est un passage obligatoire, et une épreuve.

Ensuite, la plupart du temps, l'amour maternel n'est pas vraiment le sentiment qui domine après l'accouchement.
Les enfants sont pour la plupart élevés à la Ruche, par des Nourrices.
Ce qui fut mon cas, même si j'ai pu connaître ma mère, qui m'a élevée en bonne partie : elle était Nourrice. Je n'ai pas vraiment connu mon père, et n'ai pas cherché à me renseigner plus que ça...
Mais c'est quand même un environnement où on ne se sent pas toujours aimé.
On a une éducation assez... froide.

Enfin c'est mon point de vue.
Mais il y a beaucoup de bonnes choses.
L'amour des Nourrices est souvent présent. Mais les enseignements restent basés sur la discipline, et la continuité de la tradition, pour la survie de la race.
Enfin voilà...
Comme d'habitude, je parle trop, sûrement.


*** Je ris, puis le remercie pour la tasse qu'il me tend.
Je l'écoute sagement, sans rien dire, pendant qu'il parle.
Une fois que je suis sûre qu'il a terminé, je réplique calmement : ***


Tu as justement en face de toi quelqu'un de profondément égoïste.

*** Soupir. ***


Et pourtant, je reste à certains égards tout ce qu'il y a de plus altruiste.
Je suis un paradoxe. La Poussière est Paradoxe.
Tout est question de sentiments, et la sombre époque que nous vivons n'aide pas forcément.

...

Mais il y a la musique ! Plus simple, je ne sais pas.
Plus facile à comprendre, peut-être... Mais je reste convaincue qu'on ne voit qu'une face de la pièce.
Il reste beaucoup à découvrir.
Je considère la symbiose comme une bénédiction parce qu'elle m'a permis en très peu de temps d'avoir un niveau excellent dans plusieurs domaines.
Je n'aurais peut-être jamais fait de musique, sinon. Est-ce que tu t'imagines vivre sans ?


*** Je trempe mes lèvres dans le breuvage, puis, avec une moue inquiète je demande rapidement : ***


J'espère que t'as rien mis qui risquerait de me faire courir après des fils de lumière, hein ?

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 15h13

 
Ecoute atttentive du tydale. Sa curiosité sur le Matriarchat du Déclin se trouve satisfaite par les explications de Mirwen.
Le point de vue de la tydale est suggestif mais lui semble plutôt correct.
Il se surprend presque à penser qu'ils ont le même genre d'enfance puis il se ravise mentalement. Il y avait des similitudes; on ne pouvait le nier, mais pour Vel ça s'arrêtait là.

Tiens, elle semblait regretter d'être égoïste. C'était pourtant si agréable de ne penser qu'à soi.
Lui était égoïste et le revendiquait. S'occuper des autres? Pourquoi faire? On s'épargne tant de souçis à laisser les autres se noyer dans leurs problèmes personnels. Déjà on gagne du temps, tellement de temps...
Tiens, elle était aussi altruiste? Il l'avait remarqué. A vrai dire elle lui semblait plus altruiste qu'égoïste.
Quoiqu'il ne la connaissait pas tant que ça après tout...

Soudain elle lui pose une question qui l'insulte presque.


"Est-ce que tu t'imagines vivre sans? "

Il répond du tond le plus sérieux qui soit sur Syfaria.

Vivre sans la divinité Musique? Non. Rien que l'idée me semble ennuyeuse à en mourrir. Et RIEN n'est pire que l'ennuis.

A la deuxième il fait simplement un "non" de la tête puis ajoute.

Ce n'est pas le moment pour toi de découvrir les paradis artificiels je pense. Il faut le vouloir.

Il enchaîne:

Tu sembles avoir des contacts avec de nombreux musiciens et Syfaria me semble bien ennuyeuse. Penses-tu que monter un spectacle musical serait possible?

 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 16h08

 
HRP: Post de Mirwen

*** Je réponds très calmement, posant chaque mot l'un après l'autre, emprunts de tristesse : ***


La solitude, est, parfois, pire que l'ennui.
Mais les deux sont liés, parfois encore.


*** Effectivement, je n'en avais pas vraiment envie.
Faisant confiance à Vel, je commence à boire par petites gorgées, appréciant le breuvage comme il se devait. ***


Des contacts ?
Eh bîen... je n'en aî pas énormément. Sauf au seîn de la Saînte, bîen sûr.
Le plus sîmple, pour répondre à ta demande, c'est que tu rejoîgnes la Troupe.
On organîse régulîèrement des spectacles en tous genres.
Et outre un salaîre régulîer, aînsî qu'une chambre pour ceux quî en ont besoîn, on garde une grande lîberté en tant qu'Artîstes de la Dame Grîse.
Et, croîs-moî, tu rencontreras beaucoup de personnes vraîment génîales !

Ah, en dehors de Syrînth, l'artîste que j'apprécîe le plus, je pense, c'est Lîam.
Un symbîosé Haut-Rêvant, encore enfant, quî recèle des connaîssances et des talents quî nous dépassent.
îl ne faut pas être de nature trop jalouse pour pouvoîr l'apprécîer, sînon, malgré luî, on peut se retrouver dans son ombre !


*** Je souris.
J'espère que j'aurais l'occasion de le revoir bientôt.
Je me demande s'il est toujours à Jypska. ***




 
Vel Ihalgarm

Le Julung 26 Julantir 1512 à 16h55

 
Quelques gorgées de tisanes.

Je ne sais pas. A vrai dire j'aime mieux l'idée d'être un artiste indépendant. Faire partie de la troupe semble avoir quelques avantages mais sur ce point j'apprécie plus l'idée de faire cavalier seul.

Il avait toujours été seul et les autres semblaient être un obstacle à la création.
Il aimait honorer la musique avec d'autres, mais ça s'arrêtait là.


Pour toi quel est l'endroit le plus exceptionnel de cette île?

 
Vel Ihalgarm

Le Vayang 27 Julantir 1512 à 00h32

 
HRP: Post de Mirwen

*** Je hausse les épaules. ***


Tu fais comme tu veux, bien sûr.
La proposition tient toujours.
Et ce n'est pas un engagement à vie...
Tu n'as pas grand chose à perdre à essayer. Mais encore une fois, tu es libre de choisir.

Quant à l'endroit le plus exceptionnel de l'île, c'est ÉVIDEMMENT là où je me trouve, voyons...


*** Je souris.
Quelle question bizarre...
Chaque endroit est exceptionnel ***


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