Les Mémoires de Syfaria
La région de Kryg

La Chute

Parce qu'il faut l'appeler par son nom
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Sujet lancé par Lyhndael
Le 19-10-1512 à 22h00
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Posté par Arkanielle,
Le 29-10-1512 à 08h53
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Nemès

Le Sukra 27 Otalir 1512 à 18h52

 
***
Après être passée non loin de la mort, Nemès avait été rétablie par les soins de ses soeurs restées en soutien à l'intérieur de la cité.

A peine remise, ses blessures guéries essentiellement magiquement puis suturées, Nemès avait filé chez elle, dans une rue attenante à la zone de combat... Sans hésiter, elle se dévêtit de son armure de cuir liquide et ouvrit son placard à armures d'où elle tira une lourde armure bardée de pics, constituée d'un métal rouge sombre, presque noir...
Que les Effluves viennent se frotter à elle maintenant : son armure magmatique rendrait chaque contact douloureusement brûlant!

La guerrière prit le temps d'affûter son épée, puis repartit au combat...

Bien vite, les efforts conjoints de toutes les guerrières et sorcières encore présentes eurent raison de l'Effluve la plus proche des portes! Un cri de soulagement parcourut les troupes assemblées, mais toutes savaient qu'elles ne pouvaient se permettre aucun répit, aucun relâchement...

Sans perdre de temps, Nemès gravit la muraille au nord des portes, là où Lyhndael avait fait installé l'Arcus. La Maitresse d'Armes était en train de prendre le chemin inverse pour aller à son tour faire soigner ses blessures.
Croisant son regard, Nemès lui adressa un hochement de tête approbateur. Elles avaient chacune leur avis bien tranché sur l'autre, des avis assez peu amicaux, mais l'ex-Faucheuse devait bien reconnaître que son ancienne subalterne avait fait d'énormes progrès au combat, mais surtout qu'elle faisait de son mieux pour assumer l'organisation des défenses matriarcales, elle-même la plupart du temps en première ligne face aux Effluves. Et pour cela, Nemès se devait de lui accorder son respect.

Dégainant à nouveau Ïlyen, Nemès retourna dans la Danse...
***




 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 28 Otalir 1512 à 01h57

 
***
Un surprenant soupir, comme un adieu fraichement démoulé, lui était parvenu.
Il s'en était inquiété naturellement.Cela à part il n'avait que soigné de dociles et,
méraires guerrières. Des états variés: pleurs, rires, silence, explosions, rien,
D'inattendu là. Leur dernier combat, en voilà de quoi les exalter, les titiller, les,
duire, les réduire en bouilli aussi. En retrait - toujours - il parcourait les murailles,
Le plus loin possible des créneaux, secourant perdue après folle, figée après excitée.
Encore et toujours, les effluves lui donnait de quoi s'occuper. Tout était question de,
Dosage, d'économie de mana, d'équilibre, de touches et de couleurs. Suivre le fil des,
Blessées, suivre les coups, suivre la destruction, épuisant. Plus d'une fois le mïsh,
Ferma, ou détourna les yeux, ou plutôt il réussit à fixer le spectacle mouvementé.
La brosse était large, la main lourde. Les créatures comme les belles tydales,
Pigmentaient dans tous sens le froid ambiant, ainsi que le désespoir montant.
Entre calcule et dérivation pas de place pour l'admiration. Le devoir, rien d'autre.
Jamais auparavant il n'avait était si dédié. Bien sûr il n'avait vécu que pour servir.
La laisse avait était lâche, là elle l'étranglait et il étouffait sans aucune retenue.
Sans douleur cependant, physique oui, mais rien de plus. Tout était accepté.
Depuis longtemps, mais enfin il savourait son étreinte, tant attendue, si aimée.
Il allait y passer, déjà l’épuisement avait finit de le guetter, maintenant elle le,
Chassait. L'osmose ne suffisait plus, le flux le brulait, mais ce n'était rien.
Il chavirait, presque délirant, prodiguer quelques sorts encore efficaces.
S'il aurait eu le temps il se serait apprécié, il se serait dévoilé la face, ouverte,
De larges sillons pour y voire plus clair. Pour sentir, pour accueillir grand.
Il s'usait et enfin il prenait couleur, laissant derrière lui rites et mimiques.
L'étau se serrait, sa petite foi le libérait et bientôt il volerait de haut en bas.
***




Rayon de bonheur.

 
Arkanielle

Le Luang 29 Otalir 1512 à 08h53

 
***
Le Tableau touchait à sa fin.
Le peintre du Destin avait bientôt terminé son œuvre.
Et il avait réservé pour les Filles du Déclin une fin titanesque ...

Les Effluves déferlantes s’amassaient aux portes de Kryg et malgré les efforts combinés des meilleurs sorcières, exécutrices et archères du Matriarcat, rien ni personne ne pouvait les arrêter.
La corruption du S'sarkh avait finalement réussi à envahir toute l'île.

La fin était proche, mais les Filles du Déclin se battraient jusqu'à leur dernier souffle.
Telle était leur nature.



***


Merci à Lynhdael pour l'image.

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