Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Sur la route...

la la, lalalala...
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Sujet lancé par Tchakok
Le 23-08-1507 à 13h01
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Posté par Tchakok,
Le 25-08-1507 à 16h08
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Tchakok

Le Julung 23 Agur 1507 à 13h01

 
Tchakok se leva de bonne humeur. Et il n'y avait guère de raison que cela change à vrai dire, étant donné que le soleil commençait à poindre le bout de son nez annonçant par la même une journée des plus radieuse. S'etirant, il donna deux trois coups de pied dans le lit de mousse qu'il s'était constitué la vieille au soir et qui était pour beaucoup dans sa jovialité matinale.

Voilà quelques jours qu'il parcourait la route entre Oriandre et Farnya, l'esprit leger mais le coeur lourd. Depuis le temps qu'il avait quitté sa ville natale... Et au vu de la manière dont il l'avait quitté surtout...Est ce qu'il serait ne serait ce que reçu par ses parents ? Il était parti comme un voleur, avait plus ou moins atteint ses ojectifs , poussé ses reflexions au delà de ce qu'il avait pu imaginer auparavant..

Et voilà qu'il revenait, plein d'usages et raisons aurait pu dire un ancien poète de la fraternité. Mais pourquoi ? Il se remémora la véritable et véridique raison de sa présence sur cette route et de sa future arrivée en ville : la bibliothèque. Il lui fallait compulser les ouvrages de ses prédecesseurs ayant étudiés la magie et autre afin de se faire ne serait ce qu'une vague idée de ce dans quoi il se lançait.

Expliquer les mécanismes magiques, developper ses dons , en acquérir de nouveaux. Tout commençait réellement par ce trajet entre les deux plus grosses villes de la fraternité.

Sans compter qu'il pourrait revoir ses parents. A nouveau, son estomac se contracta en une espece de boule étrange. Lui qui pensait avoir coupé toutes formes de liens avec eux se trouvait fort déconvenu de constater qu'il n'en était rien. Comme quoi, les liens du coeur sont souvent bien différent de ceux que l'individu souhaiterait.

Perdu dans ses pensées, oscillant entre sa famille et sa soif de connaissance, le jeune Tchaë completement étranger à son environnement ne percu que trop tard la présence singulière d'un vil et malhonnete serpent de sang qui le frappa sournoisement et sans honneur un peu en dessous du genoux. Coup de chance, il s'avera que le venin de cette horrible créature, si tant est bien evidemment qu'elle l'etait, ne se diffusa pas dans l'organisme de l'ancien forgeron.

Toutefois, cette legere blessure l'empecha de prendre la fuite comme il convenait, son voyage recquerant une certaine célérité pour des raisons evidentes de sécurité. Chose embetante en vérité. D'autant plus que cela l'irrita rapidement.

C'est ainsi qu'il continua, clopinant d'un jambe sur l'autre, vers la sécurité de la cité. Ce faisant il se trouva comme de par hasard, pris en chasse par une meute de loups malfaisants, voyant dans l'infirmité du misérable acolyte une proie de choix. Les hurlements des monstres auraient tôt fait de terroriser Tchakok, cependant, celui ci mû par une force dérisoire et désespérée, s'enfuit tel un petit papillon .

Vole, petit être, vole ! C'est là la clef de ton salut ! Et quand bien même les machoires honnies des créatures s'attaquaient à son habit déjà bien lamentable, il gardait cette unique pensée à l'esprit et continuait inlassablement à tourner le dos aux bestioles esperant qu'elles finiraient par le lâcher.

Etrangement, celle ci (la meute) accéda à ce désir surprenant mais bien compréhensible, et lorsque la route se changea en sable et que le Tchaë ressentit la douceur fantasmagorique de la mer, il n'avait plus personne sur ses talons.

S'asseyant le long d'un rocher, il resta là, contemplant l'océan d'un sourire fatigué, et se chargea de se reposer.



 
Tchakok

Le Sukra 25 Agur 1507 à 16h08

 
Le jour avançait tandis que le Tchaë pestait contre le mauvais sort qui lui avait infligé de douloureuses blessure et venait de lui faire perdre une journée de marche, et, par conséquent, le retardait. Il avait bien tenté de se taper la discute avec Liudoréphiliasmus , mais le manque critique de capacité philisophique de son Mou l'avait rapidement refroidi.

D'ailleurs, le soir tombant, il se faisait de plus en plus frai sur la plage. D'autant plus que les vêtements de Tchakok était encore mouillé de son immersion dans la mer, dans le but douloureux de cautériser ses blessures.

Efficace... Le jeune homme passa sa langue sur ses lèvres puis ses joues, enlevant un peu du sel. Son corps le piquait de partout, et ses haillons lui collaient à la peau d'une manière peu agréable. La bonne humeur du matin était bien loin et laissait place à une forme ténue de morosité.

Il se releva, le derière plein de sable et traitant la vie de tous les noms, s'en alla se trouver un abri pour la nuit.

Sans d'autres mésaventures pantagrueliques il fini tant bien que mal, et plutot mal en point que bien portant, à rejoindre Farnya. Il ne prit même pas le temps d'admirer la devanture de la cité, ni même de s'appitoyer sur son sort ou de se perdre dans des souvenirs pas si lointain, mais se dirigea tout de go vers une auberge où, apres avoir acheté divers vêtements, il se changea et prit une nuit de repos bien mérité.

Demain, les choses sérieuses commenceront.


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