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Le Merakih 12 Saptawarar 1507 à 18h06
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 | *** Plutôt discret pendant la plupart du voyage, Gallimatius avait mis à profit ces longues journées de marche pour étudier quelques parchemins, réfléchir à ses affaires à Farnya et prendre le temps de mieux connaître ses compagnons.
Il avait apprécié les longues veillées avec eux, au coin du feu, à la belle étoile.
Cela lui rappelait sa jeunesse.
Le voyage, au début mouvementé et teinté de l'angoisse de l'inconnu, finit par se dérouler plus paisiblement au fur et à mesure que les compagnons avançaient.
Les créatures au début nombreuses, semblaient se faire plus discrètes ou être plus dispersées à l'approche de Farnya. Peut-être l'effet de la nombreuse foule qui viviat là-bas : les bêtes sauvages n'aiment pas trop la présence de la civilisation.
Il se souvint alors des jours précédents, lorsque 2 loups malfaisants leur barraient alors le passage de 2 canyons très encaissés. Impossible de contourner sans perdre de nombreuses heures.
Certains, dont lui-même, chanceux, avaient pu passer sans trop de problème. Peut-être était-ce la chance ? Ou peut-être que sa viande semblait trop vieille pour intéresser les loups ? Hihi, cela devait jouer un peu !
Toutefois, le jeune Fonkin avait semblé beaucoup plus apétissant aux carnassiers et il avait subi de sévères attaques.
Séparé par un canyon et par 2 bêtes féroces, Gallimatius ne pouvait qu'user de télépathie pour garder le contact avec ceux restés en arrière.
Dépité, il se sentait complètement impuissant, comme les autres.
Incapable de soigner, incapable de fournir le moindre objet utile.
Cela l'ennuyait fortement et rendait l'attente encore plus insoutenable. Seul iucounu avait pris la précaution de partir avec quelques potions... heureusement pour le pauvre Fonkin.
Bouillonnant, il avait alors pris une décision ! ***
"Mes amis, je cours à Farnya. Puisque je ne sers à rien ici, avec un peu de chance, je devrais pouvoir faire l'aller-retour rapidement et revenir avec un sort de soin mineur ! Tiens bon FOnkin, ne t'epose pas trop, je fais au plus vite !"
***
Laissant avec un peu de regret ses camarades d'aventure en arrière, il s'était alors remis en route, s'encourageant dans sa traversée des montagnes à l'aide de sorts d'endurance fort utiles. *** | |
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Le Merakih 12 Saptawarar 1507 à 18h15
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| *** Depuis hier, Gallimatius déambulait dans Farnya, en quête de la bibliothèque.
Il se mit à questionner à l'entour si on pouvait lui indiquer le chemin du célèbre bâtiment. Le pauvre homme n'obtint aucune réponse de la part des passants : gesticulant en tout sens et courant comme un dératé, celui-ci devait paraître trop fou pour inspirer la confiance aux habitants de la cité Rouge. Le rouquin ne devait inspirer que la méfiance.
Se reprenant et se calmant - malgré ses pensées allant vers ses compagnons - il envoya des messages télépathiques à ses amis. Il ne voulait pas prendre le temps d'explorer tout Farnya. ***
"Grmpf, l'un d'entre eux connaîtra bien le chemin de cette foutu bibliothèque !"
*** Quelques heures plus tard, en possession du précieux parchemin, il reprit le chemin du retour. ***
"Poussez-vous, mais poussez-vous, bon sang ! Dégagez de ce satané escalier !"
*** Eberlués, les passants le regardèrent passer en trombe et dévaler l'escalier pour retourner dans la ville basse.
Sur le chemin du retour, il croisa ses amis tout proches de la ville. Elonah était même déjà entrée.
Essouflé, mais soulagé, il continua sur le chemin montagneux pour voir qui arrivait. ***
"Ah, mes amis, je suis bien content de vous voir sain et sauf !
Mais... où est Fonkin ? Est-il encore en arrière ?"
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Le Luang 17 Saptawarar 1507 à 22h49
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Soucieux de garantir la sécurité du voyage, Iucounu était resté en arrière tout au long du voyage, distribuant ses potions "miracle" chaque fois que cela devenait nécessaire car comme il le disait souvent :
Vous avez des cors aux pieds ?
Un mal de dos, des rhumatismes ?
Quelques plaies ? Une fracture ?
Vous êtes à l'article de la mort ?
Il n'y a pas de fatalité, ce que la nature a fait, les potions Iucounu peuvent le réparer !
Les potions Iucounu, elles soignent de tout, sauf de la sénilité !
A chaque rencontre fortuite et même parfois simplement pour s'entraîner ou améliorer sa diatribe, Iucounu n'hésitait pas à déclamer son slogan, parfois même, il vendait une potion "miracle" Iucounu.
Les fioles n'étaient pas signées comme c'était parfois l'usage et l'alchimiste se targuait d'une modestie équivalente à son génie qui le poussait à ne point souhaiter la reconnaissance de ses hauts faits.
Ce dont on pouvait clairement douter.
Après quelques jours de marche, tous les membres de l'expédition arrivèrent sains et saufs et pour certains, en dépit de leur insouciance ...
Car les loups avaient été particulièrement féroces, l'un d'eux, un soir sautant à la gorge de l'Alchimiste avait même ébréché son casque.
Iucounu ne dut sans aucun doute sa survie qu'à un réflexe, se baissant rapidement devant l'assaut de la bête, celle-ci referma ses puissantes mâchoires sur le casque du géant Tchaë au lieu de son cou.
Le chef de meute repartit alors vaincu, éreinté et édenté et il ne causa alors plus d'ennuis à la troupe ...
Maintenant aux portes de Farnya, Iucounu n'entra pourtant pas en ville, il cherchait apparemment quelque chose dans les montagnes ...
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Merakih 19 Saptawarar 1507 à 20h05
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Sans bruit, de nuit, Thanakis quitte ses jardins et se dirige vers la sortie sud de la ville rouge.
Elle souhaite prendre la route incognito. C'est encore le meilleur moyen d'assurer sa sécurité : pas d'escorte, pas de bruit, pas d'ennuis...
L'Erudite rabat sa cape, salue le garde d'un vague signe de tête et passe devant la poterne sans se dévoiler. L'homme lui ouvre les portes, après une brêve hésitation : il ne se méfie pas de ceux qui sortent, mais de ceux qui entrent.
La sorcière s'engage sur la route, s'éloigne d'un bon kilomètre avant de s'arrêter : personne aux alentours. Elle se concentre, se positionne correctement par rapport au flux, mobilise sa mana et incante, violemment ! Le sort est puissant, très puissant ! Elle le lance rarement...
Dans un craquement de tonnerre, le ciel se déchire. Un rayon de lumière pâle, lunaire, enveloppe la tchae qui brille un instant, environnée d'étincelles crépitantes. Elle reprend sa marche, sereine : la magie produit son effet, c'est un succès !
C'est alors qu'elle remarque deux silhouettes, à l'écart de la route. Ils la fixent, interloqués. Par Lempk le fol ! Elle qui voulait voyager discret...
La Première-Née reconnait le mage Y'Shir, qu'elle salue rapidement avant de poursuivre.
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