Les Mémoires de Syfaria
L'île de Syfaria

Larmes d'oubli, Larmes de cendre...

[sujet bloqué]
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Narrateur
Le 21-09-1507 à 23h55
6 messages postés
Dernier message
Posté par Syrtaï'Nhymurtayag Varoga,
Le 20-12-1507 à 00h28
Voir
 
Narrateur

Le Vayang 21 Saptawarar 1507 à 23h55

 
***
***************************************************
***


" Une crotte.
Une simple crotte suffisait... "


Voilà ce que songeait Ast'yrithgarmania Loïa, Calligraphe et Nemen de son état.

***

***


Cinq ans qu'ils nous harcèlent sans relâche.
Cinq longues années de guerre, de meurtres, de folie amenée au sein même de la cité d'Ulmendya.
Cinq années durant lesquelles le P'KhenS'sarkh a envoyé des myriades de rejetons pour les acculer.
Sans aucun espoir de victoire...

Le fils du S'sarkh n'était pas idiot.
On pouvait même affirmer, pour le peu qu'on en savait, qu'il n'y avait aucune espèce de comparaison possible entre ses actes et un quelconque schéma compréhensible.

1507 années de martyre.
Et ces cinq dernières années furent les plus blessantes...
Les plus désespérantes.
Combats inutiles, mais obligés.
Vies morcelés, abattues, sans lien avec la trame.

Il ne pouvait vaincre.
La cité d'Ulmendya était imprenable, et il le savait.
Les rejetons majeurs n'attaquaient pas.
Les émissaires envoyés disaient même que ces pétrisseurs de trame étaient presque absents de la surface de Syfaria...

Soudain, alors que des notes fluïdes et évanescentes se disposaient autour de ses mains en de doux serpents ouatés, Ast'yrithgarmania Loïa eut un tremblement !

Les Fleurs.
Les Fleurs de Fiel, ces créatures qui se repaissaient des déjections et de tout ce que les êtres de poussière laissaient à Syfaria.
Elles étaient réapparues dans toutes les villes, en même temps...

Non pas que ceci fut surprenant, car tel était leur habitat.
Il y en avait toujours eu dans leurs traces.
Mais depuis quelque temps, elles n'étaient pas bien vivaces.
Elles avaient du sentir des frémissements d'effluves...

Cette soudaine apparition allait inquiéter les êtres de poussière, allait les dérouter de leur saine survie.
Leur faire perdre le fil de la trame, et engoncer peut être pour des semaines les notes dans un carcan d'immondice.

Il prit sur lui d'envoyer un message à toutes les villes, par le biais des émissaires Nemens, présents dans toutes les cités ou aux abords.
Plus de sept mille des leurs étaient à la surface.
A garder les transports, entretenir les navires et maintenir leurs stases.
A protéger ceux qui ne pouvaient se protéger eux mêmes, à guetter les mouvements éventuels des rejetons.

Le message fut transmis.
Quelques nuances de clarté seraient donnés à lire, sur tous les murs des cités de poussière, sans exception, tel un message de réalité que leurs âmes, sinon leurs esprits, pourraient peut être saisir.

Car Ast'yrithgarmania Loïa savait aussi que ce ne serait point facile, trop de temps avait coulé, trop de fils étaient clairsemés...
Chaque écrit avait sa propre trace, sa propre empreinte.
Chaque mot gravé gardait trace d'empathie.
Nul Nemen, et surtout pas lui, n'aurait pu se défaire de ce travers, de cette merveille.

Les êtres de poussières auraient des doutes.
Ils se méfieraient.
Peu importe...

***
***************************************************

Dans toutes les villes de poussière, de Lerth à Arameth et en passant par toutes les factions, fut affiché en cette nuit du Vayang 21 Saptawarar 1507 le premier avis Nemen depuis fort longtemps.

Ces avis, lapidaires et rédigés dans les trois langues, étaient placardés dans toutes les rues et ruelles, sans que l'on ait pu voir un seul Nemen les y placer...

***************************************************
***

" Qu'à la fin nul ne doute.

Aucune réelle menace ne plane aujourd'hui sur vos cités à cause des créatures que l'on nomme Fleurs de Fiel.
Leur venue n'est pas un hasard, mais ne représente pas un danger immédiat.
Mais un danger imminent...

Les Fleurs sont sensibles aux effluves du S'sarkh.
Elles en ressentent les élans.

Nul ne sait quand le P'KhenS'sarkh a porté son regard vers vous, êtres de poussière.
Soyez attentifs, les effluves s'entremêlent.

Guettez le moindre signe.
Les Fleurs en sont un dont la note sera longue.
Tenez en compte.
Oubliez le.
Eradiquez le.

Mais ne confondez pas les signes et ceux qui les manipulent... "


***
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
***


" Qu'à la fin nul ne doute.

Aucune réelle menace ne plane aujourd'hui sur vos cités à cause des créatures que l'on nomme Fleurs de Fiel.
Leur venue n'est pas un hasard, mais ne représente pas un danger immédiat.
Mais un danger imminent...

Les Fleurs sont sensibles aux effluves du S'sarkh.
Elles en ressentent les élans.

Nul ne sait quand le P'KhenS'sarkh a porté son regard vers vous, êtres de poussière.
Soyez attentifs, les effluves s'entremêlent.

Guettez le moindre signe.
Les Fleurs en sont un dont la note sera longue.
Tenez en compte.
Oubliez le.
Eradiquez le.

Mais ne confondez pas les signes et ceux qui les manipulent... "


***
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
***


" Qu'à la fin nul ne doute.

Aucune réelle menace ne plane aujourd'hui sur vos cités à cause des créatures que l'on nomme Fleurs de Fiel.
Leur venue n'est pas un hasard, mais ne représente pas un danger immédiat.
Mais un danger imminent...

Les Fleurs sont sensibles aux effluves du S'sarkh.
Elles en ressentent les élans.

Nul ne sait quand le P'KhenS'sarkh a porté son regard vers vous, êtres de poussière.
Soyez attentifs, les effluves s'entremêlent.

Guettez le moindre signe.
Les Fleurs en sont un dont la note sera longue.
Tenez en compte.
Oubliez le.
Eradiquez le.

Mais ne confondez pas les signes et ceux qui les manipulent... "


 
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga

Le Luang 1 Otalir 1507 à 20h36

 
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga avait du s'y résigner...

Elle allait devoir sortir de la cité puits, quitter le 122e niveau, et monter à la surface.
En tant que Vahandra, elle n'avait jamais eu aucun contact avec les races de poussière, mais avait suivi avec ses acolytes de myriades leur progression, leurs efforts et leurs pérégrinations depuis six cent longues années.

Ast'yrithgarmania Loïa était venu, plus tôt dans la soirée, la rejoindre dans l'alcôve des splendeurs nivelées, et il avait été très ferme.
Ils devaient agir.

Cette histoire de fleurs de fiel, apparues puis éradiquées, Syrtaï'Nhymurtayag Varoga n'y croyait pas vraiment.
Le vieux fou avait tout simplement son prétexte, qu'il attendait depuis l'apparition de la symbiose avec les Mous.
L'Âge de la Rédemption...
Ineptie parmi les inepties, selon elle...
Rien de plus qu'un trait, un coup sombre et malveillant dans la litanie des brisures de la Trame.
Et pourtant...

Elle caressa d'une main fine la créature qui se nichait au creux de son ventre nu, ce symbiote que les races de poussière avait nommé un Mou.
Elle avait été une des premières.
Une des rares...
Et ne savait pas vraiment quoi en penser.

Ast'yrithgarmania Loïa lui avait demandé de rejoindre un groupe de Témoins du S'sarkh, réincarnés au pilier de poussière d'Ulmendya.
Les rejetons avaient aussitôt calmé leurs attaques, et s'étaient retirés plus au Nord.
Le Champ de bataille était invisible pour les poussiéreux, car toutes les affres de cette sombre guerre se passaient dans les premiers niveaux de la cité.

Pourtant, ils devaient être en danger.
La cité était inaccessible, protégée par un dôme translucide, que seul le P'KhenS'sarkh avait réussi à percer par endroits, momentanément et au prix d'immenses efforts.
Ast'yrithgarmania Loïa semblait songer que la note du Temps était venue, que les détours de la diffuse devaient être brisés.
Alors, il l'envoyait à leur contact.

Elle ne ressentait rien, sauf une once de tristesse pour celles et ceux qui croiseraient son chemin.
Sa mission était claire.
Affiner, établir, réorienter la mélodie sans que le flux ne soit perturbé.
Sans qu'aucune ligne ne tarisse la trame.

Ce serait la première fois qu'une Vahandra se mêlerait à eux.
Les runes allaient s'amalgamer.
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga ferma les yeux, et s'immisça au corps de la roche, saluant au passage quelques Agurtas renfrognés.
Longeant les silices de la déviation, elle sortit non loin du pilier, évitant les restes fumants des derniers assauts.
Si le P'KhenS'sarkh la trouvait, si des rejetons la détectaient en tant que Vahandra, ils...

La pensée s'échappa comme un fil de soie de son esprit.
Il ne servait à rien de songer au pire.
Celui-ci était déjà bel et bien présent depuis des millénaires...

 
Narrateur

Le Merakih 17 Otalir 1507 à 01h22

 
***
***************************************************
***

Ast'yrithgarmania Loïa était atterré.
Affligé.
Sidéré...

Laminé.

Ça se passait mal.
Non.
Ça se passait de façon catastrophique.

Le P'khenS'sarkh avait compris.
1507 longues années depuis l'apparition du S'sarkh.
Des images de morts et de combats assaillirent soudain Ast'yrithgarmania Loïa sans qu'il puisse les circonvenir, le laissant défaillant et vulnérable !

***

***

Puis, en quelques minutes, il raffermit son emprise sur la trame, et réussit à se calmer, se recentrer...
L'engeance paradoxale avait fini par comprendre, le passé se devait d'être outrepassé.

Il n'était plus temps de finasser, il fallait réellement passer outre les anciens préceptes de liens.
Il allait mettre peu de temps, quelques mois ou quelques années tout au plus, avant de réussir à apprendre.
Et alors, ils mourraient tous et toutes, poussiéreux compris...

Ast'yrithgarmania Loïa s'étira, le flanc endolori par ce vieux fauteuil miteux auquel il était pourtant si attaché.
Un message d'emphase de la Vahandra Syrtaï'Nhymurtayag Varoga lui avait appris qu'elle avait soutenu ses premiers contacts et qu'elle était complètement déroutée, comme il s'y attendait.
Elle allait servir la trame, quoi qu'il lui en coûte, et resserrerait les étaux.
Les autres Vahandras avaient été mises partiellement en stase, pour éviter une dégénérescence de la moelle d'Ulmendya.

Ast'yrithgarmania Loïa contacta les zélateurs des différentes osmoses, et leur transmit un nouveau message, radicalement différent car devant être parfaitement compris et intelligible, directement accessible, pour que la réaction soit vive et sans équivoque.
Il n'était plus temps de tenter de leur parler comme à des pairs, ce qu'ils ne comprenaient souvent pas, car aujourd'hui serait sans lendemain sans leur participation.

***
***************************************************

Le message apparut au matin sur tous les murs de toutes les cités de poussière, sans exception,
rédigé dans les trois langages.

Encore une fois, nul n'avait vu quiconque les déposer : les avis Nemens étaient directement authentifiables, par de complexes sceaux runiques les entourant, et depuis 600 ans les races de poussière avaient pris l'habitude de les découvrir.

Les Nemens ne comprenaient pas la nécessité d'une hiérarchie dans une civilisation.
La leur était basée sur les runes, et non sur des préceptes qu'ils jugeaient abscons et infertiles.
Ainsi ils diffusaient, comme au jour de la Sortie, leurs messages pour tous les êtres de poussière de Syfaria, sans distinction de races ou d'importance dans les sociétés.
Ainsi, pour les Nemens, chacun était toujours considéré sans distinction de valeur autre que son existence propre.

Aujourd'hui, le message était différent...

***************************************************
***


Êtres de poussière, le P'khenS'sarkh est au bord d'une découverte qui mettra vos familles et vos cités dans un danger sans nom.
Nos cités vous protégeaient, les éloignaient.
Les repoussaient.
Ceci pourrait n'être qu'un songe sur un lit de brumes rougeâtres d'ici quelque temps.

Réagir est inefficace.
Agir prévaudra désormais.

La Symbiose avec les créatures que vous nommez les Mous a changé toutes nos considérations sur le fragile équilibre en Syfaria.
Celui-ci ne perdurera pas sans une rapide rédéfinition de vos relations, et de nos rôles respectifs.

Vous devez, vous les symbiosés, sentir la puissance qui coule désormais en vos veines.
La symbiose a établi une mutation sans précédent en Syfaria.
L'âge de la Rédemption ne saurait naitre sous les mêmes auspices que le précédent.

Nous vous demandons de participer à un Concile qui permettra d'établir entre vos factions, par l'intermédiaire des représentants de votre choix, de nouvelles bases à votre survie face à la fureur prochaine et assurée des rejetons du S'sarkh.
Nous vous proposons lors de ce Concile de redéfinir nos relations et nos prérogatives, nos liens et nos limites.

Enfin, nous avons besoin que vous nous aidiez, peuples de poussière, pour que Ulmendya soit libérée, et qu'alors nos possibles redeviennent ouverts, que vous ayez de nouveau accès à nos connaissances, en particulier sur les Mous.

Voilà de cela plus de 1000 années, huit merveilles furent volées par le P'khenS'sarkh.
Il les détourna et les pervertit, nous empêchant toute approche, toute récupération.
Il ne pouvait les détruire.
Lui même et ses rejetons ne peuvent plus les approcher aujourd'hui...

Seuls vous, êtres de poussière, pouvez récupérer ce secret jusqu'alors si bien gardé.
Ils sont disséminés sur Syfaria, en des lieux que nous avons repéré récemment au prix de nombreuses agonies, mais nous ne savons ni leur état, ni leurs défenses.

Vous devrez nous les apporter lors de ce Concile.

Ces huit artefacts se nomment les Huit Obsessions.
Elles ont la forme d'un miroir, dont voici ici peinte une vision fidèle.

***

***

L'endroit où se situera le Concile sera dans une tour d'illumination préservée, que nous avions dissimulée aux rejetons, et dans l'entourage de laquelle nul ne peut aujourd'hui pénétrer.
Les huit Obsessions sont la clef de ce lieu que nulle perversion ne peut atteindre sans y être invitée.
Ainsi, ce Concile s'effectuera en toute sécurité.

***

***

Pour pénétrer le champ de stase qui protège la Tour, les huit devront donc être apportées, et nous vous en serons extrêmement reconnaissants, car ainsi nous pourrons contrer l'avance du P'khenS'sarkh et libérer notre cité.

Voici copié ci dessous la localisation de cette Tour et des huit Obsessions.

***

***

La date prévue pour le Concile est le 16 Dasawar 1507, dans tout juste 60 jours.

Une Nemen est chargée de répondre à vos éventuelles questions.
Elle est symbiosée, et pourra donc recevoir vos communications mentales.
Son nom de trame est Syrtaï'Nhymurtayag Varoga, et elle est sortie de Umendya pour se rendre dans vos cités si elle le peut.
Elle est aussi fragile que déterminée...

Que les mots ne brisent point ce que les éons ont bâti...


***
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
***

Êtres de poussière, le P'khenS'sarkh est au bord d'une découverte qui mettra vos familles et vos cités dans un danger sans nom.
Nos cités vous protégeaient, les éloignaient.
Les repoussaient.
Ceci pourrait n'être qu'un songe sur un lit de brumes rougeâtres d'ici quelque temps.

Réagir est inefficace.
Agir prévaudra désormais.

La Symbiose avec les créatures que vous nommez les Mous a changé toutes nos considérations sur le fragile équilibre en Syfaria.
Celui-ci ne perdurera pas sans une rapide rédéfinition de vos relations, et de nos rôles respectifs.

Vous devez, vous les symbiosés, sentir la puissance qui coule désormais en vos veines.
La symbiose a établi une mutation sans précédent en Syfaria.
L'âge de la Rédemption ne saurait naitre sous les mêmes auspices que le précédent.

Nous vous demandons de participer à un Concile qui permettra d'établir entre vos factions, par l'intermédiaire des représentants de votre choix, de nouvelles bases à votre survie face à la fureur prochaine et assurée des rejetons du S'sarkh.
Nous vous proposons lors de ce Concile de redéfinir nos relations et nos prérogatives, nos liens et nos limites.

Enfin, nous avons besoin que vous nous aidiez, peuples de poussière, pour que Ulmendya soit libérée, et qu'alors nos possibles redeviennent ouverts, que vous ayez de nouveau accès à nos connaissances, en particulier sur les Mous.

Voilà de cela plus de 1000 années, huit merveilles furent volées par le P'khenS'sarkh.
Il les détourna et les pervertit, nous empêchant toute approche, toute récupération.
Il ne pouvait les détruire.
Lui même et ses rejetons ne peuvent plus les approcher aujourd'hui...

Seuls vous, êtres de poussière, pouvez récupérer ce secret jusqu'alors si bien gardé.
Ils sont disséminés sur Syfaria, en des lieux que nous avons repéré récemment au prix de nombreuses agonies, mais nous ne savons ni leur état, ni leurs défenses.

Vous devrez nous les apporter lors de ce Concile.

Ces huit artefacts se nomment les Huit Obsessions.
Elles ont la forme d'un miroir, dont voici ici peinte une vision fidèle.

***

***

L'endroit où se situera le Concile sera dans une tour d'illumination préservée, que nous avions dissimulée aux rejetons, et dans l'entourage de laquelle nul ne peut aujourd'hui pénétrer.
Les huit Obsessions sont la clef de ce lieu que nulle perversion ne peut atteindre sans y être invitée.
Ainsi, ce Concile s'effectuera en toute sécurité.

***

***

Pour pénétrer le champ de stase qui protège la Tour, les huit devront donc être apportées, et nous vous en serons extrêmement reconnaissants, car ainsi nous pourrons contrer l'avance du P'khenS'sarkh et libérer notre cité.

Voici copié ci dessous la localisation de cette Tour et des huit Obsessions.

***

***

La date prévue pour le Concile est le 16 Dasawar 1507, dans tout juste 60 jours.

Une Nemen est chargée de répondre à vos éventuelles questions.
Elle est symbiosée, et pourra donc recevoir vos communications mentales.
Son nom de trame est Syrtaï'Nhymurtayag Varoga, et elle est sortie de Umendya pour se rendre dans vos cités si elle le peut.
Elle est aussi fragile que déterminée...

Que les mots ne brisent point ce que les éons ont bâti...


***
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
***

Êtres de poussière, le P'khenS'sarkh est au bord d'une découverte qui mettra vos familles et vos cités dans un danger sans nom.
Nos cités vous protégeaient, les éloignaient.
Les repoussaient.
Ceci pourrait n'être qu'un songe sur un lit de brumes rougeâtres d'ici quelque temps.

Réagir est inefficace.
Agir prévaudra désormais.

La Symbiose avec les créatures que vous nommez les Mous a changé toutes nos considérations sur le fragile équilibre en Syfaria.
Celui-ci ne perdurera pas sans une rapide rédéfinition de vos relations, et de nos rôles respectifs.

Vous devez, vous les symbiosés, sentir la puissance qui coule désormais en vos veines.
La symbiose a établi une mutation sans précédent en Syfaria.
L'âge de la Rédemption ne saurait naitre sous les mêmes auspices que le précédent.

Nous vous demandons de participer à un Concile qui permettra d'établir entre vos factions, par l'intermédiaire des représentants de votre choix, de nouvelles bases à votre survie face à la fureur prochaine et assurée des rejetons du S'sarkh.
Nous vous proposons lors de ce Concile de redéfinir nos relations et nos prérogatives, nos liens et nos limites.

Enfin, nous avons besoin que vous nous aidiez, peuples de poussière, pour que Ulmendya soit libérée, et qu'alors nos possibles redeviennent ouverts, que vous ayez de nouveau accès à nos connaissances, en particulier sur les Mous.

Voilà de cela plus de 1000 années, huit merveilles furent volées par le P'khenS'sarkh.
Il les détourna et les pervertit, nous empêchant toute approche, toute récupération.
Il ne pouvait les détruire.
Lui même et ses rejetons ne peuvent plus les approcher aujourd'hui...

Seuls vous, êtres de poussière, pouvez récupérer ce secret jusqu'alors si bien gardé.
Ils sont disséminés sur Syfaria, en des lieux que nous avons repéré récemment au prix de nombreuses agonies, mais nous ne savons ni leur état, ni leurs défenses.

Vous devrez nous les apporter lors de ce Concile.

Ces huit artefacts se nomment les Huit Obsessions.
Elles ont la forme d'un miroir, dont voici ici peinte une vision fidèle.

***

***

L'endroit où se situera le Concile sera dans une tour d'illumination préservée, que nous avions dissimulée aux rejetons, et dans l'entourage de laquelle nul ne peut aujourd'hui pénétrer.
Les huit Obsessions sont la clef de ce lieu que nulle perversion ne peut atteindre sans y être invitée.
Ainsi, ce Concile s'effectuera en toute sécurité.

***

***

Pour pénétrer le champ de stase qui protège la Tour, les huit devront donc être apportées, et nous vous en serons extrêmement reconnaissants, car ainsi nous pourrons contrer l'avance du P'khenS'sarkh et libérer notre cité.

Voici copié ci dessous la localisation de cette Tour et des huit Obsessions.

***

***

La date prévue pour le Concile est le 16 Dasawar 1507, dans tout juste 60 jours.

Une Nemen est chargée de répondre à vos éventuelles questions.
Elle est symbiosée, et pourra donc recevoir vos communications mentales.
Son nom de trame est Syrtaï'Nhymurtayag Varoga, et elle est sortie de Umendya pour se rendre dans vos cités si elle le peut.
Elle est aussi fragile que déterminée...

Que les mots ne brisent point ce que les éons ont bâti...



 
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga

Le Sukra 20 Otalir 1507 à 00h32

 
***
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga était arrivée à Jypska à la nuit tombée.
Assise à l'extérieur des murailles de la cité, elle contemplait la plaine et le comptoir de la Confrérie des Six, non loin de là.
Elle était épuisée.
Le voyage en transport kynerial l'avait laminée, et déprimée.
Les Nemens qui étaient à la surface, en contact régulier avec les races de poussière, avaient presque perdu tout liant, toute redondance d'esprit.
En un certain sens, ils n'étaient plus Nemens...

Elle transmit cette information à Ast'yrithgarmania Loïa , qui n'en parut ni surpris ni ému, et cela la déprima encore plus.

Comment avaient ils pu en arriver là ?
Les Vahandras s'étaient coupées du monde extérieur depuis si longtemps qu'elles avaient laissé faire.
Elle était coupable de cette affligeante régression...

Plusieurs milliers de Nemens vivaient à la surface.
Combien de temps allait-il s'écouler avant que la perversion ne les atteigne, avant que eux aussi ne deviennent mortels ou que ne se répète l'anamorphose ?

En attendant, eux comprenaient les races de poussière, et ses discussions à bord du transport l'avaient convaincue d'une chose.
Elle en était incapable.
Les modes de pensées des poussiéreux étaient trop éloignés de la trame, trop enclins à s'autodétruire, pour lui être accessible.

Caressant son mou, elle frissonna en songeant aux contacts télépathiques qu'elle avait eu depuis que Ast'yrithgarmania Loïa avait répandu la nouvelle.
Les poussiéreux se lançaient dans la danse à coeur perdu, et rien ne les arrêterait.
Il était présomptueux de croire que cela allait bien se passer...

Les miroirs étaient un danger sans nom.
Elle ne comprenait pas la raison de leur récupération.
Elle ne s'en préoccupait pas.
Mais certains poussiéreux, comme cet Aliundil aux propos incohérents de qui apprend son alphabet, allaient vouloir en savoir plus.
Que pouvait-elle bien leur dire ?...

Incapable de mensonge, la Vahandra prendrait le temps qu'il faudrait pour répondre avec douceur à ces enfants perdus.
Mais les mots avaient pour eux d'autres sens, plus simplifiés et moins en lien avec la trame, que pour elle.
Les mots avaient pour eux des définitions, alors que pour la Vahandra ils étaient des définitions.

Elle soupira, et se laissa aller à une transe d'éradication, afin de se mettre en phase avec le flux de ce lieu...
***



 
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga

Le Luang 12 Nohanur 1507 à 18h16

 
***
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga était restée quelques temps auprès de la ville des Hauts rêvants.
Lasse, et contrainte par la terreur que lui inspiraient désormais les contacts avec les races de poussière, elle s'était éloignée, d'un pas pesant et sans véritable but.

Les pensées l'atteignant s'étaient amoindries.
Ses réponses n'avaient pas convenues.
Elles avaient semé le trouble, et elle ne savait dire pourquoi.
Elle avait répondu de son mieux aux élucubrations, et avait toujours donné selon elle de bons conseils quant à la marche à suivre, selon ce qu'elle savait des Obsessions.

Le savoir Nemen à leur propos était flou, emprunt de peur, et aucune des Vahandras n'avaient pu l'aider à démêler les fils de leur présence constante et active en Syfaria.
Elle craignait que certaines choses lui échappent, et elle craignait encore plus que ce fut à dessein qu'on la laissa dans l'obscurité.

Elle avait ressenti la victoire de deux groupes de poussiéreux.
C'était bien, et rapide.
Trop rapide...
Les Obsessions semblaient désirer être libérées, et là encore elle n'y comprenait rien.

Un message la prit en pleine rêverie.
Une tydale la contactait, l'avertissant d'une troisième récupération.
Mais...
Les choses s'étaient déroulées sans aucune espèce de correspondance.
Apparemment, le Gardien, suite à un rituel, avait changé.
Avait pris forme.
Le rituel ne devait avoir eu qu'un effet déclencheur : selon le peu qu'elle savait, une certitude existait, une Obsession ne changeait pas de forme.
Ceci ne pouvait être qu'une oeuvre de...
De quoi, de qui ?
Le P'khenS'sarkh?
Ce n'était pas sa manière, et comment aurait-il pu approcher les Obsessions ?

Syrtaï'Nhymurtayag Varoga était perdue dans ses pensées, ne saisissant rien de la portée de tout cela, et elle était affolée que ces enfants poussiéreux se soient ainsi lancés dans entreprise si périlleuse.
Sur la demande de son peuple...

Elle contacta Ast'yrithgarmania Loïa, et sa réponse la laissa encore plus interloquée.
Il lui répondit que le déroulement n'avait pas d'importance, que seule comptait l'essence, et qu'au final seul le déroulement en toute sécurité du Concile importait, afin que soient redéfinis les relations au sein de Syfaria.

Le miroir perdu était peut être récupérable, en un état autre elle le savait, mais récupérable.
Ast'yrithgarmania Loïa ne s'en souciait pas : la protection de la tour s'ouvrirait même avec un miroir dépouillé de sa substance, c'était ainsi : l'objet conservait son pouvoir sur le passage, même s'il avait perdu ce en quoi il consistait.

Nulle réponse à ses questionnements sur les Obsessions ne lui parvint.
Nul intérêt ne sembla émaner du Nemen responsable de cette avancée vers ce qu'il nommait la Rédemption.
Seul comptait pour lui et les autres Nemens que ces discussions aient lieu, et ils la laissaient seule face à toutes ces incertitudes.

Pourtant, elle avait l'intime intuition que réveiller de tels artéfacts mettait en danger plus que jamais leur survie à la surface de Syfaria.
Et elle ne pouvait rien y faire...

Ast'yrithgarmania Loïa lui avait demandé de prévenir les êtres de poussière qu'au vu des difficultés rencontrées, et afin de leur permettre de rentrer chez eux pour prendre repos, études et dispositions afin de protéger leurs cités, la date du concile était repoussée de vingt-cinq jours.

La nouvelle date du concile était le 10 Jangur 1508.

Elle se prépara à envoyer des messages mentaux à ceux qui l'avaient déjà contactée, qu'ils ne se mettent pas en route trop tôt pour rien, mais prit tout de même un temps pour se reposer l'esprit, elle pressentait de sombres ennuis en un avenir proche...

***


 
Syrtaï'Nhymurtayag Varoga

Le Julung 20 Dasawar 1507 à 00h28

 
Croitre et toujours croire.
Exister et entrevoir.
Soupirer et aimer.

Libérer et protéger...

Syrtaï'Nhymurtayag Varoga était plus que jamais perturbée.
Elle avait vu, entendu des pensées, saisi des instants de vie.
Elle avait parcouru les abords des cités de poussière les unes après les autres.
Elle avait parcouru leurs ruelles à la nuit tombée, dissimulée dans sa vieille parure rouge sang.

L'éphémère l'avait frappé de sa fureur.

Elle s'était réfugiée dans les montagnes, non loin de Kryg, fatiguée, sale et fragile.
Dormant à même les rochers, ses vêtements étaient en lambeaux.
Elle les avait abandonnés.
Ses cheveux étaient devenus filasses à force de n'être point lavés.
Elle les avait coupés.

Son âme s'était abrasée au contact des poussiéreux et de cette recherche éperdue.
Elle l'avait conservée intacte, fragile aux creux d'un corps qui perdrait tout avant de la laisser s'ébrécher...

***


***


Tous les miroirs avaient été récupérés.
Ces poussiéreux étaient bien plus doués et habiles qu'elle ne l'aurait jamais imaginé dans les tréfonds d'Ulmendya.
Aucune Vahandra n'avait jamais entrevu pareille réalité.

Elle avait reçu ce jour même un message d'un tchaë.
Une des Obsessions apaisées s'était de nouveau enfouie dans la torture de ses propres tourments.
Qu'avaient-ils pu faire ?
Les poussiéreux étaient capables d'altérer la trame dans tous ses extrêmes...

Elle avait répondu.
Elle n'avait plus aucun espoir.
Juste la croyance qu'elle devait les aider, sans trop savoir comment...
Cette Obsession était perdue.
Du moins... elle serait altérée, s'ils ne la détruisaient pas.

Huit Obsessions.
Huit Apparences.
Huit Attraits.

Trois seraient invalides.
Amputées.
Incontrôlables.
Cinq suffiraient à ouvrir le passage.

Mais peu d'âmes pourraient y pénétrer sans danger.
Il fallait les prévenir.
Ils allaient courir à la Mort une fois de plus si elle ne le faisait pas.

Syrtaï'Nhymurtayag Varoga comprenait douloureusement depuis quelques semaines que ses pairs et elle même croyaient comprendre les poussiéreux, mais aujourd'hui elle savait que cette croyance était totalement erronée.
Les Nemens ne savaient rien des poussiéreux, sinon qu'ils étaient imprévisibles...

Frêle et si farouchement splendide, face au vent et les yeux emplis de larmes, Syrtaï'Nhymurtayag Varoga savait que ce Concile était Essentiel.
Elle savait aussi que les poussiéreux allaient s'exposer au danger sans compter et par là même mettre en péril toute la Trame.
Elle avait appris bien des choses des Nemens de la surface, il fallait que cela serve...

Elle se mit à se servir de son Mou, qu'elle caressa doucement, et envoya des messages pour que soient affichés par son peuple de nouvelles affiches Nemens dans toutes les cités de poussière...

Puis elle se replia sur elle même.
Et regarda le lointain s'évanouir en son âme éperdue...


***
******************************************

Dans toutes les villes de poussière, de Lerth à Arameth et en passant par toutes les factions, fut affiché en cette nuit du Merakih 19 Dasawar 1507 un nouvel avis Nemen, parfaitement authentifiable, et rédigé dans les trois langues de race des poussiéreux.

******************************************
***



Peuples de poussière, merci à vous d'avoir récupéré les Obsessions.
Celles-ci sont le prélude à une nouvelle ère de coopération entre les races pacifiques de Syfaria.

Certaines de celles que vous avez trouvé ont été altérées.
Ceci n'est pas grave, car le passage vers le lieu du Concile pourra néanmoins être ouvert.

Pour autant, la puissance a décrue, et la stabilité des champs de stase sera moindre.
Seuls vingt êtres pourront exister dans la Tour du Concile sans qu'elle ne s'effondre sur elle même.

Pour cette raison, et pour ne point trop attirer l'attention et la fureur des troupes du P'KhenS'sarkh, nous vous demandons instamment de ne point venir en masse.

Six délégations de trois personnes symbiosées maximum seront acceptées.

La symbiose permettra à vos représentants de communiquer à distance avec vos factions respectives, que les discussions diplomatiques puissent se faire en harmonie avec vos sociétés.

Des escortes ne feraient qu'attirer moult rejetons.
Des groupes réduits au minimum, discrets et rapides sont bien plus préférables si nous ne voulons pas aller droit vers un monstrueux gachis.

Nous avons contacté vos dirigeants.
Des billets de transports Nemens seront fournis à celles et ceux qui voudront venir par ce biais, le meilleur et le plus sur moyen en toute considération.

Depuis la Station de Syrinth, à laquelle vous devez vous rendre, et en allant vers le Sud-Est, votre chemin sera balisé et sécurisé par l'Equilibrium, qui s'y emploie actuellement.
Quatre à cinq journées de voyage devraient suffire.

Partez au dernier moment, n'exposez point vos vies inutilement.

Contactez vos dirigeants pour obtenir les billets de transports, et sachez que nous vivons des Temps précieux pour la Trame.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Peuples de poussière, merci à vous d'avoir récupéré les Obsessions.
Celles-ci sont le prélude à une nouvelle ère de coopération entre les races pacifiques de Syfaria.

Certaines de celles que vous avez trouvé ont été altérées.
Ceci n'est pas grave, car le passage vers le lieu du Concile pourra néanmoins être ouvert.

Pour autant, la puissance a décrue, et la stabilité des champs de stase sera moindre.
Seuls vingt êtres pourront exister dans la Tour du Concile sans qu'elle ne s'effondre sur elle même.

Pour cette raison, et pour ne point trop attirer l'attention et la fureur des troupes du P'KhenS'sarkh, nous vous demandons instamment de ne point venir en masse.

Six délégations de trois personnes symbiosées maximum seront acceptées.

La symbiose permettra à vos représentants de communiquer à distance avec vos factions respectives, que les discussions diplomatiques puissent se faire en harmonie avec vos sociétés.

Des escortes ne feraient qu'attirer moult rejetons.
Des groupes réduits au minimum, discrets et rapides sont bien plus préférables si nous ne voulons pas aller droit vers un monstrueux gachis.

Nous avons contacté vos dirigeants.
Des billets de transports Nemens seront fournis à celles et ceux qui voudront venir par ce biais, le meilleur et le plus sur moyen en toute considération.

Depuis la Station de Syrinth, à laquelle vous devez vous rendre, et en allant vers le Sud-Est, votre chemin sera balisé et sécurisé par l'Equilibrium, qui s'y emploie actuellement.
Quatre à cinq journées de voyage devraient suffire.

Partez au dernier moment, n'exposez point vos vies inutilement.

Contactez vos dirigeants pour obtenir les billets de transports, et sachez que nous vivons des Temps précieux pour la Trame.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Peuples de poussière, merci à vous d'avoir récupéré les Obsessions.
Celles-ci sont le prélude à une nouvelle ère de coopération entre les races pacifiques de Syfaria.

Certaines de celles que vous avez trouvé ont été altérées.
Ceci n'est pas grave, car le passage vers le lieu du Concile pourra néanmoins être ouvert.

Pour autant, la puissance a décrue, et la stabilité des champs de stase sera moindre.
Seuls vingt êtres pourront exister dans la Tour du Concile sans qu'elle ne s'effondre sur elle même.

Pour cette raison, et pour ne point trop attirer l'attention et la fureur des troupes du P'KhenS'sarkh, nous vous demandons instamment de ne point venir en masse.

Six délégations de trois personnes symbiosées maximum seront acceptées.

La symbiose permettra à vos représentants de communiquer à distance avec vos factions respectives, que les discussions diplomatiques puissent se faire en harmonie avec vos sociétés.

Des escortes ne feraient qu'attirer moult rejetons.
Des groupes réduits au minimum, discrets et rapides sont bien plus préférables si nous ne voulons pas aller droit vers un monstrueux gachis.

Nous avons contacté vos dirigeants.
Des billets de transports Nemens seront fournis à celles et ceux qui voudront venir par ce biais, le meilleur et le plus sur moyen en toute considération.

Depuis la Station de Syrinth, à laquelle vous devez vous rendre, et en allant vers le Sud-Est, votre chemin sera balisé et sécurisé par l'Equilibrium, qui s'y emploie actuellement.
Quatre à cinq journées de voyage devraient suffire.

Partez au dernier moment, n'exposez point vos vies inutilement.

Contactez vos dirigeants pour obtenir les billets de transports, et sachez que nous vivons des Temps précieux pour la Trame.


Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...