Les Mémoires de Syfaria
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Du haut du ciel.

Je contemple Syfaria
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Sujet lancé par Lilyeth
Le 02-10-1507 à 22h24
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Posté par Mellodi,
Le 05-10-1507 à 19h05
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Lilyeth

Le Matal 2 Otalir 1507 à 22h24

 
*** Hier, Lilyeth s'était approché, une boule au ventre de ces majestueux vaisseaux. La pointe du mat tendu vers le ciel, le ballon féérique gonflé par les vents, il ne semblait attendre qu'elle. Son billet fortement serré dans la main, ses deux compagnons de route à ses côtés, elle avait franchi son seuil le pas emprunt d'angoisse et d'impatience mêlées.
Lorsqu'il s'était ébranlé, avec quelques minutes de retard sur l'heure prévue, la jeune femme s'était nerveusement accrochée au bras de Tchakok. Mais cette crainte, cette peur ancrée en elle s'étaient dissipées aussi rapidement qu'elles étaient apparue lorsqu'elle pu contempler du bord sa ville natale s'étaler sous ses yeux.

Farnya, douce Farnya ! Accroché au bastingage, Lilyeth contemplait sa ville qui rétrécissait petit à petit. Elle vit la colline où elle allait jouer enfant, les jardins d'Ykena et les toits des maisons qu'elle connaissaient si bien.

Elle se savait forte et elle ne se serait pas crue si émue à l'idée de s'éloigner autant de sa terre et des siens. Bien sûr, elle n'était pas seule et ce voyage s'annonçait merveilleux. Le festival qui l'attendait le serait certainement tout autant. Après quelques heures de vol, le vaisseau se retrouva au dessus du grand lac et Lilyeth en contempla toutes les aspérités avec un bonheur non dissimulé.
Elle se tourna vers ses compagnons :
***

Mes amis, ce voyage sera inoubliable !

 
Tchakok

Le Merakih 3 Otalir 1507 à 01h27

 
Contrairement à madame la diplomate, le jeune Tchae n'était nullement inquiet vis à vis du voyage qu'ils allaient entreprendre. De toutes facons, son pays serait bientôt envahie de toutes parts par des étrangers grossiers, nocifs, fouineurs... Alors autant commencer à s'habituer à vivre chez soi chez les autres puisque les autres seront chez eux chez vous.

Triste pensée, mais néanmoins d'actualité. Il avait suffit d'un témoin du Ssarkh , cet espèce de Nelda , dans la cité, pour qu'aussiôt pullule ces saloperies de fleurs de machin chose. Pas bien dangereuses, mais dérangeante.

Comment pouvait on penser que dans l'esprit de certains , cette créature était innocente ? Piètres sens critiques. Il aurait fallu les cloisonner dans un quartier de la cité, s'en débarasser, les faire disparaitre. Ils n'auraient alors pas pu poser de problèmes et tout aurait pu continuer paisiblement au milieu des montagnes...


Réfléchissant à un avenir qui aurait du etre meilleur, Tchakok ne réalisa qu'ils avaient décollé que lorsque la petite demoiselle se colla littéralement contre lui. Tant de familiarité le surprirent, et, lorsqu'il eu tôt fait de retrouver ses esprits il dut bien s'avouer que ce genre de contact était loin d'etre désagréable.

Le voyage pris d'ailleurs une toute autre vision d'un seul coup, comme si elle avait chassé un certains nombres d'idées qui pourrissaient dans la cervelle du mage. Il fut presque deçu lorsqu'elle le lacha soit dit en passant, mais il mis cela à profit pour admirer également le paysage.

Un simple sourire à l'adresse de la diplomate lorsqu'elle parla. Celle ci avait l'air contente, c'était toujours cela... Par contre, impossible de remettre la main sur son nom ... D'ailleurs, il ne connaissait pas non plus son autre 'collègue'... Autant poser la question qui fache non ? Oh et puis oui...


-" Formidable oui, c'est le mot... Vous pourriez me rappeler vos noms toutes les deux ? Histoire qu'en plus d'etre formidable, j'apprenne quelque chose de vraiment utile héhéhé..."


 
Mellodi

Le Merakih 3 Otalir 1507 à 12h24

 
*** Mellodi avait demandé à l'un des scribes de la bibliothèque de Syrinth, qui avait des notions de Nemen, de rester en faction près de la station d'aéronefs.

Sans en cerner tous les détails, le jeune homme comprit que les Nemens libéraient et préparaient la plate-forme pour un nouvel arrivage.

Catastrophe ! Il avait accepté cette tâche car c'était une bonne occasion de roder son nemen, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il se passe quelque chose !

Le garçon n'était pas symbiosé, et voilà maintenant qu'il devait s'avancer au coeur de la forêt sombre et inconnue dans l'espoir de retrouver la délégation partie depuis déjà 2 cycles du second soleil... de la mousse, des racines, des choses gluantes et des cris dans les fourrés ... toutes ces choses dont les enseignements de Sardoryanne vantait les grandes qualités, que tous à l'Equilibrium révéraient ... et que pour contrebalancer il fuyait au possible, leur préférant la douce quiétude des études de la bibliothèque ...

En soupirant avec l'idée ténue que celà renforcerait son courage, il s'avança vers le sentier en pinçant ses lèvres.

Pourvu qu'il arrive à temps ... pourvu que rien ne lui arrive, à lui ... c'était plutôt ça, oui ... ***


 
Lilyeth

Le Merakih 3 Otalir 1507 à 18h36

 
*** Le vaisseau s'était posé avec autant de douceur qu'il avait décollé. Lilyeth avait peu dormi et elle se sentait fourbue. Le festival se passerait-il bien ? Ferait-elle suffisamment honneur à son peuple ? Avait-elle bien fait d'accepter que Tchakok l'accompagne ? Dans son esprit, elle espérait lui démontrer qu'il n'y avait pas que du négatif chez ces étrangers que le Tchaë considérait avec tant de dédain, presque de haine. Si elle parvenait à lui faire entrapercevoir les possibilités grandioses qu'une ouverture, certes mesurée, sur l'extérieur offrirait à leur peuple, elle pourrait trouver en lui un allié de point contre leurs détracteurs.

Arrivée à bon port, elle regarda alentour. Tout était si vert, rien à voir avec les contrées montagnardes de Farnya. Elle s'extasia devant la somptuosité des couleurs et la magnificence des arbres. Elle regarda ses comparses et les prévint qu'elle partait en avant. Aspirant l'air pur à plein poumon, elle se mit en route. ***


 
Lilyeth

Le Vayang 5 Otalir 1507 à 18h49

 
*** Depuis trois jours maintenant, Lilyeth et ses compagnons s'étaient enfoncés dans l'épaisse forêt qui bordait Syrinth.

Plusieurs fois, elle était partie en avant pour vérifier le chemin. Plus endurante que ses compagnons, elle aimait prolonger leurs promenades et la solitude lui permettait de profiter pleinement des splendeurs de la nature.

Elle avait rencontré Zurin, que Mellodi lui avait envoyé pour la guider. C'était la première fois qu'elle rencontrait un Tydale et elle était impressionnée par sa taille. Il était plus petit que les neldas qu'elle avait déjà rencontré mais il avait cependant une stature impressionnante pour la petite Tchaë.

Jusqu'à aujourd'hui elle avait été agréablement surprise de ne pas rencontrer de créatures néfastes. Son dernier voyage avait été ponctué de nombreuses attaques et elle en avait gardé une grande appréhension.

Ce matin, alors qu'elle quittait le bivouac où elle avait retrouvé ses compagnons de route, elle avait aperçut au loin la silhouette menaçante d'une créature qu'elle connaissait désormais trop bien. La bête, obscure et démoniaque s'était élancée à sa poursuite mais c'était sans compter l'agilité de la jeune diplomate. Elle avait pu lui échapper. Plus loin, elle avait encore croisée nombres de créatures étranges et une boule au ventre, elle s'était arrêtée pour attendre ses compagnons.

Au loin sur la route, une silhouette de Tydale se dessinait. Dans son esprit, Lilyeth savait qu'il s'agissait de Mellodi, son hôtesse. Elle l'attendit avec impatience. ***


 
Mellodi

Le Vayang 5 Otalir 1507 à 19h05

 
*** Quel parfait endroit pour une rencontre, juste à la croisée des chemins, près du gîte ! Mellodi, alertée par le Surveilleur, s'était promptement avancé à la rencontre de la nouvelle visiteur. A vrai dire, elle n'avait pas bien compris de qui il s'agissait mais les ondes relayées par leurs Mous étaient chargées d'exubérance et d'empathie.

Elle avait donc quelques pas et, ignorante du Tchae comme des protocoles de la Fraternité du Désordre, fit une révérence et à nouveau décrit de ses bras chargés de clochettes et de grelots un large arc de cercle se terminant vers la Tchae, lui offrant ainsi cette grande embrassade de paysage.

L'accès aux Terres de l'Equilibrium était à présent signifié, et Mellodi invita la diplomate à la suivre. ***


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