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Le Matal 16 Otalir 1507 à 21h02
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Iucounu travaillait à l'amélioration de la recette du Iucounor en attendant que tous ses condisciples de la bulle rouge ne le rejoignent.
Asulf fut le premier mais il n'était guère bavard, ce qui arrangeait notre maître alchimiste, affairé dans sa préparation.
Le pollen était un ingrédient de choix dans la préparation, non seulement il rendait ses émanation bien moins nocives, mais aussi adoucissait son contact, pour autant qu'on puisse dire que de voir ses chairs rongées est un traitement d'une certaine douceur.
Le Iucounor était prêt et il faudrait rapidement le tester ... une goutte perla sur le front du maître alchimiste à cette idée ... il aurait donné n'importe quoi pour être très loin lors du est de sa merveilleuse invention ... merveilleuse mais ô combien dangereuse ... d'autres idées germèrent dans son esprit à cette évocation.
Quelle arme redoutable celà pouvait devenir si on ôtait de la préparation tous les ingrédients qui en adoucissait les effluves ou en amoindrissait les effets ... il faudrait creuser cette piste ...
Sur ces entrefaites, le Précepteur Ethan Gorgo se présenta, Iucounu, affairé ne lui prêta tout d'abord aucune espèce d'attention, puis, il daigna lever les yeux au bout de cinq bonnes minutes.
Son visage s'éclaircit alors de son sourire le plus commercial.
Prince Ethan Gorgo !
Vous nous faites un grand honneur en participant à notre grand conclave.
Le lieu du rendez-vous se trouve un peu plus au nord, sur les falaises qui surplombent le lac, vous avez fait bon voyage ?
Comment s'est passé la représentation de ce charlatan à Farnya ? Je ne me souviens plus de son nom mais il me semble avoir entendu beaucoup de cris, qu'est-il advenu de cette machine infernale ?
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Matal 16 Otalir 1507 à 23h00
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| Aktarion se trouvait aux portes de la ville. Il avait terminé en hâte ses dernières emplettes, et pouvait maintenant prendre la route l'esprit un peu plus tranquille.
Dépèche-toi Kléa, on est vraiment à la bourre ! On aurait déjà du quitter la ville voici quelques jours.
dit : HE, j't'e signale que c'est toi qui traine en route !!! répondit Kléa sur un ton rouspéteur, vexée d'être tenue responsable de ce retard.
Si ça tenait qu'à moi, j'y s'rais déjà avec une simple ptite téléportation ! Tu vois, j'te l'avais dit : c'est toujours toi qui nous met en r'tard...
Après une courte négociation, qui lui permit toutefois d'économiser quelques Girasols - c'était toujours ça vu ses maigrés économies - Aktarion reprit la route, enfin satisfait et la bourse bien maigre et délestée. Au moins, ne craindrait-il pas les brigands en route !
Sa moue sur l'épaule gauche, et son baluchon sur la droite, il entreprit de parcourir l'étendue herbeuse qui s'étendait au nord de l'entrée de Farnya.
Les contreforts rocheux s'approchaient. | |
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Le Merakih 17 Otalir 1507 à 17h42
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D'ordinaire, le Précepteur n'a guère l'occasion, et pour tout dire le goût, de sortir marcher aux alentours de Farnya. Mais la tenue d'un Conclave Rouge en-dehors de la cité le justifie. Les préparatifs de la démonstration de l'Oorthisanisphère, puis l'échec de celle-ci, l'ont tenu éloigné de son atelier de tissage ces derniers temps ; mais cette fois, il entend bien participer à quelque chose de constructif.
A l'accueil de Iucounu, Ethan Gorgo réfléchit un instant : bigre, le maître alchimiste n'est pas au courant ?
Ah, ne m'en parlez pas ! La démonstration de cet escroc d'Oorthis a tourné à la catastrophe ! La machine n'a pas l'air d'être en cause, les plans semblaient corrects... mais le pilote, lui, c'est une autre affaire : il a perdu le contrôle de son engin et après un parcours des plus approximatif, il n'a rien trouvé de mieux qu'aller exploser au beau milieu des jardins d'Ykena !
Résultat, le docteur est mort, pulvérisé dans l'accident... et la Bulle Bleue, par l'intermédiaire de l'Erudite, me demande des comptes. Je pressens qu'il y aura des suites à cette sombre histoire. Quoi qu'il en soit, pour l'instant, la campagne de nettoyage engagée par le roi se fait "à l'ancienne" : avec des brosses, des pelles et des balais !
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Le Merakih 17 Otalir 1507 à 20h06
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| *** Tartavok était à la sortie de la ville faisant quelques affaires: potion capillaire pour les uns (un grand cru: 50 cycles d'âges, sa première cuvée, vendue 3 girasols et une modification de mousquet en mousquet pandanlagle pour un prix exceptionnelle de ...2 Girasol avaient était les opérations nécéssaire a assurer ses revenus moyen. Fort de tout ceci il avait également rencontrer un lieutenant de la bulle noire, a qui il avait proposé a des prix défiant tote concurrence...de pratiquer les mêmes car relevant de la pure imbécilité...avant de finalement se raviser en "oubliant" d'entendre le dit lieutenant. ***
Bon, bon bon... mon grand projet va me nécéssiter des compétences en...Alchimie, je pense être capable de ce côté là, en réparation, ça c'est fait.... En armurerie..faudrait peut-êtr que je commence par m'acheter un marteau j'ai la recette qui correspond mais sans plus...et en forge...et là j'ai rien. Nonnnnn rrrrien de riiien comme chantait tante Janine et son affreux accent Raban!
dit :Eh beh ça s'arrange pas...il arrive même à essayer de me faire croire que ses délires sont rééls et qu'il arrive a me cacher des chose...Par TNT, (Tartavok Nostradamus Senior) son grand Aieul Artificier je me demande comment tout ça ça va finir... *** Montant son mou au niveau du visage, il plissa les yeux en le regardant et finit par dire ***
C'est un projet ou tu auras ton mot a dire...mais pour le moment tu te tais...ça devrais ausi te plaire! Que la fête continue, tant qu'il y a des machines à démonter
*** Sur ces considérations le vieux couple se mit en route pour le lieu du conclave...réfléchissant à l'avenir, s'arrétant de temps en temps pour observer une fleur ou un caillou à la forme étrange *** | |
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Le Merakih 17 Otalir 1507 à 20h27
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| *** Il n'avait pas l'habitude de sortir de la ville, mais il lui fallait des ingredients... ***
dit :On peut savoir ce que tu cherche au fait ? parce que te connaissant tu risque de galérer pour ne rien trouver *** laissant le Tchaë se débrouiller, le mou replongea dans sa transe qui consistait à ne rien faire et se taire.
Le tchaë quand à lui poursuivait ses recherches. Il aperçut au loins le pillier de poussière. Il s'en approcha et contempla le paysage. Des plaines, pas vraimenr très passionnant. Il reprit alors ses recherches vers le nord cherchant attentivement quelque chose qu'il ne connaissait pas encore. Au loin il aperçut une silhouette famillière, un tas de linge bien connu ***
Tarta...
*** Il s'aperçut alors que le tchaë n'était pas seul. Plusieurs même était la. Il fit alors demi-tour ***
dit :Tu nous fait un super entrainement au camouflage ? *** Le tchaë fit donc demi-tour en espérant que personne ne l'avait vu... *** | |
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Le Merakih 17 Otalir 1507 à 21h59
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Oortis mort ?!
Le maitre alchimiste semble tout d'abord choqué, comme s'il n'avait jamais envisagé qu'une invention puisse être à ce point dangereuse et ce malgré les nombreux accidents dont il a été le témoin.
Ce n'est pas que celà me chagrine énormément ni que ce soit une grosse perte pour la science Tchaë, non, mais tout de même, il méritait sans doute un sort meilleur.
Pensif, Iucounu observe l'arrivée de Jeaneudon et d'Aktarion, rangeant son matériel d'alchimie en lançant des regards inquisiteurs voire méfiants sur ses compatriotes.
Un peu plus détendu une fois son barda bien empaqueté, il reprend la conversation.
Ainsi, le nettoyage se fait à la brosse ... Il faudrait tester le Iucounor assez rapidement, en fait, il n'est nul besoin de le pulvériser, même si ce serait plus rapide, il suffit d'en verser ça et là puis de rincer à grande eau une fois qu'il a agi.
Je doute pour l'instant de trouver un pulvérisateur qui puisse le pulvériser sans être irrémédiablement corrodé et détruit.
A la vue du maitre négociant Fonkin Sheppen, le visage de Iucounu s'illumine.
Bienvenue mon ami, tu as grandi, il me semble ?
As-tu mes ingrédients ?
Embrassant la scène et la petite troupe rassemblée, Iucounu arbore une mine approbatrice.
Bien, tout le monde n'est pas là, loin s'en faut mais nous sommes tout de même déjà six, ce qui n'est pas si mal pour un début.
Je propose de déclarer l'ouverture officielle de notre grand conclave.
Se tournant vers le Précepteur Ethan Gorgo.
L'honneur en revient à notre Prince Ethan Gorgo qui nous fait l'honneur d'être présent aujourd'hui, bien entendu.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Vayang 19 Otalir 1507 à 17h39
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| *** Les personnes nombreuses à proximité...n'étaient en fait que des passants pour la plupart, allant toutes au conclave de la bulle rouge, lieu où Tartavok devait donc se rendre aussi...voulant égayer le paysage il se mit à tester sa nouvelle marotte: la magie d'essencialis sur laquelle il apprenait de la même façon qu'il l'avait fait pour le reste: sur le tas. Les théories sous-jacentes de la magie ne l'intéréssaient pas: seul le concret comptait! C'est sur cette base qu'il s'entrainait aux projectiles d'énergie sur tout ce qui passait:Chapeau, rocher chien, renard, lapin...pour voir ce que ça faisait... lorsque malencontreusement (?) l'un d'eux heurta ce qu'il avait visé et pris de loin pour un petit mont ***
AÏE! Mon nez
*** Tartavok intrigué par ce mont parlant après son récent échec avec le Tchaë volant s'activa pour arriver avant que cette rareté ne s'échappe. Et quelle surprise! Justement quand on parle du loup le voilà qui se pointe au bout de votre sort. Amusant, sauf pour le loup ou plutôt le Tchaë au nez légérement brulé. ***
Ah mais c'est vous Tarod! Quelle bonen surprise? Vous venez au congrés? C'est une bonne chose, nous offront une variété de services impressionant et de même je devrais vous présenter à mon futur nouvel apprenti, Guee...gay..erf je ne me rappel plus son nom
*** Avant qu'il n'ait put ajouter un mot le Tchaë incanta et réussi de superbe maniére un sort de soin...personnel Ne prétant pas attention à l'extrémité brulée du Tchaë il continua ***
Ah...on se sent mieux comme ça, bien, bien, puisque vous êtes là vous allez m'aider à porter mes vieux os!Privilége de l'âge
*** Bras dessus, bras desous il empoigna le jeune Tchaë plus qu'il ne se laissa supporter et le tira vers le conclave sans que celui ci n'ait eu une seul chance de riposter...Il se remit à parler(monologuer pourraient dire les mauvaises langues) ***
Alors voyez vous je travail sur un projet, qui nécéssite de multiple compétences, qu'il me faut dérouiller/acquérir ou bien encore voir d'une façon autrement différente...je pense que notre association serait des plus fructueuse sur ce plan n'est ce pas? Je gage que vous aimerais de toute façon...
dit :Lui laisses tu le choix au moins? *** D'un air sûr de lui il continua malgré l'intervention du mou ***
Bien sûr sinon il me l'aurait dit si ça ne lui plaisait pas d'accompagner un pauvre vieux Tchaë pour éviter qu'il ne se fasse égorger/exploser/bruler sur le chemin d'un important congré d'artisan de première catégorie (la preuve j'y participe aussi). Bien reprenons, donc...
*** Il s'ensuivit une discussion/monologue jusqu'au Conclave de la bulle rouge...Une dure épreuve pour nos compagnons, à n'en pas douter... *** | |
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Le Vayang 19 Otalir 1507 à 18h40
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| En arrivant au pied des montagnes, Aktarion avait croisé Fonkin Sheppen et Tartavok, 2 de ses anciens confrères de la Corporation de la Servitude. Fonkin avait pris de l'avance, tandis que Tartavok arrivait de derrière, les rattrapant. Il avait l'air essouflé, le pauvre n'était plus tout jeune !
Heureux de les retrouver en chemin, il leur fit un signe de la main, et marcha un moment en leur compagnie. L'ascension des premiers sommets s'avéraient plus joyeuse accompagné que seul !
Puis, Tartavok ayant croisé Tarod, Aktarion finit par le distancer, continuant à marcher à son rythme, en bon montagnard.
*** Arrivé au point de rendez-vous, il eut le plaisir de voir nombre de ses confrères sur place. ***
Maitre Iucounu, Jeaneudon, Asulf ! Bien l'bonjour mes frêres, v'z'avez fait bonne route ?
Un peu plus loin, il aperçut Ethan Gorgo, leur précepteur. Lui aussi était déjà arrivé ! Il le salua timidement de loin, avec une brève inclinaison de tête.
Aktarion commença alors à déballer son paquetage. En attendant que tout le monde soit là, il allait travailler un peu. Il avait une épée acérée à terminer, il sortit donc sa petite enclume de voyage, son marteau et sa pierre à aiguiser.
Au bout de quelques heures, l'épée fut prête. Il en observa le fil d'un oeil expert.
Hmm, un tranchant parfait... Bon, c'est pas encore une arme redoutable, ça vaut pas une bonne bardiche mais déjà, elle est pas mal *** se dit-il d'un air satisfait. ***
J'vais l'enchanter, tiens ! Elle s'ra encore mieux comme ça !
Avec l'inénarrable bavard de Tartavok, il avait certainement encore un peu de temps devant lui avant que tout le monde ne soit arrivé : il allait certainement traîner en chemin pour observer tout ce qu'il allait croiser et saouler le pauvre Tarod d'un flux de paroles inextinguible. A l'évocation de cette pensée, cela le fit sourire - il imaginait la scène d'ici ! - et il se remit à l'ouvrage. Non loin de lui, il vit Fonkin s'installer sur un rocher et commencer un cours, pour ceux que ça intéresserait.
Tiens.. J'irais peut-être voir tout à l'heure quand je ferais une pause... | |
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Le Vayang 19 Otalir 1507 à 22h23
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Se rapprochant des falaises donnant sur le lac, lieu déterminé pour le conclave, Iucounu regarda par dessus son épaule et constata que personne ne le suivait.
La faute, peut-être, à cet Arkonien qui semblait défier le petit groupe, se tenant à l'emplacement défini.
La créature pervertie par le S'sarkh tantôt brandissait sa terrible épée longue, tantôt s'agitait en tout sens de façon saccadée comme une marionnette dont on aurait tiré que quelques fils.
Alors que Iucounu s'approchait, l'arkonien darda sur lui ses yeux injectés de sang tout en léchant le fil de sa lame.
Pauvre créature, se dit-il, éprouvant plus de pitié que de peur en observant le rejeton du S'sarkh.
Une salve de projectiles magiques firent déchanter l'arkonien qui regardait en direction du mage, interdit, semblant ne pas comprendre d'où venait la menace ni même l'imminence de sa mort.
Laissant le rejeton à sa souffrance mais incapable de s'enfuir, le maître Alchimiste contacta ses frères rouges par télépathie afin de mettre les derniers détails au point avant l'ouverture officielle du conclave.
Celà fait, il prit soin de payer son du au maître négociant et rangea ses ingrédients nouvellement acquis avant d'aller saluer Aktarion.
Frère Aktarion, vous m'avez dit être en mesure de réparer ma tunique arcanique ?
Elle est passablement abîmée à présent, je la retirerai dès que le mercure remontera quelque peu, j'ai bien peur que mes vieux os ne supportent guère plus le froid.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Sukra 20 Otalir 1507 à 00h40
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Songeant aux paroles de Iucounu à propos d'Oorthis, le Précepteur grimace un sourire ironique et précise sa pensée, d'un ton qui se veut pourtant adouci :
Oh, soyez sans crainte... ou plutôt si, tremblez : le bon docteur sortira sans doute sous peu d'un pilier, le crâne peut-être farci d'inventions plus terrifiantes encore que la précédente !
J'ai fait mener une enquête par mes services : figurez-vous que ce frère est un ancien technomancien. Vous vous souvenez de cette Loge d'illuminés ? Des bleus autrefois regroupés dans la défunte « Fratrie Technomancienne » ? Ces drôles voulaient mixer technologie et magie en des constructions stables, mais pratiquement toutes leurs créations se sont avérées désastreuses.
Certes, il y a eu quelques succès, après tout, j'ai bien un ergomanamètre fonctionnel dans mon bureau, mais...
J'aurais du faire le lien ! Oorthis a non seulement changé d'aspect, mais aussi de nom ! Il s'appelle en réalité Jasper et quand il sortira de son pilier, croyez-moi, il sera mené à mon bureau manu militari pour des explications qui s'annoncent houleuses !
Voyant arriver de nouveaux participants, Ethan Gorgo sourit de plus belle :
Mais ne parlons plus de ce bonimenteur ! Je vais déclarer le Conclave ouvert. Voyons... par où commencer...
Le prince se concentre, prémisse d'un discours à venir.
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Le Sukra 20 Otalir 1507 à 11h24
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| Aktarion rempaquetait ses affaires lorsque Iucounu s'approcha de lui pour évoquer la réparation de sa tunique. Il se fendit d'un large sourire.
Bien sûr, sans problème ! J'peux réparer ta tunique. Dès qu'il fera un peu plus chaud, donne-la moi simplement, je m'en occup'rais rapidement.
Si tu veux, j'peux te donner une tunique renforcée : elle est bien adaptée aux climats montagnards et protège du froid.
Il se tourna aussi vers Jeaneudon à ce moment, pour répondre à sa question.
Ca va bien aussi, l'avantage du travail manuel, c'est qu'ça m'permet d'pas avoir froid, y a pas d'doute. Forger, ça te tient au chaud un Tchaë !
dit :Et une Moue aussi, dis m'oublie pas !
A propos Jeaneudon, si tu as froid, j'peux te donner aussi une tunique renforcée. Voici pour toi, Iucounu, et pour toi Jeaneudon.
Sur ces mots, il tendit une tunique à ses deux confrères.
C'est gratuit, profitez-en ! J'ai tout un stock, c'étaient mes premières oeuvres en tant que syndiqué symbiosé, et j'sens que j'vais pas en faire grand chose d'toutes façons. Prenez ça comme mon cadeau pour fêter le Premier Conclave de la Bulle Rouge - dit-il d'un air enjoué. Vous en f'rez c'que vous voulez, si vous voulez la jeter ou la redonner à quelqu'un qu'en aura plus besoin, j'me vexerais pas.
*** Puis, il se tourna vers les autres, criant pour se faire entendre malgré la distance et le vent qui commençait à souffler : ***
Qui veut des tuniques renforcées ? Il m'en reste une, j'la donne à qui veut !
Entretemps, le Prince Ethan Gorgo s'étaient approché d'eux et continuait sa discussion avec Iucounu. Le conclave allait commencer !
Prince, vous v'lez une tunique ? hasarda Aktarion au moment où celui-ci semblait s'apprêter à faire un discours.
dit :Mais, tu vois bien qu'tu l'déranges !!! Il réfléchit à c'qu'il va dire, tu vois pas ? Ah là là, tu choisis bien tes moments, toi !!! | |
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Le Sukra 20 Otalir 1507 à 12h18
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Jasper ...
Ce nom signifiait quelque chose pour l'alchimiste, mais il ne parvenait pas à se souvenir ... Comme les recettes alchimiques et les connaissances magiques qui lui avaient été volées, un demi-cycle plus tôt, certains souvenirs ne lui revenaient qu'au compte goutte et au moment le moins opportun.
Iucounu hocha la tête d'un air entendu, comme s'il avait souvenir des antécédents de ce Jasper, refusant de montrer ses lacunes au prince et à ses confrères assemblés.
Kiouguel dit : Psssst psssst !
Discrètement, Kiouguel avait quitté son poste de surveillance et s'était rapproché du petit groupe, semblant attiré par une petite molle du nom de Kléa, il essayait tant bien que mal d'attirer son attention par télépathie, redoutant que d'autres interceptent sa timide tentative, son impitoyable maître, tout particulièrement.
Lorsqu'il eu attiré son attention, Kiouguel adressa un clin d'oeil à Kléa et lui fit signe de le suivre derrière un bosquet, à l'abri du regard des maîtres.
Kiouguel dit :Je m'apelle Kiouguel, je suis le fléau des loups malfaisants, tu veux causer un instant ?
Le géant Barbu conversait toujours avec le précepteur alors qu'Aktarion se rapprochait, il laissa Ethan Gorgo se concentrer avant de prononcer son discours et se tourna vers le nouveau venu qui lui tendait une tunique renforcée aux coutures grossières et à la coupe imparfaite.
C'est gentil l'ami mais tu devras trouver un autre pig ... client pour ta tunique, je m'habille uniquement chez Edon Porc, le célèbre tailleur et rien d'autre ne me convient.
Il serait malséant qu'un maître alchimiste de ma renommée se produise en public avec une tunique mal taillée.
Jusqu'ici, aucun tailleur n'a son pareil que ce bon vieil Edon, mais il faut avouer que ses apprentis n'ont pas son talent et qu'il n'innove plus depuis plusieurs années, se contentant de reconduire ses anciennes collections.
Peut-être que si tu parvenais à me tailler sur mesure une tunique extrêmement légère mais solide qui me ne me gênerait pas dans mes mouvements et me tiendrait chaud, je pourrais reconsidérer la question.
Sans quitter son interlocuteur des yeux, presque nonchalamment, Iucounu envoya un nouveau projectile en direction de l'Arkonien.
Le trait d'énergie pure se ficha dans le bras qui tenait sa lourde épée. L'arkonien laissa choir son arme au sol en poussant un plainte qui déchira la quiétude des montagnes, un cri de souffrance tel que le maître alchimiste n'en avait jamais entendu.
Des cris sauvages lui répondirent en écho.
Tombant à genoux, l'Arkonien releva la tête, dans ses petits yeux rougis par le sang brûlaient haine et vengeance, il empoigna son arme de sa main gauche et se releva péniblement.
Iucounu parut troublé par l'attitude de l'Arkonien, aujourd'hui, il semblait se rendre compte que les Arkoniens possédaient une âme et avaient une conscience malgré l'influence du S'sarkh.
Il n'en restait pas moins qu'ils étaient ses ennemis.
Le maître alchimiste fouilla dans son sac de voyage et en extirpa une sorte de bâton de sourcier duquel pendait une sorte de toile d'araignée ... Le fléau des chiroptères !
Il lança un regard de connivence à Fonkin Sheppen qui palabrait non loin avec d'autres frères rouges.
La mort allait frapper de nouveau, Mal Goniass n'avait été que la première victime de la redoutable invention ...
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Sukra 20 Otalir 1507 à 14h32
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Avisant une souche de taille respectable, le Précepteur s'y juche et entame un discours d'un beau timbre de baryton d'opéra :
Nous voici réunis pour débattre de thèmes qui nous sont chers : des thèmes liés au travail, à la production de biens, au commerce et aux bénéfices !
Mais le Premier Secrétaire Iucounu nous le rappelle dans son ordre du jour : nous parlerons aussi d’organisation interne, du rôle central de la Bulle Rouge dans la Fraternité et qui sait, de son rôle futur...
Dans notre histoire, les frères rouges ont toujours été le fer de lance de la civilisation fraternelle des tchaes. On, bien sûr, on trouve une poignée d'infortunés tchaes égarés parmi d’autres « gens », mais les pauvres sont plus à plaindre qu’à envier : oubliés de l’histoire, oubliés de leur peuple, ils s’étiolent au milieu de barbares qui ne peuvent satisfaire leur légitime et viscéral attrait pour le progrès ! Car tel est notre seul credo : le progrès véritable est avant tout matériel. Les bleus se gargarisent de leurs savoirs... mais que seraient leurs livres sans nos presses à papier ? Les noirs fanfaronnent en exhibant leurs armes... mais que seraient leurs lames sans nos forges, nos ateliers et nos charmes ?
Le seul progrès qui vaille, nous autres Rouges l’avons toujours su, est le progrès technique. Les autres lui sont complètement subordonnés. Or, notre civilisation est la parfaite image de cette vérité première : vous l’aurez donc compris, nos frères noirs et bleus nous sont corrélativement... subordonnés. CQFD.
Le prince marque une pause, comme s’il était soudain parasité par des données nouvelles, et adopte un ton plus grave :
Dans les temps troublés qui caractérisent notre époque, notre roi demeure une référence de stabilité et de continuité politique ; mais nous ne pouvons compter sur la seule volonté royale, aussi puissante soit-elle, pour garantir la maintenance de nos valeurs auprès de nos frères les plus crédules, les plus aptes à répondre favorablement aux discours venus de l’étranger...
Et nous devons rester vigilants, en nous opposant de toutes nos forces à toute forme de sédition intérieure, à toute forme de pensée schismatique ! J’ai vent de quelques discours inamicaux envers notre Bulle depuis l’accident regrettable survenu au docteur Oorthis dans les jardins d’Ykena... comme si nous étions responsables des agissements imbéciles d’un usurpateur se prétendant Rouge alors qu’à l’évidence, il ne l’était pas !
Reprenant le fil de son discours premier, Ethan Gorgo redevient lyrique :
Tous les conseillers du royaume, qu’ils travaillent pour le roi ou les membres du gouvernement, s’attendent à une forte croissance de nos interactions avec les autres factions syfariennes. Vous avez lu, comme moi, les affiches nemens. Cette ouverture, aussi désagréable puisse-t-elle être, doit nous servir plutôt que nous gêner : et la seule Bulle à même de tirer profit d’une telle évolution, c’est précisément la nôtre !
Ces jours, ces semaines et ces mois prochains, vous serez peut-être amenés à composer, à commercer, à vous confronter, voire à pactiser, avec des étrangers. Préparez-vous ! Affutez vos arguments, astiquez vos marchandises et protégez vos secrets ! L’anticipation est la clef d’une négociation réussie : renseignez-vous, acquérez la « culture » de nos encombrants voisins ! Oh, ce ne sera pas particulièrement plaisant, mais ce sera incontestablement utile : ainsi, vous vous assurerez une domination technique et marchande dont la Fraternité entière nous sera redevable.
Mais foin de ces considérations de politique générale : je déclare le MMCMXIXème Conclave Rouge ouvert !
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Le Sukra 20 Otalir 1507 à 18h43
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| *** C'est a ce moment là qu'arriva Tartavok, moitié tirant moitié supportant un jeune Tchaë ***
Oh j'ai raté le discours de notre prince...ah bah ça c'est pas de pot! je voulais justement voir si il avait changé son discours par rapport à la fois dernière...
*** Il regarda Tarod puis fit ***
Merci Tarod tu peux me lâcher maintenant
*** Observant les présent un moment avant de continuer ***
J'avais besoin d'un soutien pour mes vieux os
*** En énonçant ces paroles, il fit un ou deux exercice d'assouplissement des genoux qui émirent un ou deux grincement puis passa aux bras. ***
dit :Faits pas attention...il est pre des fois...Klea, les autres venez, laissons les discuter ensemble et éloignons nous, je crois qu'il lui reste un sac de poudre noire...je suis pas sur que ce soit une bonne chose de rester dans les environs...quoique...on est plus a ça prés... | |
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Le Dhiwara 21 Otalir 1507 à 10h12
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Iucounu écoutait le prince Ethan Gorgo d'une oreille distraite, l'arkonien se rapprochait à présent, péniblement, centimètre par centimètre, il se trainait plus qu'il n'avançait mais une lueur féroce illuminait son regard.
Le plus calmement du monde, Iucounu brandit le Fléau des Chiroptères et fit mine de s'entrainer en visant ça et là puis, il ramassa une pierre polie de petite taille et de forme quasi sphérique.
Il visa l'arkonien de nouveau mais il ne s'agissait plus d'entrainement ...
- Ethan Gorgo : ... CQFD !
Au moment où l'inventeur lâchait le propulseur en soie d'araignée géante de son arme de destruction massive, le Précepteur haussa le ton et le fit sursauter.
Le bras directeur de Iucounu dévia de quelques centimètres et le propulseur lui arracha quelques poils de barbe au passage alors que le projectile heurtait bruyamment le crâne dégarni de Tartavok.
Aïe !, fit le maître alchimiste en se frottant la barbe et en lorgnant le dépanneur du coin de l'oeil.
Puis il fit mine de chercher au loin le point d'impact de son projectile tout en se concentrant de nouveau sur le discours du Prince.
- Ethan Gorgo : comme si nous étions responsables des agissements imbéciles d’un usurpateur se prétendant Rouge alors qu’à l’évidence, il ne l’était pas !
Iucounu acquiesça bruyamment, cet imposteur était encore moins rouge qu'il n'était inventeur, il l'avait su immédiatement.
Ce qui caractérisait les rouge des bleus était la discipline et la raison, les bleus inventaient n'importe quoi et n'imaginaient jamais les conséquences de leurs actes alors que les rouges concevaient des machines simples qu'ils amélioraient au fil du temps, testant tout le temps leur invention et apportant les modifications nécessaires.
Ce Oorthis était un bleu !
S'entendit-il crier alors que le Précepteur faisait une pause avant de reprendre son discours.
Enfin, le Grand Conclave Rouge fut déclaré ouvert, Iucounu s'éclaircit la voix et grimpa sur un rocher de petite taille tant il dépassait déjà les autres Tchaës de part sa stature imposante.
Prince Ethan Gorgo, Frères rouges,
Je vous ai déjà remerciés pour vous être réunis ici, laissant vos négoces et vos clients pour un temps afin que nous mettions au point de nouvelles stratégies et discutions de notre organisation, de nos tarifs et des moyens que nous allons mettre en oeuvre.
De nouveau, merci à tous.
Faisant une pause pour respirer, Iucounu regarda discrêtement en direction de Tartavok qui se massait le crâne.
Si personne n'a un mot à ajouter, nous ouvrirons les débats avec la question du recrutement.
Voici mon avis sur la question.
Certes, il va nous falloir recruter en masse.
En ce qui concerne le syndicat des alchimistes, je suis en passe de destituer l'arpète Alchimiste Urza qui vient d'être rétrogradé pour absentéïsme.
Il se peut que d'autres rétrogradations et destitutions suivent très prochainement.
Actuellement, je suis le seul Alchimiste en exercice si l'on excepte mes assistants et apprentis et ces bons vieux confrères qui tiennent les comptoirs de Farnya et d'Oriandre.
Tout ceci étant clarifié, j'aimerais parler du recrutement en général, c'est l'affaire de tous mais j'aimerais que nous restions unis et coopérions dans tous les domaines et en particulier pour le recrutement.
Je souhaite qu'aucun syndicat ne tire la couverture à lui, que nous préparions tous une description succincte de notre syndicat voire de notre corporation et que cela soit affiché partout où cela sera nécessaire.
Une fois organisé de cette façon, je souhaite que chacun de nos frère intéressé par la bulle rouge soit correctement informé de toutes les voies qui lui sont proposées au sein de la bulle rouge tout en gardant à l'esprit que les touche-à-tout sont une branche marginale de notre bulle et qu'il ne saurait être question que son effectif soit plus important que le plus petit de nos syndicats.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Dhiwara 21 Otalir 1507 à 12h44
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Qu'ils étaient nombreux!
Et toute cette masse d'applaudissements et de hurlements... Fonkin aurait payé cher pour se trouver sur cette souche à ce moment précis.
"On dirait un rassemblement d'anarchistes"
- N'importe quoi papi, tu débloques. C'est le Prince qui nous félicite et nous parle des Nemens.
"Je sais bien, je ne suis pas sourd Kiki! Mais tout ce que je disais c'est que..."
Aïe !
Le Maître Alchimiste semblait compatir pour ce brave Tartavok qui venait de se prendre un projectile du dévastateur fléau des chiroptères.
Quel étrange manège...
Les rapports entre certains travailleurs lui avaient visiblement échappé.
Mais retenant cette fois la fougue qui le poussait à se lancer dans la mélée naissante, Fonkin se résigna à laisser et l'Arkonien et la corporation de la Ressource tranquille.
Ca tournait systématiquement en sa défaveur de toute manière... Et la dernière fois faillit bien mettre un terme à la folle cavalcade des Sheppen dans l'Histoire.
Le Maître Négociant se tint plutôt calme, hurlant tout juste un "Ca tombe sous le sens!" à la suggestion de la réelle couleur du fou Oorthis et attendant patiemment la fin du discours d'Iucounu avant de s'avancer à son tour.
Quant à la Coroporation de la Servitude...
Les travailleurs s'écartèrent de ce petit Tchäe, qui comble de sa petite taille n'avait même pas pris la peine de monter sur un promontoire.
Quant à la Coroporation de la Servitude dis-je, ses effectifs se sont agréablement complétés entre l'annonce du Conclave et sa réelle mise en application.
Un seul syndicat n'y est pas représenté chez nos frères amis des mous, et malheureusement pas le moindre, celui des Coursiers.
Bien sûr, nous ne sommes pas dans l'opulence, puisque deux des autres syndicats ne comptent qu'un unique membre symbiosé chacun, mais cela suffit déjà à satisfaire la demande dans la ville de Farnya.
Il est évident que si nous voulons éviter toute concurrence ou rivalité contre-productive interne, nous nous devons d'être honnêtes avec les futurs frères rouges comme le soulignait Maître Iucounu.
Les effectifs d'un syndicat ne sont pas la seule affaire d'un sydicat, ni d'une corporation, mais de tous les clients.
Pour simple exemple, nous n'avons pas de coursier actuellement. Et bien je suis certain que chaque Tchäe symbiosé peut imaginer qu'il en subira un jour le préjudice.
Donc j'appuie la proposition concernant la présentation individuelle et non odieusement vendeuse de chaque syndicat, à réaliser au plus vite au terme de ce Conclave.
Labeur et Profits.
F. Sheppen, Héros.
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Le Dhiwara 21 Otalir 1507 à 13h33
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| Peu avant le discours, Iucounu lui avait rendu la tenue renforcée.
Bon, comme tu veux. Mais c’était gratuit, et tu viens d’passer à côté d’une véritable affaire : mes créations s’ront bientôt réputées dans tout Syfaria ! J’trouverais bien quelqu’un à qui ça s’ra utile.
*** A ce moment, Kléa l’interrompit télépathiquement : ***
dit :Hé, r’garde, y a l’mou là, il me reluque bizarrement. Et puis, il m’envoie des messages télépathiques…
*** Observant discrètement Kiouguel, Aktarion constata le regard entendu du mou gris à l’encontre de Kléa. ***
Eh bien quoi ? répondit-il en pensée à Kléa. Tu es une molle, c’est un mou, où est l’mal ? A toi d’voir. T’es assez grande pour décider.
dit :Ah, ben j’pensais pas qu’tu l’prendrais comme ça. Euh, salut ! Alors comme ça, tu t’occupes des loups malfaisants ? Moi, c’est Kléa. Sans moi, Aktarion n’pourrait rien faire, bla bla bla…
Il lâcha un laconique « Oorthis, un usurpateur ?! » à l’évocation de l’expérience malheureuse.
Saluant d’un geste joyeux Tartavok qui arrivait sur la fin du discours, il essaya difficilement de ne pas se laisser distraire par la tentative ratée d’utilisation du fléau des chiroptères, qui eut pour victime le vieux dépanneur.
Laissant ensuite Iucounu puis Fonkin intervenir, il réagit à leurs propos.
Pour ce qui est du recrutement, cela doit être une d’nos priorités, pour offrir des services à Oriandre surtout. Autant pour Farnya, nous commençons à avoir une panoplie d’services satisfaisants, autant à Oriandre, à part ce bon vieux Valmer, et un scribe, l’offre est plutôt maigre…
Faire un descriptif de nos branches peut être un bon début. Au moins, ça aid’ra les nouveaux artisans à faire leur choix, et ça suscit’ra p’t’être des vocations. Faut qu’on r’donne le goût du travail manuel aux jeunes !
Il marqua une pause avant d’aborder la suite, essayant de rassembler ses idées :
Pour c’qui est des Bohêmes, j’parle en connaissance de cause vu qu’j’y suis passé. Moi, j’vois les choses comme ça : la finalité de ce Syndicat est normalement de combler les besoins ponctuels d’un Syndicat trop surchargé par ses commandes. Mais aujourd’hui, ça n’est pas vraiment l’ cas, et j’pense qu’les ouvriers Bohêmes ont 2 fonctions :
Permettre à un nouvel artisan de pratiquer, l’temps qu’il fasse son choix dans les différents artisanats existants, comme pour l’grade des Frêres et Sœurs rouges, ou alors donner un statut à ceux qui n’veulent pas se spécialiser.
Certes, il serait préférable que tous les autres Syndicats soient représentés en plus grand nombre qu’les Bohêmes mais si jamais beaucoup de monde choisit cette voie, on n’peut pas non plus forcer les gens à choisir une autre branche.
Pour moi, c’n’est pas tant le problème d’l’effectif qui va s’poser que celui de la concurrence avec les autres Syndicats. Quand j’y étais, j’voyais plus ça comme une solution à apporter aux clients qui veulent un objet pour lequel aucun artisan n’est syndiqué. Au fur et à mesure du remplissage des hiérarchies, l’intérêt des ouvriers Bohêmes va donc s’atténuer, pour finalement arriver à leur première fonction : être un support des autres Syndicats. J’suis persuadé qu’l’effectif se régulera d’lui-même en fonction d’ces différentes phases. Le plus important est d’bien définir leur rôle par rapport aux autres Syndicats.
Pour les coursiers, comme tu dis Fonkin, ça va dev’nir de plus en plus important et urgent. Par exemple, rien que pour un évènement comme notre conclave, où nous sommes tous bloqués ici, qui peut nous faire parvenir nos matières premières ? La question s’pose, effectivement. | |
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Le Dhiwara 21 Otalir 1507 à 22h26
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Kiouguel dit :
Les loups malfaisants ?
Le mou prit un air dédaigneux et bomba le ... enfin ... il sembla se gonfler un peu.
Kiouguel dit :Tu sais que les loups malfaisants ont un nom pour moi ?
Ils m'apellelent Wouhouhouhou.
Enfin, un truc dans le genre, c'est un long hurlement plaintif et un symbole de peur, de mort et de destruction ... ah ah ah, je suis connu comme le mou blanc parmi les loups !
Kiouguel se souvint alors avec effroi sa dernière rencontre avec la meute, quelques heures auparavant.
Il attendait tapis dans un buisson, transi de froid et terrorisé, les hurlements des loups étaient répercutés de toute part par l'écho ... ou bien il était encerclé ...
Soudain, un loup bondit, jaillissant de nulle part, le mou n'eut que le temps de se téléporter et les terribles mâchoires claquèrent dans le vide, la seule consolation de Kiouguel fut qu'il s'était peut-être brisé une canine.
Il réapparut dans un autre buisson à quelques mètres de distance et à seulement quelques centimètres de la gueule béante d'un autre loup qui était tapis là.
Il disparut de nouveau, épouvanté alors que le bruit d'une mâchoire se refermant raisonnait non loin, il n'avait même pas songé à une destination, il n'en avait pas eu le temps et était réapparu quelques mètres plus loin sur le dos d'un autre loup, un grand mâle roux.
Une louve bondit sur lui à son apparition, il n'eut encore une fois que le temps de se téléporter de nouveau et de justesse.
Cette fois-ci, il eut le plaisir d'entre un glapissement au lieu du claquement sec des mâchoires qui se referment dans le vide.
Très vite, il se concentra et revint auprès de son maître ...
Le mou sortit de sa transe, une goutte de sueur perlait de son front, Kléa le regardait, il la dévisagea.
C'était la première fois qu'il voyait une molle avec des sourcils ...
Il prit un air de conspirateur et entra de nouveau en communication avec Kléa la voix qui retentit était à la télépathie ce que le chuchotement est au langage articulé :
Kiouguel dit :Dis-moi, c'est peut-être une question indiscrète mais il reste combien de points à ton contrat ?
L'attention étant détournée par le discours de Fonkin Sheppen, le maître alchimiste dévoila de nouveau le Fléau des Chiroptères.
Cette fois-ci, il se concentra mieux et prit tout le temps de viser.
L'arkonien n'avait cessé de se rapprocher et Aktarion avait manqué un sort qui lui était destiné.
Lorsque Iucounu lâcha le propulseur en soir d'araignée géante, un claquement sec brisa le silence qui s'était installé à la fin de la tirade du maître négociant.
L'arkonien était debout, brandissant sa lourde épée et quelques secondes plus tard, il s'affaissait et tombait sur le sol, inerte ... Le Fléau des Chiroptères avait encore frappé !
Fier de son invention, Iucounu la brandit devant la foule de ses frères rouges en bondissant sur un piedestal rocailleux.
Le Fléau des Chiroptères sera la graine qui jettera le trouble dans l'esprit de nos ennemis !
Qui ne réfléchirait à deux fois en voyant s'avancer une armée de Tchaës équipés d'une telle arme ?
Ah ah ah ah ah ah ah !
Iucounu s'attendait à l'acclamation de ses frères mais la plupart semblaient médusés, ils étaient sans doute sous le choc de l'effet dévastateur de son arme de destruction massive se dit-il ...
Mais au fait, de quoi parlaient-ils déjà ...
Ah oui, le recrutement ... Le géant tchaë sembla recouvrer ses esprits ...
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Luang 22 Otalir 1507 à 19h09
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| *** "Et Tartavok pendant ce temps?" demanderaient les lecteur acharnés de ce récit du conclave rouge où des batailles (verbeuses) sont menées avec rage.Le projectile de Iucounou n'avait fait qu'effleure le crâne dégarni de Tartavok, faisant tomber son chapeau...et donnant une désagréable sensation de chaleur sur le sommet Tartavokien ***
Oh Oh mon chapeau? Ou est mon chapeau? IL fait chaud ici et le soleil frappe fort...mon camarade fait des gestes étranges!
*** Il ramassa son chapeau, recouvrit son crâne puis écouta quand même (des fois qu'une idée intéréssante surgirait...C'est alors qu'il décida d'intervenir et de mettre son grain de sel! Il dit avec véhémence (une véhémence qui date) ***
Faisons des bohêmes des Temporaires...les Alchimistes sont très bien représenté, bien d'autre corps manquent de personnel! Comme je l'ai fait quand j'ai essayé d'ordonner mes pensée ...hum dans le consensus, certaines fonctions n'ont personnes! Les fabricant d'armes à feu et explosif pour ne pas les citer, les tailleur et les bijoutier également il me semble!
*** Bien asséché par son discours il s'attarda sur son mou qui avait décidé de s'éloigner un peu, le temps que le Tchaë échauffé refroidisse un peu ***
dit :Mouais...sont tous branques ces Tchaë...il est finalement pas le seul à pas savoir viser...allons voir ailleurs pour un moment | |
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