Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Objectif artefact.

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Sujet lancé par Knïg
Le 19-10-1507 à 23h26
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Posté par Loar Avel,
Le 25-11-1507 à 14h20
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Knïg

Le Vayang 19 Otalir 1507 à 23h26

 
*** Tout c'était précipité. Les alertes des Nemens, le rendez vous donné, les artefact à récupérer avant les rejetons du S'sarkh, Knïg avait prit une décision.

Si il fallait récupérer ces objets, mieux valu que se soit entre des mains Tchae.

Après avoir prévenus ses frères des décisions de la Bulle Noire, les membres de celle-ci s'étaient séparés en deux groupes. Un par artefact en objectif.

Et c'est pourquoi, Knïg se retrouvait maintenant en compagnie d' Abel, un Sergent on ne peut plus dévoué, sur la route menant à l'un des artefacts.

Ils n'étaient que deux car personnes n'avaient encore répondus à l'appel à l'expédition. La plupart des membres de la Bulle se trouvant à Oriandre.
Knïg espérait néanmoins que des personnes les rejoindraient sur la route. ***



 
Abel

Le Sukra 20 Otalir 1507 à 08h40

 
*** Abel n'avait pas forcément tout bien assimilé des derniers évènements liés aux artéfacts. Mais il avait compris que cela était préoccupant. Il y vit aussi une occasion de quitter la ville de Farnya pour arpenter ce vaste monde.
C'est donc avec enthousiasme qu'il répondit à l'appel du lieutenant Knïg pour se diriger ver la forêt du nord, à la recherche de... euh... "il ne savait trop quoi".... ***



 
Abel

Le Dhiwara 21 Otalir 1507 à 18h53

 
*** Les deux soldats faisaient route ensemble et il ne traînaient pas. Ils se mettaient même parfois à courir lourdement comme deux adolescents chargés de leur sac d'écolier. Abel ne ménageait pas ses articulations et son cœur, trop heureux de partir à l'aventure, loin des forges, des villes, de leur animation. Les quelques créatures qu'ils croisaient ne paraissaient pas faire attention à eux.

Il arriva un peu avant le lieutenant à l'orée du bois et décida d'attendre, surtout pour reprendre son souffle qu'il avait court. Il sortit un morceau de pain du fond d'une poche et le grignota entre deux profondes inspirations.

La forêt bruissante semblait l'observer. Il crut y voir ici une ombre mouvante, là un déplacement imperceptible... Un frisson d'inquiétude qu'il prit pour un grelotement dû au vent sur sa transpiration lui parcourut le dos.... Le mystère des lieux l'impressionna, beaucoup plus qu'un être de chair qu'il savait pouvoir écraser sous sa masse. ***


 
Knïg

Le Luang 22 Otalir 1507 à 19h16

 
*** Au cours de leur voyage vers l'artefact, la densité de bestioles augmentait.
Ils avaient croisé quelques Gambols et autres sangliers furieux sur la route, se qui était normal jusque là, arrivé au première touffes d'arbres annoncant la forêt ce trouvait un nombre anormal de mimics au mètre carré, et lorsqu'ils commencèrent à longer la sombre forêt, ils croisèrent une population plus qu'anormale de toute sortes de bestioles et de perversion du S'sarkh tel que les chiens enragé, les chiroptères assoiffés, les placides, les crogniades et encore les mimics.

Bref, le coin idéale pour un biologistes en armure intégrale intéressé par les bestioles du S'sarkh . ***



 
Knïg

Le Luang 22 Otalir 1507 à 19h57

 
*** Alors que Knïg parlait à Abel et qu'il le prévenait de la présence d'un Nelda surement là pour leur voler leur artefact, une chose brillante l'interpella à travers le murs éppais qu'était la forêts.

Il écarta trois branches et là, il reconnu sans peine l'objet qui se trouvait à bout de bras...

L' ARTEFACT !

Fous de joie, il appella Abel en criant de toute ses forces. celui ci se trouvait en faite juste derrière lui. ***


 
Abel

Le Luang 22 Otalir 1507 à 23h12

 
*** Abel, à l'appel du Lieutenant, accourut pour distinguer aussitôt l'objet niché dans les profondeurs de la forêt. Il s'avança avec précaution. Une sensation étrange fit courir un frisson le long de sa nuque... des murmures....
Les branches des arbres lui griffaient le visage.

Abel fit un nouveau pas en avant. Sous son poids, un branche morte craqua...Une profonde douleur lui cisailla les jambes.
L'attaque semblait provenir du miroir en question, mais le sergent se rendit compte que celui-ci était comme possédé par une redoutable créature, qu'il n'avait encore jamais eu à affronter.

Tout semblait indiquer qu'il s'agissait d'une œuvre du P'KhenS'sarkh ! Un artéfact Nemen perverti par l'esprit d'un rejeton du P'KhenS'sarkh, le rendant complètement fou furieux !
Le miroir semblait déformé par la rage, cherchant à éradiquer toute créature vivante aux alentours.

La prise de possession de l'artéfact semblait passer par la destruction du Gardien Jyrkalien... Ce qui ne se ferait pas sans difficulté, car l'intégrité du miroir devait être préservée....

Pour la première fois depuis bien longtemps, le sergent Abel ressentit une certaine appréhension et une relative impuissance. Il revint sur ses pas, sans quitter des yeux la monstruosité. D'une voix inhabituellement posée, il s'adressa à Knïg :
***

Il faut s'en approcher avec prudence

 
Knïg

Le Merakih 24 Otalir 1507 à 12h33

 
*** Au moment ou Knïg empoigna l'artefact, un "gardien" apparu le projetant à pas moins d'une dizaine de mètres.
Ce relevant engourdi, Knïg vit Abel lui indiquant la prudence.

Il retenta l'expérience en s'approchant avec prudence donc. Après quelques pas, il vit un peu plus loin le scintillement du miroir. Il eu juste le temps de l'apercevoir que quelque chose lui décolla une droite en pleine face lui remettant les idées en place.

Knïg ne savait que faire. La chose ressemblant à un miroir, n'avait pas l'air commode. De plus, si ils la frappait à coup de marteau et de hache le gardien risquerait en ce brisant de détruire l'artefact. Il faudrait donc une aide venant de la Bulle Bleu. Mais celle-ci n'avait pas l'air de se préoccuper des appels à l'aide de Knïg.

Enfin, histoire de compliquer l'affaire, un Nelda débarqua peut de temps après avec lui aussi l'intention de repartir avec l'artefact. Face à ces problèmes, Knïg contacta le Général Krondor. Celui-ci répondit que le Roi lui même portait une attention toute particulière à ces artefact, et que donc, il devait se débrouiller pour ramener l'objet. ***



 
Abel

Le Julung 25 Otalir 1507 à 13h08

 
*** Cela faisait maintenant plusieurs jours que Knïg et Abel avait été rejoints par un Nelda répondant au nom de Loar Avel. Ce dernier faisait preuve d'un calme étonnant, mais aussi d'un capacité singulière à rester immobile. Abel avait rapidement compris qu'il ne pourrait pas facilement se débarrasser du lascar.

Que fais-tu là Nelda ?! Passe ton chemin, la zone est dangereuse !!!

Dangereqse? Ici? Mais non, il ni a uqe des choses inoffensives ici... Le désert ça c'est dangereqx... En faite je sqis dans le coin poqssé par ma soif de connaissance.
Faut dire qu'il y aurait un miroir un peu spécial et ce n'est pas tellement le genre de chose que l'on voit tous les jours, je ne pouvais déçament pas m'empécher d'aller jeter un coup d'oeil.


Y'a pas de miroir ici, c'est pas une foire à la brocante hein. Va donc voir plus à l'ouest, on dit qu'il s'y passe des choses étranges...

Commènt ça pas dè miroir ici? Voyons voir... La routè èst par là, la lisiêrè dè la forët ici... Cèlons lès cartès donnHès par lès nèmèns lè mirroir èst bèllè èt bièn par là... Oé, ou alors vous nè voyèz pèut-ëtrè pas dè quoi jè parlè?

Mais peut-être était-ce un bien pour un mal. En effet le Gardien du miroir faisait preuve d'un mauvaise volonté évidente, à l'égal du manque de solutions qui se proposaient aux deux soldats. Le sergent de la Bulle Noire commençait sérieusement à envisager de faire du Nelda un allié... Il en fit part au Lieutenant Knïg. ***


 
Abel

Le Vayang 26 Otalir 1507 à 21h38

 
*** Bon cette fois, c'était sûr, le bluff grossier du Sergent Abel n'avait pas réussi à berner le nelda. Celui-ci avait remarqué la présence de l'artéfact un peu plus profond dans la forêt et s'en approcha, avec quelques fascinations sembla-t-il.
Le Gardien Jyrkalien sourd aux compliments de Loar Avel, réussit à le blesser ce qui dut lui doucher quelque peu l'enthousiasme. Abel en profita pour faire péniblement le tour du miroir, sa progression gênée par la densité de la flore, histoire de voir si aux abords du bidule, le Gardien Jyrkalien n'aurait pas laissé traîner sa gamelle, une lettre compromettante à sa maîtresse ou encore l'incantation magique qui le ferait quitter son hôte pour retourner dans les jupes de sa maman.
Il n'eut droit qu'à une nouvelle riposte de l'irascible locataire.

Allaient-ils être forcés de mettre à l'épreuve les propositions de Dame Lilyeth, à savoir :
se laisser entrainer par l'entité malfaisante pour la combattre de l'intérieur. ***

Par ma barbe et les poux de mes cheveux, cette idée de ne me plaît guère pensa-t-il Knïg a sans doute bien raison d'attendre d'en voir les effets sur les autres.

*** Il se mit alors un peu à l'écart pour panser ses plaies, et ne réussit qu'à ouvrir un peu plus ses blessures. ***
Saleté de %!§$ de #€!!*& !!.... Par Shamgre, un morceau de tchaë, ça ne se répare pas aussi facilement qu'un cuir ou qu'une masse !


 
Knïg

Le Sukra 27 Otalir 1507 à 18h56

 
*** Rien ne se passait. Knïg et Abel ne savait pas quoi faire face à ce miroir et le Nelda s'entêtait à lancer des sort dessus.

Soudain, Knïg eu une idée lumineuse... Il regarda le Nelda puis Abel, ce concentra et envoya une missive à ce dernier... ***



 
Narrateur

Le Sukra 27 Otalir 1507 à 22h56

 
***
Le temps s'écoulait avec une morne lenteur, sans but ni cohérence, aux alentours de l'Obsession...

Les deux tchaës semblaient perdus, tandis que le nelda s'évertuait en silence à combattre ce qui ne pouvait apparemment pas l'être, sans aucun effet notable ou notoire.

Soudain, les tentacules de Ténèbres se figèrent !

La surface du miroir s'obscurcit, et le visage disparut pour laisser place à un néant absolu.
En une fraction de seconde, la masse d'entropie accumulée se condensa, et grossit démesurément, exhalant depuis la surface du miroir une gangue proéminente à l'allure prégnante.

Celle-ci explosa aussitôt, et expulsa au loin un contenu gluant et noirâtre !

S'écrasant au sol, une forme ressortait de cette immonde masse spongieuse : un corps de tydale.
Une tête se releva, pantomime de visage.
Le rouge se mêlait à la visqueuse ténèbre autour du corps, qui dégoulinait de sang, des morceaux de chairs pendouillant de ses membres.
Les vêtements, intacts, semblaient contenir l'équilibre de ce corps martyrisé !
Un morceau de poumon s'était détaché, et ressortait d'une chemise sanguinolente.

Le visage...

Le visage était en lambeau, un morceau de masque, seule partie de l'équipement de cet être informe qui avait souffert lors de l'expulsion, était déchiré et laissait entrevoir un faciès dont certaines parties avaient été laminées, comme digérées...



Les langues de ténèbres reprirent leurs tournoyantes défenses, et le miroir reprit son précédent aspect .

Umbre était revenu sur Syfaria.
***


 
Umbre

Le Sukra 27 Otalir 1507 à 23h20

 
*** L'arrivée du corps, quasiment cadavre, fut suivi d'un long cri d'agonie puis d'une suite de râles terribles. La douleur était abominable, insoutenable, atroce....Il venait de traverser le néant et cela s'en ressentait. Il n'était plus qu'un corps meurtri de souffrance et de folie.

Il était allongé dans l'herbe, dans ses vêtements sanguinolents et dans la vase noirâtre qui avait accompagné son expulsion. Prostré, il tressautait dans des spasmes chaotiques et douloureux. C'était une pauvre petite chose en lambeau, murmurant d'incompréhensibles paroles.

Il roula un instant puis s'enferma dans une position foetale fragile, pleurant et geignant, dissimulant son visage déchiqueté et le reste de son corps lacéré.
***


Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Abel

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 07h20

 
*** Le message télépathique émanant du lieutenant parvint à Abel. Il en mesura toutes les conséquences, pesa le pour et le contre, interrogea sa conscience, fit appel à des années d'éducation raisonnée, engagea un débat contradictoire, et finalement, au bout d'une demi-douzaine de secondes, un clignement ostensible de l'œil indiqua au lieutenant qu'il était prêt à passer à l'action.

C'est à ce moment qu'une masse informe, sanguinolente et gémissante fut vomie par l'artéfact possédé, comme une huître avariée par un consommateur inattentif.

Le sergent, d'abord dégoûté par le bout de viande putride, et passé l'étonnement, ressentit quelques pitiés à voir le martyr de ce qui avait dû être il y a peu un être vivant. Oubliant le plan qu'il était sur le point de mettre en œuvre, il s'approcha de l'être à moitié digéré, et s'affaira à lui prodiguer quelques soins. Après tout, il avait bien réparé son cuir tchaë quelques heures plus tôt.... ***


 
Knïg

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 08h42

 
*** knïg fit un sursaut lorsque le miroir explosa. Il vit passer un grand truc par dessus sa tête et à l'atterrissage de cette chose, il reçut trois gouttes de sang sur sa cuirasse.

Il fit trois pas en avant pour examiner ce à quoi on aurait pus faire référence à une personne. ***


Mais... d' où sort ce... cette... Mais à propos, c'est un homme ou une femme? En tout cas il ou elle n'est pas en bonne état.

*** Knïg se ravisa. ***


Fait attention Abel. Il vaudrait mieux que tu t'écarte, après tout il semblerait que c'est le miroir qui ait pondu ça. Ce doit être une perversion.

*** Et Knïg empoigna sa Hache. ***



 
Abel

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 09h26

 
*** A l'injonction de Knïg, Abel sursauta et recula vivement de la masse putréfiée informe. ***

RHAAA LIEUTENANT TU AS SANS DOUTE RAISON, ENCORE UNE DIABLERIE, UNE PERVERSION.
ET MOI QUI ESSAYAIT DE SOIGNER CE MACHIN.
BEUARK J'EN AI PLEIN LES DOIGTS MAINTENANT !!!!


AAAAAH SALETE, TU VEUX PROFITER DE MA GENTILLESSE HEIN... C'EST CA ??!!....
MALÉDICTION !!! TU VAS VOIR COMMENT LE SERGENT ABEL S'OCCUPE DES MAUVAISETÉS DE TON GENRE !!!


*** Sur ces propos apaisants, Abel empoigna sa masse et la tint fermement au-dessus de ses épaules prêt à l'abattre sur le steak haché menaçant, au moindre signe d'attaque. ***


 
Abel

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 11h43

 
*** C'est alors qu'une bulle rougeâtre, de sang et de morve éclata à proximité d'un orifice vital de la créature, suivi d'un gémissement plus appuyé que les autres. Abel brandit plus haut sa massue, prenant cette manifestation de vie déclinante pour une déclaration de guerre univoque.
L'objet massif allait abréger la triste vie de perversion gluante lorsqu'un calembour inopportun éclata dans la tête du sergent. ***

dit :
Evite la bavure et t'éviteras une bavure


HEIN ?! Qu'est ce tu fous là toi ?!!!Tu vois pas que chuis occupé, file donc, j'ai tout un monde à protéger moi !

dit :
Mouai, m'enfin c'truc là vient de sacrifier sa vie pour expulser un gardien d'artéfact, je le tiens de source sûre, alors si des fois tu pouvais éviter un bain de sang !

***
Abel Plissa les yeux, fit un intense effort de réflexion en direction de la ...bavure.... ***
Ah merde pensa-t-il c'est p'têt bien un gars en train de souffrir ce ... machin....



 
Umbre

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 18h01

 
*** Le Pantin souffrant se tortillait à peine sur le sol, davantage paralysé qu'autre chose, il était parcouru de spasmes réguliers et de légers tressautements. Des endroits de son corps continuaient à lui faire atrocement mal. Il entendait vaguement qu'on braillait tout près, mais ce n'était rien par rapport aux hurlements qu'il avait entendu là-bas.

Il se protégeait tant bien que mal avec ses membres - malgré leur état - et ses vêtements. Il tentait difficilement de mettre à l'abri ses zones vitales et agonisait à chaque mouvement, mais il en vint finalement à se calmer, à pouvoir communiquer télépathiquement et à défendre ses meurtrissures les plus terribles.

Il tourna un regard à la fois apeuré, blessé et méfiant à l'adresse des silhouettes qui s'agitaient tout près.
Il se contenta de murmurer le seul mot qu'ils seraient tous à même de comprendre. ***

Lilyeth....

*** Il espérait que ce soit là un signe de paix pour les tchaës, compris comme tel et comme un vague appel à l'aide.

Puis se recroquevillant sous l'effet d'une douleur soudaine, il se ferma de nouveau sur lui-même en tentant tant bien que mal de passer outre la douleur. Le silence, une respiration faible mais régulière, quelques tremblements. Il reprenait son calme. ***


Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Knïg

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 18h27

 
*** Plus méfiant que jamais, et ce n'est pas peu dire, Knïg avait mis un bon moment avant d'accepter le fait que cette créature n'était pas une perversion du S'sarkh et qu'il faudrait peut être la soigner.

Une soit disant Nemen les avaient contactés sans même se présenter en leur disant qu'il fallait soigner la chose qui était sortie du miroir.
Il faut avouer qu'il est plutôt difficile de faire avaler ça à un Tchae...

Et pourtant, après qu'Abel conseilla de faire confiance à la Nemen, Knïg se décida. De toute façon, c'était le seul moyen de savoir comment la créature était arrivée là.

Il s'approcha donc de la créature en lambeau sans entendre le son qu'elle avait émis. ***


Bon, on va te soigner. D'où est ce que tu sors et qui es tu ? Tu parles notre langue au moins?

...

Bon c'est pas grave, on va te soigner et tu nous racontera ton histoire après.



 
Umbre

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 18h43

 
*** Entendant le son de la voix de Knïg, Umbre sortit de sa torpeur pour le regarder d'un oeil torve. Il avait suivi quelques cours de tchaë mais ne comprenait pas un traître mot du Lieutenant. Dans quelle situation se trouvait-il ? Quasiment mort, agonisant, non loin d'une autre Obsession et au milieu de gens qui ne parlaient pas la même langue que lui. Il articula difficilement quelques mots....des noms. ***

Tchakok...Lilyeth...

*** Puis il se désigna dans un mouvement douloureux ***

Moi....Umbre


Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?

 
Abel

Le Dhiwara 28 Otalir 1507 à 19h45

 
Qu'est c'qu'il dit ??
Aaaah ça serait donc le fameux Umbre dont Lilyeth a parlé.


Ah moins que ça soit encore une diablerie de mage perverti !!

Hmmm m'a pas l'air bien dangereux en tout cas le pauvre bougre !

*** Abel eu l'impression que la créature meurtrie ne comprenait pas un traître mot de tchaë. il se dit alors qu'était venu le moment de mettre à contribution les pénibles progrès qu'il avait consentis en matière de langues étrangères. ***


Alors vieux, tu dis t'appeler Umbre c'est ça ?! Tu comprends ce que je te dis ? Je m'appelle Abel, sergent de la Bulle noire et voici le Lieutenant Knïg !

*** Tout en désignant son supérieur, il versa un peu d'eau fraiche sur le visage de Umbre, espérant chasser, sans y croire, les liquides corrosifs qui faisaient ressembler le malheureux à un plat de nouilles sauce tomate. ***


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