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Le Merakih 31 Otalir 1507 à 18h25
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 | *** Krepion se heurta avec perplexité au haussement d’épaule presque hostile de la botaniste. Ainsi elle ne s’étonnait pas de cette inquiétante découverte ?! Ne s’en étonnait pas plus qu’elle ne semblait s’en alarmer, en plus !! Bigre, mais bien sûr, elle était la complice de l’Erudite !! N’était-ce pas elle qui avait justement oeuvré de concert avec la dignitaire pour le trainer dans ce guêpier ?!
Le vieillard se renfrogna silencieusement, se demandant comment il allait pouvoir se sortir de ce piège... Ils n’étaient encore pas loin de Farnya, peut-être réussirait-il à s’échapper à la faveur de la nuit ? Mais l’expérience lui avait montré que la distance n’empêchait en rien la sorcière bleue de s’insinuer dans ses pensées... alors où fuir ?! Elle pouvait certainement le harceler où qu’il se trouve en Syfaria...
Il se résigna donc à garder ses inquiétudes pour lui. Ne sachant pas qui d’autre était dans le coup, mieux valait ne pas s’épancher... la meilleure défense restait encore de garder ses ennemis à vue d’oeil, assurément. Ainsi il pourrait mieux les surveiller et savoir à quoi s’attendre.
Mais pourquoi donc se trouvait-il la cible de ces femelles bleues ?
C'était un véritable mystère pour le vieil homme, et rester malgré le danger qu'elle représentaient lui permettrait sans doute d'en découvrir la réponse... ?
Quand l'Erudite parla de former des couples, Krepion se rapprocha donc l'air de rien de la botaniste, lui adressant cependant un petit sourire entendu. Puisqu'elle l'avait la première embarqué dans cette histoire, elle ne s'offusquerait certainement pas de sa compagnie !
Peut-être finirait-elle par laisser échapper quelques indices sur le fond de cette histoire... Et puis elle s'y connaissait en plantes, alors avec elle il aurait surement moins de travail...
Fumant sa pipe, le vieux marin méditait donc sur tout ceci pendant qu'une discussion à laquelle il ne comprenait rien avait lieu avec un nelda surgit d'on ne savait où... Mais quand l'Erudite résuma l'échange à leur attention, Krepion manqua de peu d'avaler sa pipe.
Quoi ?! Le velu proposait de l'argent et elle le refusait ?!!
"Qui, parmi les nôtres, pourrait accepter un salaire non mérité ?"
Fichtre, c'était bien là une réaction de richarde !!!
Krepion se glissa discrètement auprès de l'immense nelda, profitant que l'attention de la sorcière se soit tourné vers la jeune étrangère, et essaya de se rappeler cette curieuse langue gutturale dont il avait fini par retenir quelques bribes au cours de ses voyages au port de Jypska. Il essaya d'attirer l'attention de l'étranger d'un coup de coude dans la cuisse, et lui murmura d'une voix cependant suffisament forte pour monter jusqu'à ses hautes oreilles : ***
Hé l'ami, écoutez pas les grands discours d' cette bien nantie. Si vot' bourse est trop lourde j'm'offusq'rai certain'ment pas d'vous rendre service en vous permettant d'la delester un peu !
- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien. | |
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Le Merakih 31 Otalir 1507 à 19h09
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Thanakis écoute attentivement la jeune propage, puis énonce doucement :
Merci de m'instruire sur votre culture, Nelle. Elle diffère de la nôtre en de nombreux points. Lors d'un débat célèbre sur le thème de l'aumône et du don, l'un de nos grands sages, Canaïm l'aveugle, a dit :
Partager de l'argent vous appauvrit.
Partager du savoir vous enrichit.
Je ne prendrai pas le bien de votre ami, aussi fortuné soit-il. Mais son geste, lui, vaut de l'or... et je l'accepte, comme un cadeau.
L'Erudite se tient le menton, comme sous le coup d'une idée soudaine. Elle observe les deux témoins avec attention, en particulier l'impressionnant guerrier, avant de poursuivre :
Vous vous connaissez... n'est-ce pas ?
Avez-vous de l'estime l'un pour l'autre ?
Eleuname, si prompt à proposer ses pierres, voudrait-il partager ses talents ?
Nelle, vous devez savoir que votre présence parmi nous m'inquiète. Que je demande à mes frères de partir en quête est dans l'ordre des choses, et s'ils viennent à souffrir ou à tomber, j'en porterai le poids sans me plaindre, ni accabler le destin.
Mais vous... si vous succombez, quelle sera mon excuse ? De quel droit vous aurai-je entrainée et tuée, dans l'aventure bleue ?
Thanakis se tourne vers le Nelda :
Votre générosité vous honore, Contemplateur. Permettez-moi de la mettre à l'épreuve :
Votre consoeur Nelle, ici présente, nous a rejoints dans notre quête.
J'ai une humble demande à vous formuler.
Seriez-vous prêt à l'accompagner et sur votre vie, à la défendre si nécessaire ?
Puis, craignant que la jeune tchae ne proteste, elle ajoute finement :
Et réciproquement, bien entendu...
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Le Merakih 31 Otalir 1507 à 19h46
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| J'ai dédié ma vie à la recherches des signes du S'sarkh.
Et pour se faire, je dois me laisser guider par lui.
Et je pense que je ne suis pas tombé sur vous par hasard.
Ma première expédition à la recherche des signes avait pour nom : l'expédition bleue !
Et voilà que pour ma deuxième sortie importante de Lerth, je tombe sur une quête bleue !
Alors oui, vous accompagner, défendre Nelle, bien-sûr !
Et vous rendre service à vous aussi, c'est possible. Je suis un excellent coureur, je me camoufle de mieux en mieux et je soigne aussi de mieux en mieux. Qui plus est, je suis capable de m'orienter avec une précision de plus en plus grande.
Si quelqu'un parmi vous était capable de m'apprendre le Tchaë... cela serait plus simple pour tous, au lieu de vous obliger à parler ma langue, et du coup à être incompris des autres...
*** Une larme perle à son yeux droit. Même Eleuname ne sait pas s'il s'agit de gratitude, de regret de ne savoir parler le Tchaë, ou simplement d'une poussière dans l'oeil... *** | |
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Le Merakih 31 Otalir 1507 à 21h44
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Sapristi de sapristi!
Un Nelda avait surgi de nulle part et s'adressait à présent à l'Erudite, une lourde Epée entre les mains.
Mais ça n'allait pas du tout!
Il n'avait pas l'air agressif, mais un étranger armé, c'est un danger. Ca oui.
Et quelle était donc cette histoire de don? Ca ne tenait pas debout!
Et la Bulle Rouge, que venait-elle faire là dedans? Ca aussi c'était dangereux: La Bulle Rouge. Sirohl n'était pas sur les lieux, mais il a entendu parler de ce qui s'est passé dernièrement à Farnya. Il faut se méfier de la Bulle Rouge.
Bulle Rouge, Nelda, Epée, tout cela faisait trop de danger, il fallait réagir avant qu'il ne soit trop tard!
*** Glissant la hallebarde entre le Nelda et l'Erudite, il imposa une distance plus raisonnable.
Il recommençait à légèrement bégayer, comme dans toute situation de stress, mais la rapidité et la précision avec lesquelles il maniait son arme d'hast laissait deviner une certaine expérience, même s'il s'agissait de mouvements de base.
Il s'arrêta lorsqu'il se trouva exactement entre l'Etranger et la Première Née. Il se campa alors solidement sur ses jambes et appuya fermement son arme sur le sol.
Nulle peur ou joie ne se lisait sur son visage... On aurait dit... qu'il grimaçait.***
Ola étranger!
Toi qui foule nos terres ainsi armé, présente toi et tes atentions... intentant-intentions!
Grande Erudite, vous qui parlez moutes-moults langues et connaissez moutes... beaucoup de peuplades, que fait cet étranger ainsi armé si près de notre bonne ville?
Pensez vous qu'il ne représente aucune menace ou devrais-je avertir les autorités de sa présence?
Et pourquoi y a-t-il autant d'étrangers tout à coup?
Le Général n'avait pas parlé d'étrangers!
Ce n'était pas prévu!
***Si le ton était quelque peu inquiet, le soldat n'en laissait que très peu transparaître.***
Si le Nelda savait parler normalement, il lui répondrait.
Et s'il ne savait pas, autant ne pas lui montrer l'incertitude dans laquelle il se trouvait.
Il aurait du poser la question des étrangers. Pourquoi n'y avait-il pas pensé...
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 00h05
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| *** Cälli fronce les sourcils, il ne comprend pas la moitier de la conversation... Voilà un nouveau sujet d'étude: les différentes langues de Syfaria... Et bien il ne manquerait pas d'activité dans les prochaines années: peinture, magie, littérature, musique, ethymologie...
Le mage fut tiré de ses réflexions par le contacte de la main de Cyan dans la sienne. Il tourne alors la tête, la regarde intensément puis croit déceler une petite pointe de peur, ou un peu de crainte dans son regard... Cälli lui offre un sourire rassurant et presse un peu plus la main de Cyan pour la rassurer.
Lui ne se sent nullement en danger mais c'est vrai que de ce point de vue il est parfois un peu décalé du commun. Il décide donc de suivre l'intuision de la belle Tchaë et regarde avec un regain d'attention la scène.
La tension est en effet palpable chez plusieurs membres de l'expédition... Surtout ce soldat qui intervient soudain. Cälli fait un pas en avant sans lacher la main de Cyan et pause celle libre doucement sur l'épaule du Noir qui leur a été assigné pour la sécurité... D'une voix douce il lui murmure alors, mais sans la moindre anymosité ou moquerie dans le ton: ***
Tout doux, tout doux... Il n'y a pas de danger encore, alors gardes en un peu en réserve pour le stresse...
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 01h13
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Un instant surprise, Thanakis voit le lieutenant Sirohl surgir par sa droite et dégainer sa lame. Il apostrophe alors le témoin en termes peu amènes, manifestement tendu, mais sans trembler ni perdre ses moyens.
L'Erudite ne bouge pas. Elle ne veut surtout pas interrompre ce qui se dit, car bien sûr, son intervention mettra fin à ce moment de vérité...
Or, elle veut savoir ce que pense chacun. C'est primordial, à l'entame de leur périple. Elle veut savoir si la tâche n'est pas insurmontable, si elle n'a pas pêché par orgueil en s'imaginant... qu'elle puisse changer quoi que ce soit.
La Rectrice intervient, plutôt sèchement, tançant le soldat sans hésiter. Le Mestre Peintre opte pour une stratégie doublement contraire, jouant l'apaisement discret. La Directrice, elle, ne relève même pas la tête : Thanakis la connait, elle est là pour une raison claire et rien ne la fera dévier de sa tâche ! Nelle, toute à son étude musclée de l'aberration marine, n'a rien remarqué...
Et le Nelda, pour sa part, reste calme. Il discute avec Krepion Loudmer, tiens donc... mais dans quelle langue ? Ce marin est un drôle de loustic...
La dame bleue attend, stoïque, ce qui finit par intriguer l'assistance. Sirohl attend sa réponse, on la regarde...
Sure d'avoir désormais l'attention requise, Thahakis prend la parole :
Ses premiers mots sont pour le soldat. Elle le félicite pour sa promptitude et sa maitrise, deux qualités essentielles pour un frère noir. La Première-Née lui présente Eleumane, dont elle précise le statut de garde dévoué à Nelle, comme lui-même l'est pour Thanakis.
Elle parle alors à la rectrice Cyan, mais pour elle seule. Rien ne trahit la tonalité de son propos.
S'adressant à tous, elle dit :
Belle compagnie, vous m'obligeriez en laissant derrière vous les sujets à querelle. Notre frère Noir est vif, mais il sait se tenir et n'a blessé personne. Sa présence parmi nous ne peut être mise en question, c'est une décision du Général Krondor, confirmée par le Roi.
S'inclinant devant le militaire :
Je vous suis grée de votre inquiétude à mon endroit, lieutenant. J'agirai désormais avec prudence, et moins négligemment. J'oublie parfois que vous n'êtes pas symbiosé...
Les étrangers qui vous alarment sont mes invités. Vous en verrez bien d'autres, dans les jours à venir. Venez, je vous prie : vous devez savoir avec qui vous voyagez.
Et, prenant Sirohl par le bras, elle le présente à chacun des membres de l'expédition.
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 11h48
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| *** Maollan s'ennuyait ferme... De la parlotte. Pffff....
Il alluma sa pipe et aperçut un marin qui en faisait de même en parlant au Nelda.
Il sourit et s'approcha de lui. ***
Salut l'ami !
Vous prendrez bien un verre ?
*** Sans attendre de répondre, il lui fourra deux verres bouteilles de vin dans les bras, et s'assit sur un rocher. ***
C'est Krepion, ton nom il me semble.
*** Il avala cul sec un verre de vin. ***
Il y a quoi dans votre pipe ? du tabac ?
C'est dommage, j'ai épuisé mon stock d'herbe à fumer....
Je vous en aurais bien fait gouter... Mais je n'ai plus que du tabac !
*** Il secoua la tête. ***
Mais ça sert à rien d'y penser.
*** Il fouillait dans son sac, et y trouva son Kyarbat.
Il avala un verre.
Les yeux de l'Argonaute brillait, et un grand sourire barrait son visage. ***
T'en veux ? c'est quand même meilleur que le vin, quoique...
*** Il avala une autre bouteille de vin... ***
Ptet pas !
*** Il ralluma sa pipe. ***
Je m'ennuie... Faut bien s'occuper pendant qu'ils parlent...
*** Il avala un autre verre de Kyarbat. ***
T'as beaucoup navigué ? T'es bien marin, je me trompe pas ?
*** Il avala un flasque d'alcool. Le futur entropiste était clairement saoul... ***
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 19h56
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Sapristi! Il l'aurait pourtant juré: Ce n'était pas un danger valable.
Maintenant que l'Erudite lui expliquait, tout était clair et il se demandait comment il avait pu commettre une si grande méprise.
Et chacun y allait de son petit commentaire. Il avait encore agit bêtement!
Il entendait encore le Général : "Si je vous confie cette mission de la plus haute importance, lieutenant éclaireur Sirohl, à vous et à nul autre, c'est que j'ai toute confiance en vos capacités. Observez, écoutez et réagissez avant que le danger ne surgisse. La sécurité de l'Erudite est de votre responsabilité désormais! Mesurez l'importance de la tâche et montrez vous à la hauteur!"
Aaaah tu parles! Il était en train d'accaparer son attention avec son erreur. Elle qui s'occupait de tous les sujets savants!
Et elle passait maintenant aux présentations.
Il en profita pour prendre quelques notes, ça ne pouvait pas faire de mal.
***Arrivé devant le Nelda, il lui envoya un salut militaire, les yeux écarquillés et les dents serrées.
S'il ne savait pas parler le Nelda, il espérait que ça suffirait à ce qu'il ne lui en veuille pas.
Dans le doute, il pencha brièvement la tête en sa direction.***
"Qui s'excuse s'accuse"
Le Général ne serait pas content!
Pas content du tout!
Mais par chance, la Grande Erudite ne semblait pas déterminée à lui faire un rapport détaillé...
Je vous remercie Dame Thanakis pour toutes vos explications et vous présente mes pla-pla, mes plus plates excuses.
***Les mains jointes sur la hallebarde, Sirohl incline lentement la tête.***
Si j'avais été simba... symbol... Si j'avais été comme vous autres, je n'aurais pas fait cette erreur. Ca ne se reproduira plus.
Je resterais à vos côtés, plus vigilant que jamais, mais me ferais aussi discret que votre ombre... Et plus perspicace, c'est promis.
C'était pas gagné.
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 20h08
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(Un peu avant le coup d'éclat du sergent... )
Nelle répondit à l'Erudite d'une voix basse et teintée de morosité :
Non, Thanakis, je n'avais pas idée que ma présence parmi vous était source d'inquiétude... Je l'aurais su, je ne vous l'aurais pas imposée, et vous m'en voyez désolée...
Cependant s'il devait m'arriver quelque chose, pourquoi devriez-vous vous sentir plus coupable que pour vos frères et soeurs du Désordre ? Vous ne m'avez nullement entrainée dans cette aventure, je m'y suis jointe de plein gré en connaissance de ses dangers comme de ses bienfaits, et personne d'autre que moi ne serait à blâmer s'il devait m'arriver malheur.
Elle fit une pause avant d'ajouter dans un souffle :
Je ne souhaitais pas être un poids ni pour vous ni pour cette entreprise, je m'en excuse...
La jeune fille se tut un instant et baissa le regard, essayant de masquer ses émotions. Si l'attention de l'Erudite à son égard pouvait sembler touchante, Nelle se sentait surtout peinée. Après le Prince c'était au tour de Thanakis de la considérer comme une jeune écervelée sans ressource, qui aurait mieux fait de rester sagement dans sa chambre au lieu de vouloir se mêler aux affaires des "grands". Elle avait de plus eu l'outrecuidance d'espérer se faire accepter au sein de ce groupe en tant que personne, mais réalisait que son statut d'étrangère ne s'effacerait pas, si même l'Erudite ne parvenait pas à la considérer autrement...
Ainsi on lui assignait un garde du corps. Nelle ne prit pas la peine de signaler à l'Erudite qu'elle rencontrait ce nelda pour la première fois, et qu'elle le connaissait certainement moins bien qu'elle-même ou Cyan. Cela n'avait pas d'importance, puisqu'il semblait effectivement être une personne de bonne volonté et de confiance, Témoin du S'sarkh ou non.
La jeune fille redoutait surtout que sa présence associée à la sienne ne ferait que l'écarter un peu plus des membres de la Fraternité, en accentuant leur statut d'étrangers.
Elle plongea de nouveau son regard dans celui de la première-née et ajouta d'une voix mesurée :
Si la présence du Contemplateur Eleuname à mes cotés permet de soulager votre inquiétude à mon égard, alors elle est la bienvenue. Et si une raison ou une autre le pousse à nous quitter, alors je partirai également, afin de ne pas vous causer de nouveau de soucis.
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 21h57
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| Oh, Nelle, je ne pense pas que notre Bien-Aimée t'envisage comme un poids. Non, au contraire. Tu es sans doute une bien meilleure magicienne que nous tous, et tu vas vraiment pouvoir nous aider grandement avec les brumes de dissimulation.
Tu parles très bien notre langue et je vais tout de suite lancer un cours pour que le Nelda puisse l'apprendre aussi.
Je pense juste que Thanakis voulait te montrer que ton sort ne lui était pas indifférent
*** Elle se penche et lui murmure ***
...et ce grand Nelda est touchant de naïveté, enfin le peu que j'ai compris. Lui proposer d'être ton garde du corps n'est qu'un prétexte, nous savons bien que tu n'en as pas vraiment besoin, enfin bien moins que moi ! *** Elle rit ***
Nelle, la paranoïa est l'apanage de notre faction, pas de la tienne, alors...
Tu ne causes aucun souci, bien au contraire ! Allez, souris moi !
*** Elle se tourne vers le Nelda et lui dit, en souriant, dans sa langue ***
Je lance un cours de Tchaë !
*** Puis, à nouveau à Nelle : ***
J'espère qu'il m'a comprise. Si tu veux profiter du cours pour perfectionner ton accent, je t'en prie, n'hésite pas !
Bien-Aimée, devons nous commencer à chercher les plantes ? Qui va où finalement ?
Cälli et moi nous nous sommes désignés pour les rives du lac, mais si besoin, nous irons ailleurs.
Nous attendons vos consignes, et celles de la Directrice. Nous sommes prêts, en tous cas, n'est ce pas, Cälli ?
*** Elle se tourne vers le mage et lui fait un sourire engageant. *** | |
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Le Julung 1 Nohanur 1507 à 22h21
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| *** Quand le soldat passa devant lui, Eleuname inclina un peu la tête. Il espérait que le soldat ne lui en voulait pas de son intrusion parmi eux.
Il tenta un timide sourire, mais ce n'était pas son fort et il eut peur que cela passe plus pour une grimace menaçante qu'autre chose.
Eleuname n'aimait pas la violence. Il avait été obligé de tuer un sanglier sur la route car il se révélait dangereux pour les voyageurs, mais sinon, il préférait éviter le plus possible toute forme de violence.
Il avait appris à se battre car sa première expédition lui avait appris qu'il fallait pouvoir se défendre contre les loups notamment, et qu'il ne voulait pas être stopper dans sa recherche des signes parce qu'il ne savait pas se défendre. Il avait donc appris, oui, mais pas pour attaquer, pas pour être agressif gratuitement. D'ailleurs, si il était devenu Témoin, c'était aussi pour le côté pacifique de cette faction. De la violence, il en avait eu assez avant !
La petite Tchaë blonde s'approcha de lui et lui dit dans un Nelda approximatif qu'elle se proposait de lui apprendre le Tchaë.
Justement il avait demandé à Nelle de lui indiquer une personne pouvant lui enseigner la langue, car il avait bien conscience du handicap que cela occasionnait, et Nelle lui avait parlé de cette Cyan. Et la voilà qui se proposait avant même que le moindre demande ne fut formulée.
Il sauta sur l'occasion et pris un excellent cours. Elle était vraiment très douée en enseignement !
D'ignorant complet, il se retrouva adepte !
Encore deux ou trois cours de cet acabit et il pourrait comprendre et se faire comprendre !
Il remercia Cyan chaleureusement, mais n'osa pas lui donner d'argent (pas encore) de peur de la vexer. il passerait par Nelle ou par thanakis pour lui demander d'accepter l'argent en échange de ses cours, ou mieux, il attendrait de savoir parler suffisamment Tchaë pour lui expliquer lui même !
Il jetait des coups d'oeil sur Nelle, il avait très peur de la gêner. Très peur que sa présence l'empêche de s'intégrer. Elle semblait s'être fait des amis, au moins une, la petite Cyan, et Eleuname ne voulait pas... qu'elle se sente obligée de rester avec lui...
C'est pour cela aussi qu'il était si content d'apprendre le tchaë. Plus vite il le saurait , plus vite la petite Nelle pourrait se sentir libre de lui parler ou pas !
Rhâ, décidément, il n'était vraiment pas doué pour créer des liens avec les autres. Il ne savait pas comment faire ! *** | |
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 09h25
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Sereine, l’Erudite écoute chacun avec attention, semblant apprécier ce qu'on lui dit, puis reprend le fil de leur quête :
La somme de savoirs nécessaires à la préparation de notre mission retarde notre Directrice dans ses instructions, et nous devons pourtant avancer... aussi vais-je vous donner quelques éléments pour une première série d’expéditions dans nos alentours, à partir de cette base bien pratique qu’est la station Nemen :
Sur les berges du lac Amer poussent différentes variétés d’arbustes intéressants : Creonnes à gousses, Sannelle odorante, Polypied siffleur, Orchidaphnées... la liste est longue. J’aimerais qu’un couple de missionnaires en fasse le tour.
Dans le désert proche vivent des Héliocactées, des Brosses du Diable, des Tulipes de Roche, des Chronifères... qui voudrait s’y engager, sur quatre à cinq jours ?
La vaste plaine du nord recèle trop de choses, notamment de graminées, pour que j’en établisse ne fut-ce qu’une liste tronquée : je demande à l’un de nos vaillants couples d’en cueillir les plus beaux fruits...
Enfin, le littoral Sud-Ouest abrite sans doute de nombreuses plantes Halophiles : Truffes de Mer, Marnalgues bleues, Pseudolianes et Fausses Méduses... Ces merveilles n’attendent que nous pour être étudiées et leurs graines recueillies : qui le fera ?
N’oubliez pas : nous devons progresser par petites équipes de deux ou trois personnes. Cette première série de recherches devrait nous prendre de trois à quatre jours, en fonction de votre rythme, mais prenez votre temps...
Si vous vous sentez prêts, ô nobles frères et chères soeurs, allez.
Je reste près de la station, avec notre garde Sirohl : ainsi, nous pourrons assister ou secourir chacun si nécessaire, en un jour ou deux.
Sur ces mots, Thanakis commence une impressionnante série d’incantations, épuisant sa réserve de magie dans des sorts et des charmes de protection destinés à tous. Au terme du rituel, elle manque défaillir et s’accroupit, prise de vertiges, soutenue par le garde qui reste stoïque, la main sur la garde de son arme...
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 12h48
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| La botaniste sauta sur ses pieds. Bien sûr, il fallait partir, et dès maintenant !
Le vieillard se tenait à ses côtés, alors que les groupes se formaient. Elle tira sur sa manche.
Venez, j'aurai surement besoin de vous. Nous irons au sud, sur la côte.
Elle regarda l'Erudite.
Moi et Frère Loudmer irons au littoral. Qui sait, peut être aurai-je de la chance, et que j'en trouverai.
La botaniste prit un air énigmatique, puis se frappa le front comme si elle avait oublié quelque chose.
Elle s'adressa au groupe, suffisamment fort pour que tous l'entendent, en levant une main qui tenait une liasse de papiers.
Bien sûr, ce que vient de dire notre bien-aimée Erudite, voilà ce que vous cherchez. Voici, sur ces feuillets, comment repérer et discerner chacune de ces plantes.
La tchaë fit une petite pause.
Cependant, il se trouve dans chacune de ces régions une certaine plante, qui manque depuis peu aux Jardins, ou que je prévoyais d'installer.
A ces paroles, un sanglot s'éteint au fond de sa gorge, qu'elle réprime d'un toussotement.
Ceux qui iront dans le désert, devront chercher avidement un arbuste très rare. Il s'agit, de fait, plutôt d'un tronc de mousse, un épineux, qui dégage l'odeur âcre des baies que l'on peut trouver dans les campagnes d'Oriandre. Les gens du coin l'appellent le skyk'thus. SI jamais vous en trouvez, vous ramasserez les petites boules noires qui sont à sa base. J'ai fait un croquis détaillé de la forme de cette plante.
Ceux qui iront au lac devront s'intéresser tout particulièrement à cette plante :
La botaniste leva un feuillet au dessus de sa tête. On pouvait y voir dessiné un arbuste dont les longues branches effilées s'enchevêtraient en tous sens, comme les cheveux sur une tête. Juste en dessous, était couché un petit texte.
Feuillet Botanique, Groupe 1, N°3 Bis a dit :Le Polypied Siffleur
Cette plante en forme d'arbuste dense aux belles fleurs d'un jaune profond se balance et siffle dans le vent, générant une étrange mélopée assez envoutante, mélopée qui attire souvent de grosses bêtes ou des monstres dans son voisinage...
En effet, le Polypied Siffleur se nourrit de leurs déjections !
Le polypied fait une magnifique plante d'agrément, surtout lorsqu'on prend la peine de l'installer dans un endroit venté : elle chante alors comme une sirène... mais prenez garde à ceux qu'elle séduit !
Pour ceux qui voyageront au nord ...
La botaniste réfléchit un moment.
Mmmhh ... Je suppose que vous trouverez de quoi nous nourrir pour le voyage. Hi hi hi !
La vieille éclata d'un rire nerveux, mi-inquiétant, mi-strident.
Enfin, vous pourrez toujours la chercher, mais je doute que vous en trouverez.. Oh non, ce n'est pas la peine que je vous la décrive, je doute fort que ayez la moindre chance de la croiser. Hu hu hu...
Enfin, de toutes les manières, vous le sauriez immédiatement, si vous passiez à côté.
Elle haussa les épaules.
Je vous fournirai de quoi la repérer de toutes les manières, mais bon... Disons que si vous trouvez par le plus grand des hasards un cercle de terre brulée au sol, et que vous avez la chance inouïe de tomber sur la période de sa germination -une journée seulement en un cycle, alors peut-être pourrez-vous en tirer quelque chose...
Voilà...
La directrice ne savait pas comment distribuer les instructions écrites, elle confia donc la liasse à Thanakis. Ensuite, elle se tourna vers le vieux marin.
Prêt ?
HRP Merci Balenk ;)
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 13h10
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| *** Elle a les larmes aux yeux. ***
Oh ! Merci, Bien Aimée ! Vous savez, je connais le sort "aura de renforcement", aussi ne vous épuisez pas trop. Je n'aime pas vous voir si lasse après tous ces sorts. Et Nelle et Cälli aussi peuvent vous aider.
Répartissons nous plutôt la protection de tous, ne voulez-vous pas ?
Je ne veux pas vous vexer, Bien Aimée, mais vous voir si faible ensuite me bouleverse !
*** Elle se ressaisit. ***
Hum... Parlons expédition ! Cälli et moi partirons donc à la recherche de ce Polypied siffleur.
Nos oreilles seront sollicitées aussi, si j'ai bien compris !
*** Elle rit.
Elle se tourne en souriant vers le Mage. ***
Dès que tu seras prêt, nous partirons. | |
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 20h02
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| *** Le poilu ne comprenait apparemment rien à ce que lui disait Krepion... Allons donc ! Sa pratique de la langue nelda souffrait d’un manque certain d’entretien, il en convenait, mais le vieux marin n’aurait pas cru qu’il avait perdu la maitrise à ce point...
Pourtant, il sembla finir par comprendre, car il lui donna une vingtaine de pierres noires. Le marin regarda les lépidolites et soupira : zut, les mêmes pierres que la jeune étrangère lui avait donné, et dont les commerçants n'avaient pas voulu !! Bon, tant pis, il arriverait bien à les échanger un jours contre quelque chose...
Il essaya malgré tout de formuler un remerciement, se demandant si cette fois-ci il arriverait à se faire comprendre du premier coup... ce nelda avait l'air un peu lent d'esprit, en fait...
Heureusement, un tchaë au visage buriné vint mettre fin à ses pathétiques tentatives de communication en lui fourrant à boire dans les mains et en se mettant à converser de façon fort agréable, sur des sujets fort intéressants : tabac et vin. Ce petit homme lui plaisait bien !
Il entreprit de bourrer puis de rallumer sa pipe en s’asseyant sur le même rocher, puis trinqua avec l’argonaute. ***
J’étais marin ouais. Et ça, pour naviguer, j’ai navigué ! J’avais pas encore 10 ans qu’j’étais mousse sur l’bateau d’mon père ! Ah ça, j’en ai peché du poisson ! C'était l'bon temps...
*** Le regard du vieillard se perdit quelques minutes dans le vide, tandis qu'il laissait son esprit s'emporter dans d'heureux souvenirs, puis il revint vers l'argonaute. ***
Et vous, z'etes un d'la bulle bleue aussi ? Maollan c'est bien ça ?
*** Il tira de sa poche une masse noireatre relativement informe de laquelle il détacha un morceau gros comme le pouce, qu'il tendit au tchaë : ***
Vous chiquez, aussi ? Celle-là vient du marché d'Farnya, l'est encore bien parfumée, 'cause qu'elle a pas encore trop trainé dans ma poche !
***
Puis l'Erudite et la petite vieille énoncèrent les instructions de recherche, et les deux tchaës se rapprochèrent pour les écouter. Enfin, Krepion se rapprocha plus par mimétisme qu'autre chose, ne comprenant pas grand-chose à ce que racontaient les bonnes femmes en général, et là plus particulièrement...
Il commença à suivre d'un pas claudiquant la botaniste quand elle commença à le tirer par la manche en lui annonçant qu'ils allaient sur la côte. Un peu déçu de quitter son nouvel ami amateur de bons crus, il ne mettait guère d'engouement à suivre la tchaë, quand soudain un picotement familier le parcouru : se retournant, il aperçut l'Erudite qui finissait d'incanter dans sa direction.
Bigre, il avait espéré qu'elle l'aurait oublié, mais la voilà qui était de nouveau après lui !!
Dans un glapissement effrayé, il augmenta subitement la cadence et dépassa rapidement la botaniste.
La côte, très bien !! ***
- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien. | |
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 21h05
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Nelle adressa un sourire reconnaissant à son amie pour ses paroles chaleureuses et réconfortantes, même si un certain trouble se lisait encore sur son visage.
Elle écouta silencieusement les instructions et explications de l'Erudite puis de la Directrice et se tourna vers Eleuname, avec qui elle formerait donc vraisemblament un "couple", une expression interrogatrice sur le visage, tandis qu'elle se concentrait sur leur échange mental.
Elle se tourna finalement de nouveau vers Thanakis.
Le contemplateur Eleuname propose que lui et moi nous rendions dans la zone désertique, puisque son endurance et mes sortilèges nous permettront de supporter ce milieu relativement hostile certainement sans trop de difficulté.
Mais d'un autre coté, nous attendons aussi de savoir s'il sera autorisé à accéder à Farnya, auquel cas il y fera un saut avant de s'engager dans le désert, afin de s'équiper au mieux.
Voilà donc ce que je propose : je peux partir en éclaireur en direction du désert. Mes sorts me protègeront, et grâce à l'Oeil de l'Aigle je pourrai repérer les zones à éviter en terme de créatures, et celles vers lesquelles s'orienter en termes de végétation. Puisque Eleuname semble être bon coureur, je marcherai à mon rythme et il n'aura donc pas de mal à me rattraper après être passé à Farnya.
J'ai contacté le Prince pour lui demander d'accorder au Contemplateur un droit de séjour à Farnya, donc à moins d'un refus de sa part, cela devrait être vite réglé.
Cela vous convient-il ?
Elle hésita avant d'ajouter avec douceur :
Si vous préférez que j'attende Eleuname pour m'engager dans le désert, je m'y conformerai, et je vous aiderai donc à soutenir magiquement nos compagnons jusqu'à ce que nous nous mettions en route. Je suis d'accord avec Cyan : ménagez-vous.
Le danger ne semble pas encore nous guetter si près de la ville.
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Le Vayang 2 Nohanur 1507 à 21h28
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| *** Cälli écoute attentivement les consignes puis hoche la tête confirmant les diresde Cyan... ***
Allons-y Cyan, parton tant qu'il reste encore un peu de lumière ce jour...
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Le tchaë sourit et sans attendre, part longer la rive du lac avec la Rectrice... Passant un bras dans son sac à dos il en retire un calpin, un fusin et quelques pastels sèches, puis commence à croquer les différentes plantes qu'il rencontre sur son chemin.
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