Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Les pérégrinations d'un rouquin pour traverser le territoire

Une course contre le temps...
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Sujet lancé par Aktarion
Le 20-11-1507 à 18h41
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Posté par Aktarion,
Le 23-11-1507 à 19h17
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Aktarion

Le Matal 20 Nohanur 1507 à 18h41

 
*** Voilà 6 jours qu'Aktarion avait quitté Farnya, pour rejoindre le but de son périple : les noirauds en quête d'une des obsessions, et parmi eux, le Lieutenant Khaëriak en particulier.

Le début du voyage s'était déroulé plutôt sans encombre, il n'avait eu qu'à subir quelques attaques mineures de loup ou de bestioles plus effarouchées encore que lui par sa présence. Il s'en était remis plutôt facilement et n'avait même pas daigné entrer dans Oriandre pour se reposer, alors qu'il en avait longé les murailles la veille.
En effet, il avait pu couvrir une distance assez phénoménale en un rien de temps, et cela grâce à l'aide magique que lui avait fourni le Régisseur de la Ressource avant son départ. Pour une personne qui ne maniait pas la magie de l'Evolution - pas encore, corrigea-t'il mentalement - il avait ainsi pu parcourir une distance plus qu'honorable.

Si le voyage se poursuivait ainsi, il pourrait bientôt atteindre son but, songea-t'il en lisant sa carte, essayant de s'orienter d'après quelques repères montagneux. ***


Voyons voir, si j'me trompe pas, au bout de ce sentier, après l'virage, j'devrais voir Motabé...

dit :
T'es sûr d'ton coup, là ? Non, parce que j't'ai jamais vu lire une carte, et puis toutes ces montagnes, elles se ressemblent. C'est pas gagné... Comment qu'tu fais pour être sur ?


T'inquiètes, il suffit d'savoir lire la carte. Et pis ça s'ressemble pas trop quand même ! R'garde, le gros mont là-bas, il est arrondi comme ton crâne d'oeuf, et pis l'autre, au contraire, il donne sur un plateau qu'est plat comme la tronche à ton pote, Kougu..Kiouguel, c'est comme ça qui s'appelle, c'est ça ?

*** Un grondement puissant l'interrompit. Kléa n'eut pas le temps de relever ses remarques et de se vexer, que déjà elle devenait livide, apercevant la menace au-dessus de l'épaule d'Aktarion.
***

dit :
Euh.... retourne-toi doucement, là... voilà... et maintenant... euh... ON COURT !!!


*** Aktarion eut à peine le temps d'apercevoir le grand primate qu'un coup d' griffe l'atteignit au thorax et le fit basculer en arrière.
Il se releva tant bien que mal et chercha un abri du regard.
Il rejoignit Kléa derrière un rocher et reprit sa respiration. ***


T'inquiètes, c'est pas très profond... fit-il en observant sa plaie. Ils n'eurent pas le temps de souffler, déjà ils entendirent le Gambol qui se rapprochait à grande vitesse.

T'es prête, 1, 2, 3 ! On fonce !!!


*** Surgissant de derrière le rocher, ils foncèrent en direction du Gambol, tentant le tout pour le tout : le passage en force, malgré l'étroitesse du passage. Surpris par la rapidité de leur sortie, le Gambol faillit rester perplexe. Malheureusement pour Aktarion, il se ressaisit au dernier moment, et lui asséna un second coup lorsque celui-ci passa à côté. Les 2 compères, l'artisan et la molle réussirent néanmoins à passer et distancèrent rapidement le grand primate, en courant à toutes forces sans s'arrêter. ***


dit :
Ha ha ha, t'as vu comme on l'a lâché ? Il fait moins l'malin maintenant !


Héhé, et toi tu faisais moins la maligne tout à l'heure quand tu l'as vu. Ha ha, tu t'serais vu !!!
*** - répliqua Aktarion. ***


*** Tout en courant, il regardait toujours en arrière pour vérifier qu'il mettait une bonne distance entre eux et la bestiole.
Il était donc trop tard lorsqu'il vit le loup malfaisant lui barrer la route.
Et, vous pourrez toujours le traiter de boulet, essayez donc vous, de courir avec un Gambol aux fesses sans jamais vérifier derrière vous s'il ne vous suit pas ! ***


 
Aktarion

Le Matal 20 Nohanur 1507 à 23h20

 
AIE !!! Mais tu vas m'lâcher sâle bête !!!

*** Vous vous souvenez que nous avions laissé (avec un sadisme délectable) notre ami Aktarion en fâcheuse posture face à un loup malfaisant ? Eh bien, nous le retrouvons maintenant à terre, aux prises avec ce grand canidé (toutes les groupes animaliers de la création allaient donc y passer ?!), se débattant comme il le pouvait pour se dégager de l'étreinte implacable de la morsure du loup. Les crocs plantés dans l'avant-bras de l'artisan, celui-ci tenait de le lacérer et d'attraper sa gorge. ***


Bon sang... aïe... foutue bestiole ! Argh !

*** Kléa, un moment paralyséé par la surprise et la peur, réagit alors soudain : se laissant rebondir le plus haut possible, elle se laissa choir de tout son poids sur le loup. ***


dit :
Et PAF !!! Dans la truffe, tiens, prends ça, vieux sac à puce !!! Lache mon Aktarion !!!


*** La douleur fut suffisante pour obliger le loup à relâcher un bref instant sa prise, un instant suffisant pour qu'Aktarion se dégage. Prenant une poignée de sable et de caillou sur le sentier, il la balança dans le museau de son adversaire. Ce dernier, un moment aveuglé, se mit à japper, et à reculer, secouant le museau en tous sens. ***


dit :
Vite, Kléa, à l'abri !


*** Les 2 compères se réfugièrent - à nouveau - derrière un rocher (cette tactique allait-elle donc devenir la favorite du maître d'armes ?). Une fois à l'abri, Aktarion se soigna comme il put, dans la hâte, suffisamment pour pouvoir prendre le risque de sortir de sa cachette et de dépasser le loup.
Il voulait en effet éviter la confrontation, comme il le faisait depuis le départ : il n'en avait pas le temps, et d'ailleurs contre cet adversaire, il n'était quoi qu'il en soit pas sûr de faire le poids...Sa course était bien plus importante.

Il passa donc devant le loup, sans regret, et, son jeu de jambes s'améliorant, il réussit même à passer sans dommage ! Il s'abstint cependant de narguer le loup, préférant se mettre à l'abri rapidement.

Ceci fait, il s'accorda enfin une pause. Il sortit de son sac un parchemin, noué d'un ruban bleu. Il portait la marque de Jeaneudon. ***


Bon ben ,j'crois qu'il va être temps d'l'apprendre. Ca pourra bientôt être utile, et vu l'danger, s'agirait pas que j'le perde s'il m'arrivait quelque chose. Il avait préféré attendre de progresser dans la maîtrise de la sphère rouge, l'essencialis, avant de l'apprendre : il ne voulait pas prendre le risque de griller son parchemin. Soin mineur ! C'était un sort vital, et pas si mineur que ça...

*** Le temps était enfin venu. ***


Tout en croisant, les doigts, bla bla bla, mmh, oui, je vois, après fermer les yeux et incanter la phrase suivante, bla bla bla... mmh, mouais, je crois que j'ai compris.

*** Il incanta la formule et fit les gestes inscrit sur le parchemin. Tout se déroula à merveille, il sentit qu'il retenait bien le rituel. Le maître enchanteur avait décidément inscrit des instructions claires, et avait vite travaillé ! ***


Parfait, une bonne chose de faite ! Allez, viens, on r'prend la route. On a encore un bon bout d'chemin.

dit :
Ouaip, voilà, j'arrive ! Rah, on peut jamais vadrouiller tranquillou ! Faut toujours y aller quand toi, tu veux ! Et moi, j'peux jamais m'arrêter quand j'veux ! Et pis..


Et bla bla bla - la molle semblait partie dans un de ces moments, comment dire, que nous n'exposerons pas outre mesure ici, de peur d'ennuyer le lecteur...

*** Au loin, ils voyaient les contreforts rocheux diminuer en altitude. La plaine n'était plus très loin, du moins ils l'espéraient.

Ce voyage n'était vraiment pas de tout repos... ***


 
Aktarion

Le Vayang 23 Nohanur 1507 à 19h17

 
*** Enfin la forêt ! La forêt qui chante ! La vue de tous ces conifères et de ces feuillus à perte de vue lui redonna du baume au coeur et lui fit oublier ses membres ankylosés par tant de kilomètres parcourus. ***


Regarde, Kléa ! On touche au but, on y est presque !!! annonça-t'il avec entrain.

dit :
Ah oui, tiens ! C'est cool ça !


dit :
La molle se téléporta de quelques lieues avant de revenir lui faire un rapport.


dit :
Bon, te réjouis pas trop vite mon gros ! J'ai vu un Assulter trainer au bord de la route. Il est grossièrement camouflé, mais on peut le voir bouger dans son buisson à des kilomètres à la ronde, hihi ! Cet idiot s'est camouflé en plein milieu du chemin, on voit que lui, hi hi hi, il est vraiment pas discret.


*** A cette nouvelle, la mine réjouie d'Aktarion s'assombrit un instant, avant de daire preuve à nouveau d'enthousiasme.
Les jours précédents avaient été éprouvants : il avait essuyé de nombreuses attaques successives de Gambol et de loups malfaisants, et avaient du ralentir un jour sa progression pour se remettre. Mortellement blessé, il ne s'était pas permis de prendre le risque de continuer alors qu'il voyait pertinemment une créature sur son chemin, au loin. Il avait dû attendre d'être un peu plus guéri. ***


Bon, c'est pas cette petite bestiole qui va nous faire peur, hein, Kléa ! On a vu pire...

*** A ces mots, ses blessures se rappelèrent à son bon souvenir. Tout son corps le lançait de partout, et il était loin d'être tiré d'affaire. Une attaque un peu violente, et c'en était fait du maître d'armes...
Son enthiousiasme prenait cependant le dessus. Il sentait le but se rapprocher.

Conscient du danger, il ralentit néanmoins un chouïa sa progression. Il se sentait bien, mais sa mission ne lui permettait pas de prendre trop de risques.

S'accordant une pause, juste avant la lisière du bois, il contacta mentalement Khaëriak, tout en mordant avec vigueur dans un sandwich au Braxat (un peu rassi certes, mais succulent après autant de bornes...) ***


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