Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Folie ou utopie ?

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Sujet lancé par Narrateur
Le 26-12-1507 à 14h51
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Posté par Vayar de Golroth,
Le 18-07-1508 à 00h17
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Narrateur

Le Merakih 26 Dasawar 1507 à 14h51

 
Ils avaient refusé…

Aergad courait à vive allure, entouré de ses deux compagnons et de cette tydale. Tous trois se dirigeaient vers les murailles de la ville, se faufilant entre les bâtisses, courant dans l’ombre des bâtiments.

Les lueurs orangées du soleil commençaient à poindre et à éclairer les blancs nuages dispersés dans un ciel encore étoilé.

Aergad était confus, troublé. Il ne s’était pas attendu à une telle réaction de la part des esclaves, à ce que cela se passe ainsi. Leurs voix et leurs visages encore endormies revenaient hanter son esprit.

« Quoi ? C’est bien trop dangereux !
-A quoi bon ? Nous serions plus en danger à l'extérieur qu'ici.
-Cela est vrai, nous vivons beaucoup plus librement que ce que tu sembles penser. Nous avons peut être des contraintes, mais elles nous protègent du S'sarkh et nous permettent d'être heureux.
-Fou ! C’est ce que tu es ! Tu vas mourir pour ton indiscipline, elles te tueront pour cette malheureuse tentative, cette intrusion illégale dans la ville. Si nous te suivons elles nous tueront, nous rendant complice de tes actes et si ce n'est elles ce sera le S'sarkh. Notre seul espoir de vivre est de rester à leurs côtés et d'obéir aux quelques contraintes auxquelles nous devons nous incliner.
»

Puis Faelan lui avait posé une main sur l’épaule et lui avait demandé de partir. Il s’était laissé persuader et il le regrettait amèrement.

Une autre pensée s’imposa à lui, imprégnant son esprit et s’imposant comme étant l’unique solution.

La dictature de ces femmes doit s’arrêter. Peu importe la manière, je les libèrerais pour toutes les tortures et monstruosités qu'elles m'ont fait subir. Par la force si nécessaire. Ils sont moutons je suis le berger, je dois leur ouvrir les yeux et punir le loup. Le loup ne doit pas élever le mouton. C’est contre-nature.

Leurs pas résonnaient sur le dallage de la cité et chacun jetait frénétiquement des regards autour de soi à l’affût d’un quelconque danger.

Faelan regrettait sa douce et lointaine forge. Le comment du début de cette aventure ne lui revenait pas en tête. Ou Plutôt, si. Par l’arrivée de Aergad chez lui il y a de cela plusieurs années, mort de faim et blessé. Depuis il s’était pris d’une forte amitié pour cet homme et à mainte occasion il venait à le regretter.

Il ne pouvait rien lui refuser, Aergad le savait, et il en profitait. Une appréhension le parcourait depuis qu’il avait quitté Zarlif, que tout cela se terminerait mal…

Il jeta un coup d’œil à Kadarn, le froid mercenaire. Faelan avait toujours fait en sorte de paraître bienveillant auprès du tydale mais rien n’en était ressorti que de la froideur. L’homme de glace.

Il se contentait de courir, son épée dans les mains prêt à parer à une mauvaise rencontre. Tout ce qu’il désirait alors était de suivre Aergad comme il l’avait si souvent fait. Lui qui avait toujours rêvé d’aventure, il s’était contenter d’escorter jusqu’ici les convois de marchands de ville en ville sans que rien ne se passe.

Ses souvenirs d’enfance n’étaient que vague images. Sauf ce souvenir, de sa mère au coin du feu, et lui blotti dans ses bras, alors âgé d’une dizaine d’années. Lui annonçant que jusqu’au bout il la protègerai et saurait lui faire honneur en devenant quelqu’un. Oui, en devenant quelqu’un de bien, de reconnu, d’aimé, parcourant le monde pour aider ses prochains et sauver ceux qui étaient en danger.

Elle était morte l’année suivante. D’une mauvaise grippe. Il avait rapidement perdu son utopie, ses espérances. La suite n’avait été que errance dans les ruelles de Zarlif, puis l’armée et le boulot de mercenaire…

Mais aujourd’hui la quête désespérée de Aergad lui donnait l’impression qu’il pourrait accomplir quelque chose de bien, pouvoir enfin accomplir sa promesse tenue à sa défunte mère et c’était plein d’espérance et de nostalgie qu’il s’était laissé convaincre.

Ils atteignirent l’escalier permettant d’accéder au chemin de ronde. Ils commencèrent tous à gravir quatre par quatre les marches menant à leur survie. Sauf une. Isibeal s’était arrêtée.


« Je ne continue pas. Je reste. Une tydale est morte par ma faute. Et puis tu te trompes sur les mâles vivant dans le matriarcat, ils vivent librement et sont heureux.
-Que me chantes-tu là ? Heureux ? Ce n'est qu'illusions et mensonges, ma vie n'a été qu'enfer à cause de ces maudites femelles. Allez, ta place n’est pas ici, elles vont te tuer et puis tu penses comme moi, hein ? Viens avec nous, répondit Aergad en lui tendant la main.
-Je ne peux pas. Ma place est ici, avec elles. Je suis née ici, j’y ai vécu toute ma vie. Je ne peux pas partir. Le monde que tu imagines n’existe pas Aergad, riposta Isibeal.
- N’existe pas ? Qu’est ce que tu crois ? En quoi t’y connais-tu ? Moi aussi je suis né ici, moi aussi j’y ai vécu mais ça ne me fait pas pour autant prisonnier de ce lieu ! Et puis, tu n’es jamais sortie en dehors de ces murailles, comment peux-tu savoir à quoi ressemble le monde dans lequel tu vis et à quoi pourrait ressembler celui auquel je rêve ? Et bien, reste ici puisque ta seul aspiration est de rester prisonnière et de mourir. Merci quand même pour ton aide, Adieu .
»

Ils partirent. La voix d’une garde les apercevant sur les murailles se fit entendre puis elle devina leur lente descente le long de la muraille, accrochés à la corde, tandis que les gardes alertées se précipitaient pour attraper les intrus.

Et elle resta interloquée à les voir disparaître, sans savoir comment réagir. Elle, qui avait tant rêvé d’une telle rencontre. De pouvoir enfin partir, quitter ce lieu maudit l’enchaînant à ses racines et à ses préjugés de monde extérieur.

Elle ne savait plus ou elle en était. Elle la sang-âme d’habitude si fier lorsqu’on se moquait d’elle, si orgueilleuse et sure d’elle, aujourd’hui face à cet homme elle avait douté et préféré choisir la peur plutôt que les rêves comme lui.

Elle l’aimait, c’était une certitude pour elle. Mais comment savoir en quoi consiste l’amour lorsqu’on ne l’a jamais connu ? Elle ne savait pas . Elle se laissa écrouler sur le sol et s’appuya contre le mur, pour ne rien faire d’autre que pleurer…


Le jour se lève, doucement, sur Utrynia. Découpant l’ombre des murailles sur les bâtisses de la ville. Des ombres, furtives, fuient en direction de la forêt tandis qu’au sein de la cité une liadha de faction devant la ruche est retrouvée tailladée, une partie du corps brûlée, éventrée.

Et lentement, avec douceur, Utrynia s’éveille, ainsi qu’elle le fait chaque jour qui passe…



 
Ristakovik

Le Julung 27 Dasawar 1507 à 00h56

 
Si Ristakovik n'était pas aussi matinale, la responsable de la faction de nuit des gardes de la ville n'aurait peut-être pas hésité à la faire réveiller pour lui faire part de l'agitation qui règne dans le corps de garde ce matin-là.
Mais la Mestre de ville est tranquillement en train de commencer comme d'habitude une journée qu'elle croyait jusque là ordinaire, en déjeunant dans ses quartiers privés de la mairie, quand la guerrière vient la trouver, passablement agitée.


Mestre Ristakovik !! Un meurtre ! Cette nuit ! A la Ruche !


La Tydale se lève aussitôt et fit s'assoir la garde afin de lui tirer des informations dans le calme et la cohérence.
Un meurtre, non pas à la Ruche, mais devant la Ruche, non pas d'une Anja mais d'une liadha de faction. Mais un meurtre tout de même, et violent qui plus est. Ttailladée, brûlée, éventrée...

Ristakovik donne des directives pour faire fouiller toute la ville et se renseigner auprès de toutes les tavernes et les quartiers voisins de la Ruche pour recueillir le plus d'informations ou d'éventuels témoins sur ce crime inhabituel.

Puis arrivent finalement d'autres nouvelles, que la Mestre ne met pas longtemps à recouper : des individus suspect ont été aperçus, manifestement trop tard pour être rattrapés, en train de quitter la cité, par la muraille nord. Au moins deux personnes, peut-etre trois. Pas de signalement précis, du fait de la nuit.
Fichtre, que ne sont-elles pas plus de symbiosées !! Si ces informations s'étaient recoupées plus vite...
Mais bon...

Ristakovik maintient ses ordre de fouiller la ville et de se renseigner sur ces deux faits, puis une fois seule elle se concentre pour mettre au courant ses soeurs symbiosées par la biais du consensus...


 
Jerushah Llendelynn

Le Julung 27 Dasawar 1507 à 21h45

 
***
Affairée a éliminer le Kropocle bien trop pres de la cité, Jerushah a enregistré la presence du tydal, furieux, pressé, mais n'y a guere prété attention
***


***
A présent que la Mestre de ville en appelle aux tydales, le souvenir lui revient en mémoire et elle fait demi tour.
***


***
Contre toute attente, elle le trouve non loin accompagné d'un autre tydal et d'un tchaë.
***


Hajar vous trois

***
Puis son regard se fixe sur le male
***


Je t'ai croisé hier, tu sortais de la cité, fort pressé et en rage.
Oh ce n'est pas un crime, j'entends bien, mais j'aimerais que l'on discute .... Il s'est passé des choses en ville et j'aimerais qu'on entre en ville...


***
Elle n'est pas armée et fort calme devant les trois males présents
Elle invite celui qu'elle a croisé la veille a entrer avec elle d'un geste de la main
***


 
Narrateur

Le Julung 27 Dasawar 1507 à 22h35

 
Aergad s’était retourné lorsque Jerushah l’avait interpellé. Le regard noir de fureur, prenant sa dague à la main en la pointant agressivement vers la faucheuse, prêt à réagir si elle était venu pour les arrêter comme le soupçonnait Aergad.

Mais devant l’apparent pacifisme de la tydale il baissa la dague et en voyant qu’elle ne semblait rien savoir du meurtre il répondit avec nervosité, persuadé que la faucheuse l’intimait de le suivre.


Ah oui ? Et tu penses que ta parole fait loi femme ? Et bien pas sur moi ni sur mes compagnons figure toi. Tu te crois supérieur à moi hein ? Tu te crois sans doute plus intelligente, plus forte que nous, pauvres mâles que nous sommes...


Plongeant son regard dans celui de Jerushah, la dévisageant d’un regard de défi. Puis il partit dans un grand rire nerveux, semblant se moquer de la tydale, voulant montrer sa supériorité à celle-ci.


Mais pour qui te prends-tu ? Crois-tu vraiment que je vais rentrer avec toi dans ta cité et que tu as les capacités de m'arrêter ? Hahaha mais folle ! C'est ce que tu es !


De la magie commençait à pulser dans les mains d’Aergad, excité par la rencontre, voyant là l’occasion de venger son échec. Les yeux rouges de fureur, un sourire nerveux au coin des lèvres, il allait se lancer sur la tydale isolée.

Kadarn tenait sa hache entre ses mains, pointée devant Jerushah prêt à attaquer, se moquant de la vie de la tydale, prêt à obéir à Aergad.

C’est l’intervention de Faelan qui fit quelque peu revenir à la raison Aergad. Faelan soucieux de ne pas faire verser le sang une fois de plus mais aussi de ne pas se faire arrêter par les gardes de la ville si la faucheuse arrivait à les retenir assez longtemps.

Il prit Aergad par le bras et le tira en arrière, s’adressant à ses compagnons puis à Jerushah avant de partir.


Allons-y, ne perdons pas de temps. Laissez-nous tydale du matriarcat et il ne vous arrivera rien...


Aergad, alors persuadé de sa supériorité par les paroles de Faelan, perdait tout intérêt de se battre avec elle. Il se souvint alors d’Utrynia et de ses dangers, du meurtre qu’ils avaient commis.

Entraîné par le tchaë il se dégagea rapidement pour partir à toutes jambes vers la forêt, un sourire demeurant encore sur ses lèvres, suivit de près par Faelan puis quelques pas derrière par Kadarn avançant machinalement.

Bientôt les trois compères disparurent de la vision de Jerushah entre les ombres de la forêt.


 
Jerushah Llendelynn

Le Vayang 28 Dasawar 1507 à 20h16

 
*** Jerushah se tendit a la réaction du tydal, prête a esquiver son attaque avec un sourire de défi
***


Si ma parole ne fait pas loi, elle a au moins du poids mon garcon, de par ma fonction, je peux, si je le veux , vous faire arreter tous les trois et vous mener en nos geoles sans coups férir.....

***
Le troisieme male semblait plus posé et son intervention permit que sa lame ne se leve pas contre eux
***


Aurais tu quelque chose a te reprocher, petit ?

***
Son regard amethyste transperce le tydal nerveux et hargneux tandis qu'un sourire en coin se dessine sur son visage
***


Tu réagis exactement comme un coupable, étrange non, si tu n'as rien a te reprocher......
HE !!!!!!! Revenez ici !!


***
Elle se mit a la poursuite du groupe
***


 
Arkana Voroshk

Le Sukra 29 Dasawar 1507 à 14h04

 
La Némésis se déplaçait à vive allure sur la route escarpée qui devait la mener au comptoir d’Utrynia, où un groupe étrange avait été vu. Nimbée de charmes, la sorcière courait sans jamais s’essouffler, dans le silence assourdissant qui régnait sur la plaine immaculée.

C’est en arrivant vers la ville que les choses commencèrent à se gâter. L’endroit grouillait de Koprocles ! Si ces créatures n’étaient guère dangereuses pour la vie de la Voroshk, elles freinaient significativement sa course en tentant sans cesse de la molester. A dire vrai, Arkana aurait bien fait griller une ou deux de ces bestioles si elle n’avait pas tant été pressée par les événements...

La Némésis arriva près du comptoir plus tôt que prévu, et espérait vivement retrouver Jerushah. Mais la Faucheuse avait disparue ; l'endroit demeurait désert. Une onde mentale apprit à la Voroshk que la Lame s’était lancée à la poursuite des mystérieux individus, en direction des bois…

Un désagréable pressentiment tenaillait l’estomac d’Arkana.

Faisant fi de ses appréhensions stériles, la magicienne prit la direction de la forêt qui se dressait non loin. Dans la neige, de nombreuses traces fraîches indiquaient qu’elle n’était pas la première à suivre ce chemin. Ni la dernière, souhaita-t-elle silencieusement, espérant que les renforts ne tarderaient pas.

Un vent mordant faisait voler les longues mèches blondes de la natte défaite de la Némésis, alors qu’elle s’apprêtait à s’enfoncer entre les arbres aux troncs sombres…



 
Narrateur

Le Dhiwara 30 Dasawar 1507 à 14h12

 
Bruits de combats dans la forêt, Jerushah les a rattrapés. Les trois ombres se retournent pour faire face à la tydale et sont aux prises avec un assulter qui les attaque. Aergad crie alors à la tydale au dessus du combat.

Cesse de nous suivre femme ou ce ne sont que malheurs qui tomberont sur toi !


Remarquant les blessures de la Faucheuse le tchaë s’approche rapidement d’elle et fait tournoyer en ses mains des boules d’énergie, lorsqu’il touche la tydale ses blessures se referment, il lui glisse quelques mots de mise en garde puis fuit rejoindre ses compagnons avant que Jerushah, épuisé par ses blessures bien que se remettant rapidement grâce aux soins du tchaë, ne réagisse.


Partez s'il vous plait, nous ne voulons pas votre mort ni celle de qui que ce soit...


 
Arkana Voroshk

Le Dhiwara 30 Dasawar 1507 à 15h20

 
Forêt Nord d‘Utrynia. Paysage de noir et de blanc ; de neige et d'épines.

Un trait couleur d'or, entre les troncs. Par intermittence.

La Némésis se déplaçait en tentant d’émettre le moins de bruit dans ce milieu inhospitalier. Les animaux s’écartaient instinctivement de la jeune femelle bardée de charmes d’évolution, tant et si bien que les seules entailles que la Fille du Déclin arborait désormais étaient du seul fait des quelques créatures de la plaine qu’elle avait récemment quittée.

Mais ce n’étaient pas les bêtes qui emplissaient les pensées de la sorcière. Voilà plusieurs heures qu’elle marchait et elle ne trouvait toujours aucune trace du petit groupe. A croire qu’ils s’étaient évaporés.
La Némésis tentait bien de retrouver des signes de passage entre les branches, des traces de pas sur la neige, mais ses observations ne lui étaient d’aucun secours pour l’heure.

Arkana tenta une autre tactique et murmura des paroles qui permirent à son esprit de s’élever magiquement et de scruter les horizons.
L’estomac de la Voroshk se noua brusquement : elle ne distinguait absolument aucune trace de vie dans un large périmètre.

La Némésis aspira une grande goulée d’air frais, avant de reprendre sa marche. Elle n'avait plus idée de ce qu'elle faisait, n'était plus certaine de sa route et n'avait nullement anticipé une réaction si elle trouvait les étranges personnes que la Faucheuse disait suivre.
Mais il était hors de question de rebrousser chemin.

Par le Tableau, que cet endroit était glauque...



 
Narrateur

Le Dhiwara 30 Dasawar 1507 à 19h40

 
Arkana Voroshk bien que ne voyant pas les personnes qu'elle cherchait remarqua rapidement en baissant les yeux qu'elle suivait et marchait dans de nombreuses traces se recoupant dont une parfaitement distincte dû sans doute à la masse de l'individu ou au poids de son armure.

Quatre traces se distinguaient parfois disparaissant légèrement lorsqu'elle passait à découvert des arbres mais ce couvert permettait le reste de la piste de justement protéger les traces de la neige flottant au dessus des arbres.

La piste que Arkana Voroshk se mit à suivre suivait la faille jusqu'à son entrée puis bifurquait vers l'est longeant la forêt.



 
Jerushah Llendelynn

Le Dhiwara 30 Dasawar 1507 à 23h21

 
***
Jerushah a reculé.
Elle ne pensait pas leur tomber dessus de cette façon et s'est de plus trouvée entourée de créatures auxquelles elle ne peut faire face , toutes a la fois
***


***
Le geste du tchaë l'a etonnée, et sans doute lui a t il sauvé la vie, mais son compagnon plein de hargne est dangereux, peut être incontrolable ?
***


Kelldras, qu'est ce que tu fous !!!

***
Elle marmonne , furieuse, guettant son arrivée par dessus son épaule.
Les traces au sol seront faciles a suivre , pour peu que les autres se remuent un rien
***


 
Kelldras

Le Luang 31 Dasawar 1507 à 10h11

 
Le jeune mâle était perdu, une fois encore, à un moment il avait crue voir bouger quelque chose dans la forêt et s'y était aventuré.
Hélas, la seule chose qu'il y avait trouvé c’était un immense trou dans le sol.
Il avait alors rebroussé chemin jusqu'à la lisière de la forêt et c'était remis à la longer en espérant rattraper les liadhas.


dit :
Kelldras tu devrais te méfier de cette manie qui te pousse à partir en tout sens et chaque fois t'éloigne du groupe, elle finira par te causer de gros problèmes.


C'est bon Kayllya j'ai compris alors cesse de me perturber je doit rattraper Jerushah ou sa va être ma fête.



 
Nemès

Le Luang 31 Dasawar 1507 à 10h20

 
*** Nemès arriva finalement à l'orée de la forêt, après une course effrènée. Elle avait à peine eu le temps d'échanger quelques mots avec Shyama, de récupérer les potions, qu'elle était déjà repartie.

La tydale en avait plein les pattes, au sens propre comme au figuré. Elle passa entre deux kropocles qui tentèrent en vain de l'attaquer, hésita à leur rendre la pareille, puis les ignora : il y avait plus urgent. Elle continua sa route sur quelques mètres le long de la forêt en direction du nord avant de voir une souche qui lui semblait particulièrement accueillante après les distances qu'elle avait parcouru. Elle s'y assis donc et sorti son Mou de sa poche. ***


- Ca va? Pas trop secouée? lui dit-elle mentalement.

Scylla dit :
Gna...


*** La réponse de la petite boule avant résolument une consonnance négative dans l'esprit de Nemès. ***


- Aller, fais pas ta chochotte, j'ai besoin que tu te concentres un peu, le temps que j'envoie un petit message.

Scylla dit :
Gna...


- Arrête de faire l'imbécile, sinon la prochaine fois que je cours, je mettrais un caillou dans la poche avec toi...

Scylla dit :
Ok ok c'est bon... vas-y tu peux y aller.


*** Nemès se permis un petit sourire narquois, puis ferma les yeux et chercha mentalement la Faucheuse. Lorsqu'elle sentit le contact de son esprit, elle lui fit son rapport et demanda les instructions.
Elle regarda ensuite autour d'elle, à la recherche de la piste de bouts de tissu dont parlait la Némésis. ***




 
Arkana Voroshk

Le Luang 31 Dasawar 1507 à 10h53

 
Arkana suivait maintenant la piste qu’elle avait finie par retrouver. Les yeux rivés au sol, la Némésis, marchait avec prudence, craignant à tout instant de perdre la sente. Ce qui lui valut d’ailleurs de se prendre à plusieurs reprises quelques branches sournoises dans la tête. La Voroshk n’était clairement pas faite pour se déplacer en milieu boisé... Elle en venait même à regretter de ne pas avoir sur elle une grande lame pour rendre la monnaie de leur pièce à tout ces maudits buissons inconsidérément épineux et ces satanés arbres aux ramures crochues.

La tydale avait entreprit de déchirer une cape rouge qu’elle gardait toujours sur elle, et accrochait régulièrement à hauteur de regard et de manière visible un bout de tissu. Ceci afin qu’on puisse suivre sa piste aisément…
Au cas où la neige finisse par recouvrir ses pas.

Arkana éprouvait plus que jamais la phobie de se perdre dans ce milieu dénué d'humanité.

C’est donc une cape en lambeau dans la main qu’Arkana avançait fébrilement, tentant de faire le moins de bruit possible dans cette forêt peu acceuillante.



 
Arkana Voroshk

Le Matal 1 Jangur 1508 à 11h20

 
Il faisait nui et Arkana continuait sa route plus fébrile que jamais lorsqu’une branche craqua non loin d’elle. La jeune tydale s’immobilisa immédiatement, le cœur battant à tout rompre. Dans ses mains se forma une boule d’énergie conséquente, alors que ses yeux se plissaient pour mieux distinguer l'intru.

Mais la Voroshk entendait surtout. Quelque chose se rapprochait. Quelque chose de trop gros pour être un lapin mais de pas assez énorme pour incarner un placide. Il était anormal qu’un animal vienne vers la Némésis nimbée de charmes la protégeant des griffes et des crocs, et la sorcière craignait surtout un bandit ou de un fou. Sinon pire.

Nemès ne tarda pas à émerger et Arkana poussa un soupir sonore, en faisant disparaître son projectile dans la paume de sa main. La Voroshk salua la Lame puis lui montra les traces de pas au sol qui indiquaient un récent passage. La nuit rendait leur distinction hasardeuse mais pas impossible, et Arkana comptait bien ne pas perdre une minute pour rattraper Jerushah.

Aussi, la Némésis se remit rapidement en route avec Nemès. Quelques heures plus tard, elles croisaient Kelldras à l’orée de la forêt.
La Voroshk, excédée de ne toujours pas rattraper la Faucheuse malgré ses sorts de rapidité, finit par retenter l’œil de l’aigle. Et le sort porta ses fruits… A l’extrême périphérie de son champ de vision décuplé, Arkana apercevait Jerushah. La Faucheuse était sur le point de sortir de la forêt pour rejoindre une route, semblait-il. Forêt, qui, au demeurant, se trouvait bien peuplée de créatures diverses dans le périmètre.


Arkana fit part de ses découvertes à Nemès et Kelldras, puis demanda calmement :

Bon, Jerushah ne doit pas être loin des individus qu’il faudrait appréhender. Or nous savons que ces individus sont dangereux : ils ont probablement déjà tués une de nos Sœurs devant la ruche de la ville. Nous n’apprendrons rien d’eux en les affrontant de face et en les saignant ; la possibilité qu’ils soient innocents du meurtre dont on les accuse n’est point non plus à exclure...

La Voroshk nattait calmement ses cheveux, en continuant :


Il nous faudrait un plan pour les faire parler et les coincer sans leur laisser la moindre chance.

Elle leva un sourcil, en murmurant son idée à ses compagnons.



 
Kelldras

Le Matal 1 Jangur 1508 à 15h36

 
Kelldras immobile écouta attentivement la Némésis.
Puis une fois qu'elle eu exposé son plan il se contenta d'afficher un visage sur lequel on pouvait lire une certaine réflexion.
Enfin après quelques secondes de silence.


Je pense que nous devrions en référer à Jerushah avant tout et voir ce qu'elle en pense.

 
Jerushah Llendelynn

Le Matal 1 Jangur 1508 à 20h01

 
***
le tchaë avait entammé la conversation, tentant de la dissuader de continuer a les suivre
Elle se rendit soudain compte que tandis qu'il l'amusait ainsi, les deux autres continuaient de s'eloigner
***


Je ne fais que mon devoir... retrouver des assassins. SI se sont vos amis, ils le paieront de leur vie, sinon...

***
Elle sourit
***


Sinon je leur ferai des excuses

***
Et elle quitta les lieux cherchant dans la neige des traces de pas ***


 
Narrateur

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 13h50

 
Vous êtes seul, que comptez-vous faire ?

Le tchaë la regardait le regard paisible, un petit sourire au coin des lèvres. Il sortit une pipe et commença à fumer sans quitter des yeux la Faucheuse. Cette dernière lui répondit puis partit chercher ses compagnons, à la recherche de traces.

Faelan se rapprocha lentement d’elle et lui cria


Revenez par ici, il me semble que vous souhaitiez discuter, faisons donc cela. Rien ne sert de chercher vous ne trouverez pas de trace par là-bas.


En effet les traces s’arrêtaient aux premiers pavés de la route, venant de la forêt ou Jerushah les avait déjà rencontrés. De la forêt ou venaient les traces difficiles d’identifier quoi que ce soit, ils semblaient avoir piétines sur place et une sylve, un homme-arbre était passé derrière effaçant une bonne partie des traces de pas identifiables.

Des craquement d’une neige glacé cédant sous des pas fit retourner Faelan pour apercevoir Nemès. Souriant, il recracha de longues bouffées puis se retourna vers Jerushah.


Cessez donc de faire l’idiote et venez ici, une de vos amis vient d’arriver et elle semble quelque peu tendu, crispé, venez donc la rassurer sur votre état de santé et faire un bon feu pour vous réchauffer…


 
Nemès

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 15h06

 
*** Nemès venait en effet d'arriver en vue du tchaë, et si ses mâchoires étaient crispées, ce n'était sûrement à cause de la présence de ce mâle étranger, mais plutôt à cause de la meute de loups malfaisant qui lui avaient sauté sur le coin de la gueule quelques temps auparavant.
La Semeuse de Mort, malgré son regard vif et ses talents d'éclaireuse, avait été totalement incapable d'estimer le nombre d'individus de la meute. Trois l'avaient attaqué, et elle n'avait pas non plus cherché à mener une étude plus poussée du groupe, préférant sauver sa vie en sortant au plus vite de la forêt.

Apercevant le tchaë qui fumait la pipe, elle ralentit l'allure et remisa son épée dans son fourreau dorsal. Elle continua d'avancer en réajustant sa tenue qui avait piètre allure après avoir encaissé les coups de griffes et de crocs lupins.

Le tchaë hela quelqu'un, probablement Jerushah ou Arkana mais d'où elle était Nemès ne pouvait en être certaine, semblant vouloir la retenir. Il avait un petit accent qui laissait deviner qu'il n'était pas de coin. Nemès décida de l'aborder calmement étant donné qu'il avait l'air d'un vieillard plutôt paisible, tout en restant sur ses gardes : elle savait plutôt bien qu'il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort... ***


- Hajar, étranger. dit-elle avec une voix posée, visage impassible. Le Tableau veut peut être me jouer un tour, mais il me semblait que vous appeliez une de mes soeurs il y a à peine un instant...



 
Nemès

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 16h35

 
*** Alors que le tchaë s'apprêtait à lui répondre, une jeune tydale accourut. Nemès se retourna pour voir d'où venait ce rafus et fronça rapidement les sourcils en voyant la tydale au visage inquiet, équipée d'un arc, qui arrivait en courant tout en essayant vainement de se camoufler. ***


- Tiens, vous voilà trois m'encerclant de toute part. Cela me semble bien mal engagé pour ma poire... Rapprochez vous, toutes trois, rien ne sert de rester à distance ma sorcellerie me permet de voir bien loin... s'exclama le vieillard.

- Par les tripes du S'sarkh, qu'est-c'qu'elle vient foutre là celle-ci? Elle va tout gâcher! j'vais lui... songea Nemès.

Scylla dit :
Non! Reste calme, tout n'est pas perdu. Le tchaë a l'air déjà assez sur ses gardes comme ça, reste calme...


- Mouais...

*** La Semeuse de Mort se recomposa un visage calme avant de faire à nouveau face au tchaë. ***


- Pour votre poire? J'la connais même pas celle là, qu'est-ce qui vous fait penser qu'on en aurait après vous? demanda-t-elle avec une ébauche de sourire amusé.



 
Narrateur

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 18h25

 
Isibeal avait couru d'Utrynia aussi vite qu'elle le pouvait pour finalement tomber nez à nez avec Nemès.

Que... La Semeuse...

hésitant tout d'abord sur quoi faire, elle entendu ensuite Faelan s'adresser aux tydales et voyant que Nemès l'avait remarqué couru le rejoindre, emmitouflé dans sa cape en cherchant à se cacher de la vue des autres.

Faelan surprit se retourna en la voyant arriver. Pour celles qui ne voyaient pas Isibeal elles ne virent que Faelan parler à un petit tas de neige à côté de lui.


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