Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Ambitieux Kropocles

La défense d'Oriandre
[important]
Page [1] [2] [3] [4] [5] [6]
Détails
Sujet lancé par Trempe
Le 31-12-1507 à 12h57
105 messages postés
Dernier message
Posté par Maollan,
Le 14-07-1508 à 12h20
Voir
 
Trempe

Le Luang 31 Dasawar 1507 à 12h57

 
Deux jours. Cela faisait deux jours que le veilleur gardait la troupe de Kropocles à l’œil. Tout avait été calme, à l’exception d’un petit accrochage avec une des petites créatures volantes qui l’avait repéré lors de sa première tentative d’approche. Il avait depuis trouvé une planque idéale pour observer leur campement sans se faire prendre.

La routine commençait à s’installer, et la fatigue de deux nuits de veille commençait à se faire lourdement sentir sur les épaules du mercenaire. Peut lui importait, il entendait rester à son poste. Un bon officier était avant tout un bon soldat, et il ambitionnait de devenir officier. Il entendait prouver sa valeur pour être intégré à la Bulle Noire.

Ce fut un crépitement d’éclairs dans l’air qui le tira de sa somnolence. La même détonation sinistre que lorsqu’il en avait été la cible. Le mage faisait encore des siennes, visiblement.


Corbeaux et putains ! Qu’est-ce que c’est que ça encore ?

Il sauta sur ses jambes, et en moins de deux minutes il avait plié bagages et se dirigeait au pas de course vers le flanc sud de la montagne. Il finit par voir ce qu’il cherchait. Le mage volant poursuivait un voyageur qui tentait d’échapper aux impacts des sortilèges.

Sans réfléchir aux conséquences, le mercenaire empoigna une pierre et visa le petit être dans les airs. A cette distance, il n’avait guère d’espoir de l’atteindre, mais il espérait attirer son attention, dans les montagnes, il lui échapperait plus aisément que son frère sur la route. Le petit stratagème réussit, et la silhouette aérienne reporta son attention sur lui.

Il mit quelques minutes à le perdre dans les rochers, le mage ayant dû réduire sa vitesse pour ne pas s’écraser sur la montagne. Le mercenaire fit rapidement route vers les portes de la cité, car il en avait assez vu durant la course poursuite pour savoir que la petite troupe marchait sur la cité d’Oriandre. Il devait prévenir la population et les protéger.

Arrivé à la porte Ouest, il s’accorda une pause pour reprendre son souffle et contacter mentalement les frères reliés, espérant trouver un soutient pour défendre les lieux. Il ne s’accorda pas plus de repos, malgré la fatigue, se mettant en route pour parcourir les rues, hurlant à qui voulait bien l’entendre le danger qui pesait sur chaque habitant du quartier.

Une troupe de Kropocles marche sur la porte Ouest ! Que ceux qui ne peuvent combattre évacuent le quartier et se réfugient plus à l’est ! Que chaque volontaire me contacte et me retrouve au sud du bâtiment administratif ! Restez calmes ! Je prends la situation en main !

Il avait répété ces paroles encore et encore jusqu’à atteindre l’armurerie. Tant pis pour ses économies, songea-t-il, il fallait faire au plus urgent pour combattre. Il acheta donc la seule arme à portée de sa bourse, un arc court, et fit provision de flèches avant de parcourir le chemin en sens inverse, et se rendre au lieu de rendez-vous qu’il avait décidé.

A son grand malheur, il n’avait croisé aucun membre de la Bulle Noire dans la cité, cela ne le dérangeait pas plus que cela pour ce qui était d’organiser une stratégie, c’était là sa spécialité, mais il espérait que les volontaires l’écouteraient, plutôt que d’en faire à leur tête. Il n’avait pas l’autorité du grade pour leur donner des ordres, et cela le travaillait.

Une belle panique s’était emparée de la population, aussi le mercenaire attrapa-t-il par la manche le premier garde de la cité qu’il parvint à trouver pour lui demander de l’aide.


Je vais essayer d’organiser la défense de la porte, j’aurais besoin de tous les volontaires possibles, mais aussi que l’on s’occupe des autres, la garde peut-elle s’en charger ? Il faudrait éviter les mouvements de foule vers la porte, afin de ne mettre personne en danger ! Je sais que vous ne me connaissez pas, mais je vous conjure de me faire confiance. Si vous me cherchez, demandez Trempe !

Il ne laissa pas le temps au garde de lui répondre, il n’avait pas le temps. Il fallait empêcher les Kropocles d’entrer dans la cité, si la porte était défendue à temps, le plus gros du danger serait écarté. La cité pourrait tenir un petit siège le temps que la Bulle Noire dépêche des troupes sur place. Si la troupe passait la porte, en revanche, il y aurait des morts.

Le mercenaire se concentra un instant, celui d'apprendre une bonne nouvelle. Le général était dans la cité et prennait les choses en main. Il prit contact avec lui immédiatement, pour se mettre sous ses ordres. C'était l'autorité qu'il manquait pour organiser efficacement la défense. Il songea alors à se rendre utile, demandant la permission de réquisitionner une bâtisse pour y installer un hopital de fortune, où il pourrait soigner les blessés en cas d'affrontement.


 
Trempe

Le Luang 31 Dasawar 1507 à 14h43

 
Les ordres du Général avaient été on ne peut plus clair quant à la marche à suivre à la porte Ouest, et rapidement le soldat grimpa sur un tonneau pour attirer l’attention, et déclama d’une voie aussi puissante qu’il le pouvait un discours à l’intention des personnes rassemblées autour. Il s’agissait d’organiser aussi vite que possible les choses, afin que l’ennemi ne franchisse pas la porte, sans quoi la cité vivrait un véritable massacre dans ses murs et risquait de perdre une bataille qui pouvait bien signifier sa disparition de la surface.

Ecoutez-moi tous ! Je suis le lieutenant Trempe, des Troupes du Génie de la Bulle Noire ! Je suis mandaté par le Général Krondor pour assurer la défense de la porte Ouest !

Il regardait la foule alors qu’il commençait son discours, et pu localiser quatre sous officiers de la garde de la cité. Quatre escouades de gardes étaient donc présentes dans le quartier, ce n’était pas suffisant pour s’installer confortablement dans le siège, mais ce nombre permettrait de parer au plus urgent. Il songea aux mots du général et poursuivit son discours.

J’ordonne que chaque personne non combattante s’éloigne du quartier de la porte, pour ne pas gêner les manœuvres ! Rentrez chez vous et évitez d’encombrer les rues, nous aurons besoin de toute la place possible pour manœuvrer !

Il leva la main pour désigner du pouce la maison qui se trouvait derrière lui, juste au sud du bâtiment administratif, et de son autre main il désigna l’un des sous officiers de la garde, poursuivant son discours.

Cette bâtisse est réquisitionnée par la Bulle Noire pour la durée du siège ! Que ses habitants logent chez leurs voisins, nous leur rendrons au plus tôt leur demeure et en parfait état ! Ils peuvent bien sûr aller chez eux pour prendre des affaires au plus tôt !

Allons, dispersez-vous à présent, rentrez chez vous et faites confiance à la Bulle Noire !

Sergents, venez me rejoindre dans le bâtiment réquisitionné, j’ai à vous parler !


Le Lieutenant s’assura que la foule prenait bien le chemin de suivre ses ordres, du moins en apparence, avant de descendre de son tonneau et de pénétrer dans le quartier général improvisé de ses nouvelles fonctions. Les quatre sous officiers le suivirent. Ils s’installèrent autour d’une table sur laquelle l’officier étala une carte de la ville qu’il avait achetée au retour de l’armurerie, pour organiser la défense. Il commença alors à gesticuler au dessus du plan, donnant ses ordres pour les quatre petites troupes de la garde.

Sergents, il va falloir vite organiser vos hommes, en attendant l’arrivée des renforts de la Bulle Noire. De votre efficacité dépendra la suite de ce conflit, agissez selon les ordres et tout se déroulera au mieux. Vous êtes prêts ?

Il attendit un acquiescement ou une réponse de chacun des quatre soldats avant de poursuivre. Visiblement, le général avait fait passer le mot qu’il prenait le commandement, il le remercia silencieusement de lui faciliter ainsi la tâche.

Bien, je veux une escouade qui patrouille dans le quartier, aidez au possible à rassurer la population, faites savoir que l’on a la situation en main et que tout ira au mieux. Dites que l’on s’occupera d’eux dès que possible, à l’arrivée des renforts et que tout finira rapidement. S’il y a le moindre problème, je veux être prévenu sur le champ.

Je veux une seconde escouade qui s’occupe de ce bâtiment, quelques hommes pour le garder, et d’autres qui s’occuperont d’acheminer tout ce qu’ils pourront obtenir comme matériel, privilégiez les arcs et les arbalètes, dans la mesure du possible il faut éviter le corps à corps. Nous installerons également les blessés, s’il venait à y en avoir, dans cette bâtisse, préparez autant de linge propre que possible, de l’eau, et des lits. Réunissez les soigneurs ici. Faites-moi un rapport dès que vous aurez rassemblés armes et installés le dispensaire.

Les deux dernières escouades iront avec moi à la porte nord, il faut faire rentrer au plus tôt tous les habitants dans les murs, et puis nous tiendront l’entrée. Je ne veux voir personne décrocher une flèche sans mon ordre, ne cherchez pas le combat, notre nombre devrait être suffisamment intimidant pour que leur avant-garde ne risque pas le combat. Il faudra garder la porte, faire monter des archers sur la muraille, dans les tours, rester vigilent. Je veux que la porte soit sous contrôle et prête à être défendue au plus tôt !


Il désigna alors une tâche à chacun des quatre sergents et se mit en route avec les deux escouades de la garde, une fois celles-ci rassemblées, pour la porte ouest de la cité. Il ne prit que le temps de faire un rapport au Général pendant que les sous officiers rassemblaient leurs hommes. Ils semblaient perdus, mais ils écoutaient et suivaient les ordres, c’était déjà cela de pris. Certainement pas des troupes d’élite, mais ils étaient efficaces, c’était ce qui comptait pour l’heure.

 
Trempe

Le Matal 1 Jangur 1508 à 14h36

 
La petite troupe s’était organisée autour de la porte de la cité, à la satisfaction du lieutenant qui constatait que chacun semblait capable de tenir sa place et de suivre les ordres. La garde semblait être composée de bons soldats, même s’il restait encore à voir leur discipline au combat. L’officier espérait ne pas avoir à se rendre compte de cela pour la situation présente.

Il n’épargnait pas ses forces, allant et venant de chaque côté de la porte, organisant du mieux qu’il le pouvait les troupes sur la muraille, dans les tours, ou à l’entrée même de la cité. Il avait appris qu’une unité d’artilleurs se trouvaient à deux journées de marche au plus de ses positions. Il les contacta pour essayer de s’organiser avec eux, pour coordonner leurs efforts.

La défense de la porte n’était pas encore prête, et les renforts attendus devaient arriver dans la journée, ou le lendemain dans le pire des cas, alors il y aurait suffisamment de soldats pour tenir efficacement la porte et pouvoir se permettre un assaut, si les ordres changeaient pour aller dans ce sens. En attendant, le Lieutenant voulait à tout prix éviter l’affrontement.

C’est dans cette optique qu’il répétait régulièrement cet ordre aux hommes de la garde, lorsque ceux-ci devenaient nerveux à voir le mage adverse voler trop près des murailles.


Gardez votre calme ! N’attaquez les premiers sous aucun prétexte en dehors d’un ordre direct du Général ou de moi-même ! Ce mage n’attaquera pas seul à moins de vouloir périr ! Restons sur nos positions, des renforts sont en route !

La défense de la cité se mettait ainsi en place, petit à petit, dans une discipline toute militaire qui plaisait à l’officier provisoire des troupes. Toutes les personnes qui devaient se replier à l’intérieur des murs devaient l’avoir fait, ou bien s’être rassemblé au loin pour constituer une force de frappe qui prendrait l’adversaire à revers le moment venu. L’objectif était un succès.

La tâche ne s’arrêtait toutefois pas là, et beaucoup restait à faire pour assurer la défense de la capitale. Il y avait eu quelques échauffourées vite abandonnées entre les voyageurs se repliant et l’avant-garde assaillante, mais l’ennemi ne semblait pas désireux d’entamer le combat, et se contentait d’observer, d’attendre. Attendre quoi ? Il n’aurait su le dire, mais il n’aimait pas cela. Une tentative de siège serait sans doute vite brisée par les renforts en marche, et laisser le temps aux défenseurs de s’organiser ne paraissait pas dans la situation actuelle être une solution très raisonnable. Il devait se tramer quelque chose, mais quoi ?

Il n’avait hélas pas assez d’hommes, et surtout d’officiers et sous officiers sous la main pour pouvoir organiser les troupes de manière à avoir du temps à consacrer à cette question, aussi la laissa-t-il de côté pour se concentrer sur les objectifs donnés. Les manœuvres à la porte se déroulaient plutôt bien, estimait-il, et seraient en place quelques heures après l’arrivée des renforts, mais le manque de nouvelles des équipes qu’il avait détachées dans la cité l’inquiétait un peu. En un sens, il était rassuré de ne pas avoir de nouvelles de celle qui devait le contacter en cas de mouvements de foules ou de panique de la population, ou pire, en cas de pillage dans la cité, mais en revanche, ne pas savoir où en était le rassemblement de matériel et l’installation du dispensaire n’augurait rien de bon. Il espérait que cela viendrait.

Les hommes commençaient à être en place à la porte, les rangs étant simplement clairsemés par le manque d’effectifs, mais le Lieutenant jugea qu’il ne pouvait guère plus organiser les choses sans matériel. Quelle plaie qu’aucune unité de sapeurs ne soient disponibles pour ériger des fortifications plus massives. Il faudrait simplement attendre le premier coup, à présent. Le calme avant la tempête. Il espérait qu’elle survienne le plus tard possible.


 
Krondor

Le Matal 1 Jangur 1508 à 14h51

 
Le Général tchae, blessé à mort par les attaques d’un attroupement inhabituel de créatures puissantes aux entrées Est de la capitale, décide d’en fermer les portes : les gens des campagnes et les marchands ambulants ont eu toute la journée d’hier, la nuit complète et la matinée pour rentrer à l’abri des murailles… et le dispensaire noir a été évacué. De plus, l’accès aux arènes étant condamné, rien ne justifie désormais de laisser deux fronts actifs dans les défenses de la cité.

Les retardataires pourront toujours passer par les portes Ouest, vers lesquels Krondor se dirige désormais : les Kropocles ne semblent pas vouloir donner d’assaut, sans doute attendent-ils d’autres renforts pour tenter une attaque plus efficace ? Par chance, ils semblent ignorer que les défenses vives de la capitale s’appuient sur la bonne volonté... de quatre, cinq habitants symbiosés au maximum, dont les plus efficaces sont paradoxalement les plus amoindris !

Rien n’indique que le moindre renfort soit en route pour épauler les frères noirs en place. Les messages alarmants envoyés aux dignitaires rouge et bleus vont peut-être faire bouger les choses...



 
Grim Yendrix

Le Matal 1 Jangur 1508 à 16h07

 
Suite aux ordres du Général par lequel le vieux Grim s'était finalement vu nommer Mage de Bataille, le faux génie s'était rendu aux Portes Ouest d'Oriandre, portes qu'il avait franchi la veille et avait remarqué une recrudescence anormal de créatures peu aguichantes. Dans sa barbe grisonnante, sous un capuchon rapiécé, on l'entendait bougonner en marchant vers une troupe de soldats :

Rha sa s'rait trop bête de prendre un mauvais coup et d'y rester alors que j'viens juste d'être promu...Ouai ouai...vaut mieux rester en retrait., j'ai qu'à aller voir ce Trempouille et lui dire qu'en matière de magie, bah j'vaut pas un clou héhé...

Le mage du Corps de Magie Funeste arriva bientôt au sein d'un groupe où se tenaient quelques soldats et un Tchaë quelque peu agité, hurlant de ci et de là divers ordres. De long cheveux noirs jais ruisselaient depuis un chapeau de même teinte vers son visage.
Se devait être le Lieutenant, celui à qui Grim devait obéissance, le Supérieur hiérarchique. Le pas traînant, peut-être car un Kropocle volant l'inquiétait quelque peu, l'ingénieur déchu s'avança vers le supposé Lieutenant.


Mhhh Lieut'nant Trempouille? C'est bien vous hein? Chui Grim, Mage de Bataille envoyé ici sous vos ordres pour défendre Oriandre. Tout d'abord..euh c'est délicat mais...Je suis pas très doué ...enfin pas encore très doué dans le domaine de la Magie, alors vous comprendrez vite fait que si combat nous pouvions éviter, sa m'arrangerais...Vous savez, avec l'âge on devient un peu plus fragile, sa s'rait bête que j'puisse pas écouler mes vieux jours dans une vieille baraque du bas quartier.

Après une petite pause, le bavard un peu trouillard conclus en ôtant son capuchon, dévoilant ainsi son crâne dégarni.

Bon ! Qu'est-ce que j'peux faire pour vous Lieut'nant Trempouille ?


Série de Notes

 
Stennar

Le Matal 1 Jangur 1508 à 17h14

 
Sur la route menant a Farnya, le Commandant Stennar et le Soldat Dardalions étaient face à face avec une de ces bestioles qu'on appelle Kropocles. A première vue, cette petite chose n'avait rien de menacant mais les pensées de leurs frères elles, en démontraient totalement l'inverse.
Ces Kropocles s'étaient rassemblés près de la capitale Noire dans le but, semblait-il, de l'attaquer.


Hummm...;se dit le Commandant; par quelle folie oseraient-ils une chose pareille !

Mais le Commandant et le Soldat n'eurent pas le temps de discuter bien longtemps sur le sujet.
L'ordre d'éliminer le Kropocle était donné.

Les deux Artilleurs usèrent de discrétion afin de l'éliminer plus rapidement et sans attirer l'attention d'éventuels renforts.

Dardalion alla se percher dans un arbre avec son arc et se camoufla prodigieusement bien. Le Commandant courut sans attirer l'attention de la bestiole sur le flanc de celle-ci. Le Soldat commenca a tirer avec son arc. Il toucha au but plusieures fois avant que le Kropocle ait le temps de se mettre a couvert derrière un petit roc et de riposter.
Il toucha Dardalion, plus par chance car il ne semblait pas avoir vu le soldat. Mais il devenait un danger car il savait néanmoins où viser.

Le commandant fit feu a son tour, rechargeant son arbalète lourde a une vitesse halucinante.

Le Kropocle ne tarda pa a être criblé de flèches et de carreaux et tomba a terre, mort.

Dardalion sortit de sa cachette et le Commandant le rejoingnit avec un sourire joyeux sur le lèvres.


- Bien joué soldat, du bon boulot.

- Merci. Commandant, vous avez "entendu" les dires du général ?
Je ne pense pas pouvoir arriver à Oriandre à temps.
De plus, je ne pense pas pouvoir traverser un groupe de Kropocle et passer devant un loup dans mon état, même camouflé.

- Oui soldat, je les ai entendus. Eliminons celui-ci et recupérez un peu. Votre premier champ de bataille approche... Il me faut quelques minutes pour réparer sommairement mon équipement et ont fonce. Soigne toi soldat.


Le Commandant commença a réparer son équipement tandis que Dardalion pansait ses plaies.



 
Khaëriak

Le Matal 1 Jangur 1508 à 20h05

 
Oriandre est attaquée sur tout les fronts.
Lorsque le général cria ses ordres, Khaëriak combattait le dangereux loup qui menace le Nord de la cité. Ses griffes solides arrachaient les mailles qui couvre la brigandine, ouvrant le passage aux crocs acérés de la bête. Lors d'une parade manquée, l'un d'entre eux s'est planté dans le bras nu du soldat qui poussa un cris de rage.
Le membre tétanisé et sanguinolent, Il réussi tout de même sa manœuvre de repli, puis à contre cœur, laisse seul Krondor entre le loup et le gambol.

Le grincement caractéristique - bien que réduit - de l'armure traverse la cité en direction de la porte ouest rassurant les habitants qui reconnaissaient ce bruit strident.

A son arrivée, il découvre la défense savamment organisée par Trempe. Bien faible bastion face à l'avant garde Kropocle qui houspille les habitants et menace de dévoiler le gros de ses troupes au moindre signe de faiblesse !

Peu soigné mais décidé à encaisser la charge des Kropocles l'officier attend devant l'entrée quand il entend la voix pantelante du général dans son dos.


Fermez les portes !


Pendant que les gardes fixent le rempart de bois, il se retourne puis plisse les yeux. Tordue, la silhouette qui avance en boitant ne peut être celle du général qui est toujours droit comme un pic.
A moins que...


Le général est blessé !

 
Dardalion

Le Matal 1 Jangur 1508 à 21h43

 
La chance semblait l'avoir définitivement abandonner ces temps ci. Dardalion n'avait jamais été ni autant ni aussi souvent blessé que pendant ces deux dernières semaines.
Son armure de cuir, déjà bien endommagé par le Chiroptère, n'avait d'ailleurs pas survécu aux asseaux répétés des différentes créatures rencontrés sur le chemin.

Et voila que quand il approchait enfin de la sécurité relative d'Oriandre, la ville était sous la menace d'une attaque de Koprocle.

Dardalion coupa toute connexion mentale, furieux, et continua sa route toute en masquant avec une efficacité surprenante la colère qui envahissait son esprit.

C'est quasiment sans s'en rendre compte qu'il esquiva l'attaque d'un monstre venant de sa droite. Finalement prendre des coups avait au moins eu le mérite d'améliorer ses réflex. Il reporta son attention sur le monstre et la surprise remplaça instantanément la colère. Il se tenait face à un Koprocle .... seul.

Cela pouvait-il être une coïncidence ?
Rien de moins sûr pour l'artilleur.

Ce Koprocle était donc soit un retardataire soit un égaré.
Une dernière hypothèse, terrifiante, germa dans son esprit : et si ce Koprocle était venu en renfort au groupe menaçant Oriandre .... et si il n'était pas le seul ....

Il ne restait qu'une seule chose à faire : l'éliminer.

Stennar n'étant pas loin derrière, Dardalion préféra l'attendre. Il en profita pour signaler la présence de l'intrus par télépathie.

Quelques minutes plus tard, l'accord du général fut donné et le commandant apparût au tournant. Leurs regards se croisèrent, ils hochèrent imperceptiblement la tête et Dardalion disparût ..... avant d'attaquer leur nouvel ennemi.

La bête succomba suite à une magnifique attaque du Commandant et Dardalion sortie de ça cachette.

Certaines de ses blessures, qu'il avait mit tant de temps à soigner s'étaient réouvertes. Oui, la chance l'avait bien abandonnée.


 
Aktarion

Le Matal 1 Jangur 1508 à 23h26

 
*** Conscient d'une agitation hors du commun dans Oriandre, Aktarion se dirigea vers les portes ouest pour essayer de comprendre ce qu'il se passait.

Il était presque arrivé près de l'Auberge de l'Améthyste lorsqu'il attrapa un passant par le bras. Le pauvre hère semblait affolé. ***


Et bien, pourquoi tant de remue-ménage ?! Qu'est-ce qu'il se passe donc ?

Passant : Ben mon brave monsieur, vous sortez d'où, vous êtes bien l'seul à pas être au courant ?! Y a un rassemblement de Kropocles aux portes d'Oriandre. Avec l'arrivée de l'hiver, ils se déplacent en bandes comme chaque année. Mais cette fois, la Bulle Noire craint une tentative d'invasion.

*** Une invasion ? Des Kropocles ?! Aktarion était abasourdi, il avait toujours entendu dire que ces bestioles étaient trop peureuses pour attaquer un simple voyageur isolé autrement que par bandes entières. Alors s'en prendre à une cité ?! Les frimas de l'hiver avaient sérieusement dû entamer la raison de ces bizarres petites choses... Qu'importe, s'il y avait un risque d'invasion, il se devait d'apporter son aide aux noirauds.

Il se rendit donc à la Halle, et là, se dirigea directement vers un comptoir, celui qui vendait toutes sortes d'articles pour les marchands ambulands. Il sonna la petite cloche et un Tchaë malingre sortit de derrière une tenture. Sans plus de cérémonie et... sans prendre le temps de marchander !... il s'adressa au marchand. ***


Donnez-moi la carriole là ! Celle qui s'tire à la main. Et mettez-y des pièces de cuir ! Et puis aussi les ingrédients de potion qu'vous avez sur l'étagère, là-derrière, ceux pour les potions d'soins et d'cicatrisation ! Merci. Allez, c'est vendu, tope-là !

*** Sans perdre plus de temps, il entra ensuite dans l'échoppe des artisans forgerons. Un Tchaë courtaud mais trapu, qu'il connaissait bien, l'accueillit. ***


Salut Aktarion, qu'est-ce que j'peux faire pour toi ?

Holà Vektor, mets-moi donc des lingots de fer, des sacs de clous et différentes poudres d'alliage métalliques.


dit :
Eh bé, qu'est-ce que tu vas faire avec tout ça ? Y a de quoi alimenter une armée, là !


Justement Kléa, les noirauds auront certainement besoin de soutien logistique. S'agit de pas tomber en rade de métal au moment le plus critique ! Ca se prépare la bataille ma petite !

*** La molle avait l'air impressionnée, elle n'avait jamais vu autant de métal en une seule fois.

Après quelques minutes, ils sortirent du magasin et Aktarion chargea sa charette. Il la tira ensuite jusqu'à la porte ouest et s'installa non loin des différentes unités de la Bulle Noire. Avec son atelier ambulant, il pourrait suivre les déplacements de l'armée.

Non loin de là, le Genéral donnait ses instructions à ses troupes. Il avait l'air blessé. Aktarion s'approcha. ***


Vous permettez, Général ?

*** Se penchant sur la blessure, il se mit à incanter et se concentra. Le sort était mineur mais eut quand même un effet bénéfique : la blessure se referma quelque peu. Content de ce succès, il entreprit un second soin.Malheureusement, il eut moins de réussite cette fois-ci et il sentit son énergie magique se dissiper sans que cela n'ait le moindre effet.

Un peu déçu par ce second échec, mais satisfait d'être prêt pour la suite des événements, il retourna vers sa carriole, et entreprit de continuer une armure de cuir clouté qu'il avait commencé voici quelques temps. S'il la finissait avant l'affrontement, cela pourrait peut-être sauver la vie de quelqu'un. ***


 
Knïg

Le Matal 1 Jangur 1508 à 23h37

 
*** Knïg, aux ordres du Général, avait suivit le mouvement et arriva à la porte OUEST avec un léger retard du à la récupération de son cuir clouté oublié dans sa maison de corps.

Calme et serein, il n'était guère impressioné par cette cohue qui régnait près de la porte.
Après tout, ce n'était pas des vulgaires bestioles qui allaient faire frissonner Oriandre, la ville Noire.

Knïg interrogea tout de même par pensé ses Frères quand à la force et à la position exacte de "l'armée ennemis", si on peut affubler de pareil titre une horde désordonné de bestioles... ***



 
Trempe

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 12h58

 
Comme toujours dans un conflit, ce qui paraissait simple sur le papier ne l’était plus une fois sur place. La défense s’était mise lentement en place, l’ennemi était resté calme, jusqu’à ce qu’un Musard ne vienne se mêler à la garde et ne lance un sortilège sur le mage Kropocle.

Le Lieutenant avait pris la mouche de cet acte inconsidéré, et houspillé l’importun de cesser ses agissements sur le champ et d’évacuer les lieux, puis il avait pris le soin de rappeler les ordres à tous, menaçant de mise à mort le prochain qui aurait l’idée de faire cavalier seul.

La réaction avait été prompte, entre ses ordres et ceux du Général. Il ne savait pas quand ce dernier était arrivé, il ne l’avait pas encore vu, mais sa présence était un atout non négligeable dans la situation présente, n’était-ce que pour gonfler le moral des troupes. Rapidement, les portes de la cité avaient été fermées, assurant pour un temps que les troupes ennemies ne pénètreraient pas dans la cité. Le danger était écarté pour l’heure, et la présence de son supérieur, ainsi que d’autres officiers de la Bulle Noire, permit au jeune Lieutenant de cesser de courir partout pour tenter de tout organiser au mieux. Les troupes n’étaient pas nombreuses, mais cela représentait déjà bien plus que ce à quoi il était habitué, et il devait se donner à corps perdu pour arriver à assumer le commandant de tant de troupes inconnues.

Il se rendit à la tour de guet, pour jauger de la situation. Comme il le craignait, les troupes ennemies s’étaient mises en branle à la suite de la provocation contre leur mage, et faisaient route vers la cité. Elles pouvaient venir, à présent, elles seraient reçues dignement. De son point d’observation, la défense, même si clairsemée et ridiculement peu nombreuse, semblait solide. Il n’aurait pas pu organiser mieux les gardes, même avec des semaines de préparation, et le terrain était déjà tellement fortifié qu’il n’aurait guère pu le rendre plus favorable. Quelques armes de siège auraient pu apporter un avantage, mais il faudrait faire sans.

Il redescendit de son poste pour répondre à un cri qu’il avait entendu, ignorant qui l’avait poussé, mais l’ayant suffisamment compris pour savoir que le Général était blessé. Il se mit alors en marche pour le trouver, se renseignant auprès des soldats qu’il croisait. Il le repéra bientôt, géant dans la masse de ses semblables. Il était dans un sale état, comme cela était à craindre, mais un mage venait juste de passer avant lui et ses sortilèges avaient commencés à refermer certaines blessures. Le Lieutenant s’approcha de lui et le salua, avant de se pencher sur ses plaies pour les désinfecter. Il n’était pas médecin, mais il fit de son mieux en l’absence d’un soigneur compétant. Il lui aurait fallu plus de matériel pour pouvoir être efficace. Il se demanda où en étaient les préparatifs du dispensaire. Il n’avait guère le temps de s’en inquiéter. Il passait son temps à aller et venir, encourageant les hommes.

La vie commençait à s’organiser au sein du quartier Ouest, pour défendre la capitale. Jusqu’à présent, le Lieutenant n’avait pas eu à décrocher une flèche, et il espérait que cela continuerait.


 
Grim Yendrix

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 13h08

 
Satisfait de la non réponse du Lieutenant Trempe, Grim allait et venait aux côtés du général blessé et des autres Troupes. Il ne savait que faire mise à part ne rien faire.
Par moments, il se risquaient près des murs, dans l'espoir d'apercevoir ce qui se tramait au déjà. mais bien rapidement, il s'en allait à vive allure après avoir entendu une flèche siffler à ses oreilles. Ses vieux os, il y tenait.

Les heures passaient, les défenses s'organisaient. De ci et de là, on entendait des ordres fuser, même si tous se ressemblaient : "n'attaquez pas !". Dans sa barbe, le prétendu magicien ne pouvait s'empêcher de grogner :


J'y manqu'rais pas tiens !

Il finit par prendre place non loin du Quartier Général, guettant l'arrivée du général ou d'un supérieur délivrant des instructions. Il profitait de ce temps libre pour s'exercer à la magie, conscient que tôt ou tard il devrait en faire usage...


Série de Notes

 
Stennar

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 14h01

 
Le Commandant Stennar fonca vers les pportes de la cité et fut surpris par le nombre de ces Kropocles. Ils tentait de le toucher en lui lancant des bouts de bois mais il les évitait encore plus facilement que d'habitude. Son regard croisa celui du Kropocle qui semblait être leur Commandant.
Il hurlait des mots incompréhensibles en montrant le comptoir de commerce face à la ville. Ils ne voulaient pas envahir la ville; ils voulait piller ce comptoir.

Stennar avertit ses supérieurs et les autres Tchaes mêlés a cette histoire mais il fallait toujours se méfier de ces Kropocles. Ils avaient peut-être en tête de nous tromper. Quoi qu'il en soit, laisser ce comptoir se faire attaquer n'était pas dans les prévisions du Commandant.




 
Zwal

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 14h54

 
Alors qu'il errait tranquillement au coeur d'Oriandre, Zwal apprit que des créatures appelées "kropocles" se trouvaient aux portes de la cité.

N'écoutant que son couage (ou son inconscience), il se rendit sur les lieux . Là, il vit la débandade qui se déroulait là, les gardes et soldats qui faisaient démonstration de vaillance, et lui qui ne savaient pas trop comment se rendre utile.

Voyant une des bêtes se ruer sur lui, il lui décocha un des faibles sorts dont il avait connaissance : un simple projectile élémentaire.
La créature fut projetée en arrière, infligeant toutefois un coup au visage de Zwal


Nom d'un Tchaë, ça fait mal!!Ca va pas se passer comme ça!

Il semblait que Zwal était décidé à pousuivre le combat.

 
Abel

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 20h48

 
*** Abel avait tourné un petit peu autour de Tirak dans le chapiteau, le regard chargé de soupçons.
C'est vrai quoi, étrange coïncidence que le bonhomme mobilisât les foules vers les arènes et que d'inquiétants évènements prennent place à la porte opposée d'Oriandre.
Mais le jeune violoniste ne fit pas attention à lui. ***


"Peut-être innocent... ou très bon comédien..." pensa le commandant.

*** Il hésita à rejoindre ses compagnons de la Bulle Noire, puis laissa finalement l'artiste ranger ses ustensiles pour rejoindre l'ouest de l'enceinte...

Parvenu à celle-ci, il remarqua que les Kropocles impressionnaient plus par leur nombre que par leur aspect. Forcément moins terrifiant que le gambol et le loup malfaisant frappant à l'autre porte de la cité...

Il esquiva quelques projectiles d'un voltigeur avec l'élégance d'un phoque qui fait des claquettes sur la banquise, avant de noter que les Kropocles paraissaient particulièrement agités.
Sans doute l'arrivée du Commandant de l'Avant-Garde avait eu pour effet d'affoler les rangs.
..
Quoique...
...
Les affreux semblaient monopoliser leur attention vers quelque chose venant du Nord, agités et inquiets comme un contribuable attendant l'inspecteur des impôts pour un redressement fiscal..
Il en avertit Khaëriak qui se trouvait le plus près de la Tour de Garde ***

Lieutenant Khaëriak, peux-tu jeter un coup d'œil vers le nord en montant dans la tour de garde. M'est avis qu'il pourrait y avoir quelque chose d'intéressant...



 
Knïg

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 22h44

 
*** La situation était maintenant claire pour Knïg.
On ne connaissait ni la position exacte du gros de "l'armée ennemis", ni jusqu'où s'étendait leurs troupes et ni leurs intentions.
Simplement qu'ils étaient là devant la porte d'Oriandre, et qu'ils dérangeaient.

Il n' y avait donc qu'une solution, claire elle aussi, aux yeux du Commandant d'Infanterie: l'éradication totale de ces insignifiantes petites bestioles.

Et c'est pourquoi, placé juste derrière la porte pour être sur d'être en premières ligne lors de l'attaque, Knïg fourbissait ses armes. ***



 
Dardalion

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 22h45

 
Un petit groupe de Koprocles s'était détaché et semblait aller "à la rencontre" des deux artilleurs.
Dardalion sentit un petit impacte sur son épaule et tourna la tête.
L'attaque du Koprocle était si ridicule que seul un grand effort empécha l'archer d'exploser de rire.

Ceci étant, autant ne pas prendre de risque . . . quelques secondes plus tard, Dardalion était totalement indetectable pour quiconque n'était pas extremmement attentif, et extremmement doué ...


 
Thosen Noril

Le Merakih 2 Jangur 1508 à 23h24

 
Avançant jusqu'à la porte Ouest, Thosen eu le loisir d'étudier la menace...
Assez exagérée lui semblait-il.
Equipés et entrainés pour la guerre, ses frères symbiosés les plus aguerris devraient venir à bout de cette attroupement rapidement.
L'union avec un mou augmentait considérablement la force, l'endurance et il était sur que lui même avait peu à craindre de ces Kropocles.
L'abomination autrefois canidé et le gambol à l'Est eux seraient bien plus coriaces, quelques cicatrices de plus pour ses frères donc...

Inspectant les défenses établies, les fesses posées sur les fortifications, tournant le dos à ces créatures minuscules, même vis à vis de sa petite personne, le jeune diplomate contemplait les troupes de non symbiosés en mouvements.
Organisées, volontaires, concentrées, elles semblaient prendre la situation avec le sérieux de leurs conditions ...
Mortelles. Fragiles.
Une bien étrange manière de décrire des guerriers endurcis.

Interrompu dans ses pensées par les cris d'un sergent, il salua de manière tout ce qu'il a de plus militaire et descendis de son promontoire.
Toute cette agitation le rassurait... même dans une situation relativement banale, la bulle noire mettait en place avec rigueur et application l'organisation de sa guerre.
Ne sachant trop comment aborder le Lieutenant, nouveau symbiosé, semblant en charges des opérations il inclina la tête en le croisant.

Tout cela semblait en bonne voie donc ...
Seulement son devoir n'était pas de défendre Oriandre mais de la quitter pour assister au concile nemen dans une dizaine de jours.
Et l'interdiction formelle de sortir de la ville matérialisée par ces fortifications n'arrangeait pas ses affaires.
Appercevant le dirigeant de la bulle noire soigné par deux autres symbiosés il en ressentit une certaine gêne, il avait toujours cru l'homme invincible et le voir blessé l'inquiétait.

Un clin d'oeil à Khaëriak et à Aktarion et Thosen s'entretint avec le chef incontestable et incontesté de la bulle noire.


L'instant d'après Krondor menait son diplomate jusqu'au pied d'une petite guérite à l'est d'Oriandre, quitter une ville assaillie était aisée pour qui en connaissait les secrets, et Thosen empruntant un passage souterrain déboucha dans les montagnes non loin.
Un billet de transport dans la main, le jeune militaire s'arreta à une centaine de mètres des remparts.
Un dernier regard à la ville assiégée, une pensée à ses frères, et Thosen se résolu à accorder sa confiance à son impression première, quoiqu'il puisse arriver, il y aura toujours un Knïg, Abel, Stennar pour ne citer qu'eux pour influencer définitivement le cours de la bataille. Ce n'allait pas être ces cloportes qui allaient pouvoir ne serait ce que poser une de leur minuscule empreinte dans la cité d'Elchior.

Le coeur un peu plus léger, Thosen fit une élégante pirouette à la capitale d'eben et partit vers ce qui pouvait être le plus grand rassemblement diplomatique de ces cinq cents dernières années.


 
Aktarion

Le Julung 3 Jangur 1508 à 18h19

 
*** AKtarion observait les mouvements de troupe depuis son installation provisoire. Toujours à proximité de sa cariole, il en avait descendu des marmites et de quoi préparer un bon petit repas en attendant que les choses évoluent. Et pour se réchauffer aussi...

Il partageait son repas avec quelques soldats lorsqu'il vit Thosen s'éloigner en compagnie du Général. Il rendit son salut au Diplomate d'un vigoureux signe de main et se remit à discuter avec ses compagnons de tablée. Il y avait du bon à manger dehors autour d'un bon feu, en bonne compagnie...

Après son repas, il reçut la visite de Khaëriak. ***


Khaëriak : Pourrais-tu réparer ma brigandine ? Elle est presque détruite.

Aktarion : Pas de problème, je vais m'y mettre tout de suite. Pose-là contre ce tas de cuir là, je vais voir c'que j'peux faire, j'te la ramène bientôt.

*** Le lieutenant s'éloigna ensuite pour retourner à son poste. Comme il n'avait rien de mieux à faire, il décida d'attaquer tout de suite la réparation. Se saisissant de son marteau, il s'approcha près du feu pour travailler tout en continuant à discuter. ***

Eh ben, dites donc, elle est dans un sacré état, il n'reste plus grand chose de potable ! C'est un miracle qu'elle protège encore quelque chose. Voyons voir ça !

*** Le marteau s'abattit vigoureusement sur les pièces de métal pour redresser les nombreuses bosses et... BING ! le peu qui restait de l'armure vola en éclats, dans une multitude de fragments qui rendirent la brigandine complètement irréparable... ***

Ouh là, m.... !!!! J'aurais dû plus me concentrer au lieu de papoter en bossant. La bourde ! Comment j'vais annoncer ça à Khaëriak !!!

dit :
Et voilà, ah ben ,bravo ! T'as l'air bien malin maintenant !!! Ah ah ah, qu'est-ce qu'on va penser d'nous, hein ?! Aktarion et Kléa : les bouffons de la forge, j'vois déjà les moqueries d'ici !


Oui, ben c'est bon, n'en rajoute pas non plus !

*** Après avoir vainement tenté de recoller les morceaux, le maître d'armes, dû se rendre à l'évidence, et contacta, mort de honte, le Lieutenant.

Bien entendu, il lui rembourserait l'armure et lui en fournirait une identique, enchantée de la même manière. Mais tout de même ! Il se sentait horriblement gêné ! C'était le comble pour un forgeron.

Il espéra que les Kropocles n'attaquerait pas ce soir : il lui faudrait un peu de temps pour remplacer l'armure. Il se tourna vers les montagnes, anxieux. ***


Par Barkabouc ! Espérons qu'ces sales bestioles n'tenteront rien avant qu'j'lui ai rendu son armure. J'm'en voudrais qu'il parte au combat sans elle !

 
Grim Yendrix

Le Vayang 4 Jangur 1508 à 11h50

 
Après plusieurs heures de vas et viens à travers les lignes de défenses qui s'activaient et s'organisaient petit à petit, l'ordre survint.
Par pensée, Grim reçut la mission de mener l'enquête sur la mort mystérieuse d'un Tchaë non symbiosé au sein même d'Oriandre. Avait-il été victimes des Koprocles ou bien l'affaire était-elle plus sombre que cela?
Quoiqu'il en soit, le Mage de bataille ne se fit pas prier et, quittant sa paisible retraite, se mit en marche pour le lieu du crime.


Ahaha ! Enfin quèqu'chose d'pas dang'reux et qui m'fasse sortir de c'te routine ! Merci mon bon Général, scandait le vieux rabougris en évoluant dans les ruelles.

[Suite sur : La Nuit tous les morts sont gris]


Série de Notes

Page [1] [2] [3] [4] [5] [6]
Vous pouvez juste lire ce sujet...