Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Ambitieux Kropocles

La défense d'Oriandre
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Sujet lancé par Trempe
Le 31-12-1507 à 12h57
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Posté par Maollan,
Le 14-07-1508 à 12h20
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Stennar

Le Dhiwara 6 Jangur 1508 à 22h55

 
Stennar fut d'abord surprit par le bruit. Il chercha autour de lui, regardant si les Kropocles n'avaient pas fait sauté un mur ou autre chose et il vit près du pilier, un Kropocle tomber a genoux; raide mort.
Le Commandant vit de la fumée sortir d'une fenêtre de la tour toute proche. Dans le feu de la bataille, le Commandant se dit a lui même :


Wow! Je sais pas qui vien de tirer, mais il est talentueux!

Tout en esquivant facilement un projectile Kropocle, il tira sur un Kropocle. Le carreau le toucha à la poitrine mais celui-çi ne lui fut pas fatal.

Arrf... Ton heure viendra sa engeance !



 
Elchior

Le Luang 7 Jangur 1508 à 01h22

 
Les tympans perturbés par un acouphène suraigu, les sinus irrités par l'odeur piquante de la poudre, les yeux embués de larmes dans la fumée qui désormais, embrume la pièce et irrite sa gorge, le vieux Tryphon bat des mains et acclame son souverain à chaque tir de ce dernier. Il s'exclame :

Là, devant le commandant Stennar ! Le gros qui fait retraite et ressemble au frère Abel !

Elchior sourit et met en joue le kropocle obèse et hirsute qui recule vers le pilier en agitant sa massue vers ses frères noirs, inconscient du danger...

PAOUM !! Pour la troisième fois, il vient de faire mouche. La cible tressaille, regarde le rouge geyser né de sa poitrine avec curiosité, sans comprendre d'où vient le coup. Elle titube sur quelques mètres avec un pas d'ivrogne avant de prendre appuis sur un rocher...


Balle neuve ! Demande Sa Majesté, cependant que son secrétaire fouille dans le sac en daim pour la satisfaire. L'ancien mousquetaire recharge posément, vise à nouveau le Kropocle vétéran, et tire.

PAOUM !! Cette fois, la victime bascule sur sa droite, s'effondre et ne bouge plus, comme un pantin dont on coupe soudainement les fils.

Avant que Tryphon ne manifeste sa joie, le vieux roi se tourne vers lui et dit fermement, tout en posant son arme pour qu'elle refroidisse quelque peu :


Pas un mot sur ce qui se passe ici cette nuit, mon ami : si Krondor apprend que je suis l'auteur de ces tirs, s'il a vent de ma participation au combat, même bien à l'abri dans cette tour, il va passer un savon monumental à toute la garde municipale. Vous allez brieffer celui qui m'a laissé entrer, pour qu'il se taise.

Personne ne doit savoir.


 
Trempe

Le Luang 7 Jangur 1508 à 15h51

 
Le Lieutenant resta sur place quelques instants, ceux de retrouver ses esprits, et de se concentrer sur les pensées de ses Frères Symbiosés. Le Loup qui l’avait renversé venait d’entrer en ville, et avait entamé un combat de titans avec le Général Krondor. Evaluant rapidement ses chances de venir en aide à son supérieur plutôt que de le gêner en le rejoignant, l’officier décida de demeurer sur le front des Kropocles, et se remit en marche.

Il voyait confusément la mêlée, mais de temps à autre, il repérait une cible, un ennemi à portée de tir et suffisamment dégagé du premier Frère pour ne pas risquer de le toucher en tirant. Alors il encochait une flèche, visant calmement, prenant tout son temps pour essayer de faire mouche. Sa situation et sa confiance en lui ne lui rendaient pas la chose facile pour tenir un rythme aussi soutenu que ses compagnons dans les assauts, mais petit à petit, à mesure que ses tirs faisaient mouche, il se prit à avoir confiance en lui et en ses maigres talents d’archer. Il conserva la même tactique, tirant lentement, se concentrant, gardant son calme. Il préférait tirer peu et faire mouche à chaque fois que gâcher ses munitions et risquer de blesser les siens. La tactique sembla payer, puisqu’il ne rata plus un de ses tirs.

Il apprit plus tard que le loup avait été terrassé par le Général, avec l’aide de l’Erudite.

Il avait cessé depuis bien longtemps de jeter des coups d’œil impuissants de ce côté-ci du combat, il ne pouvait rien faire là bas, alors que dans la mêlée il était utile, il servait.

La fatigue commençait à se faire sentir, mais la volonté restait pour l’heure plus forte. Il continuait inlassablement de bander son arc, visant la masse d’adversaires qui commençait à se clairsemer. Ils n’étaient à présent que deux fois moins nombreux que l’ennemi, et celui-ci commençait à paniquer sérieusement, perdant de son efficacité et de son organisation. A présent, la victoire semblait possible. D’autres Frères se trouvaient encore à la porte de la ville, essayant de mettre à mort le chiroptère géant qui y rôdait, s’en prenant aux blessés que l’on reconduisait au dispensaire. Le Lieutenant eu un sourire en pensant que les médecins volontaires sur place devaient être débordés. Du combat à la porte dépendrait la suite. Lorsque le monstre serait abattu, d’autres renforts arriveraient et le combat serait gagné.

Il esperait simplement que ses Frères remporteraient le combat face à une telle abomination…


 
Dardalion

Le Luang 7 Jangur 1508 à 18h44

 
Tout compte fait, la bataille était très bénéfique. Dardalion avait plus progressé en 3 jours de combat que lors de son entraineùent à Farnya. Plus le temps passait et plus les tirs de l'archer se faisait précises.

Il vit soudain un Koprocle tombé sans que personne n'ait levé la main ou utilisé son arme. Il s'approcha précautionneusement afin d'observer le cadavre. Un trou sanglant constituait la seule blessure apparente.
Se remémorant la position du Koprocle avant l'attaque, il en déduisit que la balle l'ayant tué ne pouvait venir que de l'une des tours.
Avec un tel allié, la route serait très vite débarrassée des géneurs qui l'a bloquait.

Dissimulé derrière un rocher, l'artilleur, choisi une nouvelle cible parmis les Koprocles aglutinés plus bas.
L'un deux était à une distance parfaite, il était impossible de le rater.
La flèche finit sa course dans son épaule, à quelques centimètres seulement de la gorge .... la cible avait bougé au dernier mouvement refusant la mort rapide qu'il lui avait offerte.
Se déplaçant quelque peu, Dardalion glissa legèrement sur les graviers au moment ou il tirait sa deuxième flèche. Il jura, heureusement, il n'avait toujours pas été repéré. La toisième flèche fit mouche mais le Koprocle le repéra. Cela n'avait plus d'importance de toute manière, l'archer le regarda dans les yeux et décocha une dernière flèche, lui ôtant définitivement la vie.

Dardalion vit quelque chose briller sur le cadavre, et récupéra un cristal, surement un des cristaux de S'sarkh dont on lui avait parlé.
Il le mit dans son sac près de ses girasols et fit le tour du champ de bataille du regard. Il ne restait plus que 6 Koprocle dans son champ de vision la plupart réfugié dans les montagnes longeant la route, à l'opposé de la cité noire.
Tout ce déroulait à merveille....
... pour l'instant. L'artilleur regarda vers les montagnes pensant aux crétures dangereuses qui y était réfugiées en espérant quelles ne descendraient jamais par ici.


 
Iucounu

Le Luang 7 Jangur 1508 à 22h09

 


A plusieurs dizaines de lieues du champ de bataille, Iucounu entendait déjà les cris des Kropocles.
Il fut à peine surpris d'en voir deux filer entre ses jambes au détour d'un chemin, arrivant en vue de la cité.

Le combat faisait rage et dès le premier contact, le chef des Kropocles était tombé.
Dès lors, ce fut la débandade, certains Kropocles semblaient ne s'être même pas aperçu de la disparition de leur chef tandis que d'autres filaient en tous sens.

Cherchant un adversaire à sa mesure, le régisseur se fit percuter de plein fouet par l'un des Kropocle aéroporté et s'étalla de tout son long sur les pavés enneigés.
Se relevant à grand peine en se massant le visage, Iucounu lança un regard noir à la ronde en cherchant le responsable.


Bar la barbe b'Elffior ! S'écria-t-il, ce boubre m'a caffé le nez !

Tentant de contourner le géant barbu pour mieux le prendre à revers ou peut-être essayant de fuir par le sud-ouest, un Kropocle à l'air soucieux passa au mauvais moment ...

Tandis que le carreau d'une arbalète se fichait dans sa cuisse, le Kropocle fut littéralement désintégré par une décharge d'énergie brute.

Non loin, le pilote kamikaze tentait en vain de faire redémarrer sa machine à l'aide de gestes maladroits, sans doute peu envieux de subir le même sort que son camarade lorsqu'une semblable décharge d'énergie fit exploser sa machine ...

Des lambeaux de chair, de tripes et de cervelle projetées maculèrent les uniformes noirs, bleus et rouges des assiégés tandis que l'alchimiste, le visage plus rouge que sa cape se remettait le nez en place à l'aide de la redoutable formule de chirurgie tellurique de Salvator le bègue.





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Narrateur

Le Luang 7 Jangur 1508 à 22h47

 
Distiller la peur… comme c’est bon !

La chose hideuse morphe son corps et d’un bras démesurément long, projette sa main aux ongles noirs dans la chair molle du vétéran kropocle : ce dernier, pétrifié, ne peut éviter le coup et voit le membre hérissé de cristaux organiques pénétrer son ventre, fouailler ses entrailles et ressortir aussitôt, rouge de ses tripes martyrisées. Il sent le poison acide diffuser dans ses veines tandis que sa peau blêmit, se racornit et se dessèche autour de l’immonde blessure ! L’inconscience suit de peu l’engourdissement, et la mort vient comme une délivrance.

A pas lents, l’humanoïde aberrant enjambe sa nouvelle victime et s’engage sur la sente qui descend vers la route, en contrebas, indifférent aux cris d’épouvante poussés par les kropocles qui s’éparpillent comme ils peuvent, pris en étau entre les combattants tchaes et leur pire cauchemar personnifié. L’être perverti observe un instant les petits pantins rouges et noirs, si faibles, si misérables, sortis de leur ville comme des fourmis sortent de la terre quand on tape du pied...

D’abord, les kropocles, et maintenant, ça ? Il doit veiller à ce que personne ne vienne déranger l’autre. L’autre fait son travail et doit rester seul. Quant à lui, son rôle est de faire peur. C’est plaisant, ô combien, mais c’est frustrant !

Il préfère corrompre et se répandre en ses victimes, comme il vient de le faire. Il préfère mutiler ces êtres qu’il vomit, et doit se retenir... l’autre pourrait le voir.

Mais l’autre est loin. Un pas de plus, encore un pas... il les voit, si proches, si vulnérables... et si fatigués ! Allons... juste une attaque éclair, un raid, une saignée délétère dans leurs rangs...

Qui le saura ?


 
Trempe

Le Luang 7 Jangur 1508 à 23h29

 
Le Lieutenant assiste, impuissant, à la fin des derniers Kropocles des mains de l’immense créature, chargeant depuis la montagne. Un seul d’entre eux, sur sa machinerie volante, parvient à s’échapper, fuyant vers le nord, sans se retourner. Pour autant, le combat ne cesse pas en bordure de la route.

Le Jytryan ne cesse pas là son œuvre de mort.

Il s’attaque alors aux troupes Tchaës, se jetant sans retenue dans le combat. Il passe près de l’archer, et comme si celui-ci était insignifiant, il décroche sans même le regarder un ample mouvement de bras. Les griffes de la créature viennent déchirer le cuir et la chair du soldat.

Le corps brisé de Trempe s’écrase contre le pillier de poussière dans un craquement sinistre, et c’est impuissant qu’il voit vaguement, à travers son regard brouillé par la douleur, la créature poursuivre son chemin meurtrier vers l’Ouest, vers le groupe des artilleurs. Il le perd de vue.

Il ignore ce qui se passe plus à l’ouest, mais il voit bientôt la créature repasser dans l’autre sens, sans se presser. Elle pourrait l’achever d’un simple geste, mais elle ne lui accorde pas plus d’attention que la première fois. Quel danger pourrait-il représenter pour un tel être ?

Elle repart dans la montagne, disparaissant derrière un rocher.

Il se relève, péniblement, gémissant, il regarde à l’Ouest, inquiet. Il voit les silhouettes de ses Frères, dressées sur la route. Ils ne semblent pas morts. Dans quel état sont-ils ? Il ne peut le distinguer. Il essaie de crier, du plus fort qu’il peut, un ordre à leur intention.


Regroupez-vous ! Regroupez-vous !

Il nous aura tous un à un si nous restons là ! Il a l’avantage du terrain !


Il songe alors qu’une violente quinte de toux le plie en deux que l’avantage du terrain est bien insignifiant pour une telle puissance. Il songe qu’il n’avait jamais vu cela, en vomissant son sang. Il ne voit pas que déjà sa peau pâlie. Il sent simplement ses veines le brûler, il sent l’acide le ronger.

Il entend l'ordre du Général, faisant écho au sien. La voix est lointaine, et pourtant ce dernier ne se trouve pas si loin que cela.

Les héros ne font pas de bons soldats, songes-t-il, alors qu’amèrement, il prend appuie sur son arc pour boiter jusqu’à la porte, pour se replier. Il jette de fréquents coups d’œil dans son dos, ses pensées vont à ses Frères, il espère que tous pourront se replier, comme lui.


 
Elchior

Le Matal 8 Jangur 1508 à 01h38

 
A l'aube, le roi tient toujours la tour en compagnie de son secrétaire. Les yeux plissés par la fatigue et l'âcreté de la poudre, il se décide à partir lorsque le vieux Tryphon dit d'une voix éraillée :

Majesté, regardez, près de la porte : un chiroptère géant ! Il saigne les frères blessés qui reviennent en nos murs, cette charogne ! Le général vient de le manquer !

Elchior bondit sur ses pieds et se décale vers la gauche, pour mieux voir :

Oui, je l'ai... ah la saleté ! Il nous reste de la poudre ?

Juste une dose, hélas. Vous n'aurez droit qu'à un tir...


Le souverain se masse le dos, perclu de crampes et tiraillé par des rhumatismes persistants. Il n'a plus la fougue et la puissance d'antan... heureusement, ces qualités sont présentement superflues.

Avec application, il refait les mêmes gestes, mille fois exécutés du temps de son service dans l'armée Fraternelle : faire glisser la poudre et taper le fût, plusieurs fois, sèchement. Disposer la bourre, pliée en trois, pressée du doigt pour qu'elle épouse les bords du canon. Placer la balle en son centre, appuyer légèrement, insister... vérifier qu'elle entraine bien la toile, qu'elle ne touche pas le métal. Bourrer le tout...

Le secrétaire gronde, fixant la créature par-dessus l'épaule de son Roi :


Concentrez-vous, hein... prenez votre t... aheuuu, pardon ! Je me tais...

La visée s'éternise : Elchior attend que Krondor, qui tourne autour du chiroptère, ne soit plus dans l'axe. Puis, au moment où le vampire frémit, il fait feu.

PAOUM !! La chance joue en faveur du roi tchae, qui réalise un coup absolument parfait : La balle pénètre par l'arrière du monstre, ravage ses organes internes et ressort par sa gueule dans une gerbe de sang, mouchetant le Général d'une nuée de gouttes écarlates. Le pseudo vampire pique du nez et s'écrase mollement dans l'herbe. Foudroyé.


Magnifique !! S'exclame Tryphon. En suppositoire !! Maintenant, il a deux trous du c... Ahem ! Euh... très joli tir, Votre Majesté.


 
Aktarion

Le Matal 8 Jangur 1508 à 19h40

 
*** La veille, Aktarion l'avait passé à soigner ses frêres. En un temps record, le terrain avait été dégagé de la plupart de ces Kropocles par les noirauds.

Nombreux sont ceux qui n'étaient pas rentrés en ville suite au premier assaut. Voyant que tout danger était écarté en ville à présent et que la population ne risquait plus rien, AKtarion était donc ressorti pour aller porter ses soins directement sur le champ de bataille.

Plusieurs heures plus tard, alors qu'il s'affairait encore non loin du pilier de poussière, il aperçut au loin une créature immonde, aux bras difformes et démesurés. Rien qu'à l'observer, une sensation de malaise et de peur envahit Aktarion. ***


Serait-ce donc ça...cette créature que les Kropocles redoutaient tant ? pensa-t'il, sans toutefois exprimer sa pensée à voix haute, pour ne pas engendrer de panique plus grande que celle qui naissait déjà dans le coeur de ceux qui la voyait.

*** A sentir les poils de ses bras se hérisser, il n'eut guère de doute quant à la réponse à sa question...

La créature attaqua en un éclair et repartir. Il eut de la chance, elle ne s'en prit pas à lui. Il eut juste le temps de voir que la créature s'en prenait aux Lieutenants Khaëriak et Trempe.
Déjà, les troupes battaient en retraite sous les ordres combinés de Krondor et de Trempe.

Aktarion suivit le mouvement et rentra en ville. Il espérait pouvoir soigner un maximum de frêres dans le laps de temps le plus court possible : il savait que le poison des Jytryans ne faisait pas de cadeau. ***


 
Abel

Le Matal 8 Jangur 1508 à 22h30

 
*** Diable ! Ce n’était pas faute d’avoir essayé tout de même !
Et il y avait mis de la bonne volonté, beaucoup de bonne volonté.
Abel avait... comment dire.... couru. Si ! Un œil averti aurait perçu effectivement des temps de suspension ce qui suffisait à accréditer la thèse de la course.
Puis il avait sauté jusqu’à hisser ses talons un demi centimètre au dessus des trèfles bordant la route menant au Lac.
Dans le même temps, le vieux tchaë, peu économe d’efforts et de ridicule, avait lancé son bras armé de la masse, mais la tête de l’objet était restée largement en deçà du Kropocle Voltigeur.
Ceux qui ont essayé d’assommer une mouche en vol d’un coup de boule ont une vague idée de la difficulté de la tâche. D’ailleurs personne n’a jamais essayé.
Le voltigeur ricanait et toucha Abel en riposte.

Il revint penaud vers ses frères noirs.

Dès les premières heures de la bataille, Abel avait du retourner panse à terre au chaud dans l’enceinte d’Oriandre. Empoisonné, blessé, il n’aurait eu que peu de chances de survivre. A l’entrée de la cité, attendant que Krondor et Thanakis aient raisonné le loup, il n’avait pu s’empêcher de s’en prendre au Chiroptère et l’avait cruellement regretté.
Les soins de l’Eudite l’avaient sauvé d’un mort certaine.

C’est donc un tchaë meurtri et profondément vexé de n’avoir pu poser son marteau de guerre sur quelques Kropocles, qui s’était précipité sur le Voltigeur sans arrière pensées. Sans penser du tout d’ailleurs... ***



 
Knïg

Le Merakih 9 Jangur 1508 à 12h51

 
*** Knïg avait donc mené la charge et celle ci s'était déroulé à merveille. C'est avec le sourire aux lèvres que Knïg avait abattu sa Hache dans tous les sens faisant jicler le sang à merveille. Knïg se perfectionnait de jour en jour dans l'art du combat.

Bref tout s'était passé à merveille: le Commandant était mort quelques minutes après la charge, après avoir été décimé les Kropoles avaient fuis, ils étaient revenus, les Tchae en avaient profités pour terminer le travail et au final: il ne restait plus un seul Kropoles, d'après se que Knïg en s'avait personne n'était mort, et tout le monde était donc content.

Mais cette petite rixe avait mis Knïg en appétit. Le Commandant, après avoir attendu que tous ses frères blessés soit rentrés, alla donc acheter de quoi subsister à l'auberge de l'Améthyste.
Et enfin, une fois cette chose faite, il retourna à ses occupations favorites, c'est à dire nettoyer et polir ses armes. ***



 
Aktarion

Le Vayang 11 Jangur 1508 à 21h08

 
*** La situation s'était un peu calmée en ville. La ville revenait peu à peu au calme, malgré les meurtres non élucidés qui se poursuivaient dans la capitale.

Maintenant la menace Kropocle écartée, les noirs auraient au moins plus de temps pour s'occuper de cette affaire. Bien que Grim fasse déjà un bon boulot d'enquêteur, il progresserait certainement bien mieux dans le calme.

Aktarion ignorait quels pertes avaient subi la Fraternité parmi les non-symbiosés, mais aucun symbiosé n'avait péri, ce qui était déjà une bonne chose. Il songea que la présence de Thanakis y était pour beaucoup. Sans elle, nul doute que les pertes auraient été plus lourdes : Aktarion avait été ébahi de voir les capacités magiques de l'Erudite. La magie était drôlement puissante lorsqu'on savait la manier...

C'est sur ses pensées qu'il continua à s'affairer de-ci de-là dans Oriandre. Il effectua quelques menues réparations et autres bricoles, en attendant la suite des évènements. Il espérait que ce ne soit pas le calme avant la tempête...

Tout paraissait en effet si étrangement calme par rapport au vacarme des préparatifs de la semaine précédente. Enfin, calme, façon de parler. S'il n'y avait pas ces étranges décès... ***




 
Maollan

Le Sukra 12 Jangur 1508 à 19h19

 
*** Maollan avait repris la route, après que Aktarion lui ait réparé sa robe d'acier. Il retournait à Farnya : il lui fallait apprendre de nouveaux sorts, si il voulait vraiment être utile. Il n'avait fait que renforcer les autres, bien que ce fut très efficace. La prochaine fois, il devait être capable de faire mieux ! Les noirauds devaient être capable de gérer les jitryans seuls. ***



 
Abel

Le Dhiwara 13 Jangur 1508 à 09h56

 
*** Le Général l'avait fait savoir au Commandant de l'Avant-Garde : il voulait qu'un noiraud se plonge à l'ouest dans les montagnes pour y découvrir si oui ou non les Jytryans s'y trouvaient encore.

Abel alla donc à la rencontre de l'Erudite pour y quémander un sort d'invisibilité. Oui cette fois, il mettrait à profit cette magie, sans se rouler par terre en émettant des cris de cochons, sans agiter la tête comme s'il cherchait à la détacher de son buste.

Des propos sibyllins de Krondor semblait annoncer que Dame Thanakis allait bientôt les quitter. Abel en ressentit un léger malaise. Il aimait à la savoir proche de lui aussi bien pour la redoutable efficacité dont elle faisait preuve dans les moments difficiles, que pour sa présence calme et rassurante.

A nouveau invisible... à nouveau un trouble... mais dû cette fois à ce passant qui s'étala de tout son long en percutant l'invisible militaire. Sa chute et son visage teinté d'hébétude furent si grotesques qu'Abel fut désorienté une paire d'heures...

Une fois dans les montagnes, il ne remarqua tout d'abord que ce sanglier qui rôdait aux abords du Comptoir. Silencieux comme une pierre enfouie dans la vase, discret comme une branche croissant dans la canopée, il avançait à pas de loup, maîtrisant les effluves de mana tant bien que mal, la vue légèrement troublée par un voile brumeux.

Non rien à signaler, les Jytryans avaient fichu le camp.
Rien à signaler si ce n'est ce gros rocher, présence vaguement incongrue parmi les arbres. Il n'avait plus qu'à faire demi-tour. Le Général serait bien déçu d'apprendre qu'il n'avait vu dans les montagnes qu'un mégalithe vaguement phosphorescent, qui n'attirait que la convoitise d'un Arkonien désœuvré. ***


 
Abel

Le Dhiwara 13 Jangur 1508 à 18h44

 
*** Bigre !

Abel avait fait un compte-rendu à ses frères noirs. Stennar et Thanakis ne semblaient pas aussi désintéressés que lui par le gros rocher en question. Ce qui passait au yeux du commandant de l’Avant-garde pour un vulgaire caillou un peu trop proéminent était en réalité un monolithe de perversion. Pour s’en assurer, Abel devait observer alentour ses effets.
Ce qu’il fit.
Test positif.
Le caillou hypertrophié semait le trouble dans son entourage. De minuscules aiguilles minérales s’enfonçaient de ci de là, dans les troncs des arbres et les cadavres de lapins et de marmottes qui avaient oublié d’hiberner. Une aura de perversion semblait en émaner. Et ce regard... non un rocher ne peut pas vous fixer intensément avec un regard de braise, tout en phosphorescent du crâne, d’autant plus que le vieux tchaë était invisible.
Non, plutôt, le mégalithe semblait conscient de votre intérêt, comme s’il était évident que sa présence attirât des curieux.

Et puis cet opossum carapacé, ! N’avait-il pas un drôle d’aspect ? A moins que... Oh... il s’agissait d’un arkonien qui rodait à proximité !
Ou encore ce corbeau qui perdit ses repères et percuta la panse outrageusement arrondie du tchaë.

Il était temps de passer à l'action. ***



 
Stennar

Le Dhiwara 13 Jangur 1508 à 20h00

 
*** Stennar quitta précipitement Oriandre, laissant le Frère Grim à son enquête. Il fonçait au travers des montagnes, le froid rendant son acsention difficile.

Il savait quels dégats pouvaient causer un monolithe de ce genre et il fallait aller le détruire.
***




 
Trempe

Le Luang 14 Jangur 1508 à 17h07

 
La routine s’était installée durant quelques jours, sans affrontements, après la disparation de la menace Kropocle. Le Lieutenant s’était rendu au dispensaire pour s’y faire soigner, puis y était demeuré pour aider aux soins. Une fois qu’il n’y eu plus rien à faire de ce côté-là il se rendit à la salle d’arme pour exercer ses talents à l’arc. Il y passa quelques temps chaque journée.

La nouvelle arriva, affirmant qu’un étrange monolithe avait été trouvé dans les montagnes lors d’une mission de reconnaissance. Quelque Frères Noirs et Rouges partirent pour le détruire, une petite escouade. Le Lieutenant quitta la cité pour se placer à mi chemin entre eux et la porte, afin de les prévenir en cas de danger, mais il reçu ordre de faire marche arrière. Il revint donc dans la cité, et y croisa une étrangère, une Tchaë. Il alla la trouver.


 
Abel

Le Luang 14 Jangur 1508 à 22h49

 
*** Voilà un adversaire qui n’était pas pour déplaire au vieux tchaë.
Un adversaire qui ne passait pas son temps à essayer d’éviter le coup,
Un adversaire qui ne nécessitait pas que l’on saute, que l’on coure ou que l’on grimpe pour écraser son marteau de guerre dessus.
Un adversaire qui attendait bien docilement qu’on lui martèle le crâne en gardant au moins deux pieds solidement ancrés au sol.

Bref, plus qu’un adversaire un tantinet masochiste, c’était un ami, un partenaire, celui qui, compatissant, vous écoute des heures vous lamenter à propos de cet aubergiste qui avait refusé de vous servir à boire sous prétexte que vous l’aviez assommé sous prétexte qu’il avait refusé de vous servir à boire sous prétexte que vous l’aviez assommé sous prétexte qu’il avait refusé de vous servir à boire sous prétex.......

Ça lui rappelait la forge. Sauf qu’il fallait éviter que l’enclume ne se fendit en deux, ce qui était chose aisée.
Dans le cas présent, le monolithe n’était pas fier, car Abel ne ménageait pas sa peine. Mais le loup malfaisant qui rôdait alentours risquait de perturber le bon déroulement des hostilités... ***



 
Trempe

Le Julung 17 Jangur 1508 à 20h02

 
Le Lieutenant se trouvait inutile au combat, contre le terrifiant loup. Ses flèches ne parvenaient pas à percer son cuir épais, et c’était en pure perte qu’il gaspillait ses forces. Il décida de suivre le conseil du Général d’aller aider d’une autre manière, et recula du combat pour se soigner.


Un cri vint l’interrompre. La bête venait de s’échapper. On ignorait si elle se trouvait dans ou au dehors des murs. La seconde possibilité pouvait s'avérer funeste pour la population.

Immédiatement, le Frère Noir se saisit de son arc, si inutile mais dont le contact le rassurait, et partit au pas de course à travers les rues de la cité. Il en fit le tour, passant des dizaines de minutes à arpenter chaque quartier à la recherches de traces de la bête, de cris qui signaleraient sa présence, ou de témoins. En pure perte, la bête ne semblait pas être entrée.

Si tel était le cas, elle se cachait et ne laissait pas de trace de sa présence. L’armée était en effectifs insuffisants pour fouiller la cité. Le soldat eu une idée, et retourna à la porte Ouest pour faire son rapport au Général. Si la bête était en ville, il fallait la trouver.


 
Abel

Le Julung 17 Jangur 1508 à 21h37

 
Pendant ce temps, hors pistes, Aktarion, Khaëriak en Abel en prise avec un Monolithe perverti protégé par un loup malfaisant.

*** Des flocons de neige légers comme du duvet d’oie volent dans l’air glacial de la haute montagne Syfarienne. Si vaporeux que même les molécules de l’air sont capables de dévier leur trajectoire, ils s’accrochent délicatement sur la moindre parcelle de matière. La nature se recouvre d’un voile blanc immaculé qui étouffe avec grâce les hululements des chouettes, les craquements des grands sapins. Une furtive hermine et un coucou priapique écrivent sur le sol le récit de leur course, que les flocons gomment discrètement.
Oooooooooooooooh toi blanche pelisse épousant les sillons
Soyeuse couverture d’ouate de coton
Distillant ta superbe teintée d’émotion
Me colle des frissons partout jusqu’au f.... ***

TIENS PRENDS-ÇA DANS TA FACE DE PIERRE !
AH AH TU TE FENDILLES HEIN ? ! COMME UNE BOUSE QUI SECHE SOUS LE SOLEIL DE L’ETE ! ON FAIT MOINS LE MALIN QUAND ON A LA GUEULE EN MOSAIQUE ! ! !


*** Le mégalithe de perversion, dont la forme évoque vaguement un visage sévère et impénétrable (Krondor ?), se voit coiffé d’une pellicule blanche. Abel lui ajuste son couvre-chef de neige à coup de marteau de guerre, ce qui n’est tout de même pas une méthode homologuée par le syndicat des chapeliers.

Soigné par Aktarion, dopé par la présence de Khaëriak qui s’attache aussi à débarrasser la forêt de sa verrue pervertie, Abel souffle et grince. Rate sa cible parfois, laquelle a le jeu de jambes d'un cèdre centenaire. Prenant de larges pauses entre chaque coup, il aime le travail bien fait mais doit porter le poids des ans en plus de son outil de travail.
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