Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Ambitieux Kropocles

La défense d'Oriandre
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Sujet lancé par Trempe
Le 31-12-1507 à 12h57
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Posté par Maollan,
Le 14-07-1508 à 12h20
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Aktarion

Le Vayang 18 Jangur 1508 à 19h40

 
*** Plusieurs jours... Voilà plusieurs jours que le vent froid glaçait les os d'Aktarion. Et s'il n'y avait que le froid, ce ne serait pas grand chose. A vrai dire, les attaques incessantes des bestioles alentours étaient une préoccupation bien plus importante pour le jeune Maître d'armes.

Pestant contre la présence de ces loups malfaisants, de ces Alchymandias et autre Arkoniens qui leur compliquaient la tâche, Aktarion avait bien du mal à garder son optimisme habituel et à voir la situation sous son meilleur jour... ***

Bordel, jamais elles dorment ces bestioles ? Jamais elles nous f... un peu la paix ! Bon sang, comment tu veux être efficace dans ces conditions ?!

dit :
Ben, elles doivent avoir faim. C'est normal qu'elles attaquent, non ? Qu'est-ce tu ferais si toi aussi tu avais faim et que trois bout de lards bien dodus se pointaient, hein ?


*** Aktarion jeta un regard noir à sa molle. Celle-ci réalisa que ses paroles, plus que d'apporter du réconfort, devaient bien noircir la situation. ***


dit :
Euh... bon ok ok, j'ai rien dit ! Continue à faire ta tête de cochon et oublie-moi, ok !!!


*** En réalité, un sentiment d'échec grandissant emplissait Aktarion. Depuis plusieurs jours, il essuyait des attaques répétées et il devait passer le plus clair de son temps à se soigner au lieu d'aider ses conpagnons charbonniers. Il arrivait bien de temps en temps à soigner Abel et Khaëriak, mais il ne pouvait assumer sa propre défense et le soutien du groupe.
Et cela l'ennuyait, pour dire de rester poli.

D'autant plus que la grosse pierre continuait de la narguer : elle était à peine fendillée !...
Abel et Khaëriak redoublèrent d'effort pour entamer la caillasse. Ah, si seulement il avait assez de force pour lancer un sort de renfort sur leurs armes, elle aurait rapidement moins fière allure ! ***


 
Knïg

Le Vayang 18 Jangur 1508 à 20h08

 
*** Knïg avait erré quelques jours sans but dans les rues d'Oriandre déprimé du fait que personne ne pouvait lui fabriquer une bardiche.

Heureusement que les problèmes ne tardèrent pas à arriver et qu'il reçu l'ordre d'aller noyer son chagrin dans la destruction d'une sorte de gros cailloux à forme étrange.

Knïg ne pouvait espérer mieux: des Alchimandias, des Arkonien et le gros cailloux ! Il était certains qu'il aurait de quoi se défouler.

C'est donc une nouvelle fois avec une joie difficilement dissimulable que le Commandant empoigna sa Hache... ***



 
Khaëriak

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 02h21

 
*** Froisser par le général qui, le temps d'une pensée, l'a dégradé au rang d'artilleur, le fier Lieutenant d'infanterie se venge avec frénésie sur le mégalithe en marmonnant : ***


Artilleur, artilleur non mais pourquoi musard...

*** Solide comme du granite, le rocher ne faiblit pas si facilement. Et les attaques rageuses de Khaëriak se terminent parfois par de cuisants échecs.
La lame et la pierre s'entrechoquent, le métal vibre sous la force de l'impact puis se répand le long de la lourde épée. De ses membres jusque dans son cou il ressent des tremblements. Mais les avant-bras engourdis et les mains crispées n'atteignent pas pour autant la volonté du jeune Tchaë.

Il fait un pas en arrière et lève son arme au dessus de la tête.
En un instant, la pointe de l'épée dévie légèrement, suit une trajectoire circulaire et s'abat lourdement sur la pierre.
Une étincelle jaillit, un morceau s'est détaché du bloc.
Sous l'épée encastrée dans le roc, un craquement significatif retentit. ***


*** Le temps s'arrête. Une perle de sueur coule sur la tempe du lieutenant. Non ! Pas mon épée
Le frottement du moellon piqué et de l'acier semblait faire hurler la pierre.
Tirée avec ardeur, l'arme se libère progressivement dévoilant une lézarde le long du mégalithe. ***




 
Aktarion

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 11h15

 
*** Aktarion observait toujours les 2 soldats attaquer sans relâche le mégalithe lorsqu'il aperçut, au travers e la brume, une silhouette monter le sentier qui menait aux pentes enneigées.

En contrebas, cette silhouette était familière. Etait-ce un noiraud qui venait en renfort ? Hum, non, la silhouette semblait trop fine et gracieuse pour cela. Elle était loin de ressembler à un Tchaë trapu revêtu d'une armure.
Aktarion se demandait encore qui cela pouvait être lorsqu'une voix féminine s'éleva vers eux. Etait-ce possible que ce soit elle ?

Quelques instants plus tard, la silhouette s'approcha et révéla ses traits. Oui, c'était bien l'érudite ! Un baume envahit le coeur d'Aktarion. Du soutien, du renfort, il en avait besoin. ILS en avaient besoin !

Reprenant courage, il regarda Thanakis s'approcher. Lorsqu'elle les eut rejoint, cette dernière s'appliqua à soigner les blessures profondes des combattants et du maître d'armes. Ceci fait, elle sortit de son sac une bouteille qu'elle déboucha, et des tasses. U§n liquide fumant coula dans les récipients. ***


Du thé ! Quelle bonne idée. Cela réchauffera mes membres engourdis. Décidément vous êtes pleine de surprise Dame Thanakis ! Ca fait plaisir d'vous voir, merci pour tout.

*** Sans demander son reste, il engloutit le breuvage fumant, qui réchauffa son gosier et rayonna dans son ventre comme une caresse. ***


Aaaah, ça fait du bien...

***
L'érudite prit le chemin du retour. Il la salua et se concentra à nouveau sur leur objectif.

Ragaillardi et soigné, il reprit du poil de la bête. Les attaques de ses compagnons redoublèrent d'intensité. Peu après, ce fut au tour du commandant Knïg d'apparaître au détour du chemin. Il remarqua également que le loup malfaisant ne l'avait pas attaqué aujourd'hui. Etait-il enfin parti ?

La situation s'améliorait, y avait pas à dire. L'optimisme repointait le bout de son nez chez Aktarion. ***


 
Iucounu

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 15h41

 



S'avançant en direction de la porte ouest de la cité, une sorte de troubadour s'arrête à une distance raisonnable du loup avant de déclamer une chanson en arborant une moue dégoutée.


Iucounu dans ton anorak,
Tu n'as jamais peur de rieeeen !
Quand les arkoniens attaquent,
Ton courroux est diluvieeeen !

Toi le génie de la fraternitéééé,
Le champion de Farnya,
Tu te moques de l'adversitéééé,
D'un éclaaair de mana !
(*)

A cet instant, le bien nommé s'avance lui aussi, surgissant de derrière l'auberge de l'améthyste, les traits tirés, barbe au vent.
Se suçant l'index de la main droite, il le brandit en fermant la paupière gauche, restant immobile quelques interminables secondes pour l'observateur impatient.


Le vent est frais, ce matin, pas vrai, l'artiste ? Dit-il le plus sérieusement du monde en s'adressant au troubadour.

Celui-ci blêmit et se met à chanter de nouveau en lançant des regards apeurés en direction du géant barbu.

Satisfait, Iucounu poursuit son chemin, apercevant un loup malfaisant aux prises avec le lieutenant Stennar.
Le régisseur de la ressource les laisserait bien se colleter, après tout, son temps est précieux ... Mais tout de même, un loup à l'entrée d'Oriandre ... Si on laisse faire ces bestioles, elles vont finir par tenter de s'introduire dans son Castel !

Déterminé, il brandit la main droite en incantant ... Hum, à la réflexion, il pourrait peut-être attendre et voir qui prend le dessus ... le spectacle pourrait-être amusant ...

Soupirant, il reprend son incantation, un éclair jaillit des cieux et vient frapper la bête de plein fouet, la coupant littéralement en deux mais le loup semble ne pas vouloir retourner à la poussière dont il est issu .... pas encore ...

Incantant de nouveau, Iucounu s'avance quand une odeur de poils roussis lui atteint les narines.


Aaaa .... aaaaa ... aaaat.... choum !

L'incantation capote, un ridicule projectile frappe la créature du S'sarkh qui trouve encore la force de répliquer.
A l'article de la mort, le loup malfaisant parvient encore à tenir debout, plus menaçant que jamais ...


(*) Hrp : Sur un air de Prince de l'espace (Goldorak - il y a plusieurs versions)



Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Knïg

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 18h34

 
*** Knïg abattait maintenant des coups de hache puissant sur le monolithe. Le Commandant sentit le cailloux frémir quelques instants, il mit un coup de pied sur la chose et frappa de taille.
Le monolithe trembla et vacilla... il était maintenant sur le point de s'écrouler. ***


RHAA ! ALLEZ FINISSONS LE !


 
Abel

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 08h45

 
*** L’Erudite était apparue comme un fantôme dans un voile bleu. Elle avait distribué des soins et une boisson chaude qui ne valait pas un bon verre de vinasse mais avait le mérite de réchauffer l’atmosphère balayée par les vents et la neige.
Puis elle s’était évaporée.
Abel s’inquiéta rétroactivement. Thanakis n’était pas sensée prendre de tel risques, même s’il la savait de taille à affronter des dangers qu’il n’osait lui même imaginer.
Puis ce fut au tour de Knïg de les rejoindre.
Moins gracieux, moins aérien que l’Erudite. Il n’avait pas de délicates tasses de thé parfumés avec lui mais une hache qu’il écrasa sur le mégalithe après avoir salué ses compagnons.
Un bruit terrible !
Déjà ébranlée, l’intégrité de la Perversion ne tenait plus qu’à un fil qu’Abel se chargea de couper.
***

VICTOIRE !

*** Le vieux tchaë récupéra dans les débris douze cristaux qu’il distribua à ses compagnons. Puis il prit dans ses mains deux morceaux du mégalithe qu’il examina, intrigué. Il les jeta alors dans la tornade qui avait observé leur entreprise depuis des jours. ***


JE DISPERSE UN PEU LES DÉBRIS. IL N’EST PAS BON QUE CETTE CHOSE RESTE AMASSÉE ICI ! cria-t-il à ses compagnons pour toute explication.

NOUS DEVRIONS RENTRER LES AMIS ! A MOINS QUE VOUS VOULIEZ VOUS OCCUPER DU LOUP. MAIS JE SUIS POUR MA PART FATIGUÉ !


 
Iucounu

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 21h54

 


S'arrêtant devant le comptoir de la confrérie, Iucounu ne vit l'alchimandias tapi sous le porche d'entrée qu'au dernier moment.
La bestiole le mordit au mollet avant de courir se réfugier derrière un poteau indiquant les directions des villages prôches d'Oriandre, plantant sa tête dans un trou sans doute creusé à cet effet.

Restant interdit quelques instants, la bouche bée, l'alchimiste se remit en route en se massant la jambe.


Que cette saleté aille se faire ens'sarkher !
J'ai d'autres Braxat à fouetter.


Plusieurs heures plus tard, après avoir gravi le premier col, le mage aperçut au loin le lieutenant Khaëriak puis les commandant Abel et Knïg suivis par Aktarion ainsi que l'érudite Thanakis qui semblait soigner tout ce joli monde.

Se rapprochant, Iucounu les héla :

Salutations, lumière de la bulle bleue, vaillants soldats de la bulle noire et toi aussi, mon ami et confrère Aktarion.

Malgré la victoire annoncée, cette retraite ressemblait plus à une débâcle qu'à une victoire sereine et totale.
Le combat avait du être rude.


Ce loup ne doit plus rôder dans nos montagnes et je compte l'expédier six pieds sous terre avec sa progéniture avant qu'il ne rameute toute sa portée.
Qui d'entre vous restera pour me donner un coup de main ?
Je vous assure que le combat sera bref, tout au plus, peut-être aurais-je besoin de quelques soins, soutiens magiques ou d'un bon coup d'épée, le cas échéant pour l'achever plus rapidement.




Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Iucounu

Le Luang 21 Jangur 1508 à 10h20

 


A peine avait-il dépassé le comptoir de la confrérie que l'Alchimandias, pourtant terrorisé, faisait demi-tour pour lui sauter dessus de nouveau ... Cette créature commençait à l'agacer ...

Sifflant une potion de soin cul S'sarkh non sans lâcher la créature du coin de l'oeil, le mage évita une autre attaque.

Courroucé, les yeux exorbités, Iucounu se tirait rageusement sur la barbe de la main gauche tout en incantant quand un éclair frappa la créature de plein fouet.
Celle-ci accusa le coup et il n'en faudrait pas beaucoup plus pour l'achever.

Au même instant, un loup malfaisant surgi de nulle part s'en prit au mage, lui happant le bras à l'issue d'un bond de plusieurs mètres.

Les traits déformés par la colère ou peut-être la douleur, Iucounu mordit à pleines dents la truffe de la bête pour lui faire lâcher prise, perdant par là même de sa superbe mais après tout, la fin ne justifiait-elle pas les moyens ?


Ah ah ah ah ah ah !
Va au S'sarkh ! Louveteau de pacotille !


Redressant fièrement la tête en envoyant majestueusement sa longue barbe se reposer sur son épaule, Iucounu prit à partie ses acolytes.

Tabernacle et Carcères !
J'ai bien peur que le champ de bataille ne se soit déplacé jusqu'aux portes d'Oriandre.
Un effort, hardis compagnons et ces créatures ne seront plus un danger pour personne.





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Abel

Le Luang 21 Jangur 1508 à 21h47

 
*** Abel rentrait éprouvé de sa campagne contre le mégalithe. Ses protections en lambeaux, son marteau de guerre éprouvé par les chocs.
Il hésita quelque peu à l'invitation de Iucounu. Se débarrasser du loup était tentant, surtout que la bestiole, d'habitude insaisissable se trouvait près d'eux, les crocs baveux et le regard fou.

Mais son vieux corps meurtri, son cœur affaibli par les ans, le froid et la bataille, réclamaient un peu de repos. ***

J'AI À FAIRE RÉGISSEUR ! MAIS JE SERAI AVEC TOI DÈS QUE J'AURAIS RÉGLÉ QUELQUES AFFAIRES COURANTES !

RENTRONS À ORIANDRE PLUTÔT ! ET ALLONS BOIRE À NOTRE VICTOIRE !


*** Il mourrait d'envie de s'assoir à une bonne table et d'épuiser les réserves de vinasse de l'aubergiste.
Il lança alors une invitation à chacun pour se retrouver à l'Auberge de l'améthyste. ***



 
Iucounu

Le Matal 22 Jangur 1508 à 16h52

 


Puisque seul Knïg semblait rester pour combattre, Iucounu s'apprêta sans hâte au combat, commençant par panser ses blessures en incantant un soin modéré puis renouvelant ses protections magiques.
.

Kiouguel dit :

**Apparaissant sur l'épaule de son maître, le mou se fend d'un sifflement aigu.**

Wahou, la cicatrice ! C'est la mâchoire sur pattes qui t'a fait ça ?


Tu es libre de la comparer avec sa dentition si ça te tente ...

Kiouguel dit :

** Déglutissant**

J'disais ça juste pour causer, moi ...
Hé ! t'as vu, l'bestiau s'attaque aux retraités de la bulle noire !



Aux retraités ? Gnihihi hi hi.

Stupide créature, ceux qui sonnent la retraite ne sont pas des retraités ... encore que là ... tu n'ai pas entièrement tord ...
J'ai mieux à faire que de m'occuper de ton éducation, disparais avant que je t'envoie inspecter les mâchoires du loup de plus près !


- Abel : AU LOUP ! AU LOUP !

Tout à ses préparatifs, l'alchimiste n'avait pas vu le loup suivre les frères noirs vers la cité.
Celui-ci, les yeux rougis par le sang brillant d'une insondable malveillance se tenait à présent à la croisée des chemins, bloquant toute retraite et interdisant l'accès à la ville.

Il devait avoir bien faim pour se risquer ainsi si près d'une cité Tchaë et ça ne présageait rien de bon, toutefois, le mage ne se faisait pas tant de soucis, car la créature du S'sarkh n'avait plus guère de temps à vivre ...


Tenez bon, Commandant Abel, il ne sera pas dit qu'un rouge laisse tomber un noir, bien que la réciproque ne soit pas toujours vraie.






Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Abel

Le Matal 22 Jangur 1508 à 19h48

 
*** Les dernier mots du Régisseur de la Ressource avaient accroché les pensées d'Abel, mais tout occupé à maintenir le Loup à l'écart des portes de la villes, il n'avait pas réagi.

Khaëriak gravement blessé, c'était maintenant Knïg qui venait l'épauler pour abattre le Malfaisant. Le Commandant d'infanterie avait confié son armure à Aktarion pour réparation, et Abel lui lança son vieux cuir clouté qui bien qu'usé, le protègerait quelque peu.
Puis il s'adressa à Iucounu, sans le regarder, les yeux fixés sur le prochain être perverti qu'il souhaitait intercaler entre sa masse et le sol : ***


ALLEZ RÉGISSEUR ! DESCENDS DE TA MONTAGNE ET VIENS DONC CARBONISER LA BÊTE ! ON NE SERA PAS TROP DE TROIS POUR EN VENIR À BOUT !




 
Knïg

Le Matal 22 Jangur 1508 à 20h03

 
*** Le cailloux sculpté s'était écroulé et on avait éparpillé ses morceaux. Tout allait donc pour le mieux jusqu'à ce que Knïg du s'attaquer torse nu à un Loup.

Effectivement, Knïg avait confié son armure à réparer le temps de retourner tranquillement à Oriandre. Hélas, c'était sans compter sur la bonne volonté d'un Loup à suivre partout les Tchae.

Celui-ci voulant rentrer dans Oriandre et embêtant donc tout le monde, il était du devoir de Knïg de lui faire comprendre que ce n'était pas permis aux bestioles.
Et c'était donc le pourquoi du comment Knïg était en train de se battre à moitié nu contre un Loup. ***



 
Knïg

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 12h41

 
*** Heureusement, une âme charitable était passé par et Abel avait prêté un cuir bouilli à Knïg le Temps de finir ce Loup. Effectivement cela ne dura pas et c'est Iucounu qui donna le coup de grâce à la Bestiole.

Celui ci rappela, à la grande satisfaction de Knïg, pourquoi ils étaient retournés en ville avant de rencontrer ce Loup: Boire un verre !
...en l'honneur de la victoire et dans les limites du raisonnable bien entendus... ***



 
Iucounu

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 12h51

 


Etudiant les mouvements du loup, Iucounu se tenait quelque peu en retrait, pensant à son bras encore endolori bien que la blessure soit maintenant entièrement refermée.

Il s'agissait vraisemblablement d'un loup ordinaire, malheureusement, pas de quoi fouetter charbonnier, en vérité.
L'attention du loup avait été détournée par les Commandants Knïg et Abel ainsi que par le lieutenant Khaëriak et le Général Krondor, aussi, le régisseur de la ressource pu incanter en toue sérénité sans être le moins du monde inquiété.

Alors qu'il commençait à incanter, ce trublion de Kiouguel apparut de nouveau sur son épaule.


Kiouguel dit :

Hé chef, t'as vu, elle a failli manger toute crue l'érudite, la mâchoire sur pattes ... tu comptes faire quelque chose, ô grand mage mon maître ?


Le mou avait pris un ton ironique sur ces derniers propos, ce qui n'était guère du goût de l'alchimiste qui lui décocha un regard à lui glacer le sang dans les veines.

Tais-toi et observe, créature de peu de foi, observe la maîtrise des arcanes dont je puis faire preuve ...

Iucounu semblait à cet instant à mille lieues du tchaë parfois jovial, parfois acariâtre qu'il passait pour être dans la bonne société, il était à présent Iucounu, collectionneur d'antiquité et maître des arcanes.
Son attention toute accaparée par la créature, il fit décrire à ses mains toute une série de runes pendant qu'il psalmodiait une antique formule.

Par deux fois, un arc d'énergie fit la jonction entre les paumes de ses deux mains ouvertes avant d'aller frapper la bête de plein fouet.
A la seconde, il ne restait plus que du loup que quelques poils calcinés sur les pavés et un relent de carcasse grillée ...


Ce loup-ci ne menacera plus Oriandre, mais la recrudescence d'attaques de ce genre est inquiétante, si les loups sont fragiles, ils n'en restent pas de redoutables adversaires aux crocs acérés, surtout en meute ...

Enfin, je suppose qu'il est temps d'aller prendre ce verre à l'Améthyste, vous m'avez promis un BlueS'sarkh commandant Abel.
Vous joignez-vous à nous Général Krondor ?





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Abel

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 22h43

 
*** Abel sentait la présence de l'Erudite dans son dos et les effets des sorts qu'elle venait de lui lancer dans ce qui lui tenait lieu de cortex cérébral.

Par les chaussettes blindées de Shamgre, il ne fallait pas la décevoir. Mais il se sentait comme tourmenté par un trop-plein de vinasse, encombré par le dernière verre qu'on s'accorde parce que ce n'est pas lui qui va changer qui que ce soit aux hectolitres engloutis précédemment.

Bon sang, se ferait-il un jour à cette magie ? Il se sentait bien sûr renforcé par les incantations de Thanakis, mais que faisait ce loup avec son cuir clouté et une barbe longue comme un jour sans fin ? La créature avait vraiment des airs de commandant d'infanterie. Il allait écraser sa masse dessus quand il se ravisa.
Ce loup ressemblait décidément trop à Knïg pour ne pas être son frère noir. Il s'ébroua et se dit que des deux êtres qui lui faisait face, le plus poilu devait être son véritable ennemi.
Il ajusta l'animal qui couina pathétiquement et se précipita vers la Dame Bleue. Le vieux tchaë s'interposa entre les deux et brama : ***


ALEEEEEEEEEEERTE !

*** C'est une pluie de coups qui s'abattit alors sur l'animal, et Iucounu donna le coup de grâce.
Une affaire rondement menée. Le régisseur rappela alors qu'il était temps d'étancher les soifs des uns et des autres. ***


PARDI, ALLONS TRINQUER !
QUANT AU BLUES'SARKH RÉGISSEUR, IL NE ME FAIT PAS SOUVENANCE QUE L'ON SERVE TELLE BOISSON À L'AMÉTHYSTE.
AU DIABLE LES BREUVAGES EXOTIQUES, RIEN NE VAUT DE QUOI VRILLER LES SENS ET DÉBOUCHER LES BOYAUX. CELA SERA VINASSE POUR TOUT LE MONDE, SAUF DAME THANAKIS DONT LE DÉLICAT PALAIS MÉRITE AUTRE CHOSE !




 
Aktarion

Le Julung 24 Jangur 1508 à 22h13

 
*** Sur le retour, Aktarion avait repris ses activités d'artisan. Ils croisèrent Iucounu qui montait à la recherche du loup. Un peu épuisé par le combats et surtout occupé par la tâche qu'il avait à accomplir, le jeune maître d'armes avait dû décliner l'invitation du Régisseur. il n'aimait pas faire attendre un client, et malgré le côté alléchant de l'invitation, il ne pouvait pas réparer, enchanter et en même temps se porter en soutien d'un combat dans une seule journée.

Il avait donc pris le chemin du retour. Ceci dit, le dilemne ne se posa pas bien longtemps car le loup avait suivi leurs traces et s'approchait lui aussi d'Oriandre...
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la bête fut abattue, sous les efforts conjugués des charbonniers et du rouquin.

Aktation rentra donc à Oriandre, sur les pas de ses compagnons, et les retrouva devant l'auberge. Abel était déjà à l'intérieur, en train de commander une bouteille. Il ne perdait pas de temps dis donc !
Le combat avait du lui donner soif. Rentrant au chaud à l'Améthyste, sur l'invitation du ommandant, il s'assit à la grande tablée et prit avec enthousiasme le verre que lui tendait Abel. ***


A LA TIENNE ! ET A LA SANTE DE TOUS CEUX QUI S'BATTENT POUR QU'NOTRE FRATERNITE RESTE CE QU'ELLE EST !!!
***
Il vida le verre cul-sec... ***


 
Abel

Le Dhiwara 3 Fambir 1508 à 12h49

 
*** C'était quelques jours après la fin du gros des évènements, que le Commandant de l'Avant-Garde avait pu assouvir ses désirs de destruction de kropocles. Après avoir festoyé comme il se doit, suite à l'éradication du monolithe perverti, en compagnie de Iucounu, Knïg, Aktarion, Khaëriak et même Dame Thanakis, il avait quitté la taverne passablement éméché.

La vessie pleine, il profita du temps clément pour aller se soulager à l'écart de la cité, manière d'éviter les jalousies...
Non loin du Comptoir, Abel sifflotait dans une bruit de chute d'eau dantesque accompagné de flatulences orageuses, quand il aperçut un kropocle vicieux, terré dans la montagne. ***


Toi mon gaillard, tu vas sentir le poids de ma masse sur ton crâne creux
*** se dit-il

Il se précipita à sa poursuite dans les hauteurs enneigées, non sans avoir remballé tout ce qui pouvait dépasser et gêner sa progression. Puis il démolit la créature en deux coups de marteaux...
"A vaincre sans péril etc..."
Il fixait, hébété, sa masse ensanglantée et le kropocle fracassé, comme s'il ne pouvait pas y avoir de liens entre les deux... objets... quand deux yeux... et deux yeux seulement pointèrent hors de sa poche droite... ***


dit :
une réelle menace hein ?!... Heureus'ment que t'étais là, car le monstre n'allait pas tarder à prendre d'assaut la forteresse Oriandre !

ça tient plus du meurtre gratuit que que du fait de guerre...


*** Abel ne savait que dire, et éprouvait même un peu de compassion...
Enfin il marmonna : ***

Peut-être un éclaireur... valait mieux lui faire mordre la poussière...

*** Georges ironique : ***

dit :
Et puis il n'a pas souffert....

Tiens au fait, j'ai trouvé ça au fond de ta poche !
T'en fais rien ?...


*** Il tendit un pétale de fleur de Fiel. ***

Tu peux te la foutre dans le...... non.... j'en fais rien... il est à toi maintenant...
*** grommela le vieux tchaë. ***






 
Maollan

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 19h00

 
Plus tard.

*** Encore des foutus kloporcles !
Cette fois, il allait les démonter ces bestioles. Abel lui avait demander de l'aide.

Il traversa les montagnes, et vit les monstres rassemblés.
Il s'approcha, et lança un choc entropique, qui essaya de soigner la bestiole. ***


Foutue magie !

*** Il fixa le même kloporcles, et rentra dans son esprit, balayant tout sur son passage, écrasant sa volonté, broyant son esprit.
Il ressortit de la tête de kloporcles, le laissant à l'article de la mort.
Mais tout autour de lui, des kloporcles..... ***

Aïe... ces bestioles m'ont encerclé... Pas bon ça.
*** Il essaya de flanquer un coup de poing au kloporcle, le ratant de peu, quand il sentit une grande douleur dans le dos. ***

Saleté !
*** Il fit volte-face, et vit derrière les kloporcles un jytran déchu. ***

Oulalala... C'est empoisonné ce truc en plus... Pas bon ça, faut que je me barre de là... Quelqu'un, de l'aide siouplait !
Moglouk dit :
Bon, je suppose qu'on signale cette horreur, c'est parti...




 
Aerodiüs

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 21h00

 
Les naturalistes étaient sur la route du retour pour Farnya après plusieurs semaines passées à étudier une loupiotte dans les arènes d'Oriandre quand ils perçurent l'appel du commandant Abel. Aerodiüs, qui avait vécu presque toute sa vie dans la ville forte, n'hésita pas un instant. Il fit immédiatement demi-tour et partit au pas de course prenant tout juste le temps de prévenir de la menace chaque tchaë qu'il rencontra sur sa route. Le chemin déjà parcourue à l'aller était plus long que ce qu'aurait pensé le vieux géologue. Il parvint rapidement à bout de souffle... Heureusement, le pilier de poussière et les portes de la cité étaient en vue. Le temps de reprendre son souffle et il achèverait la dernière ligne droite, prêt à défendre sa ville.


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