Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Ambitieux Kropocles

La défense d'Oriandre
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Sujet lancé par Trempe
Le 31-12-1507 à 12h57
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Posté par Maollan,
Le 14-07-1508 à 12h20
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Narrateur

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 21h59

 
Le commandant kropocle secoue la tête et insulte copieusement le voltigeur qui s'est fait repéré - il en est sûr, c'est de sa faute !

Les nains qui se cachent derrières leurs lourdes murailles les ont vu et bien entendu, vont donner l'alerte ! Le chef va devoir remotiver ses troupes et faire retraite, alors même que le danger les talonne et les traque, lui et les siens, dans les hauteurs des cols enneigés qui ne connaissent nul été...
Il a même fait une brève apparition, mais cette fois, il n'a pris personne : il s'est attaqué au tchae, puis s'est volatilisé dans le paysage.

Si au moins Togmork l'avait rejoint ! Ils auraient été assez nombreux pour déborder les défenses des portes, ou les auraient défoncé sans problème ! Mais ils n'étaient pour l'heure qu'une centaine, ce n'était pas assez...

Qu'à cela ne tienne : ils reviendront. Cette cité, malgré ses grands airs, est perpétuellement délaissée. Elle tombera... bientôt. Le commandant a une nouvelle idée : tuer leurs ennemis un par un, à coups d'embuches soigneusement préparées le long de la route.


On r'cule !! Hurle-t-il dans la langue rauque des kropocles.
Direction la vallée des hurlements. On s'bouge !!

Les créatures rabougries et mal équipées refluent en désordre, plus ou moins bien canalisées par les deux brutes qui les encadrent.

 
Aerodiüs

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 22h47

 
Aerodiüs était enfin parvenu aux portes Ouest d'Oriandre. C'était là qu'il avait croisé le comandant Abel pour la dernière fois. Mais il ne trouva nulle trace du noireauds ni n'aperçut aucun kropocle. Pourvu qu'il ne soit arrivé rien de dramatique.
Il se retourna et observa les montagne d'un regard inquiet. Rien. Déjà, la nuit était tombée et les avait enveloppé d'un manteau de pénombre.
Et ses camarades ! Où étaient-ils ? S'ils n'avaient pas fait demi-tour, ils seraient tous à Jgallyl autour d'une soupe à cette heure. Mais au lieu de cela, Marcolien devait être seul dans les montagnes. A vouloir défendre sa cité, Aerodiüs avait abandonner ses compagnons.


Agrek dit :

Baër'lupis n'était pas loin derrière. Elle devrait t'avoir rejoint maintenant.


Le géologue n'avait pas vu passer sa mentor. Il ne pensait pas qu'elle soit entrée dans la cité. Peut-être avait-elle continué vers le nord, en direction de Motabé ? Sentant le mana le traverser, il tenta de trouver Abel via ce fil ténu mais n'y parvint pas. Désespéré, il lança un appel mental.

Baër'lupis, commandant Abel ! Où êtes-vous ? Comment allez-vous ? Où sont ces fichus kropocles ?


 
Aëtheriel Ezilias

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 23h05

 
Aëtheriel avançait à l'extérieur de la ville après avoir reçu la missive pour le moins alarmiste de quelqu'un qu'il ne connaissait absolument pas. Arrivé au carrefour qui faisait face à la cité il soupira ne sachant trop où aller. Il regard à gauche, puis à droite et décida que ce choix ne serait de hasard ne serait légitime qu'après quelques heures de réflexion. Il s'adossa donc contre l'un tronc planté au sol afin d'indiquer la proximité de la métropole Tchaë et contempla le paysage qui l'entourait. Ce même paysage qui depuis son enfance berçait chacune de ses journées d'une brise tranquille.

 
Abel

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 23h10

 
*** Abel s'était camouflé sommairement, comme à son habitude, et glissait sur les remparts à moitié courbé pour échapper aux regards des ennemis.
De temps en temps, il hurlait à Baër'lupis et à Maollan, de se mettre à l'abri, et lors de ses déplacements, il cognait bruyamment et maladroitement son concasseur sur les pierres de tailles fortifiant la cité.
Il n'avait pas la tête à s'appesantir sur ces contradictions.

La cité noire était mal protégée, et si la douzaine de kropocles ne le tracassait pas outre mesure, la présence du jytryan signalée par Maollan le préoccupait...

Il continuait de ramper à sa manière (sa panse empêchant une une mise en œuvre stricto sensu de cette technique) en direction de la porte nord, vers laquelle semblaient se diriger les créatures perverties. ***


 
Aerodiüs

Le Luang 7 Julantir 1508 à 08h20

 
Alors qu'il se trouvait seul dans le noir, devant les portes de la cité, Aerodiüs entendit un cri venant de derrière lui, quelque-part sur les rempart :

RENTREZ DANS LA CITE, RENTREZ DANS LA CITE, MAOLLAN, BAËR'LUPIS !!!!

Aucun doute, cette voix bourrue et criarde à la fois était celle du commandant Abel même si Aerodiüs fut incapable de le distinguer. Bien que l'appel ne lui était pas adressé, il suivit le conseil et pénétra dans la cité. Après tout, c'était ce qu'il y avait de plus sage : il faisait nuit et il ne savait pas combien d'ennemis se trouvaient au-dehors. De plus, Oriandre était presque vidée de son armée partie en campagne pour sécuriser la route menant à Farnya. Ah ! La bonne blague. Sécurisé la route alors que la cité était régulièrement menacée par ces kropocles. Ces derniers étaient plus intelligents que des loups ou des gambols, leurs attaques régulières et groupées le montraient. Pourquoi les noireauds ne menaient pas une campagne contre eux pour éliminer ce danger ? A quoi sert d'avoir des routes sure si les villes ne sont pas en sécurité ? Tout à ces réflexions, le vieux géologues passa les portes. Bien que faibles, les lueurs de la ville le rassurèrent. En cas d'attaque, c'était encore derrière leur murs que les tchaës étaient le plus en sécurité.
Aerodiüs grimpa au sommet de la tour de garde se trouvant juste au nord des portes. Mais tant que la nuit durerait, la visibilité resterait limitée. Il se posa là, sur une paillasse libre en compagnie des gardes à cran qui se relayaient derrière les meurtrières. La nuit fut longue et son sommeil de courte durée, agité de cauchemars habités par la culpabilité de se trouver dans cette tour alors que ses compagnons étaient là-dehors.
Au petit matin, un garde lui signala avoir aperçu quelqu'un au-dehors. Aerodiüs s'approcha d'une meurtrière. Il parvint à distinguer, à la limite de son champs de vision, sur la route de Motabé, Baër'lupis. Aussitôt, il la contacta par pensée :


Ma soeur, comment allez-vous ? Je suis dans une des tours de guet aux portes Ouest d'Oriandre. Voyez-vous l'ennemis ? Voulez-vous que je vous rejoingne ? Je vous en prie, rentrez derrière nos murs, ne vous mettez pas en danger.


 
Maollan

Le Luang 7 Julantir 1508 à 10h25

 
*** Maollan était surpris. Les kloporcles avaient reculé, en désordre, et apparemment l'arrivée du jytran ne les avaient pas rassurés....
Il retraversa les montagnes, se dirigeant vers la porte de la ville, obéissant au beuglement de Abel. ***

J'arrive, j'arrive, olalala...
***
Il croisa Baer Lupis, qu'il salua, et continua de marcher.... ***



 
Penthésilée

Le Luang 7 Julantir 1508 à 10h52

 
Penthésilée, toute à sa visite de la ville, n'a rien remarqué d'anormal. Il faut dire que ses références en matière de normalité ne s'appliquent guère ici :

Déjà, tout est trop petit : les passages, les portes, les marches d'escalier, les maisons et surtout leurs étages, les charrettes, et... les gens, bien évidemment !

Ensuite, il y a du bruit et des exclamations, on parle haut et fort, voire on crie : le vacarme est affolant, apparemment le silence n'est pas une vertu cardinale pour les frères du désordre. Quel boucan ! Quand ce ne sont pas les marchands qui haranguent la foule, ce sont les soldats qui s'interpellent ou les gamins qui se coursent et crient leurs prénoms, sous les hurlements agacés ou complaisants de leurs mères...

Au début, la jeune nelda outrée sursautait à chaque fois, jetant des coups d'oeil inquiets et furieux en se disant que la milice allait intervenir, interpeler le braillard fautif et le punir pour avoir ainsi troublé la saine quiétude de la ville... mais non : rien n'arrivait. Au contraire, les gardes municipaux participaient du brouhaha ambiant !

Si l'éclaireuse avait jamais douté de l'indifférence des tchaes pour le rêve, elle en avait désormais la preuve directe : sous ses yeux ébahis, un maréchal-ferrant ambulant travaillait en pleine rue, à proximité de la bastide royale, tapant comme un sourdingue sur un fer à grands coups de marteau. A chaque BING, les dents de Penthésilée s'entrechoquaient ; un tel individu, lâché dans la Shamesha de Korsyne, serait aussitôt lynché par la foule !

S'éloignant rapidement de la zone bruyante, Penthésilée trouve refuge dans un bâtiment impressionnant, cerné de colonnades majestueuses et proche du palais fortifié : elle croise plusieurs soldats dont elle évite le regard soupçonneux en se cachant derrière les piliers du péristyle... apparemment, c'est une salle d'entrainement.


- Tiens, bonne idée, je vais aller m'exercer au tir à l'arc !

Achille dit :
Toi, tu vas encore au-devant des ennuis...


- Mais non ! Prendre des cours ne m'est pas interdit ! J'ai vérifié, le diplomate n'en a pas parlé !

Laissant passer un dernier groupe de militaires, l'éclaireuse entre. Aussitôt, une sorte de petite mégère assise derrière un comptoir lève les yeux de son écharpe en cours de tricotage et dit d'une voix mauvaise :

- Hophophop, où elle va comme ça la poilue ? On ne visite pas la salle d'arme, c'est un lieu de travail ici ! Allez ouste !

- Héjia, euh... je ne visite pas, je viens m'entrainer, prendre des leçons... avec un de vos maîtres d'arme...

- Ah, vraiment ? Et avec qui, je vous prie ?

- Avec, euh... le petit, là, avec une grosse moustache... j'ai oublié son nom...


Achille dit :
Défonce-la, cette grognasse...


- Ah ! Vous parlez sans doute de Jorian ? Vous dites que Jorian vous attend pour des cours ? Ca m'étonne !

- Oui oui, il m'attend, hem... c'est votre diplomate qui m'a dit que vous étiez assiégés et que je devais participer... à votre défense. Alors, il faut que je m'entraine...

- Qu'est-ce que c'est que ces calembredaines ?! N'importe quoi !! Vous avez de l'argent, au moins ??

- Oui oui oui oui oui, je suis passée à votre joaillerie... j'ai des tournesols
(Penthésilée montre sa bourse bien remplie)

- On dit des Girasols ! Mmhhh... m'ouais... allez dans le couloir sur ma gauche. Suivez la ligne noire jusqu'à la salle 13 ! Jorian est là, nous verrons bien s'il veut de vous... mais ça me ferait mal ! Allez, déguerpissez !

- Sashi Rhona...


La jeune nelda s'éclipse sans attendre et trotte plus qu'elle ne marche vers la salle indiquée, de peur que la préposée ne change d'avis et ne la chasse sans autre forme de procès.

Parvenue devant la porte indiquée, elle entre sans frapper...


Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Abel

Le Luang 7 Julantir 1508 à 18h18

 
*** Les kropocles avaient disparu subitement !
Abel avait beau se redresser, sautiller et cligner des yeux pour encourager son champ de vision, rien n'y faisait.
Il grimpa au sommet de la tour de garde, maugréa, puis redescendit des murailles pour s'avancer un peu au niveau des arènes.

Rien à l'horizon.

Le commandant de l'Avant-garde n'aimait pas franchement les ruses et les sournoiseries. Et puis... surtout... il avait bien remarqué ce kropocle vétéran qui traînait la patte, et n'avait pas l'air franchement prêt à risquer sa vie.
Et le jytryan avait battu en retraite. Alors Abel s'était dit qu'asséner discrètement deux petits coups de massue sur le faiblard, histoire de réduire les troupes d'une unité, vite fait bien fait,... et bien, l'idée n'était pas pour lui déplaire.
Personne n'en aurait rien su. Après tout on avait bien le droit à quelques erreurs dans les décomptes.
Mais il aurait fallu pour cela que les envahisseurs aient fait preuve d'une peu plus de bonne volonté...

Abel resta quelques instants à observer l'horizon et les montagnes, lorsque deux arkoniens surgirent, peut-être chassés par les kropocles, ou plus simplement envoyés en éclaireur. Il allait être temps de s'occuper d'eux, mais avant cela, il se concentra mentalement et envoya une missive à Orradawit : ***


Orradawit, mon petit ! Sentinelle c'est un joli prénom, mais que dirais-tu de le troquer pour sergent coureur ?
ça en jette hein ?
Alors pour cela, voici la mission que je te confie !
Tu vas d'abord t'acheter une petite liquette (je t'ai vu traîner près de l'armurerie) pour protéger ta jeune carcasse, avec la menue monnaie que je t'ai glissée il y a quelques temps dans la poche, et pour laquelle je n'ai pas encore entendu de remerciements, mais bon, c'est vrai qu'avec 100 girasols, de nos jours, t'as plus rien...
Ensuite, tu vas te camoufler, te mettre des plumes sur la tête, une cagoule ou n'importe quoi, mais tu vas être DISCRET, et tu vas t'avancer par la route nord à 15-20 lieues, pour détecter ou non la présence de kropocles et de jytryans dans les parages, SANS PRENDRE AUCUN RISQUE !
Puis, tu vas pas mourir, et tu vas revenir bien sagement me faire ton rapport et récupérer ton diplôme de sergent coureur avec les félicitations du jury !
Compris !



 
Penthésilée

Le Luang 7 Julantir 1508 à 19h49

 
La salle est longue et large, découpée en couloirs parallèles et ouverts : à chacun de leurs deux bouts sont disposés un poste de tir et une cible, une cible dont la silhouette évoque irrésistiblement...

- Qui êtes-vous ?



Penthésilée sursaute : un tchae casqué, au regard franc et sévère, la dévisage en astiquant soigneusement une arme à feu au fût très long qu'elle ne connait pas. Il est disposé près d'une armoire sans porte où s'exposent différents matériels militaires, tous dédiés au tir : des arcs et des arbalètes, bien sûr, mais pas seulement...

- Penthésilée, Griffe de Korsyne et Briseuse de cauch... euuhh, héjia rhon... je cherche un certain... Jorian.

- Ne cherchez plus. Je suis surpris qu'on vous ait laissée entrer. C'est à quel sujet ?

- Et ben, j'aimerais bien... m'entrainer, et prendre des cours. Vous êtes bien membre du pilier d'Ahsh... ahem, je veux dire, vous êtes bien professeur ?

- En effet. J'enseigne le tir, sous toutes ses formes. Cependant, vous n'avez pas l'air d'une soeur. Je ne sais pas, mmhhh... je ne sais pas si je peux vous accepter.

- Errhhh... pourquoi pas ? Je suis une... une alliée de votre faction !

- Une alliée ? Vraiment ? Et depuis quand ?

- Depuis... quand je veux ! C'est vrai quoi, je m'allie avec qui j'ai envie, et quand j'en ai envie ! Donc voilà, je décrète qu'à partir de maintenant, je suis militairement alliée aux désordonnés...

- Frères du Désordre, pas "désordonnés" !

- ... c'est ça, ceux-là de la Fratrie du Chaos, sauf si évidemment ils viennent attaquer les hauts-rêvants ! Mais je ne vois pas pourquoi vous feriez une chose pareille !


Quelque peu amusé, le dénommé Jorian range son arme :

- Je ne vois pas pourquoi, moi non plus.

Réfléchissant dix bonnes secondes, il semble prendre une décision et dit :

- Qu'est-ce que vous utilisez comme arme ?

- Un arc long en bois composite.

- Ah ? Vous n'avez rien de mieux ? Une arquebuse, un mousquet, un tromblon... quelque chose de moins primitif ?

- Ahhh non, les détonations font du bruit. C'est mal.


Jorian lève un sourcil et soupire, puis s'approche et regarde la jeune nelda de haut en bas :

- Tournez-vous... Mais... Qu'est-ce qui est arrivée à votre queue ?

Achille dit :
Et à la tienne, mon pote ?


Au tour de Penthésilée de lever un sourcil :

- Plait-il ?

- Vous cachez des choses dedans ? Elle est énorme !

- Pas du tout ! Elle est normale ! Dites, je ne suis pas venue pour une consultation sur mon appendice caudal, mais pour améliorer ma précision au tir... vous pouvez me montrer des trucs ou pas ?

- Je peux. Venez, installez-vous là... non, là... mais non (soupir), là ! Voilà. Vous voyez la cible ? Bien : essayez de lui coller une flèche dans le gras, sans viser de zone précise ; je veux déjà voir comment vous vous tenez.


L'éclaireuse s'exécute : roulant sa queue en spirale, elle se campe le buste droit, encoche une flèche, bande son arc et tire. Son trait fend l'air et touche la silhouette humanoïde en pleine tête !
Jorian fait le moue :


- Vous avez de la chance : un poil plus haut et vous manquiez l'adversaire. Pourquoi ce choix ?

- Hem... j'ai visé au torse, mais la silhouette, euh... est vraiment... petite...

- Hhuummf ! C'est une cible standard... Bon, recommencez : on va déjà travailler sur votre posture. Allez, au travail !


Bon an mal an, la leçon se poursuit, à la fois studieuse et détendue. Après une bonne heure, Penthésilée s'est nettement améliorée. Saluant son curieux professeur d'un jour, elle passe régler ce qu'elle doit à la hommasse de l'entrée et se dirige nonchalamment vers les portes nord de la cité ; quelques mouvements de foules et remarques étouffées attirent son attention : on y parle de kropocles et de possible siège...

La nelda accélère : pas question d'être bloquée dans l'enceinte de la ville !


Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Maollan

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 10h25

 
*** Maollan descendit des murailles en entendant le cri de Abel !
Maintenant, les neldas, avec un dragon attaquaient la vile.
Il traversa en courant la ville, beuglant à tout va.
***


A l'attaque !!!

*** Il arriva devant le seul nelda à l'entrée de la ville. ***


La technique de l'arbre qui cache la foret, hein !
Ca ne marche pas sur moi mon bonhomme !
Prends ça !

*** L'entropiste déchaina sa magie, et le nelda fut entouré de flammes rouge vif. ***

Ahah, on fait moins le malin !
Après, je m'occupe de ton dragon !

*** Dragon, qui, ressemblait étonnamment à la monture de Thanakis...
Encore un piège, se dit l'entropiste, fixant la bête... ***




 
Narrateur

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 11h53

 
Erjin, réveillé par les cris et le raffut concomitant, ouvre un oeil, puis deux, et redresse la tête. Il fixe Mraw'La de son regard inexpressif, puis se tourne vers Maollan avec majesté.

Il se lève alors et s'ébroue, balançant des mottes de terre et d'herbes aux alentours. Sa masse de queue cornée et armée de piques arrache malencontreusement quelques pavés de la route dans la manœuvre, avant de commencer un balancement de grue de chantier que l'entropiste jurerait inamical. Pour une raison qui reste à définir, il semble que le monstrueux animal ne porte pas spécialement le tchae dans son coeur...

 
Abel

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 12h11

 
*** Les kropocles avait disparu. Abel envoya Orradawit pister leurs traces sur la route menant à Arameth. De nombreuses créatures mais nulle trace des kropocles et du jytryan.
Accessoirement la sentinelle obtint une promotion bien méritée.

Le commandant de l'Avant-Garde patrouillait dans Oriandre, passablement sur les nerfs. En effet, rares étaient les soldats de la Bulle Noire présents à Oriandre, et il sentait la cité affaiblie.
Un soldat milicien lança même une attaque contre un mystérieux assaillant...

Ce fut dans ce contexte qu'il aperçut la silhouette effrayante de Erjyn, qu'il avait déjà croisé dans les jardins bleus mais qu'il ne reconnut pas. Accompagné d'un nelda à l'allure peu engageante, il n'en fallut pas plus à Abel pour sonner l'alarme ! ***


ALEEEEEERTE !!!!
Un dragon et des neldas organisent un siège !!!!!


*** Maollan fut le plus prompt à réagir ! ***


 
Maollan

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 15h26

 
*** Oula, le dragon n'avait vraiment pas l'air amical...
Mais tout d'abord, le nelda... Il le fixa droit dans les yeux, et lança sa volonté contre lui. Il ressentit une forte résistance, mais réussit à imposer sa volonté.
Il ne ressentit pas pourtant les pensées du nelda... Raté pour cette fois ! Il se retira en une seule fois, laissant le nelda désemparé.
Il ouvrit les bras en grand, et aspira violemment le mana alentour, effectuant un flux de mana.
Il tituba légèrement suite au choc, grognant de douleur.
Puis il ouvrit son esprit en grand, devenant, pour toute personne le regardant ivre.
Il trébucha, et dit au nelda. ***

Tu vas voir... hip.... mon bonhomme, je te réserve .... hip...une surprise.
Les mots étaient difficile, dus à une bouche apparemment pâteuse.


 
Mraw'La

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 17h21

 
***
Mraw'La chantonnait, tranquille, en couvant amoureusement Erjin du regard.
Le dos tourné à la ville, elle attendait de voir passer ses compagnons de voyage avant de rejoindre Penthésilée.
Les fesses dans l'herbe, elle était affreusement bien.
Jusqu'à ce que...

Des cris.
Ca devait être une chose horrible, pour qu'ils braillent comme ça.
Peu habituée au tchaë, surtout lorsque cette langue était hurlée, elle mit un petit moment avant de comprendre ce qui se passait.

La douleur, venue de nulle part, vint la frapper en plein poil.
Poil qui sentait un peu le roussi d'ailleurs...

On les attaquait.
Voilà la conclusion qui arrivait à ses moustaches alors qu'Erjin, plus dégourdi, balançait déjà des projectiles sur les tchaës.

Il fallait pas qu'ils s'en prennent à lui.
Nelle lui avait dit deux mots que Thanakis utilisait pour parler à son Equilion...
Il fallait qu'elle l'arrête, vite, avant que les soucis ne s'aggravent...
***


Hush ! Shom !

***
Elle essayait de prononcer ces deux mots en se retournant sans cesse,
L'affolement commençant à lui grignoter les pattes.
***


Je suis pas pour attaquer !


***
Il fallait qu'elle calme les deux côtés,
Qu'elle se calme, aussi,
Alors que la peur prenait la place de l'angoisse.

Quelque chose lui revint en mémoire,
Cette histoire d'un tchaë qui avait changé un drapeau en blanc pour que l'attaque contre lui cesse.

Quelque chose de blanc,
Vite.

Apeurée, elle qui avait du mal à se changer dans la cabine des marchands, ôta ses dessous,
En essayant que sa tunique ne remonte pas trop sur ses jambes.

Une fois son vêtement coincé entre ses jambes tremblantes,
- Il valait mieux assurer son derr... ses arrières -
Elle agita son sous vêtement en l'air,
En susurrant des paroles à l'Equilion, pour le calmer, pour se calmer.
La respiration haletante,
Elle espérait que ça fonctionnerait,
Un peu, au moins.
***


***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Abel

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 17h52

 
*** Le courageux Maollan donc avait commencé à mener l'attaque contre les envahisseurs. Les troupes d'Oriandre étaient dispersées, il fallait donc frapper vite et fort.

Abel sauta des remparts non sans mal et se mit à dévaler de la montagne avec autant de maîtrise qu'un rocher qui se détache d'une falaise.

C'est alors que le nelda, à l'aspect androgyne contre-attaqua. La créature brandit une arme d'un type inconnue qu'elle tenait cachée sous sa tunique. Une sorte d'immense toile flottait au vent comme un spectre livide, et menaçait à tout moment d'engloutir le mage Maollan. ***


RECULE MAOLLAN RECULE, C'EST UNE MAUVAISETÉ DE SORCIER QUI TE MENACE !

*** Devant le danger, le dragon passait au second plan... ***


 
Narrateur

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 18h38

 
Le petit cerveau reptilien d'Erjin menace de saturer sous le flot infernal d'informations qui déferle : voilà qu'une seconde créature, évoquant furieusement l'aspect de sa mère, accourt sur zone en brandissant ce qui ressemble fort, toutes proportions gardées, à la propre masse cornée de l'équilion...

Les quelques neurones actifs de l'énorme créature font le lien :

masse = arme = agression = prédation = manger

Les deux petites bêtes sont très certainement en train de chasser Mraw'La, dans l'intention évidente de la manger. De quoi d'autre pourrait-il s'agir ? Erjin, dans sa candeur de monstre invincible, se demande pourquoi la nelda ne les écrabouille pas sans autre forme de procès. Lui, c'est ce qu'il ferait, à sa place.

En fait, c'est un peu comme si la nelda était un oeuf : trop petite, et toute seule face à des prédateurs venus en meute. Ca lui rappelle la scène avec Krepion Loudmer, quand il était attaqué par les gambols : il avait suffit de les tuer pour être tranquille.

Le monstre s'interpose devant la nelda, indifférent aux cris des protagonistes. Il oriente le balancement de sa queue qui monte soudain à la verticale tel un poing titanesque, et s'écrase à une vitesse supersonique droit sur Abel ! Mais, au dernier moment, les paroles de Mraw'La et la ressemblance frappante du commandant avec Thanakis - du point de vue d'Erjin - sauvent le tchae d'une mort instantanée : l'équilion dévie son coup, qui tombe pile entre les deux frères du désordre !

L'impact est d'une violence inouïe : sous le choc, la roche éclate et se creuse, tandis que l'onde sismique projette les agresseurs à une dizaine de mètres ! Des shrapnels gros comme des parpaings tournoient en tous sens et retombent à plus ou moins grande distance tandis que le monstre, intrigué, fixe le cratère laissé par son coup avec placidité...


 
Abel

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 19h17

 
*** La déflagration !
Les roches qui volent en éclat !
Le chaos quoi !

Abel et Maollan furent projetés en arrière.

Le Commandant de l'avant-garde resta sonné de longues minutes dans la caillasse, se demandant qui du spectre hideux ou du dragon maléfique était l'auteur de cette attaque monstrueuse.

Il rassembla ce qui restait de sa conscience et lança un message affolé dans le réseau de pensées de la Bulle noire... ***


ALEEEEEEERTE !!!
AAAAAALEEEEEERTE !!!

UN DRAGON, UN SPECTRE ET UN NELDA PERVERTI PAR LES EFFLUVES DU S'SARKH NOUS ASSIÈGENT EN ORIANDRE !!!

ALEEEEEEERTE !!!


 
Maollan

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 19h31

 
Saleté !!!
Ya !!!!

*** Maollan retourna en hurlant vers le nelda et le dragon.
Arrivant devant, il inspira, et rota... des flots de flammes !! ***


Ahah! Rends-toi stupide bestiole !


 
Mraw'La

Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 07h09

 
***
Qu'est ce qu'ils étaient énervés ces pauvres garçons !
Sans doute avaient-ils eu un problème de maman, ou une histoire de ce genre.
Penthésilée avait raison, il valait mieux partir... En espérant qu'Erjin suive.
Mais ça ne lui plaisait pas trop, quand même, de les laisser si agités...
Une dernière tentative, peut-être ?

Elle lança dans son seau de voyage sa culotte inutile et s'avança vers les tchaës.
Avant qu'ils ne hurlent,
Elle en prit un sous chaque bras.
Elle les cala un peu plus confortablement et les secoua - doucement : surement une manière de bercer Nelda ?
Elle fredonne, un peu, tout lentement, entre ses crocs.

Avant qu'un d'eux ne décide de lui planter quelque chose entre les côtes, elle va plus loin et leur léchouille alternativement le visage : surement blessé par endroit puisqu'il n'est pas entièrement recouvert de poil.
Les pauvres mimis.

Espérons que ça les calme,
Qu'ils ne plantent pas une de leurs armes bizarres entre les côtes de la Nelda... ?
***


***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Maollan

Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 10h30

 
*** Elle le léchait ! ! ***

Ahhhh !!! De l'acide !!!!!
*** Maollan donna un coup de coude dans les côtes pour se dégager, et roula sur le coté. Il fixa le nelda, et lança sa volonté contre lui. Il balaya la volonté de l'adversaire sans problème.
A quoi pense donc ce nelda ? ***

***
Le tchaë se mit à examiner les pensées de l'envahiseur, puis il imposa un ordre dans son esprit.
Attaque le dragon, attaque le dragon, attaque le dragon, attaque le dragon, attaque le dragon, attaque le dragon, attaque le dragon....

Il ressortit de l'esprit de la bête, et se recula pour observer les attaques du nelda. ***


Hé, Abel, normalement, il va attaquer le dragon, regardons-ça !!!
Sinon, besoin de soins ?



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