Les Mémoires de Syfaria
La région de Syrinth

Une voiture mauve pour Zarlif

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Sujet lancé par Yanath Gorn
Le 19-01-1508 à 14h43
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Posté par Yanath Gorn,
Le 17-02-1508 à 02h46
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Yanath Gorn

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 14h43

 
Devant l'auberge du joyeux pilier à Syrinth, une curieuse voiture mauve était stationnée. Sous une toiture de toile légère, deux banc se faisaient face à l'intérieur. Sur l'un deux se prélassait Gorn qui souriait aux murmures d'une tydale habillée en danseuse assise à côté de lui.
La foule affluait à l'auberge en cette fin de matinée, rendant les chevaux nerveux, malgré ce qu'en disait le vieux cocher tchaë à qui il manquait un oeil.


Hahaha riait le Semeur. Quel dommage que tu ne nous accompagnes pas à Zarlif, un peu de belle compagnie aurait rendu les routes plus attrayantes...

Le vieux cocher se retourna en souriant pour faire sonner sa voix rocailleuse :

Je peux chanter si vous voulez, Nehre.

L'autre détourna son regard du décolleté de la danseuse pour répondre au brave conducteur :

Oui, Jihre Abren, tu pourras chanter quand le danger approchera, ça lui fera faire demi tour, immanquablement. Haha. Allons ne fais pas cette tête...

Quelle tête fais-je, Nehre ?

Une vague clameur émergea de l'intérieur de l'auberge, attirant l'attention des trois individus dans la voiture.

Allons ma petite Priit, ton public s'impatiente, file donc le gratifier de ton enivrante présence !

Gorn agita ses mains pour chasser gentiment la danseuse, qui lui sourit et bondit hors de la voiture pour exécuter, une fois en bas, une pirouette en guise de salut.

Ravissante...

Elle disparut à l'intérieur de l'auberge, et le regard de Gorn se perdit dans le foule en silence...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 17h29

 
***Le temps était sombre dans la foret, un vent froid se faufilait entre les arbres, la lumière saccadé qui traversait la cime des arbres, tout semblait d'une quiétude surnaturelle dérangée que par le bruit de branches qui s'entrechoquent.

Soudainement une ombre tomba d’un arbre suivi par un bruit de succion. Quelque chose se débattait une fraction de seconde, puis le calme revint dans la foret.

Aldarin essuya sa lame de la sève de Mandragora, ce fut la troisième qu’Aldarin abattait en 2 semaines. L’aire satisfait, il repris le chemin de Syrinth la Sainte.***


Le chemin vers Zarlif, du moins son début, pensât-il sera un peu plus sure. De plus le temps presse.

*Aldarin ne voulait pas qu’on pense qu’il aurait abandonne sa première mission, il voulait arriver a l’heure devant cette taverne.
Il y sera bientôt, sur ce, il accéléra le pas.*

*En traversant la ville, il perçu quelques-uns de ses futur compagnons de route, encore en train de faire les dernières préparations et provisions pour le voyage sans doute.*

***Au bout de quelques minutes de marche, il arriva enfin devant cette fameuse taverne. Aldarin balaya le devant de cette dernière, il n’y vit personne. Même pas Yanath Gorn,

Suis-je arrive encore plus a l’avance que prévu, ou la datte se serait change lorsque j’étais en foret… se demanda intérieurement, mais continua de scruter les environs.

Quelques personnes sortaient de la taverne, vu a leur état, ils y sont reste un peu trop longtemps, d’autres y rentraient, visiblement pas pour en ressortir de si tôt également…

Son regard se posa ensuite sur un étrange carrosse mauve, il appartenait sans doute a quelqu'un qui avait les moyens, et Yanath Gorn pourrait bien entrer dans ce profil.

Aldarin s’avançait tranquillement vers la voiture, lorsqu’une ravissante tydale, une danseuse ou musicienne en sortie suivie par une main aux gestes nobles et a la manche decorée.
C’était Gorn.***


Om’shir Nerhe Gorn,
Je suis fin prêt et a Votre disposition pour ce voyage vers Zarlif.
J’attend Vos instructions.


 
Yedelis

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 18h35

 
Yedelis attendais non loin de la voiture. Il aimait marcher à pieds et particulièrement dans la forêt... Il rêvait de voir du pays et Yanath Gorn allait lui en donner l'opportunité.

Il comprit toutefois que le voyage serait long et décida de ce mettre à côté du cocher... peut-être celui-ci serait sympathique?


Om'shir Yanath Gorn,
Om'shir Aldarin,
Om'shir monsieur le cocher.


Il s'assit alors sans demander son reste au côté du cocher.

Ne t'inquiète pas pour moi, j'ouvrirai l'oeil et le bon!!
Si tu veux d'ailleurs... Je veux bien ouvrir les deux pour que tu puisses parfois te reposer.


Il sourit un peu béatement.


 
Yedelis

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 18h38

 
Les autres personnes de la caravane rirent des propos de Yedelis sauf le cocher qui semblait quelque peu offensé par ses propos...

Toutefois il remarqua bien vite que la vue perçante de Yedelis lui serait surement utile tout au long du voyage, remarquant chaque ornière, chaque caillou, chaque petit animal sur la route et ce à une distance assez astronomique.


 
Yanath Gorn

Le Sukra 19 Jangur 1508 à 20h20

 
La venue d'Aldarin arracha Gorn à sa muette contemplation de la foule, ou d'on ne sait trop quoi qui s'y trouvait.

Jïrhe Aldarin, notre Griffe, te voici. Toujours avec un temps d'avance encore une fois, c'est très bien. J'aime les gens qui ont un temps d'avance sur les autres. Nous attendons d'être au complet avant de nous lancer sur les folles routes.

Adossé à son siège, il commença à se lisser la barbiche en observant la foule qui entrait et sortait de l'auberge.

As-tu remarqué la splendide voiture que nous avons à notre disposition aujourd'hui. Difficile de faire plus tape à l'oeil...

A peine terminait-il ces mots que le pétillant artisan tchaë faisait à son tour son apparition, bondissant déjà à côté du cocher. Yanath esquissa un sourire avant de le saluer :

Om'shir Jïrhe Yedelis.

Le cocher, quant à lui, lança un regard interrogateur à Gorn qui ne lui rendit en retour qu'un sourire taquin. Le borgne revint donc à Yedelis en mâchant on en sait quoi :

Bah ! Je n'ai qu'un oeil mais il en a sûrement vu plus long que les deux tiens réunis, l'ami ! Mais on n'aura pas trop de trois yeux pour surveiller la route ! Tu fais partie de l'escorte c'est ça ? Moi à ton âge j'étais cuisinier, eh oui !

Gorn, de son côté, s'accoudait au bord de la voiture pendant que le vieux commençait à papoter avec son voisin de banquette.



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 02h11

 

Om'shir Yedelis. répliqua Aldarin

Lorsque le compagnon tchaë Yedelis sauta aux cotes du cocher, seul un observateur minutieux percevrait la légère contraction de muscles qui pourrait indiquer un sourire se profilant sur les lèvres d'Aldarin.

Celui ci se retourna de nouveau vers Yanath Gorn,


Nerhe, par quelle route nous allons procéder jusqu'a Zarlif?
J'ai consulte les cartes et deux chemins s'offrent a nous. Soi quitter
Syrinth par l'Est, soi par l'Ouest. Le quelle préférez-vous?


Par la porte Ouest, je crois que le voyage sera un peu plus long, mais sans grand risque probable.
Aller par la porte Est serait plus rapide, mais nous passerions a proximité d'une région plus... sauvage je dirais.


Kurrare dit :
Vive l'aventure! Le danger est mon second nom, on va aller se casser su S'Sarkh!


Kurrare, c'est pas le but.


Kurrare dit :
Un moyen?


Non, ta fin! Et puis rend toi utile, va chercher les autres! Je vais attendre ici.

Sur ce, Aldarin regarda le ciel, le soleil hivernal était déjà assez haut, il était presque midi. Les autres suivants de cette caravane devraient se dépêcher, car Aldarin ne savait que trop bien le danger qu'encourait tout voyageur la nuit...

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 02h54

 
Aux paroles d'Aldarin, Gorn, resté la tête dans la main, se redressa et opina du chef, visiblement satisfait.

C'est une très bonne chose que tu poses la question Jïrhe Aldarin, une très bonne chose. Les gens voudront toujours voyager vite et sans risque. Ce sera à toi de choisir la route et de raisonner les plus têtus d'entre ceux dont tu auras la charge.

Il laissa planer un court silence, et reprit :

Il vaut mieux arriver tard que ne pas arriver du tout. Il est parfois plus ardu de le faire accepter à l'artiste fougueux que de batailler sur toute la route...


Une tydale drapée de la tête aux pieds de brun sombre passa à côté de la voiture en l'observant d'un oeil curieux. Gorn la suivit des yeux :

Un petit tour, belle dame ?

L'autre, surprise, détourna vivement le regard et accéléra le pas pour disparaitre dans la foule. Gorn haussa les épaules.

Saura-t-on jamais ce que son coeur disait, caché sous ces lourdes étoffes... Ah...

Il soupira et revint à Aldarin :

Dis-moi, as-tu une compagne qui t'attends quelque part ? Ou plusieurs peut-être...?

 
Arvalec

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 12h58

 
Arvalec arriva et se posta au devant de la voiture pour agir plus vite en cas de nécessité.


Om'shir Nêrhe Gorn
Om'shir Aldarin
Om'shir Yedelis
Me voila arrivé et à votre entière disposition Nêrhe Gorn.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 13h29

 
Deux diamants d'un noir insondable fixèrent Gorn un instant, il était difficile d'y percevoir quelques sentiments autres qu'un vide et de la tristesse que son interlocuteur a échoué de voiler.

Puis Aldarin détourna le regard vers la lisière de la foret,

Dans une vie, il faut chercher un équilibre.
La nature est capricieuse et bien souvent elle prend d'une main, mais elle tarde de rendre de l'autre.
Ma vie faite d'errance n'a guère fait de place pour une âme soeur.

Lorsque j'ai fuis Oriandre, je ne savais quelle voyage m'attendait, je l'aurais ne serais-ce que pressentie, je ne serais jamais partie... Mais il n'y a plus de "si", même si je pourrais revenir en arrière a présent, je ne le ferais pas.

Tout être en cette terre et par la volonté de la Dame à une raison de vivre, si mon coeur bat encore sous mon armure, c'est n'est pas par un hasard, ni un miracle. J'aurais du périr a de nombreuses occasions et pourtant je vis.


Aldarin se retourna de nouveau vers Gorn,

J'ai jure de défendre Syfaria avec ma lame, mon coeur et mon âme, je purgerai tout perversion du S’Sarkh tel un affront a notre Dame.
Sur cette voie je me suis engage, j’en connais les danger, je sais aussi qu’un jour je tombera au combat… Donc a quoi servirait de s’attacher a une compagne, si c’est pour la faire souffrir de mon trépas ?


Aldarin se tût, comme si il en avait déjà trop dit... La venu d'Arvalec venait a point.

Il salua le surveilleur.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 13h38

 
Puis Aldarin se retourna encore sur Yanath Gorn,

Ce qui est du chemin a prendre, vous y venez de répondre, vaux mieux arriver un peu plus tard, mais sans trop de danger pour Votre suite et Vous même. Nous irons donc par la route Ouest, si bien sur tout le monde est d'accord?

Puis vers le surveilleur,

Arvalec? Vous en pensez quoi?

 
Arvalec

Le Dhiwara 20 Jangur 1508 à 19h02

 
Arvalec se retourna vers le Griffe du Margay et il lui reponda avec un sourire d'aprobation.


Je pense en effet comme vous, Griffe, que la meilleure route sera celle la plus sûr et non la plus courte.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 21 Jangur 1508 à 00h46

 
Un lointain chant d'oiseau se faisait entendre, lorsque Aldarin leva la tête. Il regarda autour de soi, les visages de ses futurs compagnons de route lui apparurent, les uns après les autres.
Il lui importait dans quel ordre ils sont arrivés, le plus important était qu’ils sont la tous au complet. Mis à part Yanath Gorn, Yedelis et Arvalec, il vit Aertis Toraël, Fraylaf et meme Belphéberün, que son Mou a appelle par hasard, ou erreur, mais qui acquiesça de faire la route vers Zarlif.


Ce n’est pas tout les jours qu’un voyage s’organise vers Zarlif, sur tout avec si peu d’escorte disponible, murmura Aldarin plus pour soi meme que pour les autres.
La majorité des Surveilleurs et Chevaucheurs gardent les camps vers le Concile nemen…

Aldarin vint se mettre devant la fenêtre du char de Yanath Gorn, frappa trois coup pour attirer l'attention de Semeur, qui semblait un peu rêvant,

Je pense que nous sommes réunis tous et même plus un. Il serait bien de partir quand le soleil est haut a midi, je Vous inviterais donc a préparer nos affaires, tacher de vérifier qu’on a oublié rien ni personne.

 
Yanath Gorn

Le Luang 21 Jangur 1508 à 01h06

 
Gorn sursauta au son des mains d'Aldarin. Bigre, cette tigresse dansante l'avait épuisé bien plus qu'il ne l'aurait cru. Peut-être fallait-il y voir la les signes précurseurs du déclin de l'âge que le temps réserve à tous les poussiéreux. Il posa son regard sur les différentes personnes présentes, effectivement il y avait là bien des têtes familières. Soit. Il écarta les mains :

Je suis prêt autant qu'on puisse l'être. Nous devrions avoir avec nous Jïrhe Yedelis qui bavarde avec notre cocher, Jïrhe Toraël que j'aperçois ici, Jïrhe.. Fraylaf, très bien, Jïrhe Belphéberün puisqu'il nous rejoint finalement, Jïrhe Arvalec qui est là c'est parfait, et... Jïrhe Asgarh, que je n'aperçois pas, caché derrière la voiture peut-être ?

Passant la tête par la fenêtre il scruta les alentour en faisant la moue. Un regard inquiet au ciel, et il revint à Aladarin :

Le voyez-vous ?

 
Fraylaf

Le Luang 21 Jangur 1508 à 13h51

 
Emergeant d'un petit tas de feuilles mortes, Fraylaf se dirigea vers la voiture, aussi voyante que son affréteur.
Salut Salut à tous, j'étais bien caché hein? Excepté pour vous Nehre Yanath Gorn aux yeux perçants.
dit :
Arrête, fais pas le malin... En plus, tu serais sans doute mieux planqué si tu ne jouais pas de ton nouveau Sitar à tout bout de champ... M'enfin, bon, c'est pas grave, j'taime quand même...

Moi aussi ma jolie... où j'en étais?? Ah oui, pour ce qui concerne votre question, j'ai vu Asgarh en ville, et il semble avoir quelques petits problèmes pour rassembler ses esprits...
Non, non, on n'a pas passé notre temps à l'auberge (eud'façon on manque de picaillons...). Seulement il m'a parlé d'un léger problème de câblerie interne, style genre : "Ah mon p'tit gars, des fois y m'faudrait changer de cervelle... J'ai une sensation de trop plein, ou p'têt que mes boyaux cervelliers ont tendance à m'arnaquer... J'vais réfléchir à ça...dans la section congés"
Et il s'est plongé dans un mutisme tel que j'ai pensé qu'il était effectivement en train de changer de cervelet ou de tout ce qui est sensé pourvoir le mettre en contact avec notre monde.
Mais à n'en pas douter, il sera prochainement parmi nous, pas d'inquiétude.


Esquissant gauchement un pas de danse, comme il l'avait vu faire par la jolie danseuse.

Quand à moi, je suis globalement prêt.

dit :
Ouais, en tout cas, t'est pas prêt pour la danse... tu as déjà de la chance de ne pas t'être gaufré...
Alors on attend Asgarh et on y va?


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 21 Jangur 1508 à 13h52

 
Aldarin rappela mentalement son Mou, qui lui apparut sur l'épaule.
Ils changèrent quelques brefs messages, puis le symbiosé s'adressa de nouveau à Gorn,


Asgarh se trouve près de la fontaine en centre-ville, il déambule autour l'aire absent, il n'a pas réagit lorsque Kurrare lui a porte le message de ce rendez-vous.

Je pense me rappeler également qu’Asgarh nous a prévenu qu’il ne pourra pas venir avec la caravane.
A moins que ma mémoire me joue des tours bien entendu.



 
Yanath Gorn

Le Matal 22 Jangur 1508 à 16h32

 
Les sourcils haut perchés et l'oeil brillant, Gorn acquiesça aux premières paroles de Fraylaf :

En effet, j'aurai dû t'engager comme espion Jïrhe Fraylaf.

Puis, retrouvant du sérieux, l'index posé sur la bouche, il se plongea dans la réflexion aux paroles d'Aldarin, un court instant.

Bien.

Alors allons, Jïhre Asgar trouvera bien une voiture pour le ramener à Zarlif contre quelques pitreries.


Il jeta un regard aux deux escorteurs Arvalec et Aldarin, et attrapa le pommeau d'un canne fine coincée dans l'interstice de la banquette et s'en servit pour donner trois coups léger sur la porte du véhicule dont les deux chevaux piétinaient sur place et renâclaient.

En voiture frétillante compagnie... Jirhe Abren...

Il claqua des doigts à plusieurs reprises :

Hop !

 
Fraylaf

Le Matal 22 Jangur 1508 à 23h12

 
Une fois un peu calmé (l'excitation du départ, tout ça tout ça) Fraylaf se tourne vers Yanath Gorn

Euh, nehre Gorn, je crois qu'y a un petit problème... Zarlif est au nord de Syrinth et là, d'autant que je puisse le constater, on se dirige verts le sud... Faudrait peut-être revoir notre direction, non?

dit :
Et il faut dire que question orientation, ce grand nigaud s'y entend plutôt bien!...


Passablement fatigué (éh oh y'a pas l'feu...) Fraylaf pose nonchalament sa tête contre son mou, en attendant la réponse de Yanath Gorn


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 01h16

 
Aldarin était satisfait de que 'ordre du départ fut enfin donne, par conséquent il se dirigeât vers la ville, afin d'arriver a la porte Ouest. Mais lorsqu’il se retourna pour voire comment avance la troupe, il fut sidéré.
Il ne vit personne.


Non, non, non, c’est pas vrai, dites moi que c’est pas vrai… se dit Aldarin, Gorn veut aller a Zarlif ou chez les Hauts-rêvants ?

Aldarin se concentra et envoya un message mental à Yanath Gorn ainsi que le reste de la troupe.

Je ne voudrais sur tout pas Vous déranger, mais je crains que le chemin Sud de Syrinth ne vous mène guère a Zarlif… Vous devez faire demi tour et se retrouver a la Porte Ouest de Syrinth, c'est-à-dire lorsque vous aller revenir, il faudra tourner a votre gauche. Il y a la bas un comptoir de la confrérie des 6. Je vous y attends.

Aldarin regarda autour de soi, il avait un peu de temps avant que la troupe reviennent, l’orientation n’est décidément pas leurs point fort… Mais au moins ça lui laisse le temps de s’acheter une nouvelle paire de bottes. Le voyage s’annonce rude…

 
Yanath Gorn

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 02h54

 
Gorn, qui rêvassait de sa dernière nuit à Syrinth avec la danseuse, sursauta à l'avertissement. Comment ça ils allaient au Sud ? D'un mouvement leste il glissa sur la banquette pour jeter un oeil inquiet par la fenêtre donnant sur un décors qui défilait tout doucement. Ses traits se figèrent lorsqu'il constata l'évidence, et il se mit à tambouriner de sa canne la cloison derrière laquelle le cocher semblait perdre la tête.

Misérable, où nous emmènes-tu ? Ne vois-tu pas que l'on a passé la porte Sud ? brailla-t-il à l'attention du vieux cocher.

L'autre, absorbé par le récit des ses jeunes années dont il gratifiait Yedelis, sursauta à son tour, avec un air paniqué. Il tira sur les lanières de cuir, soudainement submergé par un froide sueur.

Pendant ce temps Yanath remuait la tête de dépit, en répondant mentalement à sa Griffe :


Ce cocher n'a plus toute sa tête il me semble...

Puis ajoutant autant mentalement que vocalement à l'adresse du cocher :

... Mais il va la retrouver très rapidement s'il ne veut pas aller tirer la voiture à la place des chevaux.

En soupirant il lança un regard désabusé à Fraylaf, tandis que la voiture faisait demi tour tranquillement. Le cocher avait reprit son récit dont on n'entendait pas grand chose depuis la l'intérieur...




 
Belphéberün

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 03h42

 
Lorsque Belphéberün reçu le message, il en fut tout surpris. En effet, un mou été apparu sur son épaule, un mou nommé Kurrare et venant de la part de son double Aldarin.

"Presse toi, avec Yedelis et Yanath Gorn, on t'attends porte sud pour partir vers Zarlif."

Belphéberün n'avait pas envisager de quitter la ville si tôt. Il savait qu'il faudrait se rendre un de ces jours à Zarlif pour y découvrir les mille choses dont devaient regorger les souks.
Cependant, l'occasion était trop belle. Voyager en compagnie d'un groupe et protégé par des hommes surs.

Dis à ton amis que je viens au plus tôt.

Puis le Tydale passa quand même acheter un arc court et quelques flèches. Il apprendrait bien à s'en servir en chemin...

La porte sud... C'est quand même étrange... Il n'était pas un expert en voyage, mais le peu de cartes qu'il avait eu l'occasion de feuilleter semblaient placer Zarlif au nord de Syrinth...

Il arriva au lieu du rendez-vous de justesse pour suivre une étrange carriole dont la couleur jurait avec la forêt et par la fenêtre de laquelle on pouvait apercevoir de temps à autre la tête du Semeur.


Lorsque l'avertissement d'Aldarin lui parvint, Belphéberün s'était déjà bien enfoncé dans les bois et se trouvait même caché derrière un gros tronc. A quelques pas de là se tenait une créature qu'il jugea bon de ne pas déranger.

Que faire ? Retourner en ville rejoindre le groupe, ou continuer vers le nord et s'éloigner de cette horreur ?


Belphéberün, Tydale libre s'il en est !

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