Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Une route pavée de gemmes

Compagnie hétéroclite en mission de prospection
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Sujet lancé par Iucounu
Le 04-02-1508 à 19h15
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Posté par Stennar,
Le 15-02-1508 à 18h18
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Iucounu

Le Luang 4 Fambir 1508 à 19h15

 



- Voix d’outre tombe :
Voici vos trente diamants bruts, régisseur Iucounu !


Une main gantée de noir surgit de nulle part pour lui tendre un sac chargé de gemmes, toutes aussi grosses qu’un œuf d’alchimandias.
La main de l’alchimiste s’était tendue machinalement vers le sac avant d’en puiser un diamant mais à présent, il se mit à réfléchir …
Que faisait-il ici ? Que vendait-il exactement ? Ces diamants auraient suffit à acheter trois Castels comme le sien, l’affaire devait être d’importance.

Du visage de son interlocuteur, drapé dans la pénombre, on ne devinait que la maligne lueur pourpre de son regard …


Qui êtes-vous ?
Je … je ne me souviens pas !
Qui êtes vous ?
Que … que me voulez-vous ?
Mais qui êtes-vous à la fin ?!
Que suis-je en train de vous vendre ?


Une brise glaciale se leva, chargée d’un froid si mordant, si pénétrant qu’elle semblait toucher l’âme des vivants.
Frissonnant, Iucounu prit peur … Qui pouvait bien être cet inquiétant personnage ?


- Voix d’outre tombe :
Vous me connaissez, Iucounu, pour m’avoir côtoyé toute votre vie, vous savez qui je suis mais refusez de vous l’admettre, vous savez mais refoulez le souvenir …
Notre entrevue peut-être reportée … Mais vous ne pouvez éviter l’inéluctable …


Dans un souffle, la voix semble s’éloigner alors que la malsaine lueur s’éteint.

- Voix d’outre tombe :
Je reviendrai … Vous aurez vos réponses … Je reviendrai …


Plongeant machinalement la main dans le sac, Iucounu n’en sortit qu’une poignée de sable.
Du vent … Il ne restait que du vent de cet étrange et inquiétant individu.
La brise avait cessé de souffler mais l’étreinte glaciale était restée, le régisseur se réveilla en transpirant et pourtant transi de froid, la fenêtre de sa chambre battant, soumise aux caprices du vent.

Il se leva, fiévreux pour la refermer, ajouta deux couvertures sur son lit et se recoucha, soulagé. Il ne s’agissait que d’un cauchemar … Rien qu’un cauchemar …

...

Ce matin là, se levant en petite forme, Iucounu choisit de porter sa tunique arcanique verte, celle là même que ce bon vieil Edon Porc avait signée de sa propre main.
Ajustant sa cape pourpre de voyage par dessus, il hésita quelques instants entre ses bottes de 4 lieues et celles en peau de yak plus confortables mais moins résistantes puis opta pour les secondes.

En guise de petit déjeuner, le régisseur se fit servir au grand salon deux tranches de pain perdu et deux oeufs d'Alchimandias à la coque accompagnés d'un petit vin de propriétaire.

Ayant laissé des consignes très strictes à son seul et unique domestique, il quitta le confort de son castel sans plus penser aux quelques rémanences de sa nuit mouvementée.

Traversant la cité en toute hâte, il s'engagea sur un sentier peu fréquenté et se mit à grimper comme un Braxat, révélant une connaissance des montagnes et une vigueur insoupçonnée.

La matinée s'achevait à peine que le géant barbu trônait sur une corniche adjacente au pilier de poussière d'Oriandre, observant la route serpentant dans la vallée.

Il put apercevoir le commandant Abel qui quittait Farnya, lui aussi, en invectivant un musard qui prenait ses aises au beau milieu du pavé et gratifia le noireaud d'un signe de la main.

Aktarion les rejoindrait bientôt et ils pourraient réellement prendre la route.
Contactant ses compagnons de route par télépathie, Iucounu quitta son perchoir pour inspecter les environs prôches, dévalant les sentes puis remontant les chemins escarpés à une vitesse phénoménale.


Kiouguel dit :


**Apparaissant sur l'épaule de son maître, Kiouguel, d'humeur joyeuse, se laissa aller à l'une de ses envolées lyriques :**


Ah ! Enfin un peu d'action !
Les sentiers escarpés, sentir le vent s'engouffrer dans tes cheveux, subir les intempéries, voyager à l'autre bout du monde connu, écraser de sa botte les plus puissants rejetons du S'sarkh !
L'aventure ... Ah ! Ca, c'est la vie !




Tu parles de l'aventure comme un eunuque parle de sexe, Kiouguel !
Si je me souviens bien, tu t'abrites à la moindre averse et t'enfuis au moindre signe de danger mais peut-être devrais-je te laisser te débrouiller avec les rejetons sur la route ?


Kiouguel dit :


**Prenant un air meurtri, la créature ne se dégonfla pas :**


Mon maître ! Si je n'occupe pas le devant de la scène, c'est pour ne pas vous gêner et surtout, pour vous laisser la vedette !
Vous n'imaginez pas le nombre de loups malfaisants qui fuient terrorisés à la simple vue de ma silhouette !




Non, je n'imagine pas, en effet ...
Tiens, rends-toi utile pour une fois pars vers le nord en éclaireur afin de faire fuir les rejetons, j'ai autre chose à faire qu'un barbecue de Gambol aujourd'hui.


Voyant que le mou se renfrognait dans sa dignité outragée, il ajouta :

Disparais ou je te renvoie dans les plans inférieurs, j'imagine que tes congénères doivent s'ennuyer de toi.

Blêmissant au simple souvenir des atroces histoires racontées par son maître, le mou disparait dans un glapissement pitoyable.





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Aktarion

Le Matal 5 Fambir 1508 à 19h58

 
*** Après avoir passé quelques jours aux alentours d'Oriandre, Aktarion avait du subitement rentrer dans la ville noire pour une course, juste avant que les 3 compères ne décident de prendre la route.

Il avait rejoint Knïg en toute hâte à l'arène, et après s'être entretenu avec lui était reparti vers les portes. ***


A nous Farnya et la mine de diamant, Kléa ! Il est déjà temps de repartir ! Tiens, viens, on va prendre un raccourci, on va couper à travers les petites ruelles pour rejoindre les portes plus rapidement.

dit :
T'es sûr ? Déjà que t'es pas très doué pour t'orienter dans une plaine bien dégagée, alors là... Enfin... Si tu l'dis, j'te suis, on verra bien.


*** Tout à sa hâte, Aktarion avait tourné et retourné dans le dédale de ruelles menant vers les portes. Enfin, en théorie... ***


Bon sang, c'était bien par là pourtant ? Alors, voyons, la dernière fois, j'avais tourné à gauche puis à droite, ensuite, un quart de tour après cette fontaine, et puis à droite après le vieux chêne... Et... AH MAIS NON C'EST PAS CA !!! Mais c'est fou, ça !

dit :
Et voilà, j'en étais sûr. Tu nous a encore perdu. Et on n'est encore qu'à Oriandre, t'imagine ce qui nous attend ensuite !!!


Oui, ben si tu me parlais un peu moins aussi, ça s'rait plus facile. Tu crois qu'on peut s'concentrer avec quelqu'un qui jacasse comme toi, non mais oh !!!

dit :
Oh voilà, c'est ma faute maintenant ! Môssieur est pas foutu de retrouver son chemin dans 3 ptites ruelles et c'est ma faute ! AH, ELLE EST BIEN BONNE CELLE-LA !!! Non mais, moi j'crois surtout qu't'es en train de devenir aussi sénile que l'autre toqué de Tartavok !!!


*** Aaaah ,vision d'horreur, cette dernière phrase eut le don de faire taire subitement le maître d'armes. Aussi timbré que Tartavok ?! Etait-ce possible ? Aaaah, cette pensée effraya au plus haut point le jeune Tchaë, encore plus q'un Gambol en rut qu'il lui courerait après...

Heureusement pour lui, les portes finirent par apparaître au loin, au bout d'une artère encombrée de passants. ***


Ah ben voilà, tu vois mauvaise langue, on n'était pas perdu, j't'ai seulement fait croire ! Hum....

dit :
Oui, c'est ça, c'est ça. En attendant avec ton prétendu "raccourci" - le mot fut dit avec toute l'ironie possible - on a perdu 4 bonnes heures. Ils doivent bien loin dans la poudreuse tes collègues.


Oui, bon euh, on a assez perdu de temps comme ça ! Pense au collier de diamant que tu vas te faire si on passe près d'la mine, et oublie-moi un peu cinq minutes, tu veux bien !

*** Cinq minutes après, Aktarion et Kléa franchissaient les imposantes portes. Assez perdu de temps comme ça, il fallait maintenant hâter le pas. Leurs pas commencèrent à marquer les pavés enneigés de la route. A la suite de ceux de Iucounu et Abel. Les deux frêres n'étaient déjà même plus visibles à l'horizon.

***


 
Iucounu

Le Merakih 6 Fambir 1508 à 14h36

 



Kiouguel dit :

**Apparaissant comme à son habitude sur l'épaule de son maître, le mou se mit à hurler, la voix tremblante de peur.**

Maître ! Maître !
Il y a des loups dans les montagnes !



Tu crois m'apprendre quelque chose, cloporte ?

Kiouguel dit :

Mais maître ... ils sont juste derrière moi ...


Le hurlement sauvage d'une meute en chasse suivit cette déclaration.
La meute était là, toute prôche, à quelques lieues à peine du village de Jgalyll ... Ces loups malfaisans semblaient n'avoir plus peur de rien, repoussant sans cesse les limites, bravant le danger que représentaient pour eux les tchaës comme s'ils étaient dirigés par une intelligence supérieure ...

Même l'équilibrium ne pouvait dresser des loups malfaisants, il devait donc s'agir de quelqu'un d'autre ... Peut-être les Jytryans ?
Et après tout, les Jytryans n'étaient-ils pas d'anciens témoins du S'sarkh ?
C'était sans doute cela, les Jytryans déchus, les témoins du S'sarkh et l'équilibrium s'étaient alliés ... le complot prenait une ampleur nouvelle ...

Deux ombres se faufilèrent derrière le mage, tout à ses réflexions.
Par chance Kvetha choisit cet instant pour faire son apparition, éclairant les cieux de sa douce clarté et dissipant la douce pénombre dispensée par Drajl.
Remarquant les ombres fuyantes des loups, Iucounu fit volte face, brandissant son bouclier arcanique tel un talisman de protection contre les puissances obscures.

Les loups hésitèrent un instant avant d'attaquer avec maladresse.
Se ramassant timidement sur eux même après le premier assaut, les deux créatures perverties tournèrent autour du mage, faisant preuve d'une froide détermination.

Le second assaut fut bien plus violent.
L'un des loups se trouvait dans le dos de Iucounu tandis que le premier se grondait devant lui, comme pour retenir son attention.
Une cinglante douleur au mollet indiqua au mage que le second loup venait de passer à l'assaut.
Comme si le premier n'attendait que ce signal, il sauta à la gorge du géant tchaë à cet instant.
Brandissant toujours son bouclier comme si sa vie en dépendait, Iucounu accusa le choc sans broncher alors que loups et bouclier voltigeaient à quelques mètres.

Profitant de ce répit, il déboucha à la hâte deux potions miracle de sa fabrication et en engloutit le contenu avant d'en verser le reliquat sur ses plaies béantes.

Cela lui fit l'effet d'un coup de fouet.
Se redressant, la barbe voletant mollement sous la brise naissante, Iucounu parut bien plus grand qu'il ne l'était quelques instants auparavant, étendant son ombre sur les deux canidés pervertis par les malsaines effluves du S'sarkh.

Dans la plaine, le commandant de l'avant-garde, Abel, arrivait à petites foulées suivi de près par Tchakok, traversant la scène comme une âme tourmentée et perdue dans un songe qui n'est pas le sien.

Surpris, les deux loups s'éloignèrent, attendant leur heure ...


Abel, il faut nous débarrasser de ces créatures mais il va me falloir panser mes blessures tout d'abord inutile de nous jeter dans la gueule du S'sarkh !






Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Abel

Le Merakih 6 Fambir 1508 à 16h39

 
*** Que Shamgre lui en soit témoin, mais il semblait bien à Abel que la route menant à Farnya était en légère montée. A moins que le poids des années ne le retienne vers Oriandre comme un élastique accroché à sa forte taille.
De solide constitution et d’une santé exceptionnelle pour son âge, il n’était malgré tout pas de taille à lutter contre un «jeunot» vigoureux tel que Iucounu.
Aussi, c’est légèrement vexé qu’il voyait le Régisseur progresser au même rythme que lui, mais en empruntant les montagnes escarpées plutôt que la route.

Aktarion se faisait attendre, et pour passer le temps, Iucounu et Abel s’apprêtait à occire une paire de loups. En vertu d’une loi commune à tout ce qui respire sur cette terre, et qui a fort à voir avec l’instinct de survie, les deux canidés n’entendaient pas mourir de la main de tchaës. Ils avaient même tendance à vouloir inverser
la situation. Iucounu et Abel avaient à s’employer sans compter pour résister aux assauts. ***



 
Iucounu

Le Julung 7 Fambir 1508 à 11h36

 


Les loups avaient pris la fuite aussi vite qu'ils avaient surgi ...
Descendant de la montagne par un petit chemin escarpé, le géant barbu s'approcha d'Abel.
Le commandant de l'avant-garde semblait usé par le temps.


Par la barbe d'Elchior !
Quelle S'sarkherie est-ce encore ?
Des loups qui surgissent du néant et disparaissent aussitôt ... As-tu déjà vu quelque chose de semblable, commandant ?


Epoussetant sa tunique arcanique, Iucounu vit avec horreur de minuscules accrocs à l'endroit ou les mâchoires des loups malfaisants, aiguisées comme des rasoirs, s'étaient refermées.

Foutre'S'sarkh !
Ces bestioles ont déchiré ma tunique arcanique, ça va encore me coûter une fortune en réparations !


Approchant de Jgalyll, méfiant, l'alchimiste entreprit, précédé cette fois-ci par Abel de contourner le village par les hauteurs, regardant parfois en direction de l'est si Aktarion n'arrivait pas enfin.





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Abel

Le Julung 7 Fambir 1508 à 12h18

 
Hmmm méfie-toi de ces créatures, il n'est pas dit qu'elles ne se terrent pas non loin, prêtes à nous sauter dessus à la moindre faiblesse de notre part.

*** Abel scrutait tout autour de lui et semblait voir des mouvements furtifs dans les moindres recoins.
Puis il reporta son attention sur la tunique du Iucounu. ***

Je peux remettre à neuf ta tunique pour rien ! Confie la moi quand tu le désires. Tu aura l'occasion de me rendre service en contrepartie avant la fin de notre prospection, je n'en doute pas !

 
Aerodiüs

Le Julung 7 Fambir 1508 à 19h14

 
***
Le vieux tchaë marchait depuis presque une heure et déjà les portes d'Oriandre n'étaient plus visibles derrière lui. Malgré son âge et la neige qui recouvrait la route, il se déplaçait d'un pas alerte et plein d'entrain à l'idée de rejoindre cette mission d'exploration géologique. Suite au recommandations de la Grande Naturaliste Baër'lupis et de son confrère Marcolien, il était partit en grande hâte d'Oriandre... peut-être un peu trop d'ailleurs.
Soudain, une petite forme grise apparue sur son épaule.
***


Agrek dit :
Excuse moi vieil homme, mais notre départ n'était-il pas un peu précipité ?


***
Aerodiüs, encore peu accoutumé à la présence de son mou, eut un infime sursaut. Il continua néanmoins sur sa foulée, en regardant droit devant lui, l'air confiant, et répondit :
***

Précipité ? Ce n'est pas dans les us tchaës d'être précipité et encore moins dans les miens. Non, disons seulement légèrement pressé, mais tout calculé. La Grande Naturaliste m'a accordé sa confiance et je ne compte pas la décevoir. De plus frère Marcolien m'a assuré que la route ne comportait aucun danger et il nous attend à Verkit. Nous y aurons vite rejoint l'expédition.

***
Le mou fut visiblement peu rassuré par les paroles du vieux tchaë. Il considéra celui-ci d'un oeil perplexe. Vêtu de vieux habits de lin et de laine de piètre qualité, d'une paire de bottes dont l'usure était flagrante et d'une cape qui semblait avoir été découpée dans une nappe usagée, son symbiosé ne paraissait pas vraiment préparé aux rigueurs d'un long voyage en montagne. Et c'était sans parler de l'équipement qu'il avait balancé dans son balluchon avant de partir.
***


Agrek dit :
Tu as très certainement raison... mais si je puis me permettre, quelques miches de pain et un paquet de tranches de viande séchée suffiront-ils à nous défendre dans l'éventualité où nous croiserions la route de quelques loups ?


*** Aerodiüs, sans détourner la tête, répondit l'ai agacé : ***


Les tranches de viande attireront toujours plus les loups que ma vieille carcasse. Cesse de jacasser et fait donc le gué si tu es si inquiet. D'ailleurs, il me semble apercevoir une silhouette plus loin sur la route...

*** En effet, le mou aperçut lui aussi, marchant devant eux sur la route, un jeune et grand tchaë. ***



 
Aktarion

Le Julung 7 Fambir 1508 à 20h23

 
*** Aktarion avançait à belle allure maintenant qu'il était enfin sorti d'Oriandre. Voilà deux bons jours qu'il marchait presque sans faire de pause. Mais toujours pas de trace des deux compères à l'horizon... ***


Bon sang, C'est fort ça ! En v'là une chose bizarre.

*** Il sortit sa carte. ***


Alors voyons voir, la route qui mène à Farnya, c'est bien celle-là, celle que j'ai pris. Hum... oui... ça doit être bon... Voilà d'ailleurs le pic de l'alouette, qui est ici sur la carte. Ca m'a l'air tout bon ! Eh bien, ils ont du avancer encore plus vite que je n'pensais. Dépêchons Kléa, ne perdons pas de temps, nous avons encore du retard à rattraper.

dit :
Toujours ton fameux sens de l'orientation, hein ? T'es sûr que tu nous as pas perdu pour de bon, cette fois ? Hein ? Non, parce qu'on dirait sacrément quand même. Enfin, j'veux pas être mauvaise langue mais...


Eh bé, si tu veux pas être mauvaise langue le coupa Aktarion, tais-toi justement, et marche ! Enfin flotte ! Enfin avance quoi !

*** Au moment de repartir, il aperçut un vieux Tchaë qui avançait vers lui, suivi par un mou.

Tiens, un Symbiosé ! Ils allaient certainement pouvoir faire route ensemble. Avec un peu de chance, ce type là allait dans la même direction.
Comme pour confirmer sa pensée, le vieux Tchaë le héla... ***


 
Aerodiüs

Le Julung 7 Fambir 1508 à 21h28

 
*** Alors qu'ils se dirigeaient toujours dans sa direction, le jeune tchaë sembla apercevoir Aerodiüs et Argrek. Il demeurait à l'arrêt et regardait dans leur direction. Le vieu tchaë leva le bras et le héla : ***


Eh toi là-bas ! Bonjour à toi jeune frère !

Agrek dit :
Sans vouloir être plus pessimiste qu'à l'accoutumé, je ne suis pas sûr que ce jeune tchaë puisse nous être d'une grande aide. Il n'y a pas une minute, il était penché sur sa carte comme si c'était la première fois qu'il la voyait.


Cesse donc d'être aussi mauvaise langue. Et qu'importe s'il ne connait pas la route, moi je sais où je vais.
*** Le mou tira une moue dubitative ***

Et puis il a l'air vigoureux, tu n'aura plus à craindre les loups.
*** Aerodiüs était maintenant tout proche du jeune tchaë. Il s'adressa à lui sur un ton amical et enjoué afin de se présenter ***

Bonjour à toi jeune frère. Je me nomme Aerodiüs et suis en route pour Verkit où je dois rejoindre une expédition menée par notre régisseur Ioucounu. N'aurait-tu pas croisé ce dernier par hasard ?


 
Aktarion

Le Vayang 8 Fambir 1508 à 18h05

 
*** Aktarion salua le Tchaë qui arriva à sa hauteur. Il se rendait donc à la mine aussi ? Ils allaient pouvoir faire un bout de chemin ensemble. ***


Salut à toi ! Eh bien, le régisseur Iucounu est passé par cette route lui aussi, il a de l'avance sur nous. Il est avec l'Commandant Abel. Il s'trouve que j'vais dans la même direction qu'toi. Faisons donc la route ensemble !

*** Aktarion se mit en route, tout en faisant connaissance avec Aerodiüs.
Son attention captivée par la conversation, il ne vit pas arriver le loup malfaisant. Il était donc trop tard pour éviter la confrontation lorsque la bête se mit en travers de leur chemin.
Le loup bondit, Aktarion évita de justesse de se faire renverser mais ne put éviter une profonde morsure au bras. Il s'écarta comme il put de la bête lorsque celle-ci se ramassa sur elle-même pour préparer un second assaut. Il en profita pour sortir de sous sa veste une paire de pistolets de duels. ***


AH AH AH ! SALE BETE ! TU N'T'ATTENDAIS PAS A CA, HEIN !! Et oui, j'suis armé ! Tiens, prends toi ce pruneau dans la truffe, IMMONDE CREATURE DU S'SARKH !!!

dit :
Aaaaah, planquez-vous ! Le voilà qui s'prend pour Jon'neuh Wéne, le célèbre Tchaë artilleur !!!

PLANQUEZ-VOUS, j'vous dis ! insista-t'elle à l'attention d'Aerodiüs et d'Agrek. J'l'ai déjà vu tirer avec ces engins, c'est une catastrophe ! Il est plus dangereux pour son entourage que pour ses cibles ! Enlevez-lui ces trucs des mains !!!


*** La molle avait l'air franchement paniquée. ***


*** PAN ! Le coup partit. La balle ricocha à 5 bons mètres de la bête, rebondit en direction de Kléa, qui se téléporta d'extrême justesse pour éviter le projectile et finit sa course à 1 mètre des pieds d'Aerodiüs, manquant de peu de lui trouer le pied... ***


Ahem... euh... excusez-moi... fit Aktarion un peu rouge de honte.

*** Il n'eut pas le temps de s'excuser plus avant, le loup, un bref instant surpris par la détonation, reprit vite ses esprits et attaqua le maître d'armes. Celui-ci, à force de se debattre, finit par réussir à se dégager, sans manquer de se faire lacérer les avants-bras au passage. ***


Eh bien, il reste une autre tactique : la fuite ! cria-t'il à l'intention de son nouveau compagnon de route. Qu'en dis-tu ? Allez, hop, on court !!!

*** Sans demander son reste, il dévala le sentier qui menait à Jgylall.
Après s'être mis un instant à l'abri, il tenta un soin magique, qu'il rata aussi. ***


Eh ben, c'est pas ma journée...

*** Il pansa la plaie comme il put pour éviter le plus gros du saignement. Il retenterait un soin plus tard, quand il serait plus au calme, et reposé.
Dans sa course folle, il ne vit pas un serpent de sang qui traversait le chemin. Ce dernier, effrayé par le tourbillon qui passait, mordit Aktarion quand celui-ci lui passa devant. Cela fit trèbucher le jeune Tchaë, qui dévala quelques mètres en roulé-boulé, avant de réussir à se remettre sur pieds et à continuer sa course. ***


dit :
Incroyable ! Il va à la même vitesse en boule qu'en courant ! Hé ! Quel gymnaste tu fais, mon Aktarion !


T'as vu ça, hein ? Et sans les mains, en plus ! J'te l'refais quand tu veux !

dit :
Ouais, c'est ça, dis plutôt que c'est la peur qui t'a donné des ailes...


Tu auras toujours les mots qu'il faut pour me faire plaisir, ma chère Kléa !

*** Jgalyll ! Jgalyll était en vue ! Enfin... Ses autres compagnons ne devaient plus être très loins. Dans sa course, il se rendit compte qu'il avait du distancer Aerodiüs. Il se retourna : effectivement, il ne voyait plus le vieux Tchaë.
Zut, pourvu que celui-ci ne rencontre pas de problème face au loup et au serpent. Il décida d'attendre le géologue, pour s'assurer que celui-ci allait bien. ***


 
Aerodiüs

Le Vayang 8 Fambir 1508 à 19h21

 
*** L'action fut très rapide. Aerodiüs restait immobile, bouche bée, les yeux rivés sur la petite trace fumante laissée par la balle à moins d'un mètre de ses pieds. ***


Agrek dit :
Vigoureux disais-tu tout à l'heure ? Peut-être, mais au moins tout autant maladroit et dangereux. Eh, tu te réveilles ? Ton body guard se fait la malle !... et pas le loup !


*** En effet, le jeune Aktarion avait renoncé à l'usage des mousquets pour prendre la poudre d'escampette. Le loup se tournait maintenant vers Aerodiüs et Agrek, babines retroussées, prêt à bondir. Aerodiüs reprit enfin ses esprits et se lança sur les traces d'Aktarion. Mais le loups s'élança derrière lui et lui choppa la jambe de sa mâchoire, faisant chuter le vieux tchaë. Heureusement ce dernier se dégagea d'un coup de botte sur le museau du loup. Il se releva et dévala la pente aussi vite que s'il avait retrouvé les jambes de ses vingt ans. Soudain, Agrek réapparut à son épaule. ***


Agrek dit :
Je crois que tu peux ralentir l'allure vieux compagnon. Ton stratagème de la viande séchée semble avoir fonctionné, le loup est en train de s'en faire une belle curée.


*** Aerodiüs prit un air contrarié, puis reconsidérant la situation, il fut plutôt soulagé mais ne ralentit guère l'allure de sa course, profitant de la descente pour mettre le plus de distance possible entre lui et la bête. Dans sa course, il manqua de peu de marcher sur un serpent de sang qui se trouvait sur le sentier. ***

Bon sang, où donc est passé cet Aktarion de malheur ? Tiens, qu'est-ce donc que cette trainée dans la neige ?

*** Aerodiüs ralentit enfin le rythme. Sa jambe lui lançait légèrement. Les crocs du loup avaient traversé légèrement l'épaisse couche de ses chausses et il n'avait pas grand chose pour se soigner. Le vieux tchaë commençait à penser qu'il aurait peut-être dû être un peu plus attentif aux inquiétudes de son mou. Heureusement, ils arrivaient enfin en vue du village de Jgalyll. Il aperçut d'ailleurs Aktarion qui y était presque parvenu. Le vieux tchaë ne put s'empêcher de se demander s'il ne ferait pas mieux de ne pas rejoindre ce dernier. ***



 
Stennar

Le Vayang 15 Fambir 1508 à 18h18

 
Le commandant Stennar voyait au loin la ville adossée a la montagne.

Tu penses que c'est la ?

Momo dit :
C'est bien içi. Gaffe, apparemment ca grouille de Loup et de Gambols...


On a vus pire toi et moi, rappelle toi dans la forêt avec cette araignée géante là...

Momo dit :
Je préfère pas, elle t'avais piqué et t'as passé 3 jours a vomir... Dont une fois sur moi...


C'est bon... Tu vas me la ressortir a chaque fois ?

Au fur et a mesure de leur discussion, la ville se rapprochait peu à peu.
Bientot, ils pourront aider leurs Frères...




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