Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Nils

Le Matal 3 Jayar 1508 à 23h22

 
Nils était pret ! il les attendait de pied ferme. ses armes était prêtes, son matériel rangé afin de ne pas le gener dans ses mouvements.

L'heure du combat avait sonné. il n'attendait qu'un mot de Fenrir.


Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Fenrir

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 13h28

 
*** L'assaut lancé par Oda signala le début des hostilités.

Immédiatement, alors que les Arkoniens étaient encore choqué par la mort fulgurante de leur chef, la herse intérieur de la tour tomba, isolant ainsi les soldats qui avaient pénétré sur le pont des autres qui étaient resté à l'extérieur. Il se trouvait ainsi dix soldats sur le pont, puis quatre cavaliers et dix autres soldats à l'extérieur.

Les arcs et arbalètes, des Chevaucheurs qui attendaient sur la tour, entrèrent également en action faisant immédiatement deux mort supplémentaire parmi les chevaucheurs Arkoniens, qui ne comptabilisaient désormais plus que deux membres.

A l'intérieur, alors que tout les soldats étaient tourné en direction de la herse, Fenrir brisa d'un geste vif la nuque du dernier soldat de la file, puis le fit disparaître sans bruit et sans que les autres soldats ne note sa présence. Le dernier de la file supprimé, un autre Chevaucheur sortit de sa cache pour effectuer le même travail sur le nouveau dernier de la file. Plus que huit soldats attendant la mort à l'intérieur.

Alors qu'une pluie d'acier commençait à s'abattre sur eux, les Arkoniens semblait toujours en être à ne pas savoir quoi faire.
Se dirigeraient-ils vers la tour afin de s'abriter puis d'éliminer les assassins de leur chef? Ou tenterait-ils de s'enfuir? ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Nils

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 14h49

 
Nils s'était placé de tel façon que les soldats Arkoniens ne pouvaient fuir par l'un ou l'autre coté du pont. Ils n'avaient qu'un seul moyen de ne pas mourir, c'était de sauter dans la rivière.

*** Nils faisait, de toute façon, tournoyer sa hache d'arme, au dessus de sa tête, qui te temps en temps venait s'abattre sur un des arkoniens qui a force avait vu encore un des leur tombé. ***


Nils était tout sauf discret, ce qui permis à Fenrir, de l'autre coté, d'occir, sans ménagement, un par un les Arkoniens pris de panique.

Le combat avait été préparé de main de maître, et l'issue en était toute tracée.

Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 17h24

 
***
Le chef arkonien aurait su que faire, il a été versé dans les stratégie militaires et la discipline. Hélas, ni son talent de commandement, ni une armure articulé de maître ne put le protéger du carreau meurtrier du Muet...

Ses subordonnées ne comprirent pas immédiatement le trépas de leur chef, la herse du pont tomba et piégeât une partie des troupes à l'intérieur du pont. Et ce n'est sans doute que l'averse d'acier froid qui réveilla l'instinct de survie des arkoniens au dehors.

Soudainement tout le semblant de discipline tomba en désuétude. Les deux chevaucheurs survivants tentaient désespérément de faire demi-tour à leur sangliers, qui, attiré par la chaire fraiche et la faim entamèrent de engloutir les arkoniens morts ou blessés. Les soldats à pied se mirent en fuite sans tenter d'aider leur congénères qui se faisaient massacrer sur le pont.
D'ailleurs les derniers arkoniens piégés sur le pont venaient échouer de faire une percée, un imposant nelda en armure impénétrable et à la hache mortelle leur barra la route. Pour ces arkoniens, une et une seule voie s'offrait... la Disfria... et nul ne survécut dans ses eaux rapides et glacée...

Devant le pont, il était évident que jamais les défenseurs du pont ne pourrons tuer tout les fuyards... mais le bon point était que la troupe d'arkonien était pratiquement décimée et sans pertes du côtés des poussiéreux.
Une petite, mais belle victoire.
Cependant il était trop tôt pour les réjouissances, les Chevaucheurs devaient se préparer à un second assaut, ce n'était plus une question de "si", mais simplement de "quand"... et le repos du guerrier est toujours de trop courte durée. ***



 
Oda Nobunaga

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 18h17

 
L'assaut s'était idéalement déroulé, mais les survivants iraient sûrement alerter le gros de l'armée, qui enverrait d'autres troupes; et là, la surprise ne serait plus de mise.

Redescendant de mon perchoir dans une adroite pirouette qui manqua de me faire glisser dans l'eau, j'allais vers Fenrir et Nils, et d'un ton gai, je dis:


Sympathique cette petite escarmouche, vous formez un bon duo, enfin, sans parler de vos autres gars, qui sont d'une efficacité mortelle.

Fenrir, j'ai été surpris de te voir t'infiltrer dans leurs rangs pour y semer la mort; un Nelda discret, c'est... enfin tu m'auras compris; si un jour tu veux changer d'air, je pourrais te former en tant que Morne, héhé.

Quoiqu'il en soit, il va falloir que les renforts arrivent, car maintenant qu'ils sont au courant de notre présence, ils vont certainement affluer en masse; nous ferions peut-être mieux d'envisager sérieusement la suggestion de Livie...


Le seul réconfort que nous pouvions tirer du fait que des renforts allaient rappliquer, c'est que l'armée qui s'attaquait à Krell allait se dégarnir un tantinet.
Comme quoi, nous étions vraiment mal barré.




-Oda Nobunaga-

 
Anty

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 18h54

 
*** Il eut été difficile de dire ou était le saint Equilibre dans la cruelle empoignade qui mettait aux prise des arkoniens déchainés contre les défenseurs désespérés de Krell. Loin de les décourager leurs pertes avaient rendu les petits êtres plus agressifs encore, l'odeur du sang se mêlant aux effluves d'adrénalines excitées par la présence de leurs chefs. Le tsunami attendu avait déferlé sur les remparts de la ville, et il se montrait tranchant comme un rasoir. Protégés dans un premier temps des flèches par les fortifications, les soldats maintenant engagés au corps-à-corps tombaient comme des mouches en essayant d'empêcher -avec succès jusqu'ici- les assaillants d'établir une tête de pont dans l'enceinte. La fébrilité de leurs gestes n'avait pas été atténuée par la démonstration de force des symbiosés qui se battaient comme des lions chacun de son côté.

Se multipliant pour porter secours aux secteurs menacés, Anty comprit très vite qu'il allait devoir s'occuper avant tout de sa propre survie avant de pouvoir venir en aide aux autres. Son bâton magique crachait une mort ardente tout en brisant des crânes, mais déjà de nombreuses estafilades étaient visibles sur son armure soumise à rude épreuve. Un Mystique occupé à rallier ses troupes du haut d'un créneau eut droit au traitement de faveur d'une boule de feu géante de plus, qui emporta au passage une partie des vieilles pierres taillées. Jouant des coudes le Preux prit place à l'endroit ou le chef arkonien se tenait quelques secondes plus tôt et entama une série de grands moulinets avec son Bourdon de combat, déstabilisant la piétaille qui se pressait le long des échelles.

Le déluge d'hémoglobine laisserait des traces à n'en pas douter, même dans les esprits les plus clairvoyants. Une rage primaire et ancestrale remontait sinueusement le long de la colonne vertébrale du nelda, envahissant son torse, ses mains, ses doigts. Il tremblait, mais ni de peur ni d'excitation. D'ou lui venait cette impression de rêve éveillé ? De déjà vu ? Par la Déesse... ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 19h37

 
***
Mal barré? et bien cette expression irait bien mieux un peu plus loin, sur les murs de Krell...

La bataille faisait rage.

Les archers ont tronqué leur arc pour leurs dagues ou épées courtes, ou bien se sont regroupés dans les tours flanquantes (tours le long des murs) et les guerriers ont pris leur place.
Aldarin tua son premier arkonien de la journée et lui ouvrant la gorge alors qu'il tentait de monter sur le mur par une échelle. Sa maîtrise de l'escrime s'était bien améliorée tout au long de ces combats avec ces créatures perverties. Il commençait a comprendre et anticiper leurs gestes et les contrer avant qu'ils n'aie le temps de réagir.
Il était heureux de pouvoir pourfendre, tuer, mutiler et estropier ces créatures, mais à sa grande surprise non par haine, mais par amour.
Par amour de la vie que ces être voulaient éteindre, pour la ville qu'ils voulaient raser, pour l'équilibre qu'ils voulaient rompre et pour Moniia, car elle est devenu pour lui le synonyme de la vie, d'un avenir pour lequel il faut bien la peine de combattre!
***

***
Mais tout les soldats ne parvenaient pas à suivre le rythme de tuerie que laissait le parangon tydale dans son sillage... même bien au contraire, un grand nombre d'entre aux succombaient aux innombrables armes que possédaient ces arkoniens.
Le ratio de mort commença à flancher dangereusement en défaveur des krellois lorsque les gardes noirs et les mystiques entamèrent leur assaut des murs.
Aldarin demanda a Anty de lui faire un rapport sur leur situation, autrement dit, pour savoir si au mur Nord on était dans la même merde de gambol qu'ici...

Pendant ce temps Aldarin zigzaguais sur le mur d'un endroit à un autre pour repousser les arkoniens qui auraient pris pied sur le mur.
Il saignait de mille petites entailles, son bouclier était cabossé et les muscles lui faisaient souffrir un martyr, qu'il faisait d'ailleurs payer au centuple à ses ennemis.
Soudainement, alors qu'il venait habilement d'ouvrir la carotide d'un garde noir, Aldarin sentît un douleur dans sa nuque. Sans qu'il l'ordonne à ses mains elles lâchèrent l'épée et le bouclier, sans qu'il l'ordonne a ses pieds, ceux-là commencèrent à flancher, le sol se rapprochait inexorablement vers lui, puis le noir...

Le mystique arkonien rangeât sa lourde masse, et se saisit immédiatement du heaume cor'hintien à crête rouge et monta sur un créneau en élevant le casque bien haut, pour que tout défenseur puisse le voire. Le mystique poussa un cris de guerre extrêmement strident et continu. Les arkoniens en l'entendant reprirent du poile de la bête et l'assaut s'intensifia.
Les autres soldats de Krell comme les symbiosés du mur Est regardèrent stupéfaits ce spectacle terrifiant.
Mais hélas, nul ne pouvait ni s'approcher, ni voir un tydale a terre qui venait de rouvrir les yeux alors qu'une myriades de soleils multicolores lui hantaient l'esprit et un son strident cassait les oreilles...
***


 
Fenrir

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 23h17

 
*** Alors que la bataille faisait rage à Krell, le pont était dans le plus grand calme, mais pour combien de temps encore? ***


« Kielno Oda, loin de moi l'idée de vous décevoir, mais je ne suis pas aussi talentueux que vous le pensez pour ce qui est de la discrétion.
J'ai simplement profiter de l'inattention latente qui a résulté de la mort de leur chef et de la chute de la herse.

Quoiqu'il en soit, maintenant cela ne sert plus à rien de se cacher et de tendre une embuscade... Lorsqu'ils seront au courant de notre présence et de notre faible nombre, ce qu'ils enverront ce ne sera pas une avant garde...

Il nous faut donc nous préparer à les accueillir convenablement... Mais je crois qu'il ne nous faille surtout des renforts pour tenir...
»


*** Puis se retournant vers un Tchaë non loin d'eux. ***


« Kielno? J'aurais quelques faveurs à vous demander. Pourriez-vous les écouter? »


« Bien sûr kielno! »


« Derynn, je souhaiterais que vous demandiez à relever la herse, puis à aller chercher les montures encore en état.
Je souhaiterais également que vous préveniez tout le monde de se préparer à aller recevoir comme il se doit nos amis Arkaniens lorsqu'il reviendront.
»


*** Voyant le regard dubitatif du Muet, Fenrir commença à lui fournir des explications. ***


« Il se trouve kieno que j'ai trouvé des tonneaux emplis d'huile facilement inflammable, mais également des sacs de farine.
Je suppose que l'huile c'est pour utiliser sur les assaillants tentant d'escalader les remparts, et que la farine c'est pour nourrir les soldats.
Quoiqu'il en soit, je pense qu'il y a de quoi s'amuser à fabriquer de quoi les illuminer un bon moment.
»


*** Fit-il avec un sourire carnassier sur les babines. ***


Loki dit :
« Parfois, je me demande si t'es vraiment sain d'esprit...
M'enfin tu me dirais de toutes façons que "le plus sain d'esprit, c'est celui qui sait qu'il ne l'est pas totalement".
»


*** Arriva alors un Tydale qui surveillait l'autre côté du pont. ***


« Kielno!
Il semblerait que les renforts arrivent!
»


« Bien, voilà justement ce qu'il nous manquait. J'espère qu'ils seront assez nombreux pour nous permettre de tenir. »


« Il m'a semblait compter dix-huit personnes. »


« Serait-ce les renforts envoyé par kielna Livie?
Ils arrivent plus tôt que je ne l'aurais cru...
»


*** Fenrir se mis donc à attendre que les hommes viennent prendre place à leur côté. La bataille serait probablement longue et la présence de guerrier encore "frais" ferait peut-être la différence.
Néanmoins il ne pu laisser de côté la réflexion de Livie concernant la destruction du pont.

Murmurant tout bas. ***


« J'espère ne pas avoir à en arriver jusque là... »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Nils

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 23h44

 
Nils était content du combat qu'ils venaient tous de faire. Celui-ci était un succès. Mais qu'allait il leur tomber dessus ?

Passant prés de Fenrir, il lui prit quelques instant son armure afin de la remettre d'aplomb et en profita pour s'occuper de la sienne aussi. Ils en auraient surement besoin.


Voila, qui est parfait

Dit il en rendant l'armure à Fenrir.

Après quelques instant, il vit arriver de l'autre coté du pont, une partie des renforts espérés.


Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Oda Nobunaga

Le Julung 5 Jayar 1508 à 00h19

 
De temps en temps, du côté de Krell, la bataille résonnait jusqu'à nous.

Alors bien sûr, la violence des combats faisait froid dans le dos, mais à mon sens, ce qui était le plus éprouvant, c'était de voir un Nelda sourire -ce genre de sourire pervers qui n'augure rien de bon.

Alors quand Fenrir ponctua son idée de ce genre de modulation maxillaire, je fus un rien interloqué.


Un feu d'artifice, hein? Décidément, toi et les pièges héhé. Ton idée ma plait. Déclarais-je en me remettant de mes émotions.

Puis, les renforts arrivèrent.

Oh oh, dix-huit hommes! Et si Livie ne se trouve pas dans le tas, alors nous pouvons nous attendre à une autre fournée.


Chase dit :
Tu m'as l'air bien joyeux.


Bien sûr, finalement la situation n'est pas si mal engagée pour nous.
Et si on s'en sors bien, on pourrait même envoyer quelques hommes du côté de Krell pour prendre les Arkoniens à revers.


Chase dit :
Euh... es-tu conscient du danger que ça représente?


Ouais, et c'est ça le plus amusant.

Chase dit :
Et après tu te demandes pourquoi tu meurs si souvent...


En attendant le prochain assaut, j'allais discuter un peu avec les nouveaux et les anciens arrivants qui allaient se positionner.

Le chef du détachement était un Certain Goliath, un Nelda patibulaire et imposant.

Après une brève discussion, mon impression fut confirmée: la plupart des hommes ici-présents n'avaient rien de fiers soldats rompus aux arts de la guerre; ils étaient juste de valeureux hommes désireux de venir en aide à l'Equilibre...

Ce qui m'interpella, c'était la présence d'un petit Tydale. Son visage ne m'était pas inconnu, et après quelques instants de réflexion, le nom de cette fouine me revint tout de suite: Seldik le Coupe-Jarret.


Chase dit :
Tu le connais?


Plutôt oui. Quand je "négociais des biens divers" dans mon "ancienne entreprise", j'ai entendu parler de lui...

Et la seule chose qui revenait souvent, c'était sa propension au meurtre de sang-froid...

Sans plus attendre, j'allais à sa rencontre:


Qu'est-ce qu'une crapule dans ton genre fait ici? Ne me fait pas croire que ta fibre patriotique s'est devellopée soudainement.

Fugacement, un sentiment de surprise passa sur ses traits; puis il déclara d'un ton amusé mais subtilement menaçant:

Mais r'gardez moi qui v'là! Nobunaga junior! Si c'est pas une surprise...
je n'vois pas ce qu'il y'a de si surprenant, j'ai toujours eu à cœur d'aider l'Equilibre.


Ouais, ton Equilibre sûrement espèce de taré...

Puis il continua d'une voix trainante:


"Et toi alors? Toujours un membre actif de la Falk...

-Poursuis ta phrase et je serais obligé de te tuer.

-Oh! Du calme mon gars, l'ennemi c'n'est pas moi.
Au fait, tu poursuis toujours l'rêve de feu ton vieux père? C'te foutue Miséricorde, c'est bien ça?"


Co... comment un meurtrier de bas étage dans son genre pouvait connaitre l'existence de cet artefact...

Impassible, je continuais sur un ton neutre:


"Il y'a bien longtemps que cette dague ne fait plus partie de mes priorités; je la laisse à ceux qui croient encore à son existence.

- Ah ah, c'est ça mon gars, c'est ça. bon s'tu permet, je vais rejoindre ma troupe moi."


Ta troupe, hein? Si ils savaient vraiment ce que tu était...

Après ce bref entretien, j'étais désorienté; pourquoi, par La Déesse, un félon comme lui se trouvait là?


Livie, pourquoi a-t-il fallu que tu ramène ce gars là... pensais-je tout haut avant de retourner -non sans soulagement- auprès de Fenrir et de ses hommes qui s'activaient autour des barils d'huile.



-Oda Nobunaga-

 
Anty

Le Julung 5 Jayar 1508 à 10h32

 
La situation ?

*** Sur le mur Nord, le courage des hommes de Krell avait flanché. Par chance, cela coïncidait avec un coup de mou dans l'assaut arkonien. Les combattants des deux camps se regardaient en chien de faïence, ne sachant trop que faire sans ordre précis de leurs supérieurs. Anty avait prit soin de dégommer systématiquement tout Mystique trainant dans les parages, tactique qui commençait à porter ses fruits. Après tout les créatures dégénérées habitants des sous-sols n'étaient pas réputés pour leur tenacité. Evoluer à la surface n'avait rien de naturel pour eux, une faiblesse dont il faudrait tirer avantage. Le soleil allait atteindre son zénith, point chaud d'une journée qui ne l'était pas moins. Certains arkoniens en étaient réduis à se battre une main en visière sur le front pour se protéger des cuisants rayons solaires, ce qui limitait d'autant leurs capacités de réaction.

Un coup puissant à hauteur de poitrine arracha une brève exclamation de douleur au Preux. Son armure encaissait toujours les chocs, mais son corps serait couvert de bleus à n'en pas douter. D'un geste rageur il repoussa son agresseur avec une telle force que ce dernier voltigea par-dessus les remparts pour aller s'écraser sur ses congénères quelques mètres plus bas.

Le nelda n'usait plus de magie, trop propre dans ses effets. Il avait soif de sang, des traces du liquide rougeâtre remontaient depuis l'extrémité de son arme jusqu'à ses puissantes épaules. Perdant tout contrôle, Anty planta ses crocs dans une gorge découverte qui passait par là, brisant la nuque de l'arkonien d'une simple pression. Un rugissement animal claqua dans l'air tel un coup de fouet, glaçant le sang des protagonistes. L'étincelle de folie dans les yeux du Preux n'annonçait rien de bon tandis qu'il se dressait de toute sa hauteur face à l'immensité de l'armée d'aberrations corrompues... ***


 
Fenrir

Le Julung 5 Jayar 1508 à 13h26

 
*** L'idée du Nelda n'était pas tant de créer des explosifs, mais plutôt de créer des bombes incendiaires pour brûler les masses d'Arkoniens qui ne manquerait pas de venir prochainement.

Les préparatifs allaient bon train, et après quelques temps, il fut préparé un bon nombre de tonneau "explosif".

Le Tchaë qu'il avait envoyé revint. ***


« Kielno, nous avons récupéré les bêtes. Il en restait seulement deux encore capable de servir de monture. Mais je vous vois mal monter un tel animal. »


« Nul n'était mon but, mon but est de les transformer en bombe vivante et de les renvoyer vers les Arkoniens. »


*** Sur ces paroles Fenrir se tourna ensuite vers un Chevaucheur équipé d'un arc. ***


« Kielno, j'aurais besoins de savoir la porté de votre arme. Pourriez vous tirer une flèche à partir de la première herse afin que l'on repère cette porté? Cela nous servira à savoir relativement précisément où les archers ennemies seront tenté de stationner. »


« Bien! »


*** Ils avancèrent vers la herse, puis l'archer se mit à bander son arc avant de laisser le projectile partir. Il virent la flêche se planter à plusieurs centaines de mètre du pont.

Se retournant vers tout ce présent. ***


« Bon! Maintenant, je veux que vous alliez placer nos cadeaux en arc de cercle par rapport au pont à partir de la la flèche. Privilégiez néanmoins la direction d'où viendront les Arkoniens. Placez également des tonneaux vide et cassé afin de donner le change en leur laissant croire qu'il ne s'agit que d'une décharge. Je veux également que vous imbibiez les tonneaux avec cette mélasse d'huile, puis que vous traciez des chemins d'huile entre chacun d'entre eux, ceci afin de créer plus facilement une réaction en chaîne.
Tenter également de donner un distribution aléatoire de ceux-ci, il ne faudrait pas qu'ils se rendent compte trop vite de leur utilité. Heureusement que l'herbe est haute... Ils ne les remarqueront que lorsqu'ils seront dessus.
»


*** Alors que les non-symbiosés se mettaient à l'oeuvre pour préparer la venu du prochain contingent, Fenrir s'approcha des bêtes capturé.
L'une d'entre elle avait encore la truffe couverte du sang des Arkoniens qu'ils dévoraient. ***


« ...
Aucun respect pour vos anciens maîtres...
Et bien à nous donc...
»


*** Le Chevaucheur se mis alors à accrocher une multitude de gourde et de petit baril sur les flans des bêtes. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Julung 5 Jayar 1508 à 21h39

 
A la croisé des chemins entre Zarlif et Syrinth. :

Livie cavalait a toute allure sur le chemin. Nimuë, pas habitué à ce genre de chevauché, était distancé. Temps pis, pensa Livie, la route est sure, elle ne craint rien. Nous nous retrouverons au pont.

Au sommet d’une petite butte elle apperçue le lieux convenu du rendez vous avec Bran et Geoffroy. Les deux jumeaux étaient partis quelques jours plutôt pour rassembler une petite troupe chevaucheurs.
En regardant le point de rassemblement, Livie apperçut quelque chose d’anormal. Le croisement des chemins était bondé de monde. On aurait dit que quelqu’un avait organisé un marché au milieu de nul part, mais que les pélerins se précipitaient pour voir ce que les artisants proposaient. La scéne semblait surréaliste.

Livie reconnue Bran et Geoffroy, d’autres chevaucheurs, mais de nombreux visages restaient inconnus. Livie compta : 81, non ce n’était pas possible...
Elle recontat une seconde fois, oui il y avait bien là 81 guerriers !
Comment les jumeaux avaient ils pu rassembler tant de monde en si peu de temps ? Et d’où sortaient tous ces guerriers ? Pour une fois, Livie était impressionnée.


- Bran, Geoffroy, quel travail remarquable ! Comment avez vous fait ce tour de magie ?

En coeur, les fréres répondirent :

- En partant de Zarlif, nous nous sommes séparé pour atteindre rapidement 2 petit groupes de chevaucheurs que nous connaissions bien. Nous nous sommes alors re-séparé pour diffuser l’information au travers de tout Atoshal. Ainsi, nous avons sillonné toute la forêt jour et nuit pour être là a temps et si nombreux. Nous avons ainsi pu réunir 45 chevaucheurs.

Nos amis chasseurs et bucherons que nous croisons souent dans nos périples se sont spontanément joint à notre cause. Quasiement tout les chevaucheurs que l’équilibrium comptaient sont présent. Seul les plus isolés et les plus reculés n’ont pas pu venir.

- Mais dite moi vous me parlez de 45 chevaucheurs et j’ai compté 81 personnes. Je vois double ?


*** Avec un petit sourire de fierté au coin des lèvres, les jumeaux reprirent la parole : ***


- Non, vous ne voyez pas double. Nous sommes bien plus que 45, car nous sommes venus accompagnés de nos amis chasseurs et de bucherons. Nous les cotoyons réguliérement et sommes trés proche, alors ils ont voulu ce joindre à notre effort pour l’équilibrium.

- fellicitation, la dame saura vous récompenser a votre juste valeur le moment venu


Au total, celà fesait 81 guerriers sans compté les deux symbiosées ni les 18 hommes déjà partis. En comptant en plus les hommes sur le pont, celà fesait plus d’une centaine d’hommes. Toute cette petite armée pouvait facilement se diviser en trois bataillons si on les répartissait de la façons suivante :
- une trentaine d’archer dont Oda pourrait prendre le commandement,
- une grosse vingtaine de bûcherons armés de leurs puissantes haches qui s’entendraient parfaitement avec Nils
- une quarantaine d’épéistes que Fenrir dirigerait certainement avec une grande habilité.

Il ne resterait plus qu’a Livie et Nimuë à suivre les évènement de loin et de donner un coup de main là où ce serait necessaire avec les quelques soigneurs qui étaient présent.

Ce n’était plus là de simples renforts, mais une véritable armée de libération. La défense du pont était maintenant accessible, mais en plus Livie se surprit à imaginer de passer à l’offensive. Une attaque massive et soudaine avec une centaine d’homme sur les Arkonniens déjà engagés dans la bataille de Krell leur ferait beaucoup de mal.

Livie sortie de ses rêves de victoire pour revenir les pieds sur terre. Avant d’exterminer l’ennemie, il fallait aller jusqu’a lui avant qu’ils ne submergent les défenseurs. Elle rassembla les troupes. Se retrouver aux commandes de cette armée l’intimidait, mais elle prit sur elle pour faire un court discourt pour motiver les troupes :


MESSIEURS, AVEC VOUS L’EQUILIBRE EST EN MARCHE POUR LIBERER KRELL ! JE SUIS FIER DE VOTRE ENGAGEMENT A NOS COTE!
VOUS FORMEZ UNE ARMEE MAGNIFIQUE, L’ENNEMIE N’A QU’A BIEN SE TENIR.

NOTRE OBJECTIF ET DE FAIRE LA JONCTION AVEC LE PONT LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE POUR PORTER SOUTIENT AU DEFENSEURS.
NOUS MARCHERONS JOUR ET NUIT POUR Y ETRE LE PLUS TOT POSSIBLE.
LA BAS, NOUS NOUS METTRONS SOUS LE COMMANDEMENT DE FENRIR.

MAINTENANT, EN ROUTE !!!!



 
Fenrir

Le Julung 5 Jayar 1508 à 23h24

 
*** Les préparations étaient désormais achevé.
Le piège était tendu et les bêtes équipé comme il se devait.
Fenrir avait en outre attaché un cadavre de Arkonien sur chacun des bêtes afin de détourner l'attention du futur destinataire. ***


*** Quoiqu'il en soit, l'heure était dorénavant au repos. Néanmoins trois équipes tournantes avaient été faîte:
- une qui monterait la garde.
- une qui se reposerait et préparerait le nécessaire pour les deux autres équipes.
- une qui participerait à la reconstruction de ce qui avait été démonté.

En effet, maintenant qu'il n'y avait plus lieu de tendre une embuscade sur le pont même, il fallait penser à l'arrivée des renforts mené par Livie. ***


« Se serait bête que nous empêchions nos propres renfort de parvenir jusque Krell. »


*** Avait fait remarquer Fenrir. ***


*** Celui-ci se trouvait désormais en compagnie de Oda et de Nils autour d'un feu de camp. ***


« Kielnos, j'espère que vous avez bien aiguisé vos lames, car il se pourrait que lorsque les Arkoniens décideront enfin d'agir logiquement et de tenter de prendre ce passage, nous en eussions plus besoins que nous le pensons... »


Loki dit :
« Ralalala... Non seulement il pense au cas où le piège fonctionnerait mieux que prévu, mais il pense également au cas où celui-ci ne fonctionnerait pas du tout... »


« ... Me demande si Livie arrive bientôt... Parce que dans le pire des cas, nous aurons affreusement besoins de plus de renforts... »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 04h14

 
***
Sur le mur Est...

Le cris de guerre strident du mystique arkonien coïncidait avec le laps de temps où le plus de soldats de Krell sont tombés. Pure hasard? Non.

Grâce a son "troisième œil", Leriv Härkl pouvais sentir quelque chose d'étrange. Il semblait que ce ne soit pas le cris qui motive ces arkonien, mais quelque chose de plus subtil dans ce son...
Tout en combattant, il scrutait les flux de magie environnant, et rapidement il ressentit une résonance magique particulière, plus que ça, le son strident de l'arkonien semblait servir de catalyseur.

En se focalisant donc sur ce unique flux, il était surpris qu'il n'arrivait pas a saisir la nature de cette magie, comme si elle oscillait, changeait périodiquement.
Tantôt elle semblait affecter les arkoniens, tantôt les poussiéreux...
***


*** ****************************************************** ***


***
Du côté du mur Nord...

La boucherie est un bien léger terme pour désigner ce qui se passait sur le mur Nord...
Les soldats aux côtés des surveilleurs, deux puissants neldas et un tydale à la claymore meurtrière, étaient sous leur charme, chacun tentait d'imiter son chef de section dans leurs danses de mort plus ou moins raffinée...
Ainsi chaque section de mur avait sa manière de combattre calqué sur l'élu les dirigeant. L'aile gauche du mur Nord combattait comme des démons sous l'égide de Presmerga, les arkoniens étaient massacrés souvent encore sur les échèles et peu réussit a prendre pied sur les murs. Le centre, commandé par le guerrier/mage Anty avait la chance de bénéficier de la peur de la race arkonienne vis-à-vis des lanceurs de sorts, et donc le moral des défenseurs face à la peur des arkoniens représentait un net avantage.
Enfin, l'aile droite... comment dire... on pourrait la comparer à une scie automatisé, les troncs (les arkoniens) rentraient d'un côté ( en escaladant le mur), ils étaient transformés (haché) et enfin entreposé au pied de l'appareille de production (cadavres jeté en bas du mur pour ne pas encombrer les pieds des défenseurs)...
Tout cela supervisé par le surveilleur à la tête froide et parfaitement discipliné, Arvalec.

Tout semblait se dérouler plus tôt bien, jusqu'à ce qu'un hurlement bestial raisonna sur la section centrale. Anty était rentré en rage sanguinaire... Et cela ne s'arrêta pas à là...

Soudainement, la vision pas entièrement net du nelda se brouilla davantage, toutes les couleurs commencèrent à virer vers le rouge, un rouge carmin, rouge sang... La tête d'Anty sembla exploser en un instant et puis dans l'instant suivant, tout devint claire, Anty était parfaitement lucide comme avant. Mais tout n'était pas comme avant...

Anty se trouvait sur une muraille d'une forteresse sous-terrainne, en face de lui s'étendait une une ébauche de ville, des bâtiments de boue et poutres et entre eux... des arkoniens, des hordes d'arkoniens. D'un coup quelqu'un lui posa la main sur l'épaule, ce fut Persmerga, qui lui dit d'une voie moqueuse " Pour quoi tu reste planté là guerrier, on a une cité arkonienne a prendre! Dépêche toi ou bien tu perdra encore une fois dans ne nombre de frags!"
Et en effet, en regardant autour de lui, Anty pouvait voire des arkoniens sur le mur qui repoussaient des armées de poussiéreux...

Au même moment, Persmerga eut le même flash devant les yeux, il était sur les murs d'une forteresse arkonienne et c'est Anty qui lui pausa la main sur l'épaule...
***


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Pour finir, sur le pont...

Etrangement, et un peu contre toute attente, nul arrivé de troupes arkoniennes ne fut repéré, alors que normalement les fuyards devaient être déjà retourné au gros de l'armée...
Cela dit, les défenseurs du pont ne s'en plaignent pas. Un des soldats, ex-chasseur (braconnier serait un terme plus juste), apporta une paire de lapins alors qu'il est partie juste pour "satisfaire l'appelle de la nature"...
Etant donné ce qu'il a ramené, il ne fut pas trop blâmé.

Le vent soufflait parfois du côté de Krell et amenait souvent le bruit de la bataille toujours en cours, ce qui en soit était une bonne chose, Krell résistait de toutes ses forces. Cependant récemment une autre odeur emplissait l'aire, en plus de la puanteur de l'armée arkonienne, une once d'ozone se faisait sentir... Ceux qui se sont déjà retrouvé prés d'un mage lançant un sort pouvaient la facilement ressentir.
***

***
Fenrir, Oda et Nils discutaient et mangeaient autour de feux, le dernier soleil était sur son déclin vers l'horizon, un peu plus tôt que d'habitude, enfin, comme si il y avait une 'habitude" pour ce soleil capricieux, quand un voie rauque et un peu mâchant les mot s'adressa a eux.
***

- Seiia beïto les poussiéreux du pont, quoi que chez vous on dit om'shir, n'est-ce pas?
***
Les chevaucheurs et le muet en levant les yeux découvrirent avec stupéfaction un vieux arkonien. Il se tenait debout avec son bâton ornée de plumes, racines et de petites cristaux du S'Sarkh, ses habits était simples, un vieille robe lui recouvrait le corps et une capuche déchiré pendouillait par dessus une de ses maigres épaules. Autour de sa taille étaient accrochés une multitude de petites fioles et sachets.
L'être poursuivit son dialogue en un shaï tout a fait respectable... pour un arkonien!
***

- Je me nome Khoulkoul et je suis venu vers vous en paix, cela me répugne de l'admettre, mais vous être mon dernier espoir...

 
Fenrir

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 06h56

 
*** Fenrir avait senti une drôle d'odeur, la même que celle qui apparaissait quelque temps avant qu'un éclair ne tombe juste à côté. Cependant il n'avait guère passé assez de temps en compagnie d'un lanceur de sort pour faire le rapprochement. Au contraire celui-ci guettait le ciel à la recherche d'un quelconque nuage, avant de se replonger la la conversation avec Oda et Nils.

Quand soudain, une personne se mit à leur parler juste à côté d'eux. Des sueurs froides parcoururent le corps du Nelda car il ne l'avait guère senti venir vers eux. Puis en se retournant vers le nouveau venu, une nouvelle vague de sueurs froide fit son apparition. Non seulement ils ne l'avaient pas senti approcher, mais en plus aucun garde n'avait dû le voir jusqu'à maintenant. Cependant, il n'en laissa rien paraître et répondit immédiatement en prenant conscience de l'importance de ce qui se passait. ***


Oms'hir à vous Arkonien, je suppose que "Seiia beïto" signifie Om'shir en Arkonien...
Seiia beïto à vous donc.
Quoiqu'il en soit, il serait bête de notre part de ne pas vous écouter, vous qui avait fait l'effort d'apprendre notre langue pour venir nous parler, alors que nous même ne connaissons point votre langue.
Venez donc vous assoir face au feu, puis expliquez nous ce que vous nous voulez.


*** Tout en l'invitant à se joindre à eux, Fenrir fit un geste de la main pour signifier à ceux qui montaient la garde de ne pas agir contre l'Arkonien. Il savait cependant que la nouvelle se répandrait, et que bientôt ils seraient entouré de tout les non-symbiosés. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Anty

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 09h52

 
Qu'est-ce que...

*** Le Preux lança un appel télépathique à son mou. Sans succès. Mais le colérique bestiaux pouvait tout aussi bien faire sa forte tête après le manque d'égards dont avait fait preuve son symbiote...

Sur une poussée du surveilleur Anty se trouva nez à nez avec un arkonien qui ressemblait trait pour trait à celui qu'il avait envoyer valser un instant auparavant sur les mur de Krell. D'instinct le nelda redonna un grand coup de pied, avec les mêmes conséquences. L'arkonien mordit la poussière quelques mètres en contrebas. ***


Si l'autre était bien ton frêre, on peut pas dire que vous ayez beaucoup de chance dans la famille l'ami...

Comment étais-je arrivée ici ?

*** Des poussiéreux prenant d'assaut une cité arkonienne... surréaliste... le ton de Persmerga était tout aussi suspect. Jamais le Preux n'avait entendu un subordonné lui parler avec tant de désinvolture. Cependant la bataille qui faisait rage n'avait rien d'un conte de féé, et les passes d'armes des combattants rien d'un rêve. Un carreau d'arbalète frappa Anty de plein fouet. La douleur non plus n'était pas simulée... et pourtant...

Le guerrier-mage incanta un projectile enchanté pour un retour d'aimabilité avec l'archer arkonien en question. La tête de l'infortuné fut baigné l'espace d'un instant d'une lumière aveuglante avant que le projectile ne l'emporte sur son passage, ne laissant qu'un corps décapité agité de brefs soubresauts. Epuisé par une journée d'affrontements il était difficile pour le Preux de réfléchir avec son habituelle impassibilité. L'adrénaline lui faisait bouillir la cervelle, l'empêchant d'aligner deux pensées cohérentes alors qu'il était toujours face au danger. ***


 
Oda Nobunaga

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 10h37

 
L'air ambiant puait la magie; c'était subtil, mais après avoir rencontré Amastaccia, j'étais devenu sensible à ce stimuli nasal.

Là-bas, les combats ont l'air de s'intensifier...
Quand les renforts de Livie seront tous là, ce ne serait pas mal que nous envoyions une ou deux escouade derrière les Arkoniens pour les prendre à revers; ça fera de l'air pour Aldarin, Anty, et tout les autres.

Enfin, il faut déjà que nous survivions au prochain assaut, ahah.


Puis l'Arkonien arriva.

Le plus étrange, c'est que personne ne l'avait vu arriver; mais il n'avait pas pour autant l'air d'un mystique qui maitrise la magie.

Fenrir avait pris les choses en main, et je n'arrivais pas à savoir ce qu'il pensait réellement.
Pour ma part, je en faisais pas confiance au nouvel arrivant: il pouvait très bien venir dans le but d'analyser la situation.

Mais je décidais tout de même de feindre de ne pas m'inquiéter.


Vous êtes un Arkonien, c'est vraiment génial ça!
Et votre Shaï est tout bonnement excellent.

Je suis impatient de savoir ce qui vous amène ici mon ami.


Chase dit :
Tu en fais trop là.


Parce que tu sais ce que je pense, c'est bien normal que tu dises ça.
Mais crois-moi, j'ai l'habitude de ce genre de cinéma.

Khoulkoul avait pris place autour du feu; nous étions donc dans l'expectative de ses révélations.


-Oda Nobunaga-

 
Leriv Härkl

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 11h12

 
***
Les yeux de Leriv se fermèrent... Tout bon mage pouvait sentir les flux de mana en se concentrant. Une périodicité... L'alternance des effets... La magie derrière ce phénomène n'était pas due à l'Arkan, le marqué en aurait mis la main au feu.

L'Anarkan alors? Le fait que les effets changent de bénéficieurs pouvait être un signe d'entropie... Mais le Tchaë manquait de connaissances sur cette sphère. Les effets de ces sorts varieraient selon les marée? Non... La fréquence de variation du sort était trop courte... A moins que le sort soit si puissant qu'il perturbe les flux?

Il restait une solution : la Callimancie. Cet forme de magie Nemen pouvait être celle qu'il devait affronter, car selon certains livres, les Arkoniens ne sont que des Nemens. Dans quel cas, il ne connaissait nul moyen de contrer le "sort"... Mis à part engendrer la mort du lanceur.

Le parangon rouvrit les yeux. La boucherie qui défilait devant lui ne semblait pas avoir changé, mais il était déterminé à en finir. La magie n'était pas efficace contre les mystiques, il le savait bien, mais elle était assez efficace sur ce qui l'entourait...

Leriv commença alors ses incantations. Son premier sort, vent du changement, était destiné à déstabiliser le mage arkonien, tout en le forçant à fermer les yeux à cause d'un vent de face. Ce sort n'était certes pas des plus puissants, mais dans cet état, il était déjà en moins bonne posture pour la suite... Qui ne tarda pas à arriver. 3 projectiles magiques fondèrent en direction du mystique, ou plus précisément, en direction du créneau su lequel il était perché. Le détruire pourrait le faire tomber d'une bonne hauteur. Evidemment, il restait le risque que les projectiles soient interrompus par des obstacles plus ou moins vivants, mais il s'agissait là d'un prix à payer pour la victoire, rien de plus, mais au cas où, le marqué était près à en envoyer de nouveaux.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 6 Jayar 1508 à 16h05

 
*** Au mur Est...

Le vent de changement fit un peu tousser le mystique arkonien et sa "mélodie" se déstabilisa un court instant. Juste assez long pour que la perception extrasensorielle du mage poussiéreux distingue plusieurs éléments troublants...
Le premier était que le flux de mana que captait le mystique n'était pas brut, mais déjà bien façonné. Comme si d'autres magiciens lui transmettrait leurs sorts sans les lancer eux même.
Ensuite, Leriv entrevu comme un écho de sorts, mais de sorts multiples... Serait-ce réellement un seul sort que le mystique "chantait"?
Et enfin certains rythmes et vibrations pris une a une pouvaient ressembler a du Arkan primitif...

Laissant cette idée a davantage d'analyse plus tard, Leriv envoya trois projectiles magiques sur l'arkonien. Le premier trait percuta un soldat poussiéreux qui venait de mourir sous un violent coup de sabre, le second trait tua le porteur de ce sabre et enfin le dernier trait volait directement vers le cœur du mystique. Sa fin était-elle proche? Oui, mais pas assez, car l'arkonien leva la main et en incantant rapidement un contre sort, il dissipa le dernier projectile de Leriv. En tout cas c'est ce qu'aurait vu un quelconque spectateur non versé dans la magie.
Leriv pouvait voire une chose bien plus étrange encore, le mystique ne faisait aucun effort pour incanter son sort d'encouragement de masse, excepté en chantant. Normalement pour dissiper le sort de Leriv, un sorcier devrait arrêter son sort pour incanter le contre-sort, mais pas cet arkonien là, pour quoi?
Le flux magique de l'arkonien semblait s'ajouter au sort de masse, mais pas pour autant à la puissance du contre-sort, qui, et Leriv l'a ressentie, avait que difficilement dissipé le projectile...
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Sur le mur de la cité arkonienne... enfin peut-être...

Autour d'Anty, les poussiéreux commençaient à prendre pied sur les murailles, les arkoniens en face paressaient terrifiées. Un d'entre eu se jeta aux pieds du nelda en grommelant quelque chose d'inaudible. A ses côtés Persmerga moissonnait les arkoniens comme du blé. En voyant l'arkonien au pieds d'Anty, il s'approcha et d'un revers de se hache il décapita le malheureux. Le sang chaud aspergeât Anty de plein fouet. Le nelda se lécha les babines pour goûter à ce sang, mais il fut dégouté, sans savoir pour quoi, ce sang n'avait rien d'arkonien... le goût lui rappelait un autre sang, mais lequel? Ah... sans doute celui lors d'un barrage à la taverne de Zarlif, mais alors...
***


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