Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Kvethan

Le Luang 23 Jayar 1508 à 00h45

 
Le visage de Kvethan se fendit d'un léger sourire à la messe basse de l'arkonien, puis il lui répondit tout aussi bas.

C'est pour repousser les shamans trop curieux....

Puis il reprit, cette fois à l'intention de tous.

C'est vrai que je ne me suis pas présenté!Kvethan, troubadour, acteur, danseur et tout ce genre de choses.

Il écouta ensuite l'entretien entre le chevaucheur et l'arkonien, soit il était de bonne foi et il fallait faire quelque chose, soit il les baladait.Il en était là de ses pensée lorsque la voix de Tilith résonna dans sa tête, apperement le choix avait été fait et si c'était un piège, ils fonçaient droit dedans.Mais après tout ça ne ferait que rajouter un peu de piquant!

D'après les informations qu'Oda m'a transmis, le boutantrin de l'équilibrium se trouve dans les murs de Krell.Donc sauf erreur de ma part, il y a une armée d'arkonien entre lui et la charmante Livie.Et je ne sais pas pourquoi mais je doute que les affreux le laisse passer tranquilement.....

Ceci dit, rien n'est impossible, mais il faudrait une diversion.Si vous voulez, je m'en occupe, j'ai un plan infaillible!


P'tit truc dit :
T'es sûr de toi là?C'est pas que j'm'inquiète, mais j'me suis un poil attaché quand même....C'est quoi le plan?


On improvise, c'est ça le plan!Mentalisa-t-il à l'intention de son mou.

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 01h24

 
*** Dans le bosquet des mystiques... ***

***
Le carreau du Muet visait juste et toucha la cible. Le serpent siffla de douleur, mais il en fallait visiblement plus pour en venir à bout.

La reptile finit pas entourer la jeune tydale autour de la taille puis avec une aisance déconcertante la souleva et disparût prestement dans la végétation, emportant sa victime avec lui...

Phyldia avait disparue, mais ce qui surprit Oda c'est qu'en se retournant, Livie aussi n'était plus présente, ni d'ailleurs personne du petit groupe de poussiéreux qui les a accompagné.
Le tydale était seul au milieux de cette forêt hostile...

La communication télépathique ne semblait pas non plus marcher...

Que devait-il faire?
***

*** *************************************************** ***

***
Pour Livie, rien n'avait changé excepté que le mauvais sentiment s'est transformé en certitude. L'aire ambiant était saturé sa magie, et elle émanait des runes pour imbiber ses compagnons.
Peu a peu, ces derniers disparaissent dans une brume coloré, les runes aussi s'effaçaient pour enfin laisser Livie seul dans la forêt. La magie était certainement de la chimère, et les runes étaient d'une manière ou une autre connecté aux mystiques. Tout semblait être si claire, les divers flux de magie fluctuaient des arkoniens dans les runes, qui servaient de relais, mais aussi d'autre chose...

Les arbres sur lesquelles elles étaient gravés semblaient changer plus vite, un début de conscience prenait racine dans leur bois, une conscience malveillante pervertie par les effluves...

Puis le calme vint.
L'avertissement de Tilith est arrivé trop tard...
Les suspicions de Livie semblaient a présent infondé, car la nature autour d'elle venait de redevenir parfaitement normale et curieusement cela ne la surprenait pas. Livie avançait doucement dans le bosquet, a présent que ses mauvais prèsentiments l'avaient quitté en observant son nouveau environement. Elles sentit qu'elle était observé, mais elle était incapable de repérer qui que ce soit...

Puis elle entendit un craquement de branche au loin, instinctivement la chevaucheuse s'était dissimulée dans un tas de feuilles mortes accumulé par les vents la saison dernière. Les bruits de pas se faisaient de plus en plus proches. Livie estima que la créature qui se dirigeaient vers elle est bipède, pas très lourde et qu'elle fuyait sans doute quelque chose, car la cadence de course était bien trop rapide pour être sure en forêt, chose qui se confirma quand la chose trébucha juste devant la cache de Livie. C'était une tydale en habits simples au yeux vert, ses cheveux noir coupé assez court recouvraient un visage fatigué, mais sur tout terrorisée... Un visage ressemblant beaucoup a celui de Livie qu'un inconnu pourrait facilement confondre, mais Livie y reconnut sa sœur jumelle...
La tydale se relevait a toute vitesse et continuait sa course.
***


 
Oda Nobunaga

Le Luang 23 Jayar 1508 à 02h19

 
Quoi?! M'exclamais-je en assistant, impuissant, au rapt de Phyldia.

Visiblement, ces monstres n'avaient rien de commun avec leurs pairs, et avec un carreau fiché dans la gueule, le serpent parvenait toujours à se déplacer avec aisance; il emporta donc la Tydale.

Livie aussi n'était plus là.


Chase dit :
Impossible de les localiser...


C'est un monde ça quand même. Ils ne peuvent pas se battre sans utiliser la magie?! Bon sang, j'y connais rien là-dedans moi.

Chase dit :
Que va-t-on faire?


Trouver quelqu'un, je me sens atrocement seul là.

Chase dit :
Et pour Phyldia?


Mon petit doigt me dit que ce serpent s'est attaqué à la pire cible du groupe; je ne serais pas étonné de la voir rappliquer un peu plus tard.

Bon, on est arrivés de là... donc on va aller dans la direction opposée, par là


Chase dit :
Pour s'enfoncer davantage dans le bosquet?


Ouais, je préfère avancer plutôt que rebrousser chemin; je trouverais peut-être un des binômes sur la route; et avec un peu de chance, je tomberais sur Livie avant qu'il ne lui arrive un mauvais truc...

Evoluant discrètement sous les couverts verdoyants du bosquet, je fus interrompu dans mon avancée par la désagréable d'être retourné sur mes pas.

Mais... c'est encore cette arbre bizarre qui ressemble à un ph...


Chase dit :
Oui. On a un problème on dirait.


Soit c'est un tour des Mystiques, soit je suis vraiment irrécupérable.

Chase dit :
Je pencherais pour la seco...


Ouais, la première, comme moi. C'est touchant de savoir que nous sommes sur la même longueur d'onde.

Chase dit :
...


Comme je n'avais pas le choix, je me décidais derechef à avancer, dans une autre direction cette fois-là, pour me rendre compte que la faute n'incombait pas a un quelconque artifice Mystique, mais bel et bien à un manque flagrant de capacité de localisation spatiale...

-Oda Nobunaga-

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 02h43

 
***
Marchant dans la forêt à la recherche de ses compagnons, Oda Nobunaga entre dans ce qui semble être les décombres d'un village, la fumée assaille le nez et les yeux picotent...
Des cadavres sont étendus par terre, il ne reste plus que des os et des lambeaux de vêtements. Un paysage de mort, mais quelque chose trouble Oda, un sentiment de familiarité avec cet endroit. Une vague impression, un souvenir puis une cascade d'émotion douloureuses resurgit...
Les cadavres reprennent leurs chaire et redeviens frais, en faite tout le village semble remonter dans le temps, les bâtisses en ruine se reconstruisent et les gens se relèvent, plein de visages familiers apparaissent et Oda se retrouve au centre de son village natal, sa maison est à deux pas de là, il y a la cheminé qui en est visible. Les gens circulent et accomplissent leurs besogne quotidiennes, insouciants, candide peut être?
Mais personne de fait attention a Oda, en faite le gens ne semblent même pas le remarquer. Ils passent a côté comme s'il serait un fantôme...

Et soudainement une cris déchire l'ambiance, puis un second cris et un autre, un autre encore. En se retournant, Oda peut voir une horde de bandits, une femme a leur têtes... Ils chargent le village, tuant a tour de bras, les hommes veulent se défendre mais sont sauvagement tué... Des torches volent dans les aires et embrasent les toits de chaume... Et Oda est au milieux de ce carnage, il voit ses proches, ses voisins se faire égorger comme des moutons par celle qu'il appelait jadis « mon amour »... Il est là, capable de bouger, mais incapable de venir en aide a son monde en proie au mal...

Et quand la horde part, Oda marche au milieux de décombres a nouveau, mais une femme éventré lui attrape le pied et lui parle d'une faible voix, mais pleine de reproches.
***

- C'est de ta faute, alors pourquoi tu ne nous a pas aidé? Tu pouvais en sauver quelques uns! Pour quoi ne l'as-tu pas fait?!

 
Celegórn Deléndil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 08h03

 
Celegórn ne mit que peu de temps à réagir, lorsqu'il reçus les instructions de Tilith.

Il sauta sur les épaules d'un premiers Arkonnien et commença ainsi à courir sur ses ennemis avec une vitesse et une agilité impressionnante, se dirigeant tout droit vers le bosquet, qu'il finis par atteindre.

Le golem Tydale entra en toute hâte à la recherche de Livie.


 
Phyldia

Le Luang 23 Jayar 1508 à 11h07

 
*** En prise avec le serpent, Phyldia commence a être lasse de se faire porter. ***

Lache moi saloperie !

*** Elle commence à taillader dans la chair et les écailles du reptile, déchirant les muscles, cognant sur des os...
En quelques minutes la tydale est libérée de son entrave et se retrouve dans les branches d'un arbre.
Un, deux, trois bonds agiles et la voila au sol, seule dans cette forêt. Elle commence alors à se diriger vers la sortie... ***


 
Nils

Le Luang 23 Jayar 1508 à 11h26

 
Nils, Regardes Titlith ébahit .

Ah, ben ça alors. Celegórn, l'argenté, mouais. Livie, les émeraudes, oula.

Il regarde l'Arkonien :

Et bé, vous parlez d'une devinette, fallait le dire tout de suite.
Allez, Khoulkhoul, en route on va vers l'est ou se trouve ce fameux buisson ardent, j'ai dit Ardent pas argent !

Et surtout, si vous avez un truc à dire, dites les avec des mots simple, ce sera plus rapide.

J'espère qu'il ne sera pas trop tard.


Nils par en courant vers l'est.

Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 14h13

 
***
Devant la brèche...

...le combat continuait avec une férocité constante. Lorsque tout les symbiosés reçurent le message de Tilith, Aldarin et les autres défenseurs a bout de forces pouvaient voir Célégon sauter sur un arkonien, sans soute dans l'intention de marcher dessus comme sur un tapis et atteindre le bosquet de cette manière...
***

Kurrare dit :
Ah... il va se planter, c'est pas Supertydale lui, j'vous le dis!

***
Et il en fut ainsi, et pendant que le golem tydale se voyait déjà au bosquet, le pauvre arkonien sous lui s'effondra sous son poids.
Célégorn trébucha en avant pour s'écraser dans le faussé devant la brèche...
***SPROTCH!***
Une chance qu'il réussit a éviter les pieux de défense, cependant il atterrit dans une marre de cadavre arkoniens, de sangliers, de sang, d'eau de pluie, de sueur et d'autres fluides que les mourants ne retenaient plus tant dans leurs entrailles... en un mot, c'était immonde...
***

Kurrare dit :
Toutes choses qui vont vers le haut croyant attendre les cieux, finissent par tomber plus bas que terre... Je pensais pas que ce proverbe marche à la lettre près, hihihi...

***
En tout cas les compagnons de la Griffe n'en rirent pas trop, car il leur incombait de secourir le tydale dans cette fausse puante...
En rassemblant les dernières forces qui leur restaient, ils réussirent de faire une percé de courte durée, juste assez pour extraire Célégorn un peu étourdit soi par le choc, ou par l'odeur, ou a cause d'une blessure a sa fierté... nul ne le saura réellement...
***

- Célégorn! Pas le moment de rêvasser, il faut qu'ont se replie vers la brèche! Tu es puissant, on te l'accorde, mais ce que tu voulait entreprendre était simplement impossible! Il y a un autre moyen de quitter la ville... mais en attendant il faudra te remettre sur pied. cria Aldarin a Célégorn pour se faire entendre dans le vacarme ambiant, tout en le portant avec l'aide de Laekh.
***
Arrivant vers le mur, six cordes leurs furent jetés pour remonter rapidement la parois. Le brèche semblait assez bien comblé et une vive lueur échappait de la positions des catapultes, Dame soit louée, elles brulaient...
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 14h21

 
***
Au bosquet des mystiques... début d'un mauvais coups de sort pour Phyldia...

Le Serpent déjà blessé par Oda ne supporta pas les coups et mourut "honorablement".
La jeune tydale marchait prudemment dans la forêt, quand un son attira son attention, comme celui d'une flute. En plein forêt et pas loin d'un camps arkonien, cela était pour le moins intriguant...
Phyldia décida donc d'aller voir de plus près, la musique s'arrêta pour être remplacé par des cris de secours en langue tydale. Phyldia pressa le pas pour venir voir si ce n'est pas Livie ou Oda qui aurait besoin d'assistance.
C'est ainsi que dans une petite clairière elle aperçu une tydale adulte se faire attaquer par un loup. Une flute était cassé par terre a côté de la tydale et proie à la bête.

Se saisissant de Perce-Cœur, Phyldia sauta par dessus un troc d'arbre pour secourir la bonne femme, mais quand ses pieds ont touché terre, Phyldia s'envola.
En faite pas complètement, un filet venait de se renfermer autour d'elle et la fit percher sur une branche à quelques mètres dans l'aire.

La Tydale la regarda se prendre dans le piège puis aboya un ordre au loup, qui cessa tout de suite d'attaquer et s'assit sagement au pieds de sa maitresse. Un second ordre fut prononcé et une suite de quelques matriarcales au crâne rasée sortit du bois.
***

- Tu as encore beaucoup de choses a apprendre ma petite Phyldia... Mais ne t'inquiète pas, tu aura tout le temps nécessaire pour tes études a Kryg, bien sur, en dehors du fait que tu va devoir t'occuper de ta fille, hahaha... s'adressa la tydale, que Phyldia reconnu comme la Maîtresse du Harem de sa ville natale.
***
La Maîtresse du Harem fit un signe de la main et un tydale mâle au visage cagoulé. Elle pausa sa main sur l'épaule du mâle avant de poursuivre.
***

- Voilà le géniteur de ta fille, il est certes pas très beau, mais il a d'autres qualités utiles à la ruche... Ce sera un peu brutal, mais dis toi que c'est la moindre punition pour une fugueuse!

 
Kvethan

Le Luang 23 Jayar 1508 à 15h36

 
Les chevaucheurs se fichaient royalement de son avis visiblement, tant mieux, pas de gêneur dans son fameux plan....enfin quand il aurait un plan....Avant que tous trois ne partirent vers le bosquet, il demanda la direction du camp de campagne arkonien au shaman, celui ci le lui indiqua non sans un sourcillement à la fois déconcerté et interrogateur.Ce à quoi le jeune tydale répondit par un clin d'oeil malicieux.

Il commença par cacher sa sitar dans un petit bosquet, il ne voulait pas risquer de l'endommager.Puis il marcha dans la direction indiqué par l'arkonien, il progressa à pas feutrés jusquà ce que...

****Flatch****


Par tous les morpions des matriarches!Quel genre de créature peut chier un truc comme ça?!Beuha....

Et là sans prévenir....ça fit tilt dans son esprit, il ne pouvait pas se présenter comme ça dans le camp arkonien!Certes l'attaque des poussièreux et la contre attaque des arkoniens sur les catapultes devaient l'avoir vidé, mais il devait en rester quelques uns....Il se saisit d'un couteau et mit sa cape en lambeaux, pour ensuite l'enduir de cette fiante.Avec l'odeur, on l'approcherait pas trop et il ferait sans doute "couleur locale".

Raa vraiment qu'est ce que j'ferai pas pour de jolis yeux vert....

P'tit truc dit :
Pour ses yeux hein?.....j'y crois vachement.....


Le musicien reprit sa marche, capuche baissée, le visage enduit de bouillasse et se voutant légèrement pour que sa silhouette ressemble à celle du shaman, seul arkonien qu'il ait jamais vu.Une fois arrivé à leur camp il trouverait bien un truc à faire...

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Oda Nobunaga

Le Luang 23 Jayar 1508 à 16h45

 
Ce village... impossible, comment se pouvait-il que...

Chase dit :
Quoi, que se passe-t-il, tu connais cet endroit?


Bien sûr, c'est là que j'ai grandi, et ces cadavres, ce sont ceux des habi...
Qu'est-ce que?!

Les os inanimés reprirent vie, et le village semblait ressuscité.
Quelque chose au fond de moi m'intimait de ne pas croire ce que voyaient mes yeux, mais c'était bien plus fort... non, bien trop beau.


Chase dit :
Oda, ressaisis-toi, ce que tu vois n'est pas vrai, c'est juste une illusion.


Un bruit résonnait faiblement, mais rien ne pouvait troubler cet instant; tous ces êtres qui m'étaient cher...
La Déesse avait accompli un miracle.

L'entrée du réseau souterrain de la Falkanor se trouvait dans cette bâtisse déserte, gardée par le Loqueteux et son acolyte.

Ils ne semblaient pas me reconnaitre, mais quoi de plus normal après tout? J'avais totalement changé depuis l'incident...

"Imbécile, réveille-toi, ton village a été massacré par..."

Ce qui se passa jadis était sur le point de se reproduire maintenant: Elle, celle a qui j'avais accordé mon entière confiance, et confié mon cœur, menait l'assaut.

Tout allait recommencer.


Toi?! Non, je ne te laisserais pas me les prendre encore!

En une fraction de seconde, j'avais armé Kalhan et tiré.

Le carreaux atteignit son but, et traversa Son crâne.
Mais pas une goutte de sang n'avait coulé, et la charge se poursuivait...

Le massacre avait débuté.

"Tu n'y étais pas ce jour-là, comment pourrais-tu vivre ce moment?!"

Impuissant, et ne pouvant détourner les yeux, j'assistais au pillage de la ville.
Aucune pitié, les lames taillèrent dans la chair et l'os sans vergogne, tuant à chaque coups.

Cela avait été rapide, et les bandits avaient quitté la ville à bride abattue.

Je marchais dans les décombres.

Soudain, ma cheville fut agrippée par une vieille connaissance.


C'est de ta faute, alors pour quoi tu nous a pas aidé? Tu pouvais en sauver quelques uns! Pour quoi ne l'as-tu pas fait?! Cracha la Tydale éventrée.

Kalhan... murmurais-je faiblement, réalisant que j'avais perdu le droit de l'appeler "Maman".

Je suis désolé, je... je ne pouvais rien faire.

"Idiot, bien sûr que tu ne pouvais pas intervenir, tu étais bien loin d'ici à l'époque!"

Des excuses, comme ton père! Vous êtes de beaux escrocs vous deux; négliger ceux qui vous sont chers au profit de l'appât du gain!

Puis plus rien, elle mourut.
Le corps de mon père avait été le seul que je n'avais pas enterré; il demeurait introuvable.

"Il est mort, Elle te l'a dit! Maintenant, bouge-toi; tu n'es plus ce petit garçon qui s'apitoie sur ton sort;lui aussi est mort ce jour-là."

Comment? Cette voix... non, je ne suis pas mort... je suis toujours.

"Tu es au service de la Justice de l'Equilibre, tu es le Muet; tu n'es plus ce gamin naïf!

C'est une illusion."


La vérité s'imposa d'elle-même, et l'esprit froid et rationnel qui résidait en moi depuis ce jour s'était fait entendre.

Une illusion, c'était évident après tout.


Chase dit :
De retour?


Ouais, ça va mieux. Je suis bien décidé à les exécuter ces Mystiques...



-Oda Nobunaga-

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 17h18

 
- De quels mystiques tu parle? se fit entendre dans le dos d'Oda d'une voix froide et féminine. En tout cas ça fait longtemps qu'on s'est pas vu tout les deux...
En faite depuis que tu m'a tué, quelle gâchis de talents... tsss...


Une silhouette se tenait derrière Oda, haute et fine, c'était ELLE...

 
Oda Nobunaga

Le Luang 23 Jayar 1508 à 17h30

 
Elle semble si réelle...

"Mais elle ne l'est pas, tu le sais."

Comment peut-on en être sûr, après tout?

"Il n'est pas question que tu tombes une seconde fois dans le panneau."

Elle a tué tout le monde, elle doit payer.

Mais elle a déjà payé...


Je... je t'accorde que ça fait longtemps. Mais... pas suffisamment.

Cette sensation avait refait surface aussi promptement qu'elle était apparue.
J'étais complètement déstabilisé, ne sachant plus à quel saint me vouer.

Devant elle, j'étais redevenu l'adolescent que j'avais été.

A cette époque, je cumulais les défauts: naïveté, introversion, anxiété...

Toute assurance m'avait quitté, et la seule chose que j'avais acquis par la force des choses, c'était ma méfiance: je mis subrepticement la main sur mon Kriss -l'utilisation de l'arbalète étant à proscrire à cette distance.


-Oda Nobunaga-

 
Phyldia

Le Luang 23 Jayar 1508 à 17h39

 
*** Un peu plus loin, dans la forêt... ***


***
Toujours cramponnée à Perce-Coeur, Phyldia jette un regard empli de haine aux tydales en dessous d'elle sans pour autant se débattre. Elle se concentre, prête à faire un carnage à l'instant où il descenderont le filet, peut-être même à mourrir pour sa liberté, mais jamais elle ne se laissera faire et jamais elle ne s'abaissera à plaider sa cause, sa lame plaidera à sa place !
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 17h57

 
*** Chez Oda. ***


- C'est tout ce que tu arrive a me dire? Décidément tu n'as vraiment pas changé Oda... même si tu es devenu plus grand garçon. un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres... J'imagine que tu pense que je ne suis qu'une illusion, n'est-ce pas? Il m'importe peu ce que tu crois, toi ou ton nouveau ami, elle fit un clin d'oeil à Chase.

- Dis moi Oda, pour quoi tu m'as tant haït? Je n'ai pas fait plus que ce que tu n'aurais fait à ma place... Dans notre milieux ces choses arrivent souvent... tu le savait bien pour tant. Et maintenant regarde toi! Tu n'est que l'ombre de toi d'antan.
Tu pense servir une justice?! Toi? Dans le fond de toi tu dois bien savoir que ce n'est pas ta nature. La justice que tu sert t'as-t-elle aidée dans ta vie?


*** ****************************************** ***


*** Du côté de Phyldia ***


Les tydales s'apprêtaient a descendre le filet avec Phydlia par terre, quand la Maîtresse du Harem cria aux autres.

- STOP! Vous ne voyez pas qu'elle a encore sa rapière? Elle se croit maligne la petite, attend pour voir...
***
La tydale gesticula un instant jusqu'à ce qu'une petite sphère verte englobe sa main, puis elle la pausa sur le tronc de l'arbre où était perché Phyldia. Dans la seconde qui suivit, une branche venait de frapper le poignet de la jeune fille, la faisant lâcher son arme et un fin fil rouge carmin se dessina sur son poignet.
***

- Voila qui est mieux. Descendez la maintenant, n'ayez pas de retenu, c'est pas une chochotte...
***
Les tydales en bas obéirent, il s'agissait en faite pratiquement que de mâles marqué au fer au front. Chacun semblait porter une tare, un était borgne, une autre bossu et il y en avait six de ces inaptes...
Chacun d'entre eux portait une regarde luisant (pour pas dire pervers) a la jeune tydale.
Malgré leur déformations, les mâles était bien fort et ils n'eurent pas de mal a maitriser l'adolescente. Ils lui ligotait les bras dans le dos mais pas les pieds.
La Maîtresse vint se pauser devant Phyldia et lui parla d'une voix presque maternelle.
***

- Ne t'inquiète pas ma fille, c'est qu'un mauvais moment a passer. Tu verra... d'autant plus que c'est pour une bonne cause, hien? tu voudrait pas que notre race disparaisse a cause de gamines comme toi, non?

 
Celegórn Deléndil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 19h26

 
Celegórn avait oublié que les ennemis n'était pas tout frais et qu'en plus il leurs faisait peur, il n'avais pas pris cela en compte alors qu'il avait l'intention de leurs courir dessus, mais évidement vu l'état de la plupart des ennemis, c'était impossible.

Il attrapa donc une corde qu'on lui tendais et grimpa très vite.
Une fois en haut il regarda Aldarin.

"Je n'ai pas de temps à perdre !"


 
Oda Nobunaga

Le Luang 23 Jayar 1508 à 19h51

 
Une illusion?

"Oui, au fond de toi tu le sais.

Non, ce n'en était pas une; Elle se trouvait là, en chair et en os.


Jamais je n'aurais fait une chose pareille... je t'aimais, et jamais je n'aurais voulu te... blesser. Déclarais-je pathétiquement, vidé de toute volonté.
Je te hais parceque tu m'as pris toutes les personnes qui comptaient à mes yeux... toi et tes... barbares, vous les avez massacré.

Mais tu aurais dû me tuer aussi; je t'aurais traqué au bout du monde.


Ces mots me procurèrent un souffle d'énergie.

Mais sa remarque me l'enleva aussitôt.

C'est vrai, servir la justice ne m'a... mené à rien; qu'ai-je gagné?

"Une raison de survivre, des amis, un renouveau de ta foi en la nature humaine... un Equilibre!"

Equilibre? Non, je ne suis qu'un vulgaire voleur, cupide et lâche.


-Oda Nobunaga-

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 20h33

 
La femme sourit amèrement a Oda.

- Te prendre les personnes chères? N'étais-je pas plus chère a tes yeux que tout ce monde qui te méprisait? Petit voleur, c'est ce que tu était a leurs yeux, même si ils ne te l'ont jamais osé dire en face!

Je t'ai libéré de tes chaines, mais toi au lieux de t'envoler et t'épanouir, tu t'es renfermé et s'est mit à me haïr...


Elle s'agenouille et se met a sangloter...

- Je ne voulait que t'aider,... ces gens là te limitaient, ta fonction te limite, cette équilibre est insensé. En poursuivant, cette voie tu gâche ton talent, ta vie... Je ne voulais que t'aider... et pour cela, tu m'as tué...



*** ************************************** ***

***
Pendant ce temps, sur les murs de Krell.

Aldarin demanda a Leriv Härkl de le seconder le temps qu'il réussis a faire quitter Célégorn de la ville sans trop de danger. Enfin, moins que de tenter de traverser une armée d'arkoniens furieux.
Les défenseurs criblaient de flèches la masse noirâtre de vermine arkonienne, les jeunes garçons ont amené des tonneaux de flèches et carreaux pour alimenter cet industrie de la mort.
Célégorn, Aldarin et le Capitaine de la Garde couraient vers les écuries. Arrivé sur place le Capitaine, Voron Romen de son nom, demanda abruptement au guerrier aux yeux d'argent.
***

- Eh! Dis moi s'il te plait que tu sais monter a cheval, si c'est pas le cas, on perd notre temps là...

- Dans le pire des cas, l'un d'entre nous devrait partir avec lui... alors Célégorn? Si tu viens du matriarcat, on avait dû t'enseigner les rudiments de l'équitation, non? répliqua Aldarin.

 
Livie

Le Luang 23 Jayar 1508 à 21h23

 
Livia ! LIVIA !!!! Li...via ????

ne t’en vas pas ! Livia, attends-moi... Reviens ? Où étais tu depuis toutes ces années ??? Attends moi, j’ai tellement de choses à te dire.


Erween dit :
Livie arrête.


La silhouette élancée se faufilait tel un chat entre les arbres. Livie lui avait donné la chasse. Elle courait derrière son ombre, pleine d’espoir, mais aussi morte d’angoisse. Qu’es ce qui avait pu pousser Livia à partir sans même lui dire adieu il y a quelques années ! Sans aucunes explications. Elle avait tant de question à lui poser. Tant de choses vécus depuis à lui raconter.

L’émotion la submergeait. Les larmes lui montèrent aux yeux. Le fluide chaud roula le long de ses joux.


Erween dit :
Livie arrête. Tu dérape là... comme par hasard tu retrouve Livia en plein dans un bois bourré de mystique adepte de chimère... Livie ressaisie toi ! J’ai pas envie de mourir ici.


Elle relâcha sa course. L’ombre d’elle-même disparu derrière les arbres. Livie s’arrêta, les yeux bouffis par les larmes.

Erween dit :
Allez, reprend toi...


Livie se gifla.

Erween dit :
Euh... prochaine fois préviens moi, je le ferais pour toi... ce sera un plaisir.


Grrrhhh....

Livie tenta d’attraper Erween, mais malgré son petit ventre il était relativement rapide et esquiva l’attaque.

Erween dit :
J’ai réussi.... t’as repris tes esprits.... enfin pas tout a fait, tu m’as raté.


Ouai...

Erween dit :
Un petit merci s’impose !


MMMMouai

Erween dit :
Si si, allez un petit effort....allez


m..er...ci

Erween dit :
Eh bien, ça t’a écorché.


Aller aide-moi à voir clair dans ce bordel. On est paumé dans ce bois qui respire la chimère plein nez. Autant dire que nos sens vont être mis à rude épreuve. Nos amis ne le sont peut-être pas, tout comme nos ennemis. La douce odeur de lard revenu avec des oignons que tu sens n’est pas réelle. Moi, je ne sens que l’odeur de l’humus frais.

Erween dit :
Comment t’as deviné pour le lard aux oignons confis ?


Je te connais gourmand.

Erween dit :
Bien vu.


Où est la réalité, où commence l'illusion ? Il nous faut trouver la clé pour atteindre ceux qui génèrent cette magie et faire dissiper ces allucinations...

Livie regarda autour d’elle, avança lentement vers un arbre, posa délicatement sa main sur l’écorce. Elle caressa la rune qui s’y trouvait.

Je crois que nous avons devant nous la serrure... nous reste plus qu’a trouver la clé qui va dedans et pousser la porte. Si seulement Oda était là... il s’y connaît en crocheta... euhhh...clé. Tout passe par ici. Je ne sais pas encore comment, mais ces runes sont capitales.

Erween dit :
Que veux dire cette rune ?


Je ne sais pas bien, je n’ai que des notions en chimère. Ca va me revenir...

Erween dit :
Et si tu la modifiais pour lui donner un autre sens, beaucoup plus pacifique.


Bonne idée. Voyons, réfléchissons un peu....


Livie sortie son coutelas de sa ceinture et s’apprêtait à graver l’écorce de l’arbre, quand oudain un bruissement derriére la fit sursauter. Il y avait quelqu'un qui la surveillait non loin de là... mais où ? L'ennemi invisible rodait. L'angoisse reprit Livie au ventre.


HRP : désolé, c'est un peu long mais je fais qu'un post par jour alors c'est du tout en un. Et encore, j'ai résumé. SI si, je vous jure.



 
Celegórn Deléndil

Le Luang 23 Jayar 1508 à 21h48

 
Celegórn coupa les sangle de la selle et enleva les rênes de la bouche du cheval.

Ensuite il monta sur le ce dernier avec une acrobatie gracieuse et qui lui permit de vite monter l'animal. Une fois fait il partie au galop vers la sortie qu'il devait prendre et se dirigeait à toute allure vers le bosquet, dirigeant sa monteur à l'aide de sa crinière.


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