|
|
|
|
Le Julung 26 Jayar 1508 à 15h21
 |
|
 |
 |
Nils écoute attentivement le Shaman. Leur choix a été fait, ils nous aident, nous devrons donc les aider.
Nils semble être absent pendant quelques instant, le temps de communiquer avec les différents combattants sur les différents front.
Mes amis, le Shaman a parlé. Je lui ai donné ma parole que je l'aiderai. Je suis en compagnie de chefs de groupes qui sont en train de combattre devant Krell. Leur souhait est de tuer Leur
chef Grott. Chose qui devrait ne pas être simple.
Voici ce qu'ils disent.
- Ils ont acceptent de vous faire confiance, Akralik dit que vous devez contacter deux possédés dans la ville, un tr'paslik mage avec une marque sur le front et un ouchovek avec une armure d'écailles d'argent. Il dit qu'il les connait d'une rencontre près de la mer apparemment. Ils doivent pouvoir tenter une sortie en force par la porte Est pendant que vous Nils accompagniez leurs soldats sur les troupes de Grott du Nord. Il dit qu'il faut tuer Grott, ensuite les autres petits chefs de troupe arrêterons de combattre et se joindrons a vous. Qu'ils les épargnent donc, du moins ceux qui voudrons ensuite suivre Akralik à la maison...
Je pense qu'ils parlent de Anty et de Aldarin
L'affaire semble assez simple, il nous faut donc en décider. Ceux qui veulent m'accompagner seront les bienvenus
Puis reprenant pour le Shaman
Bien, j'ai transmis vos prérogatives et attends la réponse. Nous pourrons bientôt faire mouvements vers le nord, mais en contournant par l'est afin d'avoir le maximum de chance de surprendre Grott. Mais une petite question, est il reconnaissable facilement ce Grott ?
Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.
| |
 |
|
 |
|
|
|
Le Julung 26 Jayar 1508 à 19h31
|
|
|
| *** Les Chevaucheurs et les Arkoniens se regardaient en chien de faïence depuis un bon moment déjà. Visiblement les pertes subit par les cheuvaucheurs de sangliers avaient été suffisamment importante pour les dissuader de remettre cela immédiatement. De leur côté, les poussiéreux en avait profiter pour se repositionner et se préparer à l'assaut suivant.
Le partenaire de Fenrir dans ce combat, se mis à l'interroger. ***
« Kielno, vous n'allez tout de même pas recommencer votre acrobatie précédente non?!
J'ai bien cru que vous vous suicidiez! »
« Bien sûr que non, le chef arkonien est maintenant au courant de ma technique, si je la refaisais, il m'enverrais pour un aller simple vers la tour de poussière. Par contre, je compte le lui laisser croire...
A ce propos, j'aurais besoins de votre dague pour mon plan. »
*** Le Nelda au pelage brun lui donna alors sa dague. ***
« Derynn Grégor. »
« De rien kielno Fenrir. »
*** ********* ***
*** Télépathiquement entre le mou et le symbiosé. ***
Loki dit : « Tu te rappelles d'un coup de son prénom?! » « Ca vient juste de me revenir à l'instant.
Par contre ne compte pas sûr moi pour son nom de famille... »
*** ********* ***
*** Puis les Chevaucheurs avait fini de se mettre en position, et avaient mis à l'abri les blessé de l'assaut précédent. Chacun des protagonistes attendaient donc que l'autre agisse, lorsque soudain, sur le côté, Fenrir vit un Nelda sortir, tendre son arc puis tirer un flèche qui abattit la mouture de l'un des deux autres cavalier Arkoniens.
Se fut le déclencheur de l'assaut, et désormais, le chef des cheuvaucheurs sauvage fonçait à nouveau sur Fenrir, l'arkonien sans monture courait vers le Nelda qui avait abattu sa bête, enfin le dernier Arkonien chevauché vers la fusion des deux autres groupes de Chevaucheurs. ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
|
|
|
|
|
|
Le Julung 26 Jayar 1508 à 21h30
|
|
|
| Phyldia s’éloigna, malgré l’appel de Livie. Les paupières de Livie devinrent lourdes. Sa tête dodelina, puis s’effondra sur le coté. Toutes les tensions se libèrent , ses traits se relâchèrent. Livie venait de sombrer dans l’inconscience. Fort heureusement, le sort qu’elle retenait en elle depuis quelques instant se libéra et faute de phyldia, trouva le corps de Livie.
Les plaies les plus profondes étaient déjà refermées lorsque Célégorn arriva sur les lieues. Avec empressement, il s’affaira sur les dernières entailles avec toute la délicatesse dont il était capable.
Il attendit patiemment à coté d’elle surveillant le moindre signe.
Après quelques longues minutes, les paupières de Livie papillonnèrent.
Célé....gorn ???
Décidément, tu as le chic.... pour apparaître dans ma vie à chaque fois que..... je m’y attends le moins.
.....
Serais tu mon ange gardien ?
Erween dit : Ola... comme t’y va fort !
Pour toute réponse, Célégorn garda le silence comme à son habitude.
Erween dit :Eh bien voilà, la prophétie du vieux shaman est réalisée.... l’argent et les émeraudes sont rassemblés .
Arrête de me dévisagé comme ça, et améne moi donc ma besace. Elle est tombée là bas, prés de la mare de sang
Célégorn s’executa toujours en silence.
Erween dit :Tu crois que c’est une nouvelle illusion ? Tout comme Livia....
D’autre part, je vais contacter plusieurs éminence en sorcellerie pour savoir comment combattre leur sort. Je sais qu’il existe un sort de silence qui les empêche d’utiliser la magie, et un sort de désenchantement. Je pense que les fuites de mana et autres sorts ne sous seront pas très utiles. Malheureusement je ne connais aucun de ses sorts. Peut-être pourrais je les apprendre à distance.
En attendant, cherchons Oda et Phyldia et occupons-nous des runes.
Erween dit :Il parrait vrai. Aussi silencieux que le vrai en tout cas.
 | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Julung 26 Jayar 1508 à 22h42
|
|
|
| Le feu s'était propagé dans le camp arkoniens, quelques uns ayant eu l'idée d'éteindre l'huile avec de l'eau.Plus de la moitié du camp était rongée par les flammes et une épaisse fumée noire commençait à s'élever....
Mais c'était bien le cadet des soucis du tydale, qui déglutit difficilement devant le monstre poilu qui devait au moins faire le quintuple de son poids.
Geeeeeentil sanglier......toooooout doux....
Grumpf?!Huuiiiiiii!
La bête entreprit de reprendre possession de son abreuvoir en se débarassant de l'intrus à grands coups de dents.
Aaaaah cette saloperie m'a chopé le pied!Lâche moi saleté!
Quelques grands coups de tatanes et deux trois tortillements plus tard, le musicien se retrouva hors de l'abreuvoir le mollet en sang.Il se releva difficilement en pestant.
Saleté de truc!Je vais t'en faire un saucisson moi que ça va pas train....
Il s'arrêta net reconnaissant le bruit d'un sabot qui gratte le sol....Il se retourna très lentement.
Duuuu calme mon petit.....duuuu calme....on a bien joué avec tonton Kvethan, mais maintenant on va le laisser partir tranquilement hein?.....T'es un gentil petit pas vrai?....
La trombine du trouvère ne lui revenait visiblement pas, le sanglier chargea, mais c'était sans compter sur la rapidité du tydale.Après tout, réussir à semer des maris qui voulaient le tuer aura servi à quelque chose finalement!Il parvint jusqu'à la barrière, la sauta d'un bon gracieux.....se prit le pied sur le bareau du haut et se vautra magistralement juste derrière la barrière, tandis que sa besace, elle, retomba dans l'enclos.
La bête, dépitée de ne pas avoir pu corriger le pollueur d'abreuvage, commença à ravager la besace, bouffant tout ce qu'il y trouvait, jusqu'à ce qu'il en sorte une outre de belle facture.
Nooon pas ma liqueur d'Ychtia, c'est du douze ans d'âge!Je vais devoir en revol....euh racheter une!Lâche ça de suite!Trop c'est trop!
P'tit truc dit : Tu vas pas t'faire tuer pour une gourde tête d'andouille revient!
Quant à toi le poivrot voyons voir quel dégat tu as fait dans ma besace.....Ouf....coup de bol, ma bouteille d'alcool de feu est intacte, j'ai eu du nez de l'emmaillot....
*****Zzzzzzzzztoc*******
Un carreau lui siffla aux oreilles tandis qu'il ramassait ses affaires, et vint se ficher dans un des poteaux de la clôture.Kvethan releva vivement la tête et vit une andouille hirsute à moitié cramé armé d'une arbalète.
Nom d'un morbac de grise....Bon pas le choix, mais c'est vraiment du gachi.....
Pendant que l'autre rechargeait tant bien que mal son arbalète avec ses mains brûlées, le tydale ouvrit sa bouteille, en bu une gorgée au passage(il ne faut jamais gâcher), glissa un bout de chiffon par le goulot et l'enflamma grâce à une petite flammèche.
Il était sur le point de lancer le projectile lorsque le sanglier, sans doute attiré par l'odeur de l'alcool vint lui lècher la tronche.Le projectile explosa dans une gerbe de feu dans l'enclos d'à côté, enflammant le croupion d'une bonne dizaine de sangliers qui partirent comme des boulets de canon droit devant eux, défonçant la cloture au passage.
Mais c'est pas bientôt fini ces conneries?!Tu m'as foutu dans la mouise et tu vas m'en sortir allez hop.
Il sauta sur le dos du sanglier qui resta apathique en dehors de deux trois pas.Tout en observant le manège, l'hirsute eut le temps de recharger son arbalète, et décocha un deuxième carreau.Ses blessures n'aidant pas sa précision, le carreau vint se ficher dans la fesse gauche du sanglier alcoolique, qui après un bref mais sonore "Huuiiii.....hic...." partit au grand galop, entrainant le tydale vers une destination incertaine....
La séduction est un art, laissez cela aux professionnels | |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 04h17
|
|
|
| ***
Sur la route abandonnée.
Le chamane arkonien se tourna vers les trois compères et leur parla dans sa langue, à quoi Akralik lui répondit avec un grand sourire. Les deux autres arkoniens éclatèrent de rire.
Le chamane aussi un peu amusé se retourna vers Nils et commença la traduction.
***
- Akralik vous dis qu'il n'est possible de confondre Grott qu'avec le derrière d'un sanglier furieux. Mais plus sérieusement, c'est un arkonien particulièrement grand et gros. Et ce n'est pas que du gras...
Il est possible qu'il soit flanqué par une triade de mystiques, et donc qu'il use de leur magie pour se camoufler des défenseurs, mais il suffit qu'il bouge pour être de nouveau repérable.
Il porte normalement une armure incomplète noire et une paire de palaches. Si vous savez pas ce que c'est, c'est des épées de deux coudées mais très lourdes, car épaisses. Quatre de vos doigts de large... et trèèèès coupantes. On dit qu'elles sont magiques en plus...
*** ******************************************************* ***
***
Pendant ce temps, du côté de Krell...
... Aldarin et le Capitaine se dirigeaient de nouveau vers le "front" en passant par la place principale. Les citoyennes les regardaient l'air inquiet, souvent leur maris ou fils combattaient en ce moment même...
C'est alors que les deux tydales aperçurent une silhouette de tchaë penché sur un corps de nelda. Immédiatement les deux soldats accoururent pour voir ce qu'il se passait.
Devant leurs yeux, ils virent Persmerga a terre avec ses pattes postérieures dans des angles peu ordinaires. La tchaë pleurait tout en poussant le corps du nelda avec ses fines mains. Persmerga était à la limite de la conscience, mais tenait encore le coup.
***
Aldarin s'apprêtait a contacter Anty et Leriv Härkl, quand le message de Nils lui parvint.
- Quoi? ne me dites pas que c'est l'arkonien qui nous a attaqué Leriv, moi et la caravane il y a quelques semaines au bord de la mer?! pensa Aldarin.
Kurrare dit : Hahaha! Et si ça se trouve, c'est le même qui il viens là pour sauver ton derrière et celui de Krell au passage... hihihihi... la Dame a décidément un sens de l'humour très particulier, trouve pas?
- Ne blasphème pas de cette manière Kurrare, ça ne se fait pas. Et puis comment ça faire une sortie? Cela me semble louche, c'est pas impossible que ce serait un piège...
Aldarin se retourna vers le Capitaine qui le fixait d'un air incompréhensif.
Kurrare dit :Il est pas symbiosé, il a pas reçu le message... Tu es en train de péter un plomb là pour lui... hihihi...
- Je pense que croire un arkonien sur parole équivaut a ouvrir nos porte à la horde dehors et leur donner encore nos armes pour mieux égorger nos femmes... Je...
La parole du capitaine fut interrompue par un gémissement du nelda.
Kurrare dit :Par les nouvelles pouces du saule pleureur! Vous l'avez oublié lui?
- Aie, oui oui, alors faisons les choses dans l'ordre... dit Aldarin plus pour lui même en se concentrant. Il réfléchit une paire de secondes puis lança un appelle télépathique a Anty et a Lervi Härkl, comme il l'entendait à la base.
Anty, Lervi, j'ai trouvé Persmerga. Il est dans un sale état, ses deux jambes sont cassée, il ne peux bouger. On est pas loin du centre de Krell, en faite on est dans la rue qui débouche pratiquement sur la brèche. Celui qui est plus proche, qu'il viens pour soigner magiquement ce guerrier, je ne sais pas, mais j'ai l'impréssion qu'on aura besoin de lui dans très bientôt.
Puis le message s'adresse qu'a Anty.
Anty, je ne sais pas si Kvethan était sérieux ou pas, mais je viens de capter riemto Nils qui viens de nous dire a peu près la même chose, exceptée que les arkoniens "rebelles" devraient nous aider... Je suis extrêmement sceptique, même si je dois dire qu'en effet, j'ai "connu" un arkonien qui a attaqué ma caravane , pas tout seul bien sûr, près de la mer il y a quelques semaines... Enfin... Qu'en pensez vous? Vous voyez quelque chose du haut des murs?
*** *************************************************** ***
***
Dans le bosquet.
Suivre Phyldai n'était absolument pas difficile. Les traces abondantes de sang traçaient un chemin dans la végétation que même un aveugle pouvaient suivre.
Cela dit, la vitesse du déplacement de la jeune fille était surprenante, particulièrement qu'elle était gravement blessée...
C'est ainsi qu'a une centaine de mètres de là, devant Oda apparut une silhouette de jeune femme aux vêtements déchirés et ensanglantés, ses long cheveux flottaient un peu dans la brise qui soufflait entres les arbres de ce bosquet maudit et procuraient ainsi un aspect surréaliste a cette mystérieuse et séduisante créature...
Mais ce visage de porcelaine était connu d'Oda, cette fois non pas issue d'un lointain passé, mais d'une rencontre bien plus récente... Phyldia...
*** | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 15h16
|
|
|
| *** Anty répondit au message d'Aldarin avec un temps de retard. ***
Mettez mon subordonné à l'abri autant que faire se peut, je m'occuperai de ses blessures à la première occasion...quand aux rebelles, laissez-les faire le sale boulot en vous contentant du minimum, inutile de risquer des vies équilibriennes supplémentaires pour une affaire qui ne nous concerne pas.
*** Si on voyait quelque chose par dessus le mur ? Chaos, confusion, carnage. Les synonymes pleuvaient à mesure que les combattants des deux camps mordaient la poussière... ***
Aldarin, il n'y a plus de front. Les forces arkoniennes sont divisées, on dirait que les offensives de nos kielnos ont au moins eu le mérite de faire diversion, à défaut d'avoir toutes atteint leurs objectifs. Ce serait le moment idéal pour lancer une contre-attaque, si nos propres forces n'étaient pas elles aussi en proie au désordre le plus total.
*** La bataille connaissait un étrange faux-rythme, les ordres contradictoires se succédaient sans relâche, la plupart des protagonistes hésitaient dans leurs gestes, de peur de frapper un congénère par mégarde. La situation semblait sans issue, donnant un nouveau répit inespéré quoique relatif aux habitants de Krell.
De son poste d'observation le Preux apperçu un étrange manège à l'orée des arrières-lignes arkoniennes. Un troupeau de sangliers fous semait la panique en fonçant à l'aveugle en direction du gros des affrontements. Avec le recours d'un sortilège d'Oeil de l'aigle Anty distingua Kvethan qui se démenait pour rester à cheval sur le plus gros des sanglier, meneur de la meute. Le nelda envoya un autre message télépathique au musicien. ***
Kvethan, imbécile ! Saute avant qu'il ne soit trop tard !
*** La bête furieuse -et bizarrement bancale dans ses déplacements- continuait de prendre de la vitesse. Sautant à bas des murailles, le Preux se fraya sans mal un chemin jusqu'à se mettre en position pour couper la route de Kvethan. ***
Quitte ou double kielno, tiens toi prêt à mon signal ! | |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 17h20
|
|
|
| Livie avait vite repris des forces grâce à la potion. aintenant, elle suivait les traces de sang laissées par Phyldia en compagnie de Célégorn lorsqu’elle reçut les réponses d’Elidran et Leriv Härkl. Livie en fit part à tout le groupe de symbiosés.
Elidran cherche de son côté la meilleure solution au problème que je lui ai exposé quelque temps au par avant. Il consulte les livres de la bibliothèque de Zarlif, pour voir quel sort serait le plus approprié pour mettre hors d’état de nuire les mages. Il étudie également la possibilité de lancer le sort à distance en se servant de moi comme transmetteur, car je ne connais pas ce sort. Voilà qui présage des difficultés pour les arkonniens.
Quand à Leriv, s’il n’a pas de solution pour barrer la route aux mages, il a par contre une bonne idée pour éviter de tomber a nouveaux dans leur piéges. Comme ces derniers utilisent des illusions optiques et sonores, il conseil d’utiliser un autre sens pour se reconnaître : le touché ! Bien que l’idée soit bonne on ne peux pas se promener main dans la main dans ce bosquet, surtout en cas de combat. Je propose que l’on s’attache entre nous par une corde. Ainsi on sait dans quel camp est chacun.
Erween dit :Dis plutôt que l’idée de tenir la main à Célégorn ne t’emballe pas vraiment. .
Sur ce, Livie sortie une corde de sa besace, la noua autour de sa taille et en donna l’autre extrémité à Célégorn.
Soudain Livie s’arrêta. Elle venait de repérer deux silhouette au loin derrière les arbres. Elles ressemblaient vaguement à Oda et Phyldia, mais à cette distance, elle pouvait se tromper. Réalité ou illusion ?
| |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 18h03
|
|
|
| Kvethan essayait tant bien que mal de rester sur le dos de son nouvel ami, qu'il avait dors et déjà surnommé Picolo.Force était de constater que ça remuait un max, il était balloté en tous sens comme une poupée désarticulée.
P'tit truc dit :Mais y nous emmène où comme ça lui?
La voix d'Anty raisonna dans sa tête, ce à quoi il répondit d'heureux chef.
Jamais!Personne ne me séparera de la nouvelle mascotte de la troupe!Il aime l'alcool autant que moi et boit autant qu'Asgarh!
Le tydale aperçu le nelda droit devant lui et reçu une nouvelle communication.
Quitte ou double kielno, tiens toi prêt à mon signal !
L'idée était salvatrice et raisonnable, peut être trop pour le trouvère, sans compter que si il sautait, Picolo allait s'enfoncer dans la mêlée et risquait de prendre un mauvais coup.La monture se rapprochait d'Anty lorsque le nelda reçu une nouvelle communication du musicien.
Bouge pas j'ai un meilleur plan!
Kvethan s'arcquebouta pour attraper sa gourde d'eau à sa ceinture et la montra à Picolo, qui tenta de la gniaker, visiblement il avait aimé le goût du premier breuvage.Le tydale lança la gourde qui aterrit aux pieds d'Anty, le sanglier freina alors des quatres pattes, propulsant son cavalier dans les airs.
Wouhou!Je vooooool....SPLAF!
Il tomba sur Anty, qui sur le moment devait remercier la dame que Kvethan soit un poids plume.
Aie aie aie....c'est dur la vie d'artiste.....Anty?T'es vivant?
Il regarda autour de lui, et à part le Picolo qui faillit s'étouffer en buvant l'eau, il ne vit rien de ce qu'il cherchait.
La théorie d'Asgarh se confirme....l'eau c'est mauvais!Mais au fait, où sont donc les jolies poupées et la gnôle?
Dit il, à moitié sonné et vautré sur le nelda tandis que le bien nommé Picolo les lèchouillait.
La séduction est un art, laissez cela aux professionnels | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 19h50
|
|
|
| ***
Toute bataille connait trois phases, le premier est le choc de la première ligne. Les combats y sont furieux et sanglants. Ensuite viens le relâchement, quand les deux forces se fatiguent mutuellement et les actions sont plus lentes et emprunts d'une sorte de lassitude. Enfin viens la résolution, qui est quand les deux parties arrivent au point de rupture où la fatigue est insupportable. C'est alors que les combattants donnent tout leurs force restante dans le combat et de cela dépend bien souvent l'issue du combat...
***
***
Krell était renté dans le seconde phase lorsque la brèche fut comblé et les combats était devenus sporadiques. Les pertes plus rares pour les deux camps.
Mais Aldarin savait que la situation ne pouvait pas durer, pour chaque krellois tombé, il n'y avait pas de remplaçants pour prendre sa place, ce qui n'était pas le cas chez l'ennemi... Comme Anty, Nils et euh... Kvethan aussi l'ont suggérés, il fallait faire une dernière sortie, c'est d'elle que dépendra le sort de Krell. Mais une telle entreprise ne devait pas se faire a la légère.
C'est ainsi qu'Aldarin demanda télépathiquement aux chefs de pelletons symbiosés d'envoyer les soldats capables de monte les mestengos vers les écuries. Les fantassins ordinaires devaient se préparer a descendre rapidement des mures pour emprunter la voie dégagé par la cavalerie, en gardant cependant un effectif de deux archers pour un soldat de mêlé sur les murs.
Une fois ces ordres délivrés, Aldarin se tourna vers Persmerga.
***
- Nous allos t'en sortir soldat, Anty va te remettre sur pied tu verra. C'est pas une honte d'être blessé pour sauver une vie. Tu as fait honneur a ton rang... Et maintenant aide nous a te porter vers l'hôpital de campagne, il n'est pas loin. Ah... mais avant mord là dedans et accroche toi! dit le parangon en donnant un bout de bois au nelda, ça t'aidera, je t'assure...on va remettre tes pieds dans le bon sens.
Aldarin plaignait le nelda, il allait vivre un quart d'heure en enfer, mais c'était ça ou Persmerga ne pourrait plus jamais marcher même avec les meilleurs soins d'Anty...
| |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 22h14
|
|
|
| Tilith banda son arc et prit le temps de viser pendant que l'arkonien, arme au poing, courrait dans sa direction. Le nelda patienta quelques secondes afin de mettre toutes les chances de son côté, il baissa légèrement sa visé et tira.
La flèche fila et traversa la jambe droite de son ennemi, qui perdit l'équilibre et roula dans l'herbe en poussant un hurlement de douleur.
junior dit : Tu l'as fait exprès ou tu la vraiment raté?
Le nelda s'approcha de l'arkonien qui gisait sur le dos, grognant de douleur. Il posa son pied sur la main tenant encore la garde de l'épée, puis banda son arc en visant la tête.
junior dit :Tu vas pas l'abattre de sang froid comme ça ?
Tilith ne répondit pas à junior et regarda l'arkonien dans les yeux.
Tu comprend ma langue ? Réponds à mes questions et je te laisserais la vie sauve. | |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 23h35
|
|
|
| Tout ceci se passe après une demande aide faite par Livie via un message télépathique.
Eldiran avait couru, ou plutôt se traîna le plus rapidement possible en s’appuyant sur sa canne, jusqu’à la bibliothèque. Il bouscula un jeune mage qui venait le voir pour un parchemin en lui plaçant au passage un coût de canne, signe que le moment était vraiment mal choisit. Par chance pour le jeune mage, Eldiran n’était pas connut pour sa force physique. Le maître des arcanes alla directement au recueil des différents ouvrages. Il l’ouvrit au chapitre « histoire de la magie », sous rubrique « contes et légendes ». Il nota les noms de deux romans et d’un essai. Puis au chapitre « Magie », sous rubriques « sphère de la chimère » et « sphère de l’essencialisme » il nota les noms d’essais et d’ouvrages scientifiques et d’un livre se situant dans la réserve des livres protégés (surtout pour protéger leurs utilisateurs ou la société, quand ce n’était pas pour un caprice du bibliothécaire ou d’une personne influente).
Il alla chercher les différents livres dans les différents rayons, se disputa avec la bibliothécaire pour avoir accès au livre de protégé. Elle arguait qu’il fallait passer commande à l’avance, Eldiran lui dit qu’il avait plusieurs secondes d’avance sur son agenda et après 10 minutes d’un dispute bruyante, Eldiran menaça de faire brûler la bibliothèque ce qui fut comme un électrochoc.
Après avoir réunis les différents ouvrages, le magicien alla s’asseoir à la table à une table prêt d’une fenêtre pour bénéficier de la lumière déclinante du jour. Il posa les livres sur sa gauche, un parchemin devant lui et un encrier et un plume sur sa droite.
Eldiran prit l’un des livres sur l’histoire de la magie. Il traitait des Nemens et des recherches effectués par les premiers magiciens. Il alla au chapitre Scission . Il s’agissait d’un chapitre traitant d’un hypothétique désaccord entre les Nemens qui aurait entraîné la naissance des Arkoniens. Rien de bien intéressant d’un point de vue purement historique mais certains détails sur la culture, si on veut bien l’appeler ainsi, des Arkoniens. Ceux-ci auraient utilisé la magie, d’où la scission d’après l’auteur, pour combattre les rejetons. Leur magie étant différente de celle des êtres de poussières par le fait qu’ils auraient lancés des sorts plus puissants mais nécessitant la présence de plusieurs lanceurs de sortilèges. Rien de très précis, à creuser.
Eldiran écarta le livre de la main. Il prit un second livre sur la sphère de la chimère cette fois. Celui-ci traitait des illusions créées et de la façon de lancer les sorts. Mais les instructions étaient pour le lanceur de sort, néanmoins quelques points attirèrent l’attention du Tydale. Il s’agissait de conseils :
* Les sorts d’illusions, et principalement ceux affectant les propriétés physiques des objets, ne sont utiles que si ils ne peuvent pas être identifié comme étant une illusion. Evidemment c’était débile de le dire mais c’était du génie de l’exécuter.
* Les illusions usant des vents magiques sont sensibles à tout ce qui affecte l’énergie de ces vents. Eldiran avait évidemment pensé à la dissipation mais il pouvait aussi utiliser un sortilège de fuite ou de vol de mana pour empêcher les lanceurs d’utiliser le sortilège.
* Il faut toujours voir précisément la cible pour l’affecter, sinon l’illusion ne sera pas efficace et donc totalement inutile. Une potion d’invisibilité ou un sort d’indétectabilité ou tout simplement un camouflage.
Eldiran poussa le livre vers le bord de la table qui lui faisait fasse. Il écarta directement sans les regarder les livres sur l’essencialisme. Il choisit enfin le livre de la réserve. Un document en bon état qui avait quand même vue passer un certain nombre d’années au vue de la couleur verdâtre que prenait la tranche des pages et de la patines marrons foncées que la couverture du livre arborait fièrement comme l’empreinte d’une première édition, voir unique édition puisque le livre était dans la réserve. Mais ce qui intéressait Eldiran était le contenu et non pas le contenant. Il lu le livre rapidement pour ne pas parler de survol, ce qu’Eldiran détestait faire le plus au monde. Il s’agissait d’un ouvrage entre la science et la fiction, traitant certaine théorie comme des évidences mais novateur par le biais de la réflexion. Un passage attira l’attention du maître des arcanes, il traitait du lancement de sortilège à plusieurs via un réceptacle ou catalyseur ou même, d’après l’auteur (inconnue évidemment), d’une personne dotée de pouvoir magique. Mais il y avait des règles à respecter, rien n’était simple en magie. Il fallait connaître l’artefact/catalyseur ou la personne dites partenaire. Par le sens de connaître l’auteur restait vague. Il y avait un autre point, il fallait un lien, rien de précis non plus. Et surtout il fallait que le lanceur de sort et l’objet ou personne transitoire soit capable théoriquement de lancer le sortilège. Il semblait évidant qu’il ne s’agissait pas de connaître le sort, puisqu’un objet ne connaît pas de sort mais de contenir l’énergie et si possible de prononcer ou former les gestes pour lancer le sort. Ce qui troublait Eldiran était qu’un artefact puisse prononcer une formule magique ainsi que de faire des mouvements.
Par contre l’auteur, semblait s’amuser à décrire les problèmes pouvant être entraîner par l’utilisation d’un intermédiaire. Il s’agissait d’échange de souvenir, et l’auteur semblait être maintenant ami avec un caillou ce qui ne laissait pas vraiment présager que des bonnes choses. La possibilité d’un lien télépathique plus puissant que ceux des mous, puisqu’il ne se rompait jamais d’après l’écrivain.
 | |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 27 Jayar 1508 à 23h59
|
|
|
| Eldiran contacta Livie par télépathie. Il avait beaucoup trop d’information en tête et ne savait pas quoi commencer. Il décida de commencer par le plus intéressant, mais il faut se rappeler que Eldiran est plus un érudit qu'un véritable combattant.
J’ai trouvé un très beau livre, couverture patinée et page à l’odeur du vieux livre. Un magnifique ouvrage si …
Livie arrêta là le monologue sur le livre.
Alors… Il semblerait que je puisse lancer des sorts à travers une personne mais je crains que ça ne vous laisse pas libre de vos mouvements pour autant. Il vous faudrait d’après le livre lancer le sort avec moi et non subir l’action. Donc n’espérer pas lancer vous-même un autre sortilège en même temps, ou même vous battre. Par contre, on doit pouvoir remonter jusqu’au mage à distance via les runes qu’ils utilisaient contre vous. Le seul ennui c’est que j’ai des doutes sur le faire avec un relais, alors avec plusieurs…
En plus, il y a des effets secondaires qui pourraient être contraignant. Mélange de souvenir ou lien de télépathie indestructible. D’autant qu’il semble que ce soit un peu plus qu’un lien télépathique mais je n’en sais pas vraiment plus. D’autant que je ne peux le faire qu’avec quelqu’un que je connais, ce qui réduit fortement le choix sur la personne, vous en conviendrez.
Sinon, pour les illusions, elles nécessitent du mana. Donc sans mana ils ne pourront plus rien lancer. Dans ce cas une fuite de mana ou mieux un vol de mana serait gage de victoire d’un point de vue magique. J’ai également remarqué un fait étrange sur les illusions. Aucune n’affecte l’odorat. Je pense que c’est le point faible. Si vous vous mettez à puer le gambol moisie, vous pourrez vous reconnaître à l’odorat. Et c’est mieux que de devoir rester à porter de main de ces compagnons et de se perturber mutuellement pendant le combat.
Autre point sur les illusions, une troupe légère bien camouflée et qui aurait des potions d’invisibilité ou un sortilège d’indétectabilité serait probablement trop peu visible pour être affecté. Car il ne s’agit de toucher quelqu’un au hasard dans la troupe avec une illusion. C’est un sortilège choisit.
Enfin, dernier point et non des moindre. Je viens d’acquérir les sortilèges de silence et de dissipation qui pourrait vous être utile si j’ai un réceptacle pour les lancer. Ce qui est déjà un problème en soit.
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 28 Jayar 1508 à 11h38
|
|
|
| *** Les deux cavaliers Arkoniens restant fonçaient donc sur les Chevaucheur. Fenrir commençait sérieusement à souffrir de l'ensemble de ses muscles: les mouvements acrobatiques qu'il avait exécuté pour éviter l'assaut surprise ainsi que le suivant, demandaient en effet de déployer toute la puissance musculaire en seulement quelques secondes. Ce qui pouvait se révéler très dangereux pour l'utilisateur de cette technique.
Le Nelda appréhendait donc ce qu'il pensait être le dernier assaut. Aurait-il encore la force de réussir à esquiver celle-ci dans le cas où la stratégie à laquelle il avait pensé ne fonctionnait pas?
Le chef Arkonien approchait à bonne vitesse, néanmoins un peu moins vite que la précédente fois maintenant que sa monture avait été blessé. Il le regrettait, mais il devrait compter avec. Le Nelda en face de lui l'avait profondément surpris avec sa manière de bouger. Il n'avait jamais cru possible que quelqu'un puisse se ressaisir sans avoir à toucher le sol. Cependant, maintenant il savait comment le transpercer: s'il tentait la même manoeuvre, il n'aurait qu'à ne lui fournir aucun support sur lequel il puisse se reposer, puis dès qu'il serait assez proche, propulser d'un coup la lance dans sa poitrine. Ainsi il ne pourrait rien faire.
La distance continuait de réduire, désormais à quelques mètres du Nelda au pelage noir, l'Arkonien le vit se préparer à sauter vers lui de la même manière que la précédente fois. Il faisait attention à bien garder sa lance pointer devant lui afin de l'inciter à recommencer de la même manière. Mais dès qu'il serait en l'air, il retirerait celle-ci pour lui laisser aucune chance.
Trois mètres séparaient désormais le bout de la lance du Nelda, et celui-ci sauta à nouveau vers lui. Un sourire malsain se dessina alors sur le visage du chef Arkonien: son piège avait fonctionné. Il ramena donc sa lance vers lui afin de donner sa pleine puissance à bout portant sans pouvoir laisser un seul chance à ce Nelda prétentieux et trop sûr de lui.
Lorsqu'il retira la lance, il lui sembla lire la surprise sur le visage du Nelda. Le sourire de celui-ci se fit donc plus victorieux. Puis soudain il vit le poussiéreux tendre les bras vers l'avant dans une espèce de parodie de protection. Quelques centièmes de second après, en pleine course, il vit juste devant ses yeux la lame d'un poignard, et il était dans l'incapacité de l'éviter. Alors que la lame pénétrait sa tête, une dernière pensait vint s'imposer à celui-ci: "Un coup d'avance..."
Puis se fut le noir.
Alors que L'Arkonien s'éteignait en laissant tomber sa lance vers le sol, Fenrir tendit ses jambes vers le corps de celui-ci afin de s'écarter de l'a trajectoire du sanglier. Prenant appuis sur le cadavre, celui-ci réatterrit au sol avec les muscles en feu. Tandis que le sanglier emportait le cadavre de son cavalier vers une destination inconnu, le Symbiosé se mit à regarder autour de lui afin de faire le point sur la situation actuelle. ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 28 Jayar 1508 à 12h50
|
|
|
| Celegórn arrêta Livie en la prenant par la main, puis lorsqu'elle le regardait, il a approché le dos de sa main d'une des runes qui était sur un arbre.
Presque aussi tôt, les tatouages du guerrier Tydale se réveillaient et la rune présente sur l'arbre commença a se calciner d'elle même.
"Ces marques n'aime pas mes réseaux." Dit-il une fois de plus, pensant que Livie n'avais pas entendu la première fois.
 | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
