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Le Matal 18 Marigar 1508 à 15h20
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 | Le premier groupe de reconnaissance se composa de l'alchimiste et de son apprenti, le cartographe et l'hérbaliste.
En accompagnement ont étaient choisis Toa, un des gardes nelda du nom de Pazur et enfin Aldarin.
Au matin du 8eme jours, la troupe est partie vers la plage pour permettre aux alchimistes de récolter des échantillons de sel marin et des coquillages aux propriétés inconnus à déterminer...
Enfin tell fut la justification de l'alchimiste.
Aldarin était assis sur un grand rocher et observant la mer.
Cela remontait à bien longtemps qu'il est passé par cette région, jadis... encore un jeune adolescent fouillant la sévérité de Kryg....
Etait-il déjà symbiosé à ce moment là? Sons doute, mais sa mémoire lui refusait l'accès à ses souvenirs. Tant mieux, aujourd'hui il était un autre et il avait une mission.
Nêrhe Mor'Nathil! Nêrhe Mor'Nathil! Venez vite!
Aldarin sauta du roché et tout en dégainant son épée, il courut vers l'endroit d'où venait la voix de l'alchimiste.
Il remarquât que Pazur courait à ses côtés.
Il contourna une petite falaise et d'un coups une odeur infâme lui pénétra les narines, le nelda cracha par terre en jurant dans sa langue matérnelle.
Devant eux gisait une créature serpentines mais doté d'une crête osseuse entre-connecté par une membrane épaisse de et de deux paires de nageoires sur les côtés. Une gueule garnie de crocs acérés.
A côté du monstre Aldarin aperçu une figure de Tchaë penché au dessus d'un trou béant dans le flanc de la créature. Deux autres Tchaës marchaient autour du monstre marin mort, impressionnés.
Toa se retourna pour voir Aldarin l'épée au claire, les muscles tendus, un fit son majestueux sourire pratiquement dépourvu de dentition,
Ya pas d'quoi s'inquièter Griffe, cette Solérenne est bien morte, d'ailleur j'm'demande ce qui a bien pu la tuer, r'garde la morsure ici elle est aussi grosse que moi pratiquement et r'garde,
Il plongea sa main dans la plaie de la Solérenne et en sortie une dent large d'une paume de main et longue d'un pied, elle était usé et légèrement incurvé.
Déjà j'ai pas envie de me r'trouver face à une Solérenne quand l'est vivant, mais la bébête qui l'a tué d'un coups, j'veux même pas savoir.
Aldarin était arrivé au prés de la Solérenne. Il n'avait jamais vu ce monstre avant, il était fasciné.
Toa poursuivie,
Mais j'ai une bonne et une, euh... deux, non Trois mauvaises nouvelles.
La bonne est que cette pauvre Solérenne est morte il y a peu de temps, la puanteur, c'est normal, elles puent toutes mêmes vivantes. Il faut savoir que le cuir de Solérenne est très prisé et celi de notre Solérenne est parfaitement frais.
La 1ere mauvaise nouvelles est que si la Solérenne est morte, j'dis pas plus tôt que hier, la saleté qui l'a butté peux être dans les parages.
Deux, la présence de Solérenne femelle indique ce c'est la saison des amours... donc c'est pas la seule non plus dans les parages sans doute.
Et enfin trois, la cadavre est puant que tout les prédateurs du coins vont s'en apercevoir assez vite.
J'crois que tu sais ce que cela signigie?
Aldarin écutait l'exposé de Toa, puis hocha la tête lorsque celui ci eut fini,
En effet, tu veux dire que dans peu de temps on risque de servir d'apéritif aux prédateurs du coin. Parfait, et bien j'envoie une pensé à Härkl pour nous faire parvenir le maître tanneur et de quoi découper ce cadeau que la Dame nous fait, en plus la viande de Solérenne est comestible je crois, je l'ai vu comme spécialité dans une taverne à Zarlif, ça nous changera des lapins et chevreuils.
Aldarin ferma les yeux est dans l'instant qui suivit, sa pansé voyageait vers son mystérieux compagnon symbiosé. | |
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Le Matal 18 Marigar 1508 à 20h33
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Leriv avait passé son temps le regard plongé dans le vide, à réfléchir à on ne sait quoi. Parfois, on vint le déranger, que ce soit pour lui demander ce qu'il faisait, ou s'il y avait une quelconque chose à faire, ce à quoi il répondait de façon évasive, et souvent laconique.
Heureusement pour le Tchaë, les gens commençaient à se rendre compte qu'il n'aimait pas être dérangés, et peu d'entre eux osaient lui adresser la parole de peur de sa réaction. Il avait d"ailleurs entendu une conversation entre des artisans portant des propos fort peu élogieux sur son compte. Après un regard qui en disait long, les importuns filèrent à l'autre bout du campement sans demander leurs restes.
Aldarin prévint alors qu'il avait besoin d'un tanneur, ce qui sorti le marqué de sa torpeur. Agrippant par le bras la première personne qui passait, il ordonna d'un ton ferme à ce qu'on lui amène.
Ne lui donnant qu'une dizaine de minutes pour se préparer, le Tchaë profita de ces moments pour donner des instructions aux personnes restantes aptes à se battre.
Le duo se mit alors en route. N'osant pas commencer une conversation, le tanneur préféra garder le silence, tout comme Leriv d'ailleurs, ce qui installa un silence pesant. Silence qui fut briser lorsque le compagnon du Chicot du Masque aperçu au loin, vers leur gauche, un petit groupe de personnes, vraisemblablement celui d'Aldarin.
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Euh... dites... murmura le tanneur en désignant les silhouettes du doigt, Ce ne serait pas eux là-bas?
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Le Tchaë regarda dans la direction pointée, et, sans daigner répondre, portant son pouce et son majeur à sa bouche, et émit un long sifflement aigüe pour signaler leur présence, avant de se diriger vers eux pour les rejoindre.
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Le Matal 18 Marigar 1508 à 21h05
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Un sifflement vint en retour et une silhouette de nelda se dégageât du tas. Elle leva les bras et fit signe de les rejoindre.
Lorsque Leriv Härkl s'approchait du groupe, une mauvaise odeur lui parvint, comme du poisson pourrie.
Puis quelques pas de plus, il pouvait distinguer la source de ce désagréable senteur. Un monstre bleuâtre était allongé sur les galets de la plage, un tchaë découpait de larges portions de peaux.
Lorsque Leriv vint au niveau de la carcasse, il reconnu enfin une Solérenne.
Le maître tanneur prépara immédiatement ses outils et se mit à l'œuvre.
Toa Manë le regarda faire, puis s'exclama,
-Je le fessais comme lui!
-Sauf que tu y mettais trois fois plus de temps Toa. lui rétorquât Pazur, le garde nelda.
-Grumph! Si j'aurais qu'ça à faire de mes journée, je dépasserait plus vite que ça, mais heureusement c'est pas mon unique talent...
Un silence s'installa, le tanneur semblait faire abstraction des dernières paroles de Toa et continuait de découper en finesse et délicatement les tissus de la Solérenne.
Toa marchait en rond autour de la bête, scrutant la mer avec suspicion. Puis, quand il se fatiguât il s'approcha vers Leriv Härkl,
Dis moi jeune homme, que signifie cette marque sur ton front? J'en ai vu de semblables chez les tydales du matriarcat qu'on considérer "inapte", va savoir ce qu'ça veut dire. 'sont des gars capables de s'battre et à ce que je sache ils en ont toujours une paire. hehe...
Mais tu es pas tydale, alors c'est quoi ton histoire?
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Le Matal 18 Marigar 1508 à 22h08
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Malgré l'odeur ambiante, Leriv ne fronça pas le nez. Son regard parcouru les personnes présentes, et à la vue de leur santé, la bête n'avait pas été tuée de leurs mains.
Regardant avec attention le travail du tanneur, afin de pouvoir faire de même si le besoin lui en venait, le Chicot du Masque se demanda comment ils avaient trouver une telle créature, mais lorsqu'il allait poser la question, ce fut quelqu'un d'autre qui lui en posa une. Le sujet était clairement trop personnel, et le Tchaë, bien qu'il fronça les sourcils, répondit à la question, sans pour autant se tourner vers son interlocuteur, de la façon la plus laconique qu'il pu trouver.
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Ce n'est pas une marque du matriarcat, mais le symbole d'une promesse.
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La culture de la contrée de l'est ne l'ayant jamais intéressé, il ne savait pas si cette marque existait vraiment là-bas, mais il n'y avait aucun doute sur le fait que le signification était tout autre.
Désireux de ne pas avoir à s'appesantir sur son passé, le marqué ne laissa pas le temps à son interlocuteur d'assimiler sa réponse, et enchaina avec sa propre question.
***
Où avez-vous trouver cette charogne? Il est rare de voir une telle créature, et tout aussi rare de survivre à cette rencontre.
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Les yeux vairons de Leriv se fixèrent alors sur Toa, brillants à la lueur de Silith, se couchant à l'horizon.
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Le Matal 18 Marigar 1508 à 23h26
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Le vieux tchaë regarda Leriv, puis la carcasse et il commença à expliquer:
Et bien on l'a trouvé ici même, enfin, un peu plus près de la mer, mais on l'a tirer un peu pour échapper à la marré.
Je crois que c'est la Dame qui nous l'a jeté sur la plage après l'avoir mordu sévère. Elle en a même perdu une dent la pauvre, regarde!
Il sortie de nouveau la pièce et souriant.
-C'est bien qu'elle est si grande cette dent, tu poura t'en tailler des plus petites pour te compléter! lui lança Pazur avec son air joyeux moqueur.
-J'ai même pas besoin de la tailler si c'est pour te boucher le bec avec! répliqua aussi tôt le chasseur.
Puis il se retourna de nouveau vers Leriv,
Où j'en étais moi? Ah oui, la dent, et bien la Solérenne on l'a trouvé déjà morte, je l'ai dis ça?
Quelque chose de bien gros l'a éventré d'un coup de mâchoire.
Puis il regarda le visage de Leriv comme pour une première fois,
Pas tydale, j'le sais bien, j'disais juste que ça en avait vaguement l'air...
Une promesse dis-tu? Et ben c'est une sacrée promesse pour qu'elle te marque tant. Et tes yeux, c'est aussi pour ça?
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Le Merakih 19 Marigar 1508 à 00h23
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Pendant ce temps, un peu plus loin de la plage, deux personnages marchaient doucement vers l'encampement.
Un était toujours en train de parler à l'autre, le second tentait d'écouter les paroles du premières et au même temps regarder autour de soit pour repérer un potentiel danger.
Il ne falut pas longtemps pour qu'Aldarin entende un bruit bien trop familier...
Un battement d'aile qui se veut furtif et un grognement. Il ne fallut pas plus à Aldarin pour se jeter sur l'hérbaliste pour l'entrainer par terre.
A ce moment précis les griffes du chiroptère essoufflé lui labourèrent le dos, malgré sa magnifique armure serpent.
Il séra les dents et tenta de relever Turin du sol pour le faire courir vers le camps.
La course folle se termina lorsque le camps était visible et une série de flèches partirent vers le chiroptère. Ils ne le blessèrent pas, mais suffirent à le mettre en fuite.
Leriv et les autres ne sont pas encore revenu de la plage, les gardes tydale et le nelda reposérent leur arcs courts et sont venu aider Turin pour enlever l'armure d'Aldarin afin de s'occuper de ses plaies.
Elles n'étaient pas trop profondes, mais elles saignaient abondamment.
-Je crois Aldarin que vous venez de gagner six nouvelles cicatrice sur votre dos, je vois aussi que c'est pas les premières...
-Et ce ne serons pas les dernières... siffla Aldarin au moment où l'hérbaliste lui appliquait un peu d'alcool pour désinfecter.
Ensuite il commença à entourer la poitrine du guerrier par un bandage d'un blanc immaculé. Des traits carmins apparurent rapidement et grandirent le temps que le sang tydale arrête de couler.
Le médecin de fortune s'assit au côté du feu lorsqu' Aldarin se soit endormit, mais lui n'arrivait pas a calmer son esprit,
Ces symbiosés sont bien étrange. Le nombre de coups que se sont pris ces deux là, un non-symbiosé en serait déjà mort trois fois de suite, et pourtant demain, le guerrier va se relever et marcher pour affronter je-ne-sais-quoi, et combattre encore.
Mais comment une si petite chose qu'un Mou puisse avoir tant d'effet sur un poussiéreux?!?
Perdu dans ses pensés, il s'endormit...
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Le Julung 20 Marigar 1508 à 19h26
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Leriv ignora la tentative d'humour de Toa concernant la dame grise, puis éluda sa question d'un simple "Non.", et son attention se focalisa de nouveau sur la bête et sur la "dent". A sa connaissance, nulle créature n'avait une dent de cette taille, sauf peut-être un Furyan ou un Jolakar, créatures qu'il n'avait vu, forte heureusement, que dans les livres, et où les illustrations étaient peu fiables la plupart du temps. D'après ces même livres, ces deux créatures étaient capables d'empoisonner leur proies, seulement, l'état actuel de la charogne empêchait toute inspection désormais.
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Avez-vous vu des traces de poison, comme des boursouflures noires, ou d'autres signes? Si c'est le cas, c'est que son véritable agresseur pourrait être un Furyan, et dans ce cas, il vaudrait mieux partir au plus vite.
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Relevant la tête, il regarda aux alentours comme s'il venait de remarquer quelque chose.
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Vous n'étiez pas plus nombreux? Où est Aldarin?
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Serrant le poing, il redoutait le pire. Bien qu'il ne le connaisse pas plus que ça, il savait que le Tydale ne laisserait pas un groupe ainsi sans une bonne raison...
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Le Julung 20 Marigar 1508 à 21h25
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Le chasseur tchaë regarda autour de lui, leva un sourcille et tout en se grattant le haut de son petit casque de cuir, il répondit à Leriv,
Et ben... euh... je crois que j'l'ai vu partir avec Turin, l'autre tydale, hérbaliste je crois...
'Sont partie après vous avoir contacté en direction de la falaise plus loin là bas.
Il montra du doit la plage ouest.
-Il nous a dit que vous viendrez et que vous allez même pas remarquer son absence. hihi...
Il a dit aussi qu'il va revenir directement au camps, donc on l'attend pas.
Pas ici en tout cas.
Lorsque Toa fini de parler, une autre voix interpela Leriv, c'était le maître tanneur,
-Je ne crois pas qu'il y a eu de poison dans ce corps, d'après moi c'est plus comme si quelque chose de bien grand avait mordu la Selérenne dans son flanc, a arraché un bout de viande et laissé la bête se vider de son sang.
J'ai traité différents cuirs de maintes animaux avant, mais je ne connait pas de mémoire un qui pourrait être capable de ça.
-Un nouveau fils du S'Sarkh peut être? rejoignit la discutions l'alchimiste. Les regards se tournèrent vers lui,
Et bien quoi? C'est pas impossible, non? Une créature marine qui aurait excessivement grandit sous l'influence des effluves. Après tout, nous savons que peu de choses comment la faune et flore marine à été affecté pas le S'Sarkh.
Déjà regardez ce qu'il peut faire faire aux animaux terrestres, alors imaginez ce qu'il peut faire aux animaux qui vivent dans sa proximité immédiate, dans la mer!
Quoi qu'il en soit, je propose de partir au plus tôt de là, car si ma logique est bonne, si le monstre a juste blessé cette créature pour la laisser succomber plus tard, il est évident qu'il va maintenant chercher sa part.
Il fixa le jeune magicien en expectative de sa décision.
*Le tanneur avait pratiquement terminé son labeur; des grands lambeaux de peau étaient délicatement pliés et n'attendaient plus que de les emmène pour les derniers traitements, mais ceux ci pouvaient se faire dans le camps, ou au pire des cas en cours de route
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Le Vayang 21 Marigar 1508 à 19h19
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Leriv resta songeur quelques instants...
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Un nouveau fils du S'Sarkh? Marmonna-t-il pour lui même. Espérons que non... Mais dans ce cas...
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Son regard parcouru les environs, recherchant quelque chose qu'il ne trouva évidemment pas étant donné l'ampleur de sa demande.
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Dommage que nous n'ayons pas de quoi donner une indigestion à son prédateur. Ça nous aurait peut-être évité bien des soucis à venir.
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Faisant demi-tour, il commença à marcher vers le campement, jetant un bref coup d'œil en arrière.
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Partons sans plus tarder. N'emmener que le nécessaire, laissez ce qui nous encombrerait.
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Il s'éloigna alors lentement, de façon à ce que les autres puisse le rejoindre assez vite.
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Le Vayang 21 Marigar 1508 à 20h19
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Toa Manë scrutait la mer une fois de plus, la simple idée qu'il ne peut voire ce qui se passe sous la surface agité de l'océan le mettait un peu mal à laisse, même si il ne laissait rien transparaitre. Quand le tanneur à enfin terminé son boulot, Leriv Härkl donna l'ordre de départ.
Hmmm... une indigestion? baragouina pour lui même Toa.
C'est vrais que c'est con qu'on va laisser un monstre se nourrir et on lui débarrasse le plat de la peau, he! Pas chez Toa!
Il sortie un long poignard de sa poche et découpa de larges filets de viande et les donna à Pazur.
Comme ça on mange plus et le S'Sarkh moins!
La troupe était partie en direction du camps, Leriv ouvrait la voie puis marchait l'alchimiste accompagné toujours par son apprenti.
Ensuite Pazur trainait les filets de Solérenne et enfin Toa férmait la marche.
-Eh Pazur, pour rendre la Solérenne moins comestible on avait qu'à pisser dessus, non?
-Va-z-y si ça te chante, mais on t'attend pas.
Toa fit un air comme si il réfléchissait, puis juste dit,
Non, pas envie là...
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Le Sukra 22 Marigar 1508 à 09h57
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Arrivé au campement, Leriv avait passé le trajet plongé dans ses songes, et pour cause, il avait reçu un message télépathique d'une grande personne... certes, ce n'était pas la première fois, puisque le semeur de vent l'avait déjà fait auparavant, mais il s'agit de plus grand encore, et cela, malgré son calme habituel, avait fait monter un poussée de stresse au chicot du masque... Mais au bout d'une dizaine de minutes, il avait réussi à se convaincre qu'il ne s'agissait que d'une erreur... De par ces pensées, il n'écouta nullement les autres parler d'urine ou d'autres choses...
Cependant, il ne pouvait plus en douter lorsqu'un garde resté en arrière pour protéger le campement lui apporta un document. Méfiant, il s'écarta de tout le monde avant de briser le sceau de la missive.
Le message télépathique n'était donc pas un erreur... Le marqué était désormais un parangon d'escorte. Pourtant, Aldarin, d'après ce qu'il savait, était devenu Griffe du margay avant qu'il soit Chicot, et pourtant, c'était lui qui venait d'être promu... Il pensa alors que le Tydale aussi venait d'avoir la même distinction. Glissant le papier dans son sac, il parcoura le campement à la recherche du Tydale pour savoir la suite des opérations.
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Le Sukra 22 Marigar 1508 à 14h52
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Leriv regarda le Tydale, et le fait qu'il soir blessé ne le surprit qu'à moitié, car, il fallait l'admettre, être épéiste était plus dangereux qu'être mage, car ils étaient en première ligne lors des combats, et Aldarin ne semblait pas être du genre à rester en arrière.
Cependant, il trouva sa remarque étrange. Avait-il réellement "une expression sur le visage"? Le Tchaë ne le savait pas, mais un masque de neutralité arborait de nouveau son visage.
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Ce... n'est rien.
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Les blessures, s'ils elles ne semblaient pas mortelles, devaient être assez dérangeantes. Tant qu'elles ne serait pas guéries, il était clair que son compagnon symbiosé ne serait pas au maximum de ses capacités, devenant un poids lors des combats, et ralentissant le convoi.
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Nous ferions mieux d'attendre que vous alliez mieux avant de continuer l'exploration des environs. Les dangers semblent devenir de plus en plus grands, comme vous avez pu le voir avec la dépouille de la Solérenne, et nous devons avoir toutes les forces possibles.
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Leriv marqua un instant d'arrêt alors qu'il réfléchissait à quelque chose.
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Si vous avez besoin que je fasse quérir l'herboriste, ou qui que ce soit d'autre, n'hésitez pas.
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Le marqué fixa son interlocuteur en attente d'une quelconque réponse. Son pressentiment quant à la promotion du Tydale n'étant pas confirmée, le parangon préféra garder le silence quant à sa promotion, d'autant plus que la vantardise n'était pas dans sa nature.
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Le Sukra 22 Marigar 1508 à 16h13
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Leriv ne ferma pas l'œil de la nuit, pas plus qu'il ne mangea. Cette annonce avait eut un impact plus grand qu'il l'aurait pensé, d'autant plus qu'il s'agissait d'une décision venant de la Shaïm elle-même, c'est à dire de la voix de la déesse. Pourquoi lui avait-elle donné ce poste? Il ne le savait pas, mais il en garda une certaine fierté.
Voyant qu'il ne pourrait dormir, il informa le garde de nuit qu'il prendrait sa place cette fois-ci. La nuit se déroula sans encombre, hormis une créature qui tenta de s'approcher du campement. A la lueur de Kvetha et Drajl, il ne voyait pas de quoi il s'agissait, mais dans le doute, le marqué envoya un projectile élémentaire en guise d'avertissement, ce qui fit fuir la bête.
Maelia se leva à l'horizon, et Leriv continua sa garde jusqu'à ce que le soleil soit déjà haut dans le ciel. Le Tchaë se dirigea alors vers l'endroit où Aldarin devait se reposer, afin de voir si l'expédition pourrait continuer.
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Le Dhiwara 23 Marigar 1508 à 16h24
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Arrivé à la tente où Aldarin devait se reposer, Leriv trouva l'herboriste montant la garde. Lorsque ce dernier aperçu le Tchaë, il s'avança vers lui pour lui adresser la parole.
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Je me doutais bien que vous viendriez ici. J'aurai besoin de votre aide si vous n'y voyez pas d'inconvenant.
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Le marqué se figea, attendant que le Tydale continue, sans daigner
répondre. Gêner par le silence, l'herboriste enchaina.
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Certains des gardes et des artisans souffrent de maux de ventre, certainement dus à la viande d'hier soir. Peut-être en ont-ils trop manger, ou peut-être n'était-elle pas si comestible que nous le pensions, mais le mal est fait.
Quoi qu'il en soit, l'efficacité de chaque membre de l'expédition est fortement amoindrie dans ces conditions, et je pense que se battre en ayant la diarrhée soit fortement difficile, vous ne croyez pas?
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Devant ce monologue, le parangon commença à perdre patience, et ce décida enfin à ouvrir la bouche, sans toutefois abuser de politesses.
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Venez-en aux faits. Qu'attendez-vous de moi?
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Hésitant un instant, l'herboriste se lança.
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Je vais être occupé à nettoyer et bander les plaies de kielno Aldarin, il faudrait donc que vous prépariez un grande quantité de tisane en utilisant mon stock d'amborcies des marais. Il faudra la distribuer aux souffrants. Pouvez le faire?
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Hochant simplement la tête pour montrer son accord, le Tchaë fit demi-tour, en direction des tentes des artisans. Durant sa traversée du campement, il remarqua en effet que de nombreuses personnes se tenaient le ventre, et il arrivait parfois que certaines personnes ne puissent contenir leurs "besoins", ou du moins était-ce que que l'odeur laissait supposer. Leriv demandant à une Nelda quelle était la tente en question, et celle-ci fut l'effort de l'escorter jusqu'à destination.
Ne voulant pas perdre de temps, il envoya la Nelda chercher une grande quantité d'eau pour la faire chauffer, alors qu'il chercha les plantes dans les affaires de l'herboriste, sentant chacune d'entre elles jusqu'à trouver la bonne, reconnaissable à son odeur particulière. La quantité était suffisante pour guérir tout le campement, mais il n'y en aurait plus pour une seconde fois.
Se rendant au centre du campement, il trouva une marmite remplie d'eau commençant à bouillir.
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J'ai fait ce vous m'avez demander Kielno, fit la Nelda, mais nos réserves d'eau potable ont grandement baisser. Je ne sais pas s'il y en aura assez pour finir notre mission. Puis-je faire autre chose?
- Rassemblez les souffrants. répondit le marqué. Dites leur de venir ici.
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La Nelda reparti derechef, non sans faire un salut militaire. Quelques minutes passèrent, et l'eau se mis à bouillir. Eteignant les flammes, Leriv plongea les feuilles d'amborcie dans l'eau, qui se teint alors de rouge. Les malades commencèrent à se rassembler. Certains, à peine arrivés, repartaient en courant faire on ne sait quoi (ou plutôt on ne voulait pas savoir), pour revenir à peine en meilleure santé. parmi eux se trouvait le fier Toa, mais Leriv se retint bien de faire une quelconque remarque.
Les souffrants commencèrent à faire la queue pour avoir leur dose d'infusion et mis à part ceux qui tentèrent de forcer le passage pour passer avant les autres, tout se passait comme il le fallait. Cependant, Leriv remarqua alors que Maelia avait laisser place à Minath, déjà bien élevé dans le ciel.
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