Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 25 Marigar 1508 à 01h18

 
***
Une charrette derrière cette de Leriv, la Griffe était en train de méditer et prier la Dame pour sa convalescence;
***


Nelma Assia, tu insuffle la vie au monde, les astres s'inclinent devant Ta beauté.
Je te prie Ôo Assia, que Ton souffle de vitalité se pose sur tes fils,
que Ta grandeur renforce mon esprit,
que Ta puissance renforce mon corps,
que Ta justice guide mes pas, ...


***
A ce moment il entendit le cris de kielno Leriv.
Sans arrêter la litanie guerrière, il se saisit de son armure;

***


que Ta bienveillance détourne les coups des ennemis et protège du malin,

***
Il dégaina son épée et sauta sur le côté du chariot et accourut pour voire la direction que lui a indiqué le nouveau parangon.
Il leva son épée vers le ciel et en haussant progressivement sa voix il commençât à réciter

***


Je suis Sa lame.
Je suis la haine et le fléau de l'engeance du P'KhenS'sarkh, de la frénésie, de la tentation, de la corruption et de la tromperie!
Délivre nous, Assia, que l'ennemi puisse recevoir Ta juste colère!
Que l'équilibre de la vie et de la mort soit rétablie!


En jetant un rapide coups d'œil à ses côtés, Aldarin vit les grades nelda le tydale en formation de fer de lance suivaient la Griffe.

***
Les pillards Arkoniens étaient en quête de butin depuis des mois, leurs effort n'ont malheureusement pas porté de grands fruit. Ils devaient initialement aller renforcer une garnison près d'une petite ville des poussiéreux. Mais à deux jours de marche de la ville, un éclaireur leur rapporta la destruction de l'encampement et du massacre de tout leurs confrères.
Apparament l'assaut avait été mené par un Tr'paslik et un Ouchovek, ou un Tchaë et un Tydale, comme ils se nomment eux mêmes.

L'éclaireur Arkonien à aussi réussit à savoir qu'une caravane était partie peu de temps après. La troupe de Arkarik c'est mis à sa poursuite, mais le mauvais temps et le manque de provision les ont détourné de leur piste et la caravane s'est perdu dans les étendus sauvages.

Mais leur sombre mère leur souriait de nouveau, en errant dans les étendus enneigés ils ont trouvé la trace de leur butin, l'encampement de leur caravane près de l'endroit où la rivière se jette dans la mer.
Et qui plus est, les poussiéreux s'apprêtaient à partir.

Akralik avait rassemblé sa troupe et prépara une embuscade.
Malheureusement pour lui, le froid et les mois de privation ont complètement effacé le semblant de discipline et ses guerriers se sont mis à courir vers la caravane dès qu'elle leur est apparue...

Mais Akralik s'en souciait pas tant que ça, ils étaient bien supérieurs en nombre que les poussiéreux, de plus, un partie de ces dernières était sans doute des marchands mais pas des guerriers.

Toutes les chances semblaient être de son côté.
Akralik sourit. La vengeance est douce, pensa-t-il.

***



***
Les Arkoniens sortaient de leurs cachettes comme des rats d'égouts, leur nombre étaient important et Aldarin commençait à revoir sa stratégie.
***


*** Il leva sa main en signe de halte. ***


Il fit signe à Leriv, Toa et les quelques artisans sachant se servir d'arcs courts de monter sur les chariots pour avoir une meilleure vue sue la horde et ouvrir le feux dès que les premiers ennemis soient à porté.


-Ils faut les décimer au plus avant qu'ils ne soient sur nous! cria le guerrier tydale.
Aldarin acquiesça. Ses yeux brûlait d'une haine sauvage envers ces créatures perverties.

***
En quelque secondes plus tard, un éclaire bleu glissa par dessus des guards pour embraser le premier Arkonien, des traits noirs suivirent leur "leader" et s'abattirent sur la horde Arkoniène en clairsemant ses rangs.
Salve après salve, les Arkoniens tombaient, mais leurs corps transpercés par des pointes d'acier ne semblaient pas gêner leurs congénères.
***


Par Assia, il nous faudra tout son aide d'ici la fin de la soirée si nous voulons pas le rejoindre trop tôt... marmonna Pazur.

***
Une légère neige commença à tomber et Aldarin crût un instant apercevoir un visage d'une mère souriante que formaient les flocons.

***


Elle est avec nous! Répondit la Griffe et regarda le ciel une dernière fois avant le combat...

*** Les Arkoniens étaient presque sur eux. ***


 
Leriv Härkl

Le Matal 25 Marigar 1508 à 19h12

 
***
Un arc de lumière apparu dans les mains du Tchaë, qui décocha une flèche fondant vers le sanglier qui était à portée. Le projectile élémentaire rata cependant sa cible, mais la diversion créée permis au Tydale de lacérer la chair de l'animal d'un coup d'épée.

Infatigable, celle-ci continuait d'avancer, ne ralentissant que très peu. Le marqué invoqua alors un arc plus lumineux encore que le précédant. Le trait décoché frappa cette fois-ci sa cible de plein fouet, qui fut projetée en arrière. Cependant, elle se leva, et malgré ses blessures montrant clairement ses eaux et ses entrailles qui commençaient à se déverser sur le sol, elle chargea de nouveau.

Préparant un nouveau sort, Leriv se concentra sur sa cible afin de lui porter le coup de grâce... Ce qui fut son erreur.

Venu de nulle part, un deuxième sanglier le chargea sur son flanc gauche, et le parangon d'escorte ne le remarqua que trop tard. Tentant, trop tard, d'esquiver l'attaque en sautant sur le coté, le Tchaë pris les défenses du sanglier de plein fouet, et un craquement sec se fit entendre. Le marqué fut projeté sur le coté, et roula sur quelques mètres. Grièvement blessé, ses vêtements étaient couverts de sang, signe que l'impacte fut puissant. Sonné, il ne remarqua pas que le sanglier, non content de ce qu'il avait fait, commença à donner de nouveaux coups tout en piétinant le Tchaë à demi mort.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 26 Marigar 1508 à 00h09

 
***
Au devant de la charrette, la horde Arkonienne se heurta avec fracas aux défenseurs poussiéreux, mais les gardes de la caravane résistèrent au coups initiale.
Leur épée, hache et hallebarde semblaient danser dans une chorégraphie morbide de finesse et force brute.
Aldarin se battait comme un possédé, ouvrant gorges et viscères, tranchant membres et déchiquetant armures.
Les Arkoniens se brisaient contre lui comme une houle marine contre une falaise.

Ses compagnons d'arme voyant la griffe perpétrer une tempête de destruction redoubleraient la contre-attaque.

Le sang Arkonien commença à abreuver la terre en abondance, provoquant un mouvement de panique généralisé et la déroute de l'oste Arkonien.

Mais les poussiéreux ne s'en sont pas sortie sans séquelles, outre les nombreuses entaille et écorchures, Pazur gisait par terre, une lance lui émergeant de la cuisse. Son congénère, un nelda puissamment bâtit du nom de Zak se précipita vers le corps de Paruz, il lui leva la tête et chercha le pouls.

***


-Il est vivant, juste inconscient. Dit-il avec un sourire crispé.

***
L'affrontement semblait avoir enfin prit fin, les Arkoniens étaient en fuite, même si pas pour trop longtemps pensât-il.
Il tourna la tête pour voire comment allait les archers lorsqu'il vit Leriv en combat avec un sanglier furieux.

Aldarin chargeât la bête, alors que sa lame luisait encore du sang frais arkonien et profitant de la distraction qu'un projectile de Leriv provoqua, il taillada le flanc du sanglier et au moment où ce dernière se retournait pour voire d'où est venu le coups, la lame de la Griffe s'abattit sur son crâne.
Mais Aldarin était déjà épuisé par le combat précédent et donc sa lame ne traversa pas l'os, mais au lieux de cela elle glissa sur le côté et scalpa le porc.

Puis l'instant après, un violent choque se fit entendre et Aldarin vit Leriv prendre les aires.
Pendant qu'ils s'occupaient de premier sanglier, un second avait chargé de flanc. Cela perturba Aldarin qui se dit qu'il devait s'agir d'une sacrée coïncidence et non d'une attaque planifié des sanglier. Il s'agissaient que de pauvres bêtes torturé par les effluves certes, mais dénué d'intelligences... normalement...

Abandonnant le premier sanglier, qui de toute façon ne semblait plus vouloir combattre davantage, le tydale se mit à courir vers le point où à atterrit Leriv et où le second sanglier enragé courait toutes défenses dehors, une écume de bave dégoulinant de sa gueule.
La bête était plus rapide et plus près, jamais Aldarin ,n'arriverai à temps.

Soudainement, un carreau noir se figeât dans l'omoplate du sanglier, mais cela ne le ralentit pratiquement pas.
Il arriva sur Leriv et recommença à lui asséner des coups de défenses et de le piétiner.

Aldarin courait aussi vite qu'il le pouvait, son armure lui semblait faite de plomb, sa respiration lui fessait mal, mais la vision que son compagnon, même si il ne l'aimait pas énormément, lui insufflait un peu de forces.
Après un effort quasi sur-poussiéreux, il atteint Leriv et le sanglier. Le deux adversaires étaient engagé dans un étrange combat; Leriv à la limite de sa conscience tenait fermement les défenses du sanglier, qui le jetait d'un côté à un autre dans l'espoir de sa proie le lâche enfin.

Aldarin ne pouvait pas trancher avec son épée normalement, car le risque de toucher par mégarde le Tchaë étaient bien trop grandes, donc presque instinctivement il se jeta sur le sanglier lui même.

Le poids d'Aldarin réussit à faire basculer la bête sur le côté, en enfonçant plus profondément le carreau de Toa dans la plaie et, au même moment où le sanglier basculait, l'épée d'Aldarin qu'il tenait maintenant à l'envers comme un grand poignard, pénétra profondément dans les chaires tendres de l'estomac et perfora sans doute les organes vitaux.

Mais le sanglier continua de rouler sur lui même et emporta Aldarin sous lui, au bout de quelques roulades, la lame du tydale se libéra de la plaie et le sanglier s'enfuit avec un cris de porc battu.
***


***
Tout le corps lui faisait mal, il est resté allongé incapable de se relever. Une paire de silhouettes se dressaient au dessus de lui, il aurait voulu les frapper avec son épée, mais sa main ne lui répondait plus...
***


Il crût entendre une voix s"adresser à lui,


-Calmez vous Aldarin, c'est moi Turin. Vous êtes dans un bien sale état dit donc. On va s'occuper de vous, et de Leriv aussi. Ne vous inquiétez pas.

Aldarin leva péniblement la tête, et tenta d'articuler,

- et... les... autres?

-Les autres vont plutôt bien, même Leriv n'est pas aussi tête brûlé que vous, Dame nous en grade.

-Derynn Assia... furent les derniers mot que souffla la Griffe avant de perdre connaissances.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 26 Marigar 1508 à 15h46

 
***
Les aventuriers ramassèrent leurs blessés et firent demi-tour avec la caravane. Les arkoniens allaient revenir tôt ou tard,donc il fallait trouver un endroit plus sure et où le peu de guerriers qui étaient disponibles pourraient tenir tête contre une nouvelle attaque de ces petites être squelettiques.

Les blessés graves étaient du nombre de trois, Aldarin, Leriv et Pazur.
Turin était penché au dessus d'eux en pansant leurs plaies du mieux qu'il savait. Même si il était herboriste à la base, les plantes médicinales et leurs application lui ont apprissent les bases de la médecine et cette aventure lui a fournie suffisamment d'occasions de pratiquer son nouveau "art", bien trop souvent songeât-il...

Pazur s'est réveille en premier, il n'avait reçu qu'un voilent coups sur la tête durant la bataille contre les arkoniens. Sa cuisse était serré dans de puissant bandages. La lance avait bien lacéré le muscle, mais grâce à la Dame a évitée l'artère. Avec un peu de temps, le nelda pourra marcher de nouveau.

Aldarin était encore plongé dans un sommeil profond, mais la bonne nouvelle fut que sa respiration est régulière.

Puis Leriv, malgrès se vilaines blessures, il était toujours mi-conscient.
Il usait de sa magie pour réparer ses tissus endommagés. Sous peu il sera de nouveau en forme pour combattre si besoin est.

En l'absence d'Aldarin, Leriv Härkl étant le second en chef de l'expédition,il disposait pleinement à présent du pouvoir sur la caravane.

***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 27 Marigar 1508 à 17h24

 
Et pendant ce temps, dans un tout autre camps...

***
Akralik était furieux, comment ces poussiéreux ont osé l'humilier ainsi! Se battre à un contre trois et vaincre?!?
Il y avait un mage, ce que Akralik n'avait pas prévu, c'était un mauvais augure.
Et puis il y avais ce guerrier Ouchovek avec son Mou vert et sa armure d'argent.
Il avait dû le prévoir les poussiéreux normaux ne s'aventure jamais si loin sans l'accompagnement des possédés.

Mais Akralik n'était pas stupide, il a déjà combattu des possédés avec leurs Mou et les a vaincu. Un cristal noir et un crâne ouchovek qui pendaient à sa ceinture étaient ses grandes trophées.
De plus deux autres petites troupes de pillage arkonienes se sont rejoint à lui peu de temps après la débâcle.

Akralik était un Arkonien prétentieux et extrêmement futé... pour un Arkonien. Si il ramènerait des trésors et quelques esclaves poussiéreux dans sa mère-tanière, une promotion de le contournerait surement pas. Il pourrait même devenir Maître reproducteur. Une étincelle lui apparût dans les yeux.

Il leva une cuisse arkonienne et en avala une grande bouché. Les faibles existent pour soutenir les forts, c'était la base de la société Arkonienne, même les morts n'y échappaient pas.

Akralik a envoyé des éclaireurs pour suivre la caravane et lui rapporter quand elle va s'arrêter. Sa troupe devenu nombreuse, ira est encerclera le camps jusqu'à la reddition des poussiéreux... non non, trop lent. Il va les attraper un par un et charger le camps mi-vide. Non! et pour quoi pas juste charger le camps?
De toute manière il n'avait que faire du nombre de pertes, vu qu'à la fin, seuls les plus forts subsisteront.

Le chef Arkonien sourit tout en mâchant la cuisse de Pikuik...

***


 
Leriv Härkl

Le Julung 27 Marigar 1508 à 22h10

 
***
Leriv s'était éveillé, fixant les alentours d'un regard hagard. Où était-il? Quel était cette sensation?

Soudain, tout lui revint, l'assaut des Arkoniens, les sangliers le chargeant, et le choc brutal qu'il subit lors d'une de ses charges. Cette sensation n'était autre que de la douleur, non pas celle qui parcourait son corps, mais celle qui était ancrée dans son âme. Celle provoquée par une défaite.

Tentant de se redresser, le marqué émit un grognement à cause de la douleur parcourant ses cotes, certainement en partie brisées. Quelque part dans la tente, une voix familière retenti.
***

Vous ne devriez pas vous lever kielno, votre état est encore très grave.

***
Le Tchaë tenta de localiser d'où venait la voix, chose rendue difficile par le bourdonnement de ses oreilles, plus fort qu'il ne l'aurait jamais cru possible. Son regard se posa alors sur le visage de Turin, l'air inquiet, et surtout... flou... mais le marqué, au bout d'un effort de réflexion surhumain, compris qu'il s'agissait surtout de sa vision qui était floue.

Ne daignant pas répondre, le parangon d'escorte tenta de se lever totalement, mais l'état de sa jambe était pire que tout le reste, et était certainement brisée. Loin d'être découragé, Leriv prit le premier objet long qui lui passait sous la main, et s'en servit de béquille, arrivant enfin à se mettre debout. Il s'avisa alors que l'objet en question se trouvait être une épée, certainement celle de la personne encore endormie à coté de lui...
***

Kielno, je vous ai dit de rester allongé. Votre état ne vous permet pas de...

***
Leriv n'entendit pas le reste de la phrase. Reconnaissant enfin Aldarin, inconscient, il prit compte de l'impact qu'avait eut cette escarmouche sur la totalité du convoi. Revenant à son état d'esprit habituel, il leva la main en direction de l'herboriste, lui faisant signe d'arrêter.
***

Silence. L'heure n'est pas à l'apitoiement. Les Arkoniens peuvent attaquer de nouveau. Faites moi un résumé de la situation.

***
Le tydale raconta alors comment s'était achevé le combat, et comment le convoi avait décider de faire demi-tour pour rester à une certaine distance du champ de bataille. Ils avaient alors piquer une des tentes pour s'occuper des blessés graves, au nombre de trois.

Suivant les conseils d'un des gardes, les charrettes furent placées de façon à former un mur défensif de fortune. Si les sangliers tentaient de faire une attaque identique à la fois dernière, un rempart, même peu solide, pourrait faire la différence.

Leriv accueilli cette initiative d'un hochement de tête, cependant l'endroit était trop dégagé, et donc vulnérable. Une attaque latérale était donc à craindre.

Une fois le résumé fini, le Tchaë ordonna de tout mettre en œuvre pour que la griffe du margay se rétablisse au plus vite, puis sorti de la tente. Certains, lorsqu'ils remarquèrent le marqué, accoururent pour avoir des nouvelles, posant surtout des questions sur la santé du Tydale que de la sienne. Abrégeant les questions d'un regard froid, il pris la parole de façon autoritaire.
***

Kielno Aldarin n'étant pas en mesure de commander, je me vois dans l'obligation de prendre la relève, et j'attends de chacun d'entre vous qu'il j'obéisse comme il obéirait à la griffe du margay.

***
Un silence de plomb régna sur les troupes, et Leriv enchaina.
***

Je souhaite qu'il y ai des archers postés sur les charrettes à tout moment. De plus, il me faut trois éclaireurs afin de vérifier qu'il n'y ai pas de manifestation ennemies dans les parages. Qu'ils viennent faire un rapport chaque jour, ou au moindre déplacement suspect. S'il l'un d'eux trouve un endroit plus sûr que celui-ci, qu'il fasse de même.

***
A cette demande, trois personnes levèrent la main pour signaler qu'ils allaient s'acquitter de cette tache. Chose que Leriv trouva surprenant, l'un d'entre eux n'était pas du tout un combattant.
***

Soyez tous vigilants. L'ennemi frappera peut-être très bientôt.

***
Sur ce, Leriv fit volt-face, se dirigea en boitant vers un coin esseulé, et s'assis à même le sol. Les gens commençaient à s'activer, vacant à des occupations parfois vaines. Le Tchaë, lui, commença à soigner ses blessures grâce à sa magie, l'épée du Tydale à ses pieds.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 28 Marigar 1508 à 03h46

 
***
Une trace, deux traces, trois traces, plein de traces... Le petit Curtok suivait la piste de la caravane depuis déjà un bon moment, il avait froid et la faim le rongeait. Mais il sentait que le camps ennemi est proche.

Il entendait des bruit de travail, et quelques voix.
Il se baissa encore davantage pour se camoufler avec les branches bases des petite arbrisseaux.
Avançant pratiquement à plat ventre il réussit enfin arriver en bordure d'une grande roue.
Un des chariot de la caravane, reconnut-il. Il vit une tente et un ouchovek en habit blanc en sortir. Le petit éclaireur compta 7 Tr'pasliks, leur petite taille ne faisait aucun doute sur leur race. Il vit un autre ouchovek sur un chariot avec un arc entre les mains, mais heureusement il ne regardait pas dans la bonne direction.

Ayant recueillit assez d'information, notre arkonien laissa le camps derrière soit pour regagner la sécurité des arbrisseaux. Soudainement une branche se cassa.

Pris de peur, l'arkonien se retourna vivement sa dague de lancé à la main. Il scruta les environs avec la plus grande attention à la recherche du moindre bruit suspect.... Rien...

Il se remit en route.

A peine deux minutes plus tard, le même bruit se reproduisit, l'arkonien se retourna comme un serpent et lança sa dague vers son assaillant. Il eu un court couinement et puis la choses tomba par terre.

Prudemment l'éclaireur se rapprocha de sa victime, sa seconde dague dans la main.
Un écureuil gisait mort à ses pieds.
L'arkonien le souleva avec un grand sourire en contemplant son diner et ses future protège-oreilles.
Mais il se surprit qu'à l'idée de manger, son estomac commençait à se soulever.

Il détourna son regard de l'animal vers sa poitrine et regarda incrédule une pointe d'acier lui dépasser de son foie, soudainement un autre pointe émergeât brus de son sternum...

Il se retourna pour voir un vieux Tr'paslik assez large, une cape de camouflage passée autour des épaules et un regard presque amusé. Il tenait quelque chose dans les mains, Curtok n'avait jamais vu une chose pareille, un arc à l'horizontal sur une manche en bois...
Ce serait chouette d'avoir une comme ça!, furent la dernière pensée qui lui traversa la tête car immédiatement suivie par un carreaux d'arbalète.

***



Leriv Härkl se soignait lorsqu'il sentit un regard se poser sur lui. En levant la tête il vit le tchaë Toa qui était à ses côtés.


-Et vl'a! Z'avez dit de vous rapporter des infos sur les mouvements ennemi? Toa fait mieux!

Il lança aux pieds de Leriv le cadavre encore chaud d'un arkonien.

-Toa vous apporte plus que des infos. hihihi....

Il nous espionnait d'puis que on a établie le camps le p'tit voyeur... Mais il dira plus rien, en échange de son silence il a prit trois carreaux et il m'a donné deux dagues de lancé pourries et r'grade, un joli écureuil!


 
Leriv Härkl

Le Sukra 29 Marigar 1508 à 08h51

 
***
Ecoutant Toa, Leriv tenta de bouger son bras gauche, et remarqua non sans soulagement qu'il ne ressentit nulle douleur, signe que son bras était de nouveau apte. Le reste de son corps était cependant encore dans un piètre état.
***

Débarrassez-vous du corps. Nous savons tellement peu de choses sur eux qu'il ne faut rien négliger. S'ils ont un moyen de savoir où sont chacun des leurs, morts ou vifs, garder cette charogne reviendrai à leur crier que nous somme là. Ne gardez pas les dagues, car elles aussi peuvent être dangereuses. Souvenez-vous que nous même pouvons savoir où sont nos semblables.

***
Leriv réfléchi un instant. La position et la destination de l'Arkonien pouvaient être des informations vitales pour la suite des événements.
***

Pensez-vous qu'il nous avait repéré? Où était-il? et où allait-il?


***
A la vitesse où se déroulaient les choses, l'assaut contre les Arkoniens devrait se passer d'Aldarin... Non pas que cela gênait le marqué, mais la griffe serait certainement déçue....
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 29 Marigar 1508 à 19h37

 
Quand Leriv parlait de se débarrasser du cadavre, le chasseur tchaë acquiesça, mais lorsque le magicien commençait à expliquer les raisons de ce fais, le visage de Toa s'illumina d'un grand air amusé.

-J' disposerais du corps comme vous voulez, mais j'crois qu'tu pousse le bouchon un peu loin mon petit.
Les Arkoniens, j'en sais quelqu'chose. Et je peux t'assurer qui ce que tu décrit là reviendrais à la magie, c'est pas comme si je m'y connaissait grand chose, mais de ce que je suis sûr, c'est que si Arkonien a des affinités avec la magie, les siens ne le laisseraient jamais sortir à la surface.
La preuve est que personne en a rencontré de chamane arkonien. Même les taverniers n'en parlent pas!


Puis il regarda Leriv d'un air qu'on pourrait presque considérer comme paternaliste,

-C'est pas pour t'embêter que j'dis ça, mais si j'étais toi, je bougerais le camps d'ici. Pour aller ou? J'en sais trop rien, c'est aux deux autres péquenots en vadrouille de le trouver, mais on pas trop fait gaffe pour effacer nos traces... pas dure de nous pister donc.



 
Leriv Härkl

Le Sukra 29 Marigar 1508 à 22h26

 
***
Le sourire et le ton qu'employa Toa irrita fortement Leriv. Il avait beau tenter de donner des leçons, ce n'était pas en sous-estimant ses ennemis qu'on pouvait triompher d'eux. Il tenta cependant de garder son calme lorsqu'il répondit.
***

Si les Arkoniens sont bel et bien apte à faire un équivalent à la divination, ce ne sera pas ce cadavre qui le le fera, mais un Arkonien bel et bien vivant., et comme vous l'avez dit, peut-être que ceux aptes à utiliser la magie ne sortent jamais de sous terre, ce qui n'est pas moins dangereux. De plus, si on se fit aux rumeurs, il se peut qu'ils soient des Nemens dégénérés par les effluves du S'Sarkh, et les Nemens emploient une magie bien à eux, qui peut avoir évoluer au contact des effluves. Ne les sous-estimez pas.

Et nous ne bougerons pas d'ici à moins de trouver un endroit plus sûr. Même si nous partons, s'ils suivent nos traces jusqu'ici, ils verront celles laissées par les charriots, qui nous ralentiront, et ils nous rattraperont lors du trajet. Il ne faut pas courir ce risque en vain. Même découverts, nous sommes plus en sécurité dans ces conditions qu'en mouvement.

Maintenant, si vous voulez bien vous acquitter de votre tache...


***
Le marqué se concentra alors pour capter de la mana, utile à ses sorts de soin. Bientôt il pourrait de nouveau se battre efficacement, et même si cela devait lui couter la vie, les Arkoniens subiraient des pertes lourdes.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 30 Marigar 1508 à 19h30

 
Toa acquiesça et partit.

***
La nuit du 12ème jour fut calme, les sentinelles abattirent un autre petit arkonien peu prudent. Tout semblait aller bien, les défenses des chariots ont été renforcé par des pics de bois affuté tout au long de la 13ème journée.

Les provision de nourriture étaient amplement suffisantes pour subvenir aux besoin du camps pour un bon bout de temps, ce qui était de l'eau, l'hiver donnait l'avantage d'au moins pouvoir faire fondre la neige. Chose qui ne semblait pas manquer, même si la saison commençait à s'estomper.

Au 14ème jour, Toa pista une harde de caribou. Malgré les protestations de Leriv, une chasse fut rapidement organisé et le soir même, trois magnifiques bêtes rôtissaient sur le feu et le tanneur avait de quoi s'occuper.

Malheureusement cette nuit, un troisième éclaireur arkonien à découvert le camps et même si il a été vu, il a réussit à s'échapper. Certes une flèche figé dans le dos, mais toujours vivant il a réussit a parvenir le message jusqu'à Akralik...

***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 31 Marigar 1508 à 02h27

 
***
Une brume enveloppait son corps, si intagible, mais pourtant si solide.

Aldarin ne pouvait pas se mouvoir...

Devant lui se dressait une ombre luminescente, une myriade de couleurs la composait et pourtant il n'était possible d'en distinguer une seule. Cette... chose s'adressa à lui, enfin il le pensait car nul autre être n'était présent dans ce néant.
Mais Aldarin ne comprit pratiquement rien, seule le ton de la voix le réconfortait une peu.

Soudainement il se senti transporté, il se retrouva au dessus d'un flanc montagneux, le vent soufflait et il y avait du brouillard, mais le paysage semblait fort familier.

Aldarin distingua une petite figure de tydale croupie sous une protubérance rocheuse pour se protéger des éléments.

Ensuite Aldarin se mit à voyager de nouveau, il vit le même tydale, les vêtements déchirés au milieux d'une plaine, puis arrivant dans une forêt, une attaque de loups et de nouveaux une fuite.
Il sentait la faim, la fatigue, un nouveau compagnon mou et le début d'une folie. La traversé d'un désert et un bateau pour une cité culte, Lerth.
Puis une nouvelle embarcation vers l'inconnu, un pèlerinage, le même tydale, avec quelques année en plus. Le bateau chavire, le tydale se retrouve sous l'eau et il voit ...

Le défilement d'images s'arrête et Aldarin réalisa qu'il venait de voire un aperçu de sa vie suite à son départ de Kryg.
Il se retrouvait de nouveau dans la brume avec cette personne entouré d'un halo luminescent.
***


Et cette personne lui reparle, cette fois-ci dans la langue de sa nouvelle patrie,


Ta vie aurait pu s'arrêter là mon enfant, mais j'en ai choisis autrement. Tu as fait un long chemin, mais ta route est encore longue et parsemée d'obstacles. Tu as déjà franchis les barrières de ta colére, tu as choisis la voie du protecteur au lieu du vengeur, je m'en réjouis.
Relève toi mon fils une fois de plus, soit fort.


La figure s'approcha du corps d'Aldarin avec un visage divin. Elle posa sa tête contre l'épaule du tyadale et lui chuchota à l'oreil,

Mais avant ça, laisse moi te laisser apercevoir mon cadeau pour mes enfants prodige...

*** ***
***

Au matin du 15ème jours, Aldarin ouvrit enfin les yeux.
Un fin faisceau de lumière rentrait dans la tente, l'aire était frais, mais Aldarin pouvait y sentir le sang qui allait couler en ce funeste Luang, Assia l'a prévenu...

***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 31 Marigar 1508 à 03h01

 
Turin sursauta lorsqu'Aldarin le tira de son sommeil.

-Herboriste, où est mon équipement?

-Par la Dame, que faites vous debout?!? Qui? Quoi? ah... votre armure est entre de bonne mains, on l'a remis en état suite aux combats et l'épée sert de béquille à Nêrhe Leriv...

***
Le regard de Turin parcouraient le corps d'Aldrin, au lieu d'être ramollie par les blessures et par son long sommeil, les muscles du symbiosé semblaient plus ferme et sa carrure avait augmenté. Même les cicatrices récentes semblaient avoir en partie disparues.
***


-Une bequille?! Nom d'un bratax! vous avez pas trouvé autre chose? Ah et puis c'est pas grave, tant qu'il l'a pas trop ébréché...

Turin, préparez les bandages et commencez à préparer votre crème de plantes de soin et de cicatrisation accéléré. On en aura besoin avant le coucher des soleils.


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Puis il sortie de la tente pour se diriger vers Leriv, les autres membres de l'expédition le regardaient ébahit, Aldarin se dirigeait à travers le camps comme si il l'aurait connu depuis toujours.
En marchant, il distribuait les ordres où et comment renforcer certains points de la ligne défensive et où poster les gardes.
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Il arriva enfin au niveau de Leriv, ce dernier était toujours concentré sur sa magie, mais il semblait aller bien.


-Om'shir kielno! Je vous félicite, vous vous êtes bien débrouillé pendant mon voya... ehm... mon absence.
Il faut nous préparer, l'assaut arkonien va pas tarder, je sais que votre magie n'est pas faite pour cette usage, mais pouvez vous nous blaster ces arbrisseaux, c'est pour dégager la vue aux archers.


 
Leriv Härkl

Le Luang 31 Marigar 1508 à 23h08

 
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Leriv apperçu Aldarin du coin de l'oeil, semblant venir vers lui. Celui-ci lui soumis alors une requête qu'il écouta. Il jeta distraitement l'épée qui siégeait à coté de lui à son interlocuteur, et qui, si elle semblait en tout point inchangée, avait désormais une magie diffuse en elle. Cependant, la réponse qui suivit avait tout pour déplaire.
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Vous voulez que je détruise des arbres pour pouvoir tuer plus facilement? Désolé, mais il ne s'agit pas ici de ma façon de voir l'équilibre. Les archers peuvent par contre se percher sur les arbres, ils seront hors de porter de leurs combattants.

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Le marqué se leva alors. Ses membres avaient complètement guéris grâce à ses sorts, et il serait totalement apte à se battre lors de la bataille qui allait suivre. Cependant, il frappa du sol du pied, montrant que la neige fondante rendait le sol peu praticable.
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De plus, ils seront plus stables sur du bois que dans la boue. Les ennemis devront charger, et cet élément jouera contre eux. Et enfin...

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Le Tchaë leva la main, et un vent fort et froid commença à souffler.
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Je ne sais pas si vous avez déjà tenter de combattre avec le vent dans les yeux, mais je doute que ce soit aisé. Entre éviter les flèches venant d'archers camouflés dans les arbres, la boue au sol, et le vent dans les yeux, les Arkoniens auront fort à faire. Nul besoin d'abattre des arbres.

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L'ancien chicot du masque fixa le Tydale de son regard dérangeant, attendant de voir une quelconque réaction.
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 1 Astawir 1508 à 14h34

 
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Aldarin saisit l'épée et la regarda rapidement, elle avait besoin un peu d'affutage, mais au même temps une étrange aura en émanait...
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Il écouta attentivement les propos de Leriv, l'idée en soi n'était pas mauvaise,

mais le souci est de trouver des arbres assez haut et puissant pour accueillir un archer. Déjà une chose est sure, les guards neldas ne pourront pas monter sur les arbres et de toute manière on aura besoin d'eux en mêlé.

Donc seuls les tchaës pourront bien remplir ce rôle.


Puis il réalisa qu'il parlait à voix haute, il regarda le magicien qui lui jetait un regard bien curieux, comme celui d'un serpent venimeux qui se demande si il va vous mordre ou pas...

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Les magiciens sont tous comme ça on c'est juste lui? se demandait Aldarin cette fois ci juste dans sa tête.


Sans qu'il aie le temps de formuler une question à Leriv, Toa accompagné par Zak le nelda et le petit tchaë géologue qui c'est porté volontaire sont apparus.
Essoufflés, le message qu'ils apportaient était simplement que les arkoniens sont en mouvement vers le camps, au moins deux douzaine d'individus et cela n'était sans doute que l'avant-garde...
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Puis Toa se permit une remarque qui fit sourire Aldarin,

-Et le pièges à cons son posés, hihihi...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 02h21

 
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Il ne fallut pas attendre longtemps pour pouvoir entendre la horde d'arkoniens, mais pourtant il a fallut attendre encore un bon moment pour enfin les voire.


A la surprise de tout le monde, les bruit ne provenait pas des arkoniens eux même, mais de leurs montures bien spéciales.
Des chevaucheurs de sangliers furieux!

L'histoire ne nous apprendra jamais si ces bêtes ont été réellement dompté ou pas par les arkoniens, mais il n'en demeure pas moins que ce fut une vision terrifiante...
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Les défenseurs sortirent de la torpeur initiale que lorsqu'un des chevaucheurs tomba par terre, un carreau lui sortant de du crâne. Suite à l'arbalète de Toa, les bruit des arcs qui se relâche se firent entendre et les flèches sifflèrent dans les airs.
Mais pour l'instant, les arkoniens étaient encore loin et que quelques projectiles trouvèrent une cible, sans faire de grand dégâts.

La charge des sangliers se poursuivait, à mi distance une nouvelle pluie de flèches les arrosa et désarçonna deux autres cavaliers et blessa trois autres.

Leriv Härkl leva les bras et incantat quelque chose que Aldarin ne comprit pas, mais n'avait pas besoin de comprendre, puisqu'un éclaire bleu vola des mains du tchaë sur les assaillants.
Le projectile magique carbonisa deux autres chevaucheurs et leurs montures dans une spectacle morbide où chaire et os se consume comme de la paille dans le feu.
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La formations ennemie ne ressemblait à présent plus à rien, mais les bêtes furieuses continuaient à charger malgré tout.
C'est à ce moment qu'un bruit métallique se fit entendre et un sanglier tomba par terre, la patte prise dans un piège à ours tendu par Toa. La grande bête fit une roulade en faisant de son cavalier une bouillit écarlate sur son dos...
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Enfin une salve rapide pratiquement à bout portant des neldas sur les barricades fit tomber un autre sanglier projetant son cavalier sur un pieux...

Les cinq chevaucheurs sauvage restant, comme les a-t-on nommé ensuite, se sont ensuite jeté comme des attardés sur les pieux de la palissade improvisé du camps et sans que les défenseurs aie a faire quoi que ce soit, deux cavaliers et leurs montures se transformèrent en brochettes instantanément ...

Aldarin sauta au côtés d'une chevaucheure qui a réussit à éviter les pieux et d'un mouvement fluide taillada le flanc de la bête tout en sectionnant net le pied du cavalier avant qu'il ne puisse réagir.
A la grande surprise du tydale, il ne sentit pratiquement pas de résistance dans son coups, la magie infuse dont parlait Leriv en serait la cause?

Ce moment d'inattention couta la Griffe du Margay un peu de son sang, puisque la petite lance de l'arkonien pénétra sa garde et trouva une faille de l'armure pour se planter dans le flanc du tydale.

La douleur et la colère vivifia le tydale, qui dans un mouvement d'épée latérale tranchât la tête tordue du sanglier et dans le même mouvement celle de son maître arkonien.
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Puis un second sanglier engageât le tydale. Aldarin détourna la lance pointé vers lui avec aisance emportant le bras qui la tenait. De son autre bras il se saisit de la lance et la réexpédia dans le dos de son propriétaire, ce qui le désarçonna.

Le sanglier furieux se retourna pour recharger Aldarin, mais voyant son cavalier blessé à côté, il se rapprocha de lui, le lécha une fois, puis referma ses mâchoires sur son crâne avant de prendre la fuite.
***


*** Gentille bête... pensa Aldarin. ***


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Il se retourna à la recherche de nouveaux ennemis, mais il n'en vit plus aucun. Le nelda Zak marchait tranquillement avec sa hallebarde déjà bien ensanglanté vers le sanglier pris au piège pour mettre un terme à son couinement incessant...

Le premier assaut est passé et les dommages étaient minimes. De quoi remonter le morale des troupes.
Aldarin se réjouissait.
***



 
Leriv Härkl

Le Merakih 2 Astawir 1508 à 23h36

 
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Le combat avait été bref, mais Leriv n'en avait loupé aucune miette.Envoyant des projectiles magiques de part et d'autre, alternés avec des vents du changement, moins efficace que prévu, mais tout de même utile dans certains cas.

Le constat fut plutôt positif, les ennemis ayant été repoussés sans subir de dégâts trop grand pour le convoi Equilibrien. Le sol, déjà boueux avant le combat, l'était encore plus, mais ce n'était pas de l'eau, mais du sang qui le rendait ainsi. L'odeur du sang était omniprésente, et les environs ressemblait à une vision de cauchemar.

Mais un cauchemar ampli de sentiments bénéfiques tels que la joie et la fierté. La victoire était savoureuse. Mais ce n'était qu'un bataille, rien d'autre, et c'est pour cela que, malgré ces sentiments, le visage du marqué resta totalement fermé.
***

Rassemblez les blessés dans la tente, que ceux qui savent donner des soins le fasse, les archers doivent vérifier leur stock de flèches, et que ceux qui n'ont rien à faire montent la garde. Le reste devrait arriver dans trop peu de temps pour que l'on puisse se relâcher!

***
Il ponctua ses ordres par une incantation visant à soigner ses propres blessures, minimes, mais pouvant s'avérer être un handicape lors de la prochaine bataille.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 3 Astawir 1508 à 20h11

 
Aldarin aidait à transporter les cadavres des ennemis sur un bûché improvisé.
Il a refusé la proposition de Toa qui visait à décapiter et empaler les tête arkonienes sur les pieux pour déstabiliser les ennemis.


-Nous sommes plus civilisé que ça, de plus cela risquerait de les enrager davantage. Nous les affronterons de pied ferme.

***
Les pièges furent reposé et enclenchées, les flèches distribué aux archers, deux carquois de 40 flèches chacun. Il n'y aura sans doute pas besoin de plus. Mais même, les caravaniers ont prévus de chasser, donc ont pris avec eux une bonne réserve de munitions.
Ces flèches étaient faites pour la chasse, et donc ne pourraient pas grand chose contre des armures plus épaisses.
Heureusement les ennemis n'en possédaient pas.

Curieusement, il n'eut pas de nouvelle attaque jusqu'à la tombé de la nuit.
Mais cela n'était pas une bonne nouvelle, car dans un assaut de nuit, les archers étaient désavantagés. Les arkoniens semblaient comprendre ça.
***


Aldarin ordonna de poster des gardes avancés avec deux torches et un briquet dans les mains.

-Lorsque qui conque entent des bruit des arkonien en approche, qu'il allume les torches et en plante une dans le sol et puis court vers le camps. La seconde torche devra être planté à mi-distance.
Si un des autres éclaireur, c'est bien le cas de le dire, voit une flamme de torche s'allumer, il allume les sienne et rejoint le camps aussi vite qu'il le peut.


Nous nous moquons bien de la discrétion, l'ennemi sait où nos sommes, et après, ce sont des arkoniens et une troupe à pied ou monté fera pas mal de bruit en arrivant.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 3 Astawir 1508 à 23h12

 
***
Un vent doux soufflait du Sud, le neige commençait à fondre. Les oiseaux chantaient le retour du printemps et la venu d'un nouveau jour.

Et pendant ce temps les gardes veillèrent et scrutèrent les environs pour une menace qui ne vint jamais...

Fatigué mais heureux ils retournèrent au camps. Il n'y as pas eu de "combat final" et tous en semblaient soulagés.
Plus tard dans l'après-midi Aldrin et Toa sont allés inspecter les lieux, mais au lieux de tomber sur une horde arkonienne en effervescence, ils trouvèrent que les restes d'un encampement récemment abandonnée.

Les traces de sangliers et d'arkonien partaient dans le sens opposé au camps des poussiéreux...
***


-Etrange, il semblerait qu'ils ont plié bagages prématurément... fit Toa, un genou par terre au dessus des traces.

-Bien étrange en effet, je ne suis pas pisteur, mais je dirais que dans le camps il y avait une bonne quarantaine d'arkoniens et une dizaine de sangliers...

-Quarante trois arkoniens et treize sanglier. Ça nous aurait fait un pour dix, et même si c'est Toa, il aurait du mal s'les faire tous... répond le chasseur à Aldarin.

***
Les deux poussiéreux retournèrent au camps en informant sur la nouvelle situation et après un peu de discutions, l'ordre de lever le camps fut donné, il fallait poursuivre l'expédition.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 04h24

 
***
L'expédition marchait pendant trois jours avant de nouveau établir un camps au bout d'une route abandonnée à côté de vieilles ruines. Il s'agissait d'anciennes bâtisses destinées à abriter les mineurs et les voyageurs. Un point de passage ouvert à tout ceux qui se rendaient vers la mine d'argent du Mont des Dieux.
Mais une hausse d'activité des aberrations du S'Sarkh et des Arkoniens ont poussé l'abandon de cette colonie il y a déjà bien des année, vu l'état de la ruine.

La troupe s'installa dans ce qui pouvaient être jadis un entrepôt. Aujourd'hui il ne restaient que les mures et un squelette de toiture.
Cela ne protégeait pas trop de la pluie, mais au moins du vent, de plus les murs offraient un meilleur rempart contre une attaque éventuelle.
***


- Pfff! C'est moche ici! Ça respire la pourriture...

-Non non, c'est que t'as enlevé tes bottes Toa, envoya gentiment Pazur au vieux chasseur...

***
Pendant que les deux amis s'envoyaient des pics mutuellement, Aldarin, Leriv organisèrent une inspection rapide des lieux. Personne n'est visiblement passé ici récemment et l'étendu du site indiquait qu'il ne s'agissait pas d'une petite colonie.
***


-C'est dommage que le S'Sarkh a détruit cette endroit,... entama le cartographe que qui accompagnait l'expédition. ... Ceci est ce qui reste de Dia, une colonie fondé peu de temps après que nos explorateurs découvrirent l'argent sous le Mont des Dieux. Elle prospérait comme la mine, mais au fur et a mesure du temps, les raids des perverties et des arkoniens ont rendu l'accès à la mine difficile.
La colonie en souffrit, car bon nombre de ses habitants rentrèrent à Syrinth ou Zarlif, plus sure.

Puis le coups de grâce fut porté il y a trente ans, où les arkoniens ont attaqué et pillé la ville naissante.
Personne n'a tenté depuis de reconstruire Dia et la route vers une des belles richesses de l'Equilibrium est a présent coupé.


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