Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 04h47

 
***
L'inspection ne trouva rien d'extraordinaire, des anciennes maisons à moitié brûlé ou effondrés, parfois des os blanchies par le temps...

De retour au camps, Aldarin semblait assez nerveux, ou frustré.
Après avoir organisé les tours de gardes et établie l'ordre de rotation de ces derniers, il mangeât un morceau de viande sèche, qu'il ingurgita avec un peu d'hydromel.
Mais son mal de crâne ne voulait pas partir... il lui semblait entendre un cris, un cri d'enfant au loin.
***


-Ce ne peut pas être un môme symbiosé quand même...nom d'un bratax estropié! que quelqu'un le fasse taire bon sang!!!

***
Si Leriv entendait quelque chose, il ne fit rien pour le montrer, froid et distant comme d'habitude.

Vers minuit le cri s'arrêta enfin et Aldarin en remercia la Déesse. Il aurait pu tenter de contacter la source de ce raffut psychique, mais le voyage l'a fatigué, trois jours il n'a pratiquement pas fermé l'œil.
Il s'attendait à une embuscade de ces arkoniens... ces satanés d'arkoniens.
***


-Que pouvait faire cette bande de créatures si nombreuses en pleine forêt? Pour quoi et vers où sont elles parties? Si leur but était notre camps, pour quoi attaquer une fois avec si peu de troupes et puis s'enfuir?

***
Aldarin aurait voulu croire que ce fut par peur d'affronter les poussiéreux, après le massacre de leurs chevaucheurs sauvages, mais il devait y avoir certainement autre chose...
***


-Krell?!?

Aldarin se retourna vers Leriv, un air inquiet sur son visage...

 
Leriv Härkl

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 10h12

 
***
Le "cri" télépathique arracha Leriv à ses pensées, et lui donna un mal de crâne passagé plutôt désagréable. Parcourant les fils de pensés, il appris qu'une enfant symbiosée avait été trouvée. Il avait cherché depuis longtemps un moyen de tester la griffe du margay qu'il venait de promouvoir, mais avec la distance, cela c'était révélé difficile. Cette situation était un bon prétexte, et il assigna mentalement la protection de l'enfant à Celegórn.

Sortant de ses pensées, il entendit Aldarin prononcer le nom de Krell, en se retournant vers lui, inquiet, et le marqué ne mis pas longtemps à faire le lien avec la situation actuelle.
***

Dans ce cas, l'attaque sur notre camp n'aurait été qu'une diversion... Ça se tient.

***
Le tchaë Commença à courir en direction du village, mais cela rouvrit les blessures de sa jambe gauche, et il s'étala de ton son long, grognant de douleur et de frustration. Il incanta alors un sort, projetant une sphère verdâtre vers Aldarin, lui conférant la possibilité de courir plus vite qu'en temps normal.

Partez devant, on vous rejoint. Si vous arrivez avant eux, vous pourrez préparer les défenses. Ne vous inquiétez pas pour nous.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 23h14

 
Aldarin aida Leriv à se relever.

-Très bien kielno, ... hein? c'est quoi cette aura verte?

Puis il sentie ses muscles des pieds revigorés,

-Ah... c'est donc ça votre secret de vitalité? hehe... Je vais y aller, en espérant pas rencontrer trop de monstruosités du S'Sarkh en route. Si il y aurait un danger notable, je te préviens.

***
Aldarin se mit rapidement en route, il vit une mimic à proximité, mais au moment où il s'est approché d'elle, elle s'enfuit...Tant mieux.

Aldarin descendait rapidement la route vers Krell, il était seul et donc prenait du temps à réfléchir...

L'expédition se détournaient de plus en plus de son objectif premier, trouver des gisements de ressources pour l'Equilibrium.
Bien sure, comme toute expédition avait le besoin de tenir un carnet de bord et enregistrer toutes les données utiles, mouvements ennemi où observations. La présence du cartographe était là pour ça, peu de surveilleurs sont passé par là, donc les informations récoltées seront utiles à l'Equilibrium, pour protéger ses frontières.

Mais Aldarin restait un protecteur de l'Equilibrium avant tout, Leriv aussi. Donc cette menace sur Krell, que représentait une horde d'arkoniens, était prioritaire à l'expédition.
Le tydale se demandait comment Leriv va expliquer ça aux artisans, qui ont initialement organisé cette aventure. Il se peut que Leriv ne leur dise rien et ce sera sans doute le mieux dans l'immédiat.

De plus de retour à Krell, ils pourront refaire des provisions et se rétablir de leurs blessures. Pour vue qu'ils arrivent à temps. Cela faisait pratiquement un mois qu'il a quitté la petite ville...
***


***
Aldarin était perdu dans ses pensées et ce n'est qu'au dernier moment qu'il réalisât qu'une ombre se dirige à toute vitesse vers lui.
Une chiroptère avait prévu festoyer sur sa chaire ce soir...
Aldarin esquiva la première attaque, puis se mis en position de combat en attendant que la bête revienne.
Sans avoir a attendre la chiroptère fit un second passage, la lame du tydale fendit l'aire, mais rien de plus... La chiroptère en fit autant.

Cinq passages de la bête plus tard, nul coups ne fut toujours pas porté...

Enfin, au bout de 6eme passage de la chiroptère Aldarin avait prévu son mouvement et sa épée coupa l'aille de la bête, qui s'écrasa par terre, où Aldarin n'eut pas de mal à l'achever.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 7 Astawir 1508 à 12h41

 
***
Entre temps, Leriv et le reste de la caravane se préparaient pour la route vers Krell.
***


***
Il y a eu des contestations comme quoi l'expédition doit continuer et pas rentrer bredouille. Mais Leriv leur a bien expliqué que si c'est leurs souhait, ils peuvent partit seuls, mais que les rejetons son plus nombreux autour de la mine...

Privée de leurs deux gardes principaux l'expédition ne ferait pas long feu.
***



Convaincu, (ou par défaut d'autre choix) ils levèrent le camps pour suivre la route emprunté la veille par Aldarin. On comptait le 20eme jour de l'expédition et la route avait été pénible et les réserves (sur tout d'hydromel) commençait à se raréfier. En fin de compte tous se rendirent à l'évidence que refaire le plein à Kerll n'est pas une si mauvaise idée.



 
Leriv Härkl

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 18h40

 
***
Le convoi faisait route vers Krell, et si le chemin fut plutôt paisible (bien qu'il n'était pas rare de voir les restes de chiroptères sur le route), il fallu à un moment faire un détour pour éviter un regroupement de créatures, où les Arkoniens étaient absents. Ce détour ne fit perdre que quelques heures, mais le convoi arriva sans heurt au village, où Aldarin attendait depuis quelques temps déjà. Parti en éclaireur grâce au sort de Leriv, il avait sécurisé un maximum le chemin.

Si Leriv soupira de soulagement en voyant que Krell n'avait pas été attaquée les autres membres du convoi furent soulagés de regagner enfin la civilisation, et de mettre de coté, pour un temps, le danger qui était omniprésent les derniers jours.

Le Tchaë fit craquer ses phalanges, signe montrant qu'il n'avait pas pour autant oublié la situation précaire dans laquelle ils étaient. Les Arkoniens arriveraient peut-être, et leurs provisions commençaient à se raréfier en même temps que leur équipement était fortement usé. Pour ponctuer cette réflexion à lui même, un des chariots céda alors qu'on le vidait, et un des roue se sépara du reste. Cependant, cette situation sembla plus faire rire qu'autre chose, ce qui n'était pas plus mal, car la tension était parfois l'ennemi de l'efficacité.

Le marqué resta à l'écart des autres, cherchant Aldarin du regard afin de lui rapporter les évènements.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 10 Astawir 1508 à 23h31

 
***
Aldarin est arrivée enfin à Krell, non sans encombres cela dit.
La région autour de la route était infesté de chiroptères, aussi il en tua celles qui se rapprochaient de lui, mais pour une petite morte, sa grande sœur assoiffée prenait la place...

Le tydale seul sur la route mal entretenu a tenté plus d'un brigand ou éclaireur arkonien a l'attaquer. Toutes ces créatures ont largement sous-estimé les capacités du guerrier et ont mordu la poussière rapidement.
Aldarin est un bon guerrier, mais chaque affrontement le fatiguait un peu plus. De nouvelles blessures à chaque combat et les combats chaque jour ont entièrement repeintes le tydale de crasse mêlé au sang, tant des ennemis que du sien.

Le seul moment amusant de cette traversé fut lorsqu'un arkonien monté sur un sanglier l'a voulu charger, mais dans sa intelligences extrême il s'est prit une branche basse, le faisant tomber par terre.
Le souffle coupé et un bras cassé, l'arkonien a tenté de supplier son bourreau de le laisser en vie... en vain.

Aldarin a même eu la "chance" de croiser le fer avec un Flaviste hargneux. Le combat se termina sur un matche nul, les deux guerriers,épuisés, se sont désengagé et ont repris leur chemins respectifs.
***


***
Puis, au bout de trois jours fastidieuses il est enfin arrivé à Krell.
La ville n'était pas assiégé ou sous attaque, heureusement!
***


Se précipitant vers la ville, il se fit arrêter par les gardes,

-Halte là sale vagabond! Que viens-tu faire ici?

La question troubla la Griffe du Margay... Il se regarda et constata l'état déplorable de ses vêtements en lambeaux...

-ahh... excusez moi messieurs les gardes, mais je suis Aldarin Mor'Nathil, Griffe du Margay et Chef d'expédition dans cette région. J'ai des informations importantes a délivrer à Gomarel Nitschë.

***
Aldarin sortie de sa poche crasseuse son insigne de Griffe, mais ceci ne fut pas nécessaire, car un des garde reconnut le tydale qui a combattu les arkonien il y a un mois au par-avant.
***


-Oh! excusez moi Nêrhe, je ne vous ai pas reconnu... euh... à votre tenus. Entrez, entrez... le garde regarda une fois de plus la Griffe des têtes aux pieds avec un air désolé, euh...vos compagnons de routes...

-Ils vont bien, ils vont arriver sans doute un peu plus tard dans la journée, l'interrompît Aldarin, Mais vous avez raison le voyage fut rude. Cependant il faut que je parle au Maire au plus vite, c'est "assez" urgent.

Ensuite je pourrais prendre un bon bain après la visite du Maire, pourrier vous charger quelqu'un de ça?


-Bien sûr Nêrhe, je vous fera apporter de nouveaux vêtements aussi. dit le garde avec un franche sourire.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 03h27

 
Un autre garde escorta Aldarin vers la demeure du Maire de Krell, Gomarel Nitschë. Il le fit patienter puis le Gomarel sortie,

-Om'shir, om'shir Aldarin! ses yeux se posèrent sur le tydale Oh! Par la Dame et ses serviteurs! Mais dans quelle état vous êtes! Je ne vous aurais pas reconnu si ce n'est Herman qui vous m'a annoncé...

-Om'shir Nêrhe, ce qui m'est arrivé n'est sans importance par rapport à ce que risque Krell. Notre expédition est tombé dans une embuscade Arkonienne, nous l'avons repoussé, mais cela nous a permis de trouver un large encampement arkonien. Mais au lieux de nous attaquer, les arkoniens sont partis du jours au lendemain. Selon les traces ils se dirigeait vers ici. D'après les traces qu'on a trouvé par la suite, il n'est pas impossible qu'il y en a plus d'un de ces groupes en direction de Krell. Je...

-Vos nouvelles sont des plus intrigantes jïrhe, mais venez en discuter à l'intérieur, un peu plus loin des oreilles indiscrétes...

Le Maire se retourna vers son garde Herman,

-Herman, va me chercher le capitaine.



Aldarin et le Maire sont allés dans le salon, où Gomarel remplit deux vers de vin et tendit une à la Griffe.

-Buvez un peu en attendant le capitaine, vous nous raconterez les choses plus en détaille...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 03h39

 
*** Suite à son entretient avec le Maire et le capitaine Voron Romen. Le capitaine n'a pratiquement pas changé depuis leur dernière rencontre un mois en arrière. A présent Aldarin était plongé dans son bain, profitant de l'eau chaude et discutait avec Kurrare, qui s'amusait de sauter un peu partout dans la pièce.
***


-Toujours aussi fière et arrogant, mais il me semble qu'il a pris la chose au sérieux.

Kurrare dit :
Le capitaine? Oui, j'ai vu que les habitants et les soldats sont en train de renforcer les palissades...
N'empêche c'est pas trop tôt. Je me demande pour quoi ils l'ont pas fait avant.


-Moi aussi, sans doute dans sa témérité le capitaine l'a omis...

Kurrare dit :
Mais ça l'excuse pas pour un sous! T'as vu le massacre qu'il a causé la dernière fois? Je me connais pas trop en matière militaire, mais je crois qu'il a fait beaucoup de gâchis pour rien. T'as bien vu la pile des cadavres de ses soldats...


-Oui, je m'en rappelle un peu trop bien, mais lui il s'en rappelle encore mieux. Il parait fort, mais au fond de lui il ne pourra pas oublier. C'est pas un mauvais gars, il ne laissera pas Krell tomber.
Moi non plus.


Kurrare dit :
Je savais que tu allais dire ça...


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 04h17

 
***
La conversation entre le symbisé et son symbionte fut interrompue par l'entrée dans la pièce d'une jeune tydale aux cheveux couleur fer ardent.
***


Oh! Excusez moi Nêrhe, je ne savais pas que vous étiez encore dans le bain... Ses grand yeux bleu scrutèrent un instant le torse et les bras du tydale qui dépassaient de l'eau, une petite collection de blessures encore récentes s'y trouvaient

-Je vous apporte de nouveaux vêtements, vos anciens sont hélas irrécupérables... , je vois a présent pour quoi. Enfiler le pantalon, je vous apportera une crème pour que vous cicatrisiez plus rapidement tout ça.

***
Aussi vite arrivé, elle est aussi vite repartie.

Aldarin se tourna vers son Mou, un air de surprise sur son visage enpourpré.
***


Kurrare dit :
Hehehe... Elle était pas mal, hein? Mon pauvre Aldarin.... et dire que t'as faillit finir chez les Temoins...


Une brosse vola immédiatement vers le Mou, mais celui ci se téléporta bien avant qu'elle ne l'atteigne.

***
Rapidement Aldarin sortie de l'eau devenu froide, se sécha et enfila le pantalon, il était pratiquement à la bonne taille. Il regarda la chemise et le veste que la belle inconnu lui a apporté. Fait dans un tissu assez épais, mais agréable au toucher elle convenait bien au temps changeant de printemps.
Aldarin reposa les vêtement sur le lit et allât regarder par la fenêtre de sa chambre. Il profitait de l'hospitalité du Maire le temps que ses compagnons arrivent en ville, ensuite il ira s'installer avec eux dans la caserne.
Au dehors, les gens s'activaient de leur besogne quotidienne, parfois seulement passaient une troupe de soldats en transportant des tonneau de flèches ou des pieux pour la palissade.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 10h47

 
La jeune tydale revint peu de temps après, la pommade dans la main.

-Me revoilà riemto, aller, assaillez vous sur le lit. Le Maire vous veux en état.

***
Aldarin s'exécuta et la femme tydale s'assit derrière lui et commença à appliquer la pommade sur le corps de la Griffe. Aldarin ne sachant pas que faire, il ne fit rien, juste profita du moment.
Puis enfin la tydale se mit a parler,
***


-Cela est comment d'être un élu? Ça fait pas un peu étrange d'entendre les voix dans votre tête constamment?

Aldarin regarda en arrière pour voir le visage de la tydale, puis répondit,

-Elu? Hehe... ce serait trop d'honneur. Je dirais juste symbiosé.
En effet, au début c'est bien étrange et très perturbant de pouvoir capter les pensées des autres symbiosés, mais au bout du compte on s'y fait et ensuite on découvre que c'est même très pratique. Nous pouvons suivre des événements lointains sans y être réellement.

Lui,
Aldarin pointa son Mou, il s'appelle Kurrare, cela fait plus d'un an qu'il s'est lié a moi, mais ce n'est que relativement récemment que j'ai appris a communiquer par télépathie avec les autres...

***
La tydale était bien curieuse et Aldarin lui raconta même plus que ce qu'il aurait dit normalement sur lui et son passé suite à sa fuite du Matriarcat. Mais il n'appris de la tydale que qu'elle était native de Krell et avait un frère.
Sans que la Griffe s'en rend compte, la tydale a fini de le masser et d'enrouler un tissu blanc autour de ses bras et torse. Il se releva, elle aussi. Il put enfin la voire de plus près.
La fille était un peu moins d'une tête plus petite que lui, ses cheveux lui descendaient jusqu'au milieux du dos, entourant un visage fin et souriant qu'ornaient quelques tâches de rousseur.
***


-Je vous suis reconnaissant kielna pour vos soins, mais où ai-je la tête?, mon voyage a du me faire oublier les bonnes manières, je me présente, je suis...

-Aldarin Mor'Nathil, Griffe du Margay hihihi... oui, je vous connais. Pratiquement tous vous connaissent a Krell à présent, ainsi que votre compagnon Leriv Härkl. Pour les jeunes d'ici vous êtes ce qu'on pourrait appeler des héros. On vous doit beaucoup pour nous avoir débarrassé des arkoniens.

Elle aida la Griffe pour mettre ses vêtements par dessus ses pansements, puis d'un pas léger elle se dirigeât vers la porte,

-Le capitaine de la garde veut que vous alliez le voir cet après-midi encore...

La tydale était déjà dans la porte quand elle se retourna,

-Ah oui... moi je m'appelle Moniia. puis elle disparût laissant un Aldarin dans sa chambre hors de son état normal.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 10h53

 
La jeune tydale revint peu de temps après, la pommade dans la main.

-Me revoilà riemto, aller, assaillez vous sur le lit. Le Maire vous veux en état.

***
Aldarin s'exécuta et la femme tydale s'assit derrière lui et commença à appliquer la pommade sur le corps de la Griffe. Aldarin ne sachant pas que faire, il ne fit rien, juste profita du moment.
Puis enfin la tydale se mit a parler,
***


-Cela est comment d'être un élu? Ça fait pas un peu étrange d'entendre les voix dans votre tête constamment?

Aldarin regarda en arrière pour voir le visage de la tydale, puis répondit,

-Elu? Hehe... ce serait trop d'honneur. Je dirais juste symbiosé.
En effet, au début c'est bien étrange et très perturbant de pouvoir capter les pensées des autres symbiosés, mais au bout du compte on s'y fait et ensuite on découvre que c'est même très pratique. Nous pouvons suivre des événements lointains sans y être réellement.

Lui,
Aldarin pointa son Mou, il s'appelle Kurrare, cela fait plus d'un an qu'il s'est lié a moi, mais ce n'est que relativement récemment que j'ai appris a communiquer par télépathie avec les autres...

***
La tydale était bien curieuse et Aldarin lui raconta même plus que ce qu'il aurait dit normalement sur lui et son passé au Matriarcat. Mais il n'appris de la tydale que qu'elle était native de Krell et avait un frère.
Sans que la Griffe s'en rend compte, la tydale a fini de le masser et d'enrouler un tissu blanc autour de ses bras et torse. Il se releva, elle aussi. Il put enfin la voire de plus près.
La fille était un peu moins d'une tête plus petite que lui, ses cheveux lui descendaient jusqu'au milieux du dos, entourant un visage fin et souriant qu'ornaient quelques tâches de rousseur.
***


-Je vous suis reconnaissant pour vos soins, mais,mais où ai-je la tête?, mon voyage a du me faire oublier les bonnes manières, je me présente, je suis...

-Aldarin Mor'Nathil, Griffe du Margay hihihi... oui, je vous connais. Pratiquement tous vous connaissent a Krell à présent, ainsi que votre compagnon Leriv Härkl. Pour les jeunes d'ici vous êtes ce qu'on pourrait appeler des héros. On vous doit beaucoup pour nous avoir débarrassé des arkoniens.

Elle aida la Griffe pour mettre ses vêtements par dessus ses pansements, puis d'un pas léger elle se dirigeât vers la porte,

-Le capitaine de la garde veut que vous alliez le voir cet après-midi encore...

La tydale était déjà dans la porte quand elle se retourna,

-Ah oui... moi je m'appelle Monika. puis elle disparût laissant un Aldarin hors de son état normal.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 11 Astawir 1508 à 10h58

 
Le lendemain, le reste de la caravane est arrivée a la ville et Aldarin allât a leur rencontre.
Il trouva rapidement Leriv et s'approcha de lui,


-Om'shir kielno, comment était le voyage? Pour ma part bien ardu, même avec votre sort...

Les arkoniens ne sont pas encore là, mais les éclaireurs pensent que leur venu se fera au cours de la semaine.


 
Leriv Härkl

Le Sukra 12 Astawir 1508 à 09h29

 

Une semaine.... pensa-t-il. Il va falloir se préparer sérieusement.

Le voyage s'est relativement bien passé, il y a eut plus de dégâts matériels qu'autre chose, bien que ce fut assez fatiguant.

***
Malgré ses dires, il ne montrait pas le moindre signe de fatigue. D'un signe de la tête, il désigna le chariot désormais inutilisable.
***

Les provisions sont presque à sec, il va falloir renouveler notre équipement dans sa quasi-intégralité. Heureusement que vous vous êtes occupé d'une majeure partie du "nettoyage" de la route, sinon cela aurait pu être pire.

Avez-vous commencé à réfléchir à une stratégie concernant les Arkoniens?


***
Le marqué fixa alors le tydale comme s'il sondait son âme même.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 13 Astawir 1508 à 01h28

 
-Ha! Pour le nettoyage je n'ai pas de quoi être fière, je le suis sentie plus comme le torchon que le nettoyeur...

Aldarin accompagné de Leriv allât voir par lui même les dégâts sur le chariot.

-Hmm... Pas beau tout ça. Encore heureusement que cela nous est arrivé ici et non au milieux d'une horde de bestioles affamé et sur tout assoiffées...

***
Le tydale s'approcha de ses compagnons artisans et les salua, puis leur aida à transporter les biens vers la caserne où ils seront logés.
Entre temps, Leriv Härkl a disparue, comme à son habitude.

Aldarin, une fois le travail terminé est allé près de la rivière, c'est ici qu'il avait le plus de chance de trouver le mystérieux tchaë.
Il n'avait pas marché en vain, une figure devenu familière était assise aux pieds d'un saule.
Il s'assit a côté.
***


-Vous m'avez demandé si j'ai une stratégie en tête? Je serais heureux de pouvoir prédire l'avenir, mais hélas je ne peux pas. On ne connait pas encore l'étendu des forces Arkoniennes, ni leur composition, ni si ils ont des autres alliés...
Pour cela Krell a envoyé ses éclaireurs peu de temps que je suis venu, donc hier avant midi. Ils devraient revenir demain avec plus d'informations et c'est de là qu'on établira un plan.

Je mes suis entretenu avec le capitaine Romen, le ville compte que vingt-cinq garde de métier et quarante-quatre miliciens issus de la population. Plus un vieux mage. Si la horde qui nous a attaqué dans le Nord agit seule, on a de bonne chances de gagner, mais je crains que c'est loin d'être le cas.

Ces arkoniens sont plus futé que d'habitude, ils ont harcelé Krell avant l'hiver, donc la ville n'a pas put amasser trop de provisions pour l'hiver. En hiver ils ont tenté un assaut, qui leur a faillit réussir. Et là c'est le dégel, la saison idéale pour attaquer leur proie affaiblie par le froid, la faim et la peur. Je repense à ce qui s'est passé à Dia... Je ne veux pas que cela se reproduise, mais il nous faut des renforts.


***
Le regard d'Aldarin était rivé sur la surface de la rivière, ses eaux mouvementé par la fonte des glaces reflétait chaotiquement le reflet de la lune.
La nuit était tombée sur Krell.
***


 
Leriv Härkl

Le Dhiwara 13 Astawir 1508 à 16h12

 
***
Leriv écouta les dires du Tydale, sans daigner pour autant se tourner vers lui, ni même ouvrir les yeux.
***

Une pénurie de vivres et un surplus de personnes à nourrir... La situation est plutôt précaire. Il faudrait profiter du peu de répits dont nous disposons pour chercher de quoi survivre à Zarlif. Sinon, un embargo de leur part et de la patience finiraient par tous nous avoir.

Cependant, je ne sais pas comment améliorer nos défenses... le mieux serait d'ailleurs peut-être de prendre les devants et d'organiser une embuscade, cela réduirait le nombre de femmes et d'enfants victimes de l'affrontement. Par contre, cela ne sera possible que si on sait précisément leur trajectoire, ce qui n'est pas facilement devinable.


***
Le marqué soupira, se rendant compte qu'ils étaient dans de beaux draps, mais il s'inquiétait pas pour autant, car la dame grise était à leur coté.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 04h21

 
***
Aldarin écouta Leriv et lorsque ce dernier finit de parler, il resta muet en regardant la rivière. Puis il se leva et étira se membres engourdi, il remarqua que ses blessures n'était pas encore refermés et que ce mouvement était assez stupide de sa part. Les petites lésions qu'il avait sur les bras et le corps se sont légèrement réouvertes.
Il se crispa un instant.
***


-Une embuscade? Je veux bien, mais pas avec le nombre réduit d'hommes que dispose ce village. Je vais, je pense, demander au maire un cheval pour aller le plus rapidement à Zarlif, je vais voire si je peux pas y trouver des soldats et des vivres pour Krell rapidement.

Vous devriez rester ici et superviser les défenses et le moral des troupes ainsi que l'entrainement des miliciens. Ce ne devrait pas être trop difficile je crois, j'ai longuement discuté avec le Capitaine Romen. Je lui ai laissé des instructions et il sais ce qu'il faut faire, votre rôle serait de veiller sur les détailles qui lui échapperait et sur tout, j'ai besoin d'être mis au courant des événements dans la ville. Bien sûre, si on trouve un autre symbiosé, vous pourriez m'accompagner.

Prions la Dame pour le miracle


***
Suite a cela, le guerrier abandonna son ami a ses sombres pensées et regagna l'auberge ou il était logé pour une dernière fois.

En montant dans sa chambre, il entendit un cri de femme venant de l'étage où était sa chambre. Sans calculer, Aldarin monta les escaliers trois par trois et en arrivant au haut, les cris était plus forts et il aperçut qu'une chambre était entre-ouverte, sa chambre.
Sa main descendit vers son épée, mais elle ne saisit que du vide.
***

Bon sang! Je l'ai laissé à l'intérieur...Ah, tant pis!
***
Il ouvrit d'un coup de pied la porte. La porte percuta quelque chose violament et envoya la chose par terre.
Dans sa chambre éclairé par une petite lanterne accroché au plafond, Aldarin vit Moniia qui se débattait d'une demi-douzaine de silhouettes encapuchonnées. Une courte dague dépassait de l'épaule du grand agresseur qui tentait de la saisit et plaquer au sol.
La grande silhouettes se retourna vers le tydale et grommela quelque chose d'incompréhensible aux autres. En entendant ces paroles, Aldarin fit immédiatement la correspondance avec le langage du chevaucheur sauvage blessé.
***

Non! des arkoniens ici ?!?pensa Aldarin.
***
A cet instant deux des créatures s'approchèrent vers lui, des épées courtes à la main. Sans son armure, Aldarin esquiva aisément le premier coups et riposta par un crochet droit dans le visage de l'arkonien. Un craquement se fit entendre lorsque le poing solide du tydale percutèrent le nez de la créature, de sa seconde main il attrapa la main en avant et la dévia pour intercepter le coups de la seconde créature. Venu de nul part, une dague de lancé lacéra la joue de tydale et vint se planter dans la porte.
Aldarin jeta un coup d'œil vers l'origine de l'attaque et vit l'arkonien plus grand et plus costaud que les autres et un Mou vert qui lui sautillait sur la tête.
***

Merci Kurrare. pensa Aldarin.
***
Le tydale envoya son genou dans le ventre de son premier agresseur pour le rendre plus coopératif et s'en servît comme bouclier. Il vit enfin son épée sous le lit. Jetant son bouclier vivant, qui était au passage déjà mort sur un de ses compère, lui même roula par terre pour attraper sa lame. Il eut juste assez de temps pour dégainer qu'un arkonien s'est jeté sur lui. Il ne réussit qu'a s'empaler sur l'épée enchanté de la Griffe. Malheureusement la lame est resté coincé dans l'estomac de l'arkonien et pas le temps de la forcer qu'un autre arkonien était sur lui.
La Griffe évita son coup en roulant sur le côté de son attaquant, dont il faucha les pieds puis se releva rapidement seulement pour se faire percuter par un n'ième arkonien ce qui l'envoya sur la table. Déboussolés Aldarin saisit la première chose qui lui arriva sous la main et frappa la bête avec, il eut un couinement et Aldarin regarda l'arkonien s'éloigner de lui, une fourchette plantée dans un œil.

Entre temps, Moniia réussi a faire lâcher prise au chef des arkonien et lui assénant un magistral coup de pied dans une zone sensible...
En retour l'arkonien lui envoya une baffe qui fit tomber la fille par terre.
En voyant ça, le sang du tydale se mit a bouillir, une monté de rage, une impulsion sanguinaire, un sentiment si souvent refoulé, maintenant Aldarin lui donna libre cours.
Il se remis sur pied et sans attendre, attrapa la main de l'arkonien le plus porche, il lui la tordit et sa vielle lame rouillé vint transpercer le cœur de son propriétaire. L'arkonien lâchant la prise, Aldarin saisit l'épée et par sa force la fit ressortir par le côté dans une spectaculaire brume écarlate. Dans le battement de cœur suivant, un second arkonien vit la vie le quitter par la main du tydale berserk.
Une dague de lancé vola vers Aldarin, qui la détourna par l'épée coure arkoniene, mais au même temps cela lui la fit lâcher. La dague en ricochant percuta la lanterne qui tomba et se cassa, répandant l'huile sur le parquet et un peu le matelas du lit, qui prirent instantanément feu.

Mais Aldarin n'en avait rien a faire, il restait encore le grand arkonien.
Ce dernier voyant son ennemi désarmé sortie de son dos une belle cimeterre recourbé et à la lame dentelé. Définitivement pas de facture arkonienne.
Les adversaires se rapprochèrent et entamèrent le combat, l'arkonien était très agile et étonnamment bon escrimeur. Très rapidement le corps entier du tydale était strillé de fines entailles. La chemise blanche est devenu rouge, la veste qui allait par dessus est tombée en lambeau. Mais malgré tout l'effort d'Aldarin, l'arkonien avait l'avantage, il ne tiendrait plus longtemps. Sur cette idée, le tydale sauta sauvagement sur l'arkonien qui, bien qu'il eu une belle occasion de passer la garde une fois pour toute du tydale, fut surpris par cet acte insensé.
Ils roulèrent dans les flammes, la chemise imbibé de sang ne s'enflamma pas trop à l'instar de la cape que portait l'arkonien, qui se transforma et torche vivante.
Mais cela ne sembla pas arrêter le guerrier vétéran arkonien. En voyant cela, Aldarin se précipita sur le guerrier en flamme dès qu'il se soit relevé, celui ci ne se laissa pas surprendre une seconde fois, même si "un peu distrait" par les flammes. Son sabre pénétra profondément la chaire du tydale, mais celui ci se saisis de la courte dague figée dans l'épaule gauche de l'arkonien. Il la retira rapidement, inversa la prise et planta le fine lame dans le gosier de la bête. L'arkonien incrédule recula en titubant, il porta ses mains sur sa gorge, d'où se déversait l'essence de sa vie, mais il ne semblait toujours pas vouloir mourir.
***


-Mais j'en ai vraiment ras-le-bol de ta race! fulmina Aldarin en dégageant le cimeterre resté coincé dans son flanc.
-Cette fois va-tu crever pour de bon sale chien?!

***
Aldarin s'élança une ultime fois contre le guerrier arkonien, le sabre traversa la cage thoracique de part en part et le choque fit voler par la fenêtre du second étage le maître assassin arkonien vers l'éternité.

Le tydale regardait un instant la boule de feu tomber par terre, sa rage l'avait quitté, il était à bout de souffle, il allât ramasser son épée lorsque soudainement une pensées lui traversa l'esprit tel un éclaire; Moniia!

Il fit volte-face et vit la tydale toujours allongé sur le parquet et les flammes s'approchaient dangereusement d'elle.
Sans tarder, il accourut et se posa auprès d'elle, elle respirait, c'était bien. Aldarin la prit dans ses bras et la souleva, elle n'était pas bien lourde, mais les blessures du tydale l'affaiblissaient sensiblement, chose à la quelle l'adrénaline dans son sang voulait pallier à tout prix.
En descendant des escaliers il vit le patron de l'auberge,
***


-C'est pas trop tôt que m'sieur ai daigné venir... pensa Aldarin, puis se rendit compte de la rougeur du visage de l'aubergiste. Il avait parlé a voix haute. Qu'importe...

***
Quand Aldarin sortie de l'auberge, les gens du village s'organisaient déjà pour éteindre l'incendie, mais personne semblait prêter attention au tydale, qui se dirigeât vers la caserne.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 06h15

 
***
La porte de la caserne s'ouvrit violament et une figure ensanglanté portant une femme entra dans la pièce.

Les artisans mirent une bonne dizaine de seconde à réaliser qu'il s'agissait de leur chef d'expédition, Aldarin.
***

-Turin! Turin !!! Viens immédiatement, j'ai besoin une fois de plus de tes talents, occupe toi de Moniia. Elle est blessé.
***
Turin rentra dans la pièce par une petite porte, où il installé ses quartiers. Devant le spectacle que s'offrait à lui, il se figea comme une statue.
***

-Turin! Tu fait quoi là?!, dis moi où je dois l'allonger! et que ça bouge!
***
Turin se secoua et montra une couchette, Aldarin posa délicatement la femme dessus, et tomba à genou, ses forces commençaient à l'abandonner et sa vision se rétrécissait pour ne former qu'un petit cercle dans lequel était le visage de Moniia.
***


-Occupe toi d'elle s'il te plait...

*** Puis le guerrier s'effondra par terre... ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 06h57

 
***
Cette fois le tydale de fut pas projeté dans un rêve étrange, mais juste de la noirceur. Il ne sut pas combien de temps il était resté dans ces état, mais il voulait se réveiller, il avait pas le temps de rester dans ce coma.
Enfin il ouvrit les yeux, il voyait pas le plafond de la caserne, ce lui ci avait l'air plus entretenu. Une odeur d'encens flottait dans les aires. Il tourna la tête d'un côté et vit un canapé de satin, il tourna la tête de l'autre côté et vit Moniia affalé sur le lit, elle dormait.
***

-Ravie de vous revoir parmi nous Nêrhe.

*** A la voix de Turin, Aldarin se releva, il était debout face au lit. ***


-Elle va bien?

-Hahaha! Vous êtes pas humain, je l'ai toujours su, vous réalisez pas que celui qui était en danger de mort c'est vous? C'est un miracle que vous l'avez apporté jusqu'ici, non, que dis-je, c'est un miracle que vous êtes pas mort dans l'auberge avec tout le sang que vous avez perdu!
J'ai du même faire appelle au magicien du village pour vous remettre en marche.


-Euh... Et combien de temps je fus inconscient?

-Un jour et deux nuits, nêrhe Leriv Härkl est partie à votre place pour Zarlif juste après votre accident. Les gardes ont été renforcés et le maire nous a prêté cette villa pour vous soigner.
***
Aldarin acquièsât et tourna la tête de nouveau vers Moniia.
Turin reprit la parole,
***

-Elle est resté ici tout ce temps, elle ne voulait pas partir, vous la connaissez?

-Oui, enfin non... enfin c'est plus compliqué que ça...

-Je vois, et bien reposez vous, vous aurez besoin de toutes vos forces dans peu de temps.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 17h08

 
***
Aldarin fixait tantôt le plafond, tantôt la femme endormie à ses côtés. Sur son visage d'ange, rien ne laissait apparaitre l'incident à l'auberge.
***


Ah... tu as encore vieillit toi, tu t'affaiblit ahlala... Pensât-il en visant soi même.

***
Il est temps pour les choses plus sérieuses. Aldarin se concentra alors pour envoyer un message télépathique vers Aspar, l'Archonte de Zarlif et Fenrir, le maître des chevaucheurs afin de les informer de la situation à Krell et leur demander des renforts pour la petite ville.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 17h43

 
Après un court moment de réfléction, Aldrin ordonna les idées dans sa tête en commença envoyer son message télépathique àNêrhe Aspar;

Om'shir Nêrhe Aspar,
Je vous envois tristement mes pensées... La cité de Krell risque une attaque imminente par une importante force arkoniene. Malheureusement nous ne savons pas encore la taille exacte de cette force, puisqu'elle voyage en petit groupes. De plus, de nouvelles unités sont apparus parmi leurs rang, des chevaucheurs du sanglier sauvage et contrairement à leur coutume, cette force semble être ordonnée et nombreuse.

Les arkoniens ont harcelé Krell depuis l'automne dernière empêchant les villageois de constituer de réserves pour l'hiver.
En hiver, ils ont tenté une attaque, mais notre intervention, de Leriv Härkl et moi avons permit aux gardes de la ville de vaincre, mais les prix en vie poussiéreuses était déjà nombreuses.
La cité dispose de peu de vivres et encore moins de soldats expérimentés.
Mon ami Leriv chevauche en ce moment pour rejoindre la Glorieuse, moi je suis sur place pour superviser les préparatifs de défense.

Je vous demande, non, je vous implore d'envoyer un contingent de soldats et de vivres pour cette ville, sinon je crains que nous nous ferons submerger...

Je prie la Dame que vos renforts arrivent à temps, car il nous reste peu de temps.

Respectueusement,
Aldarin Mor'Nathil, Griffe du Margay.

***
Une fois la communication terminé la Griffe ferma les yeux, les transmissions télépathique à cette distance le fatiguait. Quelque secondes plus tard, il reçu la réponse de l'Archonte. Les vivres allaient venir sans doute, mais hélas l'Archonte ne pouvait déléguer des troupes en soutiens à la ville. Et pourtant c'est ce dont elle avait le plus besoin en ce moment...

Puis le tydale reposa son regard sur la femme, c'est qu'elle était vraiment belle.
***


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