Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 18h05

 
***
Suite aux conseilles de l'Archonte, Aldarin contacta les dirigeants des deux autres branches armé de l'Equilibrium, Fenrir le maître chevaucheur et Anty le Preux du crépuscule.

Mais à sa grande déception, autant que le fil télépathique avec Fenrir demeurait muet à son requête, le fil avec kielno Anty semblait inéxistant...

Aldarin ignorait bien entendu tout des événements à Zarlif, l'état inconscient d'Anty et de les occupations de Fenrir.

Il se tourna enfin vers son compagnon Leriv, au quelle il envoya le compte rendu de ses communications avec les autorités... ou plus tôt cet demi-échec.
***


-Il nous reste plus qu'a compter sur nos troupes de Griffes, Héraults et Chicots disponibles dans Zarlif.

***
Puis il pensa qu'un nouveau symbiosé avait rejoint le rang de Hérault de la Perle à Syrinth.
***

-Pardi! Il est béni ce... comment il s'appelle déjà?Laekh, Laekl Hildin je crois.

***
Il lui envoya rapidement une pensé lui demandant d'organiser une troupe aussi large que possible de soldats d'escorte et rejoindre Krell.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 14 Astawir 1508 à 22h51

 
***
Le soleil brillait haut dans le ciel quand Leriv arriva à Zarlif. Peu de temps plus tôt il reçu le message télépathique d'Aldarin et il put constater que dehors-et déjà devant la porte de la ville se rassemblaient de charrettes remplis de sac de farine et autres denrées alimentaires, malheureusement aucun soldat.
Aldarin l'a prévenu qu'il faudra compter principalement sur ses propres soldats d'escorte, étant dit que les deux autres ordres n'ont pas encore répondu à l'appelle d'aide pour Krell.
***


 
Laekh Hildin

Le Matal 15 Astawir 1508 à 14h06

 
A Syrinth, Laekh s'affairait à finir de se préparer pour l'expédition de renfort. Soucieux de ce qu'il se passait à Krell et fort de bonnes nouvelles, il décida de faire son rapport à Aldarin Mor'Nathil comme il le lui avait promis.

Se concentrant du fait de la grande distance le séparant de son Nêrhe, il réussit à établir le contact.


Om'shir Nêrhe Aldarin.

Comme vous me l'aviez demandé, j'ai commencé à rassembler des hommes à Syrinth, nous partons demain à l'aube. Pour le moment je suis optimiste, il y a au moins une quinzaine de compagnons d'escorte qui m'accompagneront, dont huit symbiosés. De plus, d'autres devraient venir car les premiers les ont avertis par télépathie. j'espère amener avec moi environ vingt-cinq à trente personnes. Il y a là plusieurs forces de la nature, dont un guerrier à la carrure impressionnante, qui pourra donner du fil à retordre à ces monstres d'Arkoniens. Peu de Chicots du Masques sont présents, mais il me faudra attendre demain pour vous dire exactement combien nous serons.

En espérant que tout se passe pour le mieux de votre côté, je vous donnerai des compléments d'information le plus tôt possible.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 15 Astawir 1508 à 21h37

 
***
Aldarin marchait le long de la palissade qui entourait Krell. Des équipes de sapeurs creusaient des faussées d'autres plantaient des pieux se hérissant vers la steppes qui s'étendaient à perte de vue. Malgré la venu du printemps, le temps était encore assez froid en plus d'être humide.
Aldarin réajusta sa nouvelle veste en peaux chaude de braxat.

Il repensa à la matinée, quand il s'était réveillé, à la discussions avec Turin, puis les communications avec les chefs des Chevaucheurs et Surveilleurs... Puis son visage sombre s'éclaircit au souvenir de Moniia.

Quand elle s'est réveillée, ils se sont regardé pendant un long moment sans rien dire. Enfin Aldarin voulut parler, mais un fin doigt se posa sur ses lèvres et il resta en silence. Elle se leva, l'embrassa et disparût de la chambre laissant derrière elle un Aldarin abasourdit, mais content de vivre.
***


Aller, retour au présent, j'ai du travail sur la planche... se dit le tydale.

***
Il continua son inspection des défenses tout en encourageant/conseillant/réprimant les ouvriers, lorsqu'il capta le message de Laekh. Il se concentra pour répondre;
***


-Huit symbiosés? Cela me surprend beaucoup... j'ignorais que notre partie en comptait autant. Vérifiez les, je soupçonne qu'ils vous ont mentit pour certains... Mais je me ravis de voire que vous nous avez réunis déjà une belle troupe, continuez ainsi jïrhe.

Pensez aussi à prendre des paquetages de nourriture, car la ville suffit à peine de subvenir aux besoins de ses propres habitants, je ne voudrais pas les appauvrir davantage avec une armée à entretenir en plus.

Je viens de recevoir les premiers rapports des éclaireurs... si les informations sont exactes, alors chaque épée ou arc que vous ramènerez seront d'une aide inestimable une fois l'ennemi venu.


 
Leriv Härkl

Le Matal 15 Astawir 1508 à 22h22

 
***
Leriv était de retour à Krell. S'il avait réussi à trouver un chariot de remplacement, et trois charretiers pour s'en occuper, il n'avait guère trouver de combattant digne de ce nom, hormis un jeune homme, emplie de fougue.. trop d'ailleurs, puisqu'il avait foncé tête baissée vers une engeance du S'Sarkh, finissant avec un bras en moins, et renvoyé directement à Zarlif.

Le marqué n'avait pas daigner montrer sa présence. Au lieu de ça, il passa son temps loin des regards inopportuns, faire on se sait quoi. Le peu de gens qui eurent le courage d'aller voir ce qu'il faisait ne pouvait rien décrire de ses agissements, hormis la lumière que cela produisait.

Le Tchaë attendait avec impatience l'heure de l'affrontement, et il serait prêt à en découdre.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 15 Astawir 1508 à 23h12

 
***
A une cinquantaine de lieux de Krell, le camps principal des arkonien était en pleine effervescence. Les soldats s'entrainent, jouaient aux dés et se vantaient de leurs exploits en chasse.

Akralik était sortie de la tente du commandant avec les autres chefs de chasse, ils ont discuté du plan d'attaque de la ville, mais également de l'échec d'Akralik à empêcher une caravane de rentrer dans la ville, même si le Grand chef Ghrott à demandé l'élimination de celle ci. Son chamane Khulkoul lui a prédit que cette caravane pouvait mettre en danger lui et son plan.

Il ne voyait pas trop comment une douzaine de poussiéreux, dont peu étaient guerriers pouvaient le mettre en danger d'une quelconque manière. Il demanda quand même à Akralik de s'en charger et puis revenir avec sa troupe de chasse rapidement au camps, qu'importe le résultat.
Et Akralik est revenu, mais ses troupes bien décimées et les caravaniers toujours en vie.

Le Grand Chef Ghrott était un arkonien imposant, un massif collier de défenses de sanglier furieux et de plumes lui pendait sur une cuirasse solide. Une paire de crânes de buffles lui servaient d'épaulières et deux grands palaches, des épées lourdes avec une lame de quatre pouce de large et longue de trois coudé, était accrochées en croix dans son dos.
Comme les fin Ouchoveks dominent de leur taille les Tr'pasliks, Ghrott dominait ses congénères.
Il se faisait accompagner partout par un petit chamane ramollis par l'âge et les incantations ratées...

Akralik ne l'aimait pas, mais devait le respecter. Il passa aux côté des futures armes secrètes de Ghrott pour la bataille, une paire de catapultes assemblés pas des esclaves Tr'pasliks que Ghrott à capturé l'été dernier non loin de la mine d'argent de l'île de la Tortue.
Il a passé tout l'hiver à les faire plier à sa volonté. Certains en sont mort, mais ceux là était brisés.
***

Un jours je prendra ta place Ghrott et je réunira une plus grande troupe que toi! grommela Akralik en entrant dans sa tente.
***
Et pourtant, seul le camps de Ghrott comptait environs 200 têtes arkonienes dont une quarantaine de Chevaucheurs sauvages, plus une autre quarantaine de têtes étaient encore en route.

Krell allait saigner.
***



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 16 Astawir 1508 à 02h53

 
***
Timothy commençait a être exaspéré, le vieux chasseur de la caravane l'a choisis pour l'accompagner à la recherche du camps ou mouvements ennemi.
Timothy était le meilleur traqueur/pisteur du village et pourtant le vieux venait de le semer pour une n'ième fois...

Il avançait prudemment sans un bruit, les patrouilles arkoniennes pouvaient être n'importe où... Il maudit chaque branche qui se cassait.
***

-Le seul endroit où je n'ai pas envie de voir, et c'est celui que je suis en train de chercher. articulât-il tout bas...

-Et au lieux de t'plaindre tu d'vrais venir voir ce que Toa a enfin trouvé.
***
Le jeune chasseur tchaë se retourna en sursaut, mais d'où il viens le vieux! se dit-il tout en foudroyant Toa du regard.
***


-Toa a trouvé le grand camps et d'autres plus p'tits, nêrhe Aldarin ne sera pas ravie d'apprendre ce qu'il y a là bas...

 
Laekh Hildin

Le Merakih 16 Astawir 1508 à 11h07

 
La troupe continuait à avancer. Il n'y avait eu aucun problème pour le moment, les monstres évitant probablement l'expédition en voyant le nombre de combattants présents. Après avoir vérifié ses compagnons en détail, Laekh décida de donner des nouvelles précises à son supérieur. Il se concentra un instant et rejoignit le lien télépathique qui le liait au Parangon d'Escorte Aldarin.

Om'shir Nêrhe Aldarin, j'ai enfin des nouvelles concrètes pour vous.

Nous sommes vingt quatre à nous rendre à Krell: treize guerriers, quatre aventuriers, cinq sorciers, un marchand et moi. Conformément à votre demande, nous amenons des vivres supplémentaires ainsi que des armes.
De plus, comme vous me l'aviez conseillé, j'ai vérifié les symbiosés et il y en a moins en effet: nous sommes quatre. On a de la chance, il y a au moins un symbiosé par groupe d'archétypes: le guerrier dont je vous ai parlé la dernière fois, ainsi qu'un sorcier Tchaë et une aventurière Tydale.
Si la Déesse nous protège des obstacles, nous pourrons être à vos portes dans un peu moins de deux jours, car d'après nos cartes, Krell est plus près de Syrinth que de Zarlif.

Je vous tiens au courant de toute nouvelle. Bonne chance.


Laekh commençait à transpirer du fait de l'effort télépathique à donner pour couvrir la distance qui le séparait de son "interlocuteur". Il ne put garder le contact plus longtemps et reprit son souffle avec peine. Après avoir repris ses esprits, il retourna à la tête du convoi.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 16 Astawir 1508 à 23h29

 
***
Aldarin eut finit son inspection de la palissade. Il fut satisfait, les travaux avançaient rapidement. Puis le capitaine Voron Romen l'emmena voire les étables.
Aldarin pût contempler une vingtaine de petits chevaux robuste, comme en en trouve dans les steppes.
***

- Choisisez en un, vous aurez meilleur vu sur le combat sur le dos d'un cheval et il n'y a pas meilleur cheval qu'un mestengo. dit le capitaine.

- Mais ils n'ont pas déjà un cavalier?

- Aldarin, ces chevaux n'ont plus de cavalier...

- Ah, je vois. le regard du tydale se porta presque instinctivement vers un mestengo noir, Je vais prendre celui là.

- Ha! vous prenez même pas la peine de voire les autres? Chez nous in raconte qu'un cavalier reconnait tout de suite son cheval, voyons voire si Fekett vous reconnait aussi vite. Fekett, c'est son nom.

- Cela signifie "noir" ou "le tristement sombre" dans le jargon d'ici, non?

- En effet, vous êtes bien informé, Fekett a connu neuf cavaliers, ils sont tous mort au combat, mais Fekett est toujours revenu indemne. Dans le village on croit qu'il est un mauvais cheval, il est maudit. Mais dites moi, comment vous connaissez ce mot?

- Je crois pas aux malédictions, mais au mauvais coups de destin... ce qui est différent.
Je dirais donc plus que c'est un très bon cheval, si même après neuf batailles il a survécu.
Et pour le nom, quand j'ai traversé cette région il y a fort longtemps, on m'a appelé de la même manière...


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 17 Astawir 1508 à 00h19

 
***
Après un passage dans un enclos, le capitaine regardait comment le mestengo Fekett accepte de se faire monter par la jeune Griffe.
Le cheval de son habitude imprévisible se montra exceptionnellement docile lorsque le tydale le monta.

Il firent quelques pas ensemble, puis soudainement le cheval se mit à sauter, se tordre dans tout les sens afin de faire chuter son cavalier. Mais ce dernier s'agrippa et tenait bon.
Au bout de vingt minutes, et malgrè les avertissements de Voron de laissez tomber, les efforts d'Aldarin furent couronnés de succès.
Le mestengo se calma. La suite des entrainements de cavalerie se passèrent sans mauvaises surprises, Aldarin n'était pas un maître équestre, mais dans se jeunesse il apprit à monter en selle et cela ne s'oublie pas.

Vers le début de la soirée, Aldarin fatigué regagnait ses quartiers, lorsqu'il capta le message de Laekh. Il se concentra pour lui répondre.
***

-Vingt quatre guerriers et mages? C'est parfait jïrhe, je n'attendait pas moins de vous. Par contre j'ai pensé que sur votre route vous aller tomber sur la ville de Minot. Tentez de mobiliser encore quelque soldats, une vingtaine de plus serait d'une grande aide dans mon plan. J'ai un présentement que nous allons assister à une bataille que l'Equilibrium n'a pas connu depuis un bon moment...
Chaque poussiéreux que nous pourrons aligner face aux arkoniens augmente nos chances de victoire.
Bonne chance jïrhe!


La communication términé,...
Kurrare dit :
Il est encore tout frais comme symbiosé ce Laekh, t'as vu comme il peinait à maintenir sa pensée en contacte avec nous?


- Il se débrouille bien, il apprendra vite.

Kurrare dit :
Il a eu quand même de la chance, toi t'as attendu trois mois à Syrinth pour trouver du travail.


- Qu'importe, il faut que je m'occupe du plan de bataille et il y a Toa qui veux me faire encore son rapport.

Kurrare dit :
Alors pour quoi tu marche vers la maison de riemta "tu-sais-laquelle"?


- ...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 17 Astawir 1508 à 02h31

 
***
Environ deux heures plus tard, quand la nuit était tombé, Aldarin rentra dans la caserne, Toa était assis sur une couchette et savourait une pipe tout en laissant échapper des petits ronds de fumée.
***

-Pas trop tôt nêrhe Al'.

***
La Griffe ne dit rien, juste fit signe au vieux chasseur de le suivre dans sa chambre. Toa suivit. La nouvelle chambre du chef d'expédition était bien différente des deux précédentes, pendant que les autres étaient spacieuses et bien garnie en meuble, celle là était parfaitement spartiate. Un petit bureau et trois chaises étaient au milieux, un armoire et un paillasson dans le fond.
Aldarin s'assit face à Toa, il sortie deux vers et une fiole d'hydromel, remplis les deux vers et en tendit un vers Toa.
Celui ci pris le vers et le vida d'un coups sec,
***

- Vous me prenez par les sentiments nêrhe, derynn.
Aldarin re-remplis le vers et incita Toa à parler,
- Et ben, vous vouliez savoir quelle est la force des arkoniens? Et bien j'vous dis qu'on est dans la merde, et je reste encore polis!
Nêrhe combien de défenseurs nous avons, avec tout les renforts possibles?


- Environ cent hommes. Pour quoi?

- He, on sera à un contre quatre, ils sont presque quatre-cents arkoniens, enfin, en ce moment un peu moins que ça, mais leurs troupes arrivent encore. Il y a un grand camps à environs cinquante lieues au Nord, il compte près de deux-cent trufions et deux catapultes.

A l'évocation du dernier mot, Aldarin faillît faire tomber son vers, il fixa Toa avec un air incrédule,

- Catapulte? Mais ces bêtes n'ont pas la moindre idée comment ça marche un truc comme ça! C'est impossible, un bélier encore, mais pas des catapultes!

- Faites confiances à Toa, si il dit qu'il y a des catapultes, c'est qu'il y en a. Et c'est pas des arkoniens qui les construisent, mais des tchaës et vu les restes d'habits qu'ils portent, ils sont de la Fraternité...

- Et moi je suis leur chef, mais oui... C'est incroyable ton histoire, mais ce qui m'effraye c'est que tu as l'aire sérieux, c'est rare. Je te crois donc.

- Ouaip... mais ce qui est plus intéressant c'est qui' ya des p'tits camps tout autour du grand. C'est pas con pensée, car ils ont pour bute de prévenir d'une attaque sur le camps principale. Mais on peux tourner cela à notre avantage...

- Je crois que je comprend a ce que tu pense. Rendre la monnaie de leur pièce à ces fils de démon?

-Z'avez tout pigé...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 17 Astawir 1508 à 03h12

 
*** Le même soir, beaucoup plus loin. ***


-Chef! Chef! Chef! On a trouvé des traces d'étrangers! Le camp est découvert, faut prévenir Grand Chef Grott, Chef!
Akralik écouta attentivement son subordonnée, il eut un sourire malin.
-Bien Girô, où sont ces traces?

-Au Sud-Est, derrière la tente de la troupe de chasse de Koril Denkacé.

-Bien, tu étais seul quand tu les a découverts?

-Oui Chef.

-Tu en a parlé à quelqu'un d'autre?

-Non Chef.

-Parfait...

***
Akralik commençait à chercher quelque chose dans son sac. Les yeux de Girô brillaient d'impatience de savoir ce que le Chef va lui offrir pour cette information.
Il eut juste une secousse quand la main experte d'Akralik lui trancha la gorge avec une dague sortie du sac.
***

- Chance pour moi, pas d'bol pour toi...

***
L'arkonien lécha de la lame le sang encore chaud, puis en rangeant sa dague il sortie de sa tente et se dirigeât vers le Sud-Est.
Rapidement il découvrit les quelques traces des éclaireurs ennemi, des Tr'parliks songeât-il.
Il prit une branche et effaça toute les traces qu'il trouva.
***

- Et voila, si moi je ne vois plus rien, c'est pas ces débiles de Koril qui trouverons quelque chose.

Il rentra dans son camp et commença à tailler un bout de cuisse de son diner de Girô.
-Tu aura une belle surprise Grott...hehe...
*** ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 17 Astawir 1508 à 03h34

 
*** Le matin suivant dans Krell, très tôt. ***


***
Un hennissement de cheval se fit entendre juste au dehors de la caserne des caravaniers d'Aldarin. Ce dernier se réveilla et sortie voir l'arrivant.
C'était Lariv Härkl qui venait de renter avec une charrette remplis de vivre et quatre autres personnes.
***

- Om'shir Leriv! Ça fait plaisir de te voire avec... le regard du tydale observa la "caravane" qui accompagnait le tchaë magicien. ... c'est quoi ça? Ne me dit pas que c'est tout?!? Où sont les soldats? Où sont les vivres? Si tu te rappelle, j'ai l'intention de me battre ici contre quatre-cent arkoniens, on est une centaine et tu me ramène de Zarlif un chariot, assez de vivres pour un déjeuner et trois paysans et un gars sans bras?!?
J'ai communiqué avec l'Archonte, il m'a promit des vivres, mais ça ce sera jamais assez!
Oh... bon sang, c'est quoi ce gars? Il veut notre mort ou quoi?!?!!!
Tu as au moins parlé avec lui? Je parle de l'archonte...

 
Leriv Härkl

Le Julung 17 Astawir 1508 à 23h30

 
***
Leriv fixait le bretteur sans ciller malgré à son énervement. Bien qu'il ne comprenait pas à traitre mot de Tydale, le ton ne laissait rien supposer quant à sa signification profonde. Il soupira, puis répliqua avec calme.
***

L'archonte est occupé avec les affaires concernant Asgarh, je n'ai pas voulu le déranger. Cependant, si ces vivres ne sont que peu comparé à ce que vous espéreriez, ce sera un ajout malgré tout.

De plus, la coté est en effervescence à cause de l'enfant symbiosé dont vous avez du entendre parler. Trouver ce que j'ai était déjà plus difficile qu'escompté.

Nous n'avons pas besoin de plus d'hommes, mais d'une stratégie viable. Un affrontement direct mènerai à un suicide, avec ou sans renforts. Avec un effet de surprise, nos cents hommes pourront tuer au moins deux ennemis chacun avant qu'ils se rendent compte de ce qui leur arrive, ramenant le combat à un contre deux.

Quelques raid préalablement fait pourront tuer une petite portion de leur force, mais aussi réduire leurs armes et leurs provisions, pour nous les approprier à leur place dans le meilleur des cas. Et un plan de ce genre ne se déroule pas avec une armée de grande taille, mais avec une élite se battant pour sa vie, avec la force du désespoir. Quiconque est à même de mourir voit ses capacités décuplées.

Et tout ceci est sans compter les sorts que j'ai pu apprendre là-bas. Les incidents que nous avons connus ne se reproduiront pas. Un blessé grave sera soigné et capable de se battre à nouveau dans l'heure qui suit.


***
Il se tourna alors, fixant l'horizon, puis marmonna pour lui même.
***

Et si vous cessiez de tomber à chaque combat, tout irait déjà mieux...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 18 Astawir 1508 à 02h40

 
***
Le visage impassible du tchaë irritait encore plus le tydale, mais au même temps la raison tentait de le calmer tout au plus.
Un dispute entre leur supérieurs n'apporterait pas de bonus au moral des troupes.

Ainsi Aldarin regarda de nouveau la charrette qu'a amené Leriv et soupira.
***

- Bon, qu'importe, on ne fera pas revivre le passé en argumentant a ce sujet...
Par contre il est vrai que tu arrive pile à temps, prépare toi au combat le plus vite et rejoint moi dans la cour de la caserne, j'y sera avec les hommes. Il faut faire vite, je ne sais combien de temps la Dame nous accordera encore ce brouillard matinal...


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 18 Astawir 1508 à 12h12

 
***
Le temps était humide et froid, le soleil avait encore du chemin a faire avant d'arriver à son zénith et le brouillard matinal plongeait le bosquet dans une atmosphère lugubre.
Une vingtaine de chevaux était rangé en deux lignes de dix. Leur cavaliers étaient silencieux. Aldarin était au milieux de la première ligne, il portait son armure serpent, qu'il à recouvert par une robe à capuche noir, une cape noir et un bouclier long pour l'occasion. Le moitié droite de son visage pale était peinte de rouge.
Les autres cavaliers avaient eux aussi les visages peints soit afin de les rendre plus agressif, ou d'autres représentaient un crâne de mort. Le but était d'intimider l'ennemi ( sur tout que les arkoniens étaient souvent très superstitieux...).
Tous attendaient le signale pour attaquer simultanément trois camps arkoniens.
***

***
En effet, le but est d'exterminer au mois ces trois camps périphériques du camp principal. Pour cela, trois groupes ont été formés. Le premier, composé de vingt cavalier, commandé par Aldarin, leur objectif était le plus grand des camps environ quarante arkoniens; le second groupe fut composé des soldats de la garde de Krell et commandé par le capitaine Voron Romen et le troisième groupe fut composé par les plus puissant et le plus discipliné des miliciens de la ville, Leriv Härkl leur fut rattaché comme chef régimentaire pour cet assaut.
Les deux groupes d'infanterie sont parties déjà pendant la nuit afin d'arriver à temps près des camps, camps qui étaient un peu près de même importance, jusqu'à trente d'individus.
Au devant de chaque groupe étaient trois-quatre éclaireurs, dont le but était d'éliminer les sentinelles d'un côté du camps et ensuite d'assurer que les rares fuillard serons exécute avant d'atteindre le camp principal.

La tension de l'attente du combat était pratiquement palpable entre les poussiéreux. Aldarin poussa sa monture afin se mettre face à ses soldats.
***

- Avez vous peur mes hommes?! Bien sure que avez et il y a de quoi!
Mais n'ayez craint, car la peur est notre allié en ce jour, qu'elle vous inspire courage car vous êtes des hommes de l'Equilibrium!

De loin on put entendre trois braillements de cerf, le fameux signal de l'assaut...
Aldarin dégaina son épée magique et le brandit dans la direction du camp ennemi,

- Là-bas se trouvent nos ennemi, fils du démon! Par la Dame, il est sacré de protéger la vie, mais pour eux, ce n'est point un péché de les occire, c'est même notre saint devoir! Etes vous prêt de vous en acquitter avec honneur ?!?
***
Aldarin fit retourner son mestengo et mena la charge. Derrière lui, les cavaliers apprêtèrent leur lances et javelots et suivirent leur le symbiosé la détermination dans les regards et la flamme dans les cœurs.
Le bain de sang allait commencer.
***


***
Aldarin sauta par dessus d'une dépouille de sentinelle et entra le premier dans le camp. Sa première victime de la bataille venait tout juste de sortir de sa tente lorsque l'épée traversa son cou avec facilité. L'arkonien ne comprit ce qui lui arrivait que lorsqu'il reconnu le corps décapité qui tombait comme le sien...

La charge des cavalier fut une surprise totale pour les arkoniens du camp, dont nombreux tombèrent dans les premières secondes du combat.
Aldarin continuait d'avancer vers le centre du camps dans un sillage de membres sectionnées et corps brisés. Ses moulinets dessinaient des colliers de perles écarlate dans les aires, son épée constamment abreuvé par le fluide vital de ses ennemi.
En s'approchant de la "place" centrale du camps arkonien, il vit un sanglier et son chevaucheur sauvage qui tentait de le détacher, il vit le tydale et tout en redoublant ses efforts pour détacher la bête, il ordonna à cinq arkoniens de charger le cavalier. Ils obéirent.
Aldarin vit les cinq guerriers arkoniens se ruer sur lui, il donna un puissant coup d'épée en travers de la cage thoracique de l'arkonien sur son flanc et puis poussa Fekett de charger les guerriers.

Le premier arkonien ne réalisa pas assez vite à quelle vitesse le mestengos peuvent se déplacer et il mourut la gorge tranché pas la lame du tydale sans même lever ses armes.
Le second arkonien tenta de profiter du moment et piquât de sa vouge le cavalier, hélas pour lui, la pointe de sa lance ne percuta que le bouclier et ouvrit ainsi sa garde à la lame du tydale qui perfora le cœur du vougier.
Un troisième arkonien s'approchât de face à la monture, à quoi le mestengo se leva sur ses pattes arrières en désarçonnant son cavalier, qui tomba lourdement par terre, le souffle coupé.
Pendant ce temps, Fekett envoya ses sabots dans le visage de l'arkonien, le transformant en un cratère sanguinolent d'où dépassait ce que fut le crâne du malheureux.
Aldarin par terre, récupéra juste assez de ses esprits pour éviter un vouge arkonienne grâce à son bouclier, puis tranchât les tendons sur les pieds nu de son assaillant. Pendant que l'arkonien s'écroulait, Aldarin se releva rapidement, mais pas assez pour éviter un coups d'épée courte sur son bras droit, l'armure serpent amoindrit considérablement le choc, mais cela lui fit quand même lâcher l'épée.
Pris de fureur, il assenât un coup de bouclier à l'arkonien, ce qui lui fit perdre l'équilibre, puis son poing serré percuta le menton, ce qui envoya par terre l'arkonien. Profitant de sa déstabilisation, Aldarin posa violemment son genou sur le ventre de l'arkonien et il leva haut son bouclier long, pointe effilée vers la gorge. Puis il l'abattit. Malheureusement pour l'arkonien, qui tentait de se débattre, sa mâchoire fut également emporté par le coup, ce qui ne changeât rien au final pour le mort, mais Aldarin fut aspergé par une giclée de sang rouge foncé arkonien.

Aldarin se releva et tout en récupérant son épée, il jeta un regard au chavaucheur sauvage. Ce dernier était déjà sur sa monture et regarda la scène carnage avec un air amusé et un sourire de vainqueur. Il retourna son sanglier pour partir vers le camp principal, mais un javelot se figeât dans le flanc de sa monture, qui s'écroula.
C'était au tour d'Aldarin de sourire, il courut vers le chevaucheur à terre. Son premier coups fit voler le sabre de l'arkonien et le second
se dirigeait vers son cœur. Mais l'arkonien esquivât le coups et se saisit du poignet d'Aldarin et le fit tomber avec lui.
Les deux adversaires roulèrent un moment pas terre, chacun tentant de prendre l'ascendant sur l'autre.
Ce fut enfin Aldarin qui se stabilisa au dessus de l'arkonien et pût jouer de son poids sur l'épée.
La pointe entra d'abord dans le plastron en cuire, puis le sang commençât à s'écouler de la blessure de l'arkonien. La lame pénétrait doucement, puis de plus en plus vite dans la poitrine du chevaucher sauvage. La lame s'arrêta en se plantant dans le sol. Le regard du mourant se posa dans les yeux noir du tydale, il n'y vit nulle compassion.
Puis il mourut.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Sukra 19 Astawir 1508 à 02h12

 
***
Aldarin se remit sur ses pieds et regarda autour se soi, le bruit des combats avait cessé. Il vit un jeune cavalier qui venait vers lui menant Fekett par les rênes.
***


- Et bien, ça c'est passé carrément bien, nous n'avons subis aucune perte. Il y a deux hommes qui sont blessés, mais sinon que des éraflures. dit le cavalier.

- Bien, c'est parfait, laissez les deux blessés ici plus trois autres hommes, qu'ils fouillent le camp et récupèrent le maximum de provisions et armes potables, grûlez le reste. Ils auront pas plus de deux heures à le faire, sinon au moindre moivement ennemi, brûlez ce que vous n'avez pas pris et retournez vers Krell aussi vite que ce sera possible, n'engager plus le combat si possible.

Le reste de hommes viendra avec moi, il y a encore un camp,plus petit, qu'il faut raser avant que les arkoniens ne soupçonnent quelque chose et s'organisent. Aller, vite en selle! C'est à notre tout de les harceler!


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Des "Oui Nêrhe!" raisonnèrent dans le camp, Aldarin choisit les trois les plus jeunes cavaliers pour aider les blessés et a dépouiller le camp. Avec eux sont restés aussi les trois éclaireurs du groupe d'Aldarin. Les autres cavaliers étaient descendus de leurs chevaux pour récupérer les javelots en état, chacun en portait environ trois.
La Griffe sauta en selle et caressa la nuque de Fekett, puis il partit au galop avec quatorze autres cavaliers.
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Leriv Härkl

Le Luang 21 Astawir 1508 à 09h45

 
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Un vent froid se levait... Les arkoniens, évidemment, ne s'en inquiétèrent pas plus que raison, le vent étant tout de même chose fréquente. Cependant, ils durent très vite plisser les yeux, car du sable rentrait dedans. Tout le camp était désormais en train de se frotter, tentant d'enlever ce qui les empêcher de voir, mais lorsque l'un des arkoniens commença à se dire que ce phénomène était étrange, il était trop tard. si leur vue ne leur permettait pas de voir ce qu'il se passait, les bruits de métal et les cris ne laissait aucun doute quant aux évènements qui se déroulaient : ils étaient attaqués.

Pris de panique, les arkoniens oublièrent autant que possible le sable, et tentèrent d'ouvrir les yeux, ou au moins l'un des deux, mais ce n'était parfois que pour voir une lance se ficher dans leur torse. Certains, paniqués, faisait balancer leurs armes dans tous les sens, espérant atteindre un quelconque assaillant. Quelques poussiéreux eurent des entailles peu profondes, mais, dans le doute, ceux qui pensaient avec été touchés de façon handicapante devait reculer tout de suite. Les autres attendaient patiemment, les blessures se refermant d'elles même en quelques secondes.

Leriv se tenait à une petite distance du champ de bataille. La plupart du temps, il envoyait des projectiles magiques, mais lorsqu'un blessé venait à lui, il utilisa ses sorts de soins pour le guérir quasi-instantanément. Ensuite, le guerrier retournait se battre. Afin d'être sur d'être capable de soigner tranquillement, il avait assigner trois lanciers à sa garde personnelle. Lorsqu'un ennemi remarquait le marqué, et qu'il tentait de s'en débarrasser, les trois gardes fondaient sur lui, mais cela n'arrivait qu'une dizaine de fois durant l'assaut. Il arrivait aussi qu'un guerrier fut sur le point de mourir malgré les précautions. Dans ce cas, les ordres étaient que ceux qui l'entouraient le transporte au mage, qui s'occuperait de lui aussi vite que possible.

Cette stratégie fonctionna au delà des espérances du Tchaë. Il n'y eut aucun mort, et le nombre de blessés s'amenuisait minute après minutes. Cependant, la fatigue du Tchaë était grande, car enchainer autant de sorts les uns après les autres demandait beaucoup d'énergie.
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Nêrhe, un autre campement a été vu à l'ouest de notre position. Quelques fuyards ont tenté de le rejoindre, mais ont été abattus sur le champ. Devons-nous nous y rendre?

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Le parangon fixa le milicien malgré la fatigue qu'il ne pouvait cacher. Il réfléchi un instant, puis lui répondit.
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Oui, mais ramenons avant toute chose ce que nous pouvons piller. Armes, vivres, cartes des environs si vous trouver. Tout est bon à prendre. Ensuite nous nous occuperons de ce campement.

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Leriv était surtout content de pouvoir souffler un peu, et décida que lors du prochain assaut, il n'utiliserai pas autant de projectiles magiques, privilégiant les soins.
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 22 Astawir 1508 à 02h39

 
*** La chance est l'élément inconnu, qui affecte jusqu'aux plans les mieux conçus. ***

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Sur son flanc droit se trouvait le groupe des cavalier d'Aldarin Mor'Nathil, sur sa gauche les miliciens avec Leriv Härkl. En face de lui, un camp de ses redoutables ennemis, une bonne trentaine selon les estimations.
Le capitaine Voron Romen ramassa un peu de terre et se frotta les paumes avec. Un petit truc que lui a jadis appris son défunt père. Il a d'ailleurs hérité de son équipement qu'il portait aujourd'hui.
Il était vêtu d'une armure de mailles et son petit bouclier était accroché dans son dos, afin de lui laisser les deux mains libres pour sa paire d'épées courtes acérées, deux chef-d'œuvres d'orfèvrerie des lames.

Il se retourna vers ses fidèles soldats, il les connaissaient tous par le nom.
Puis il regarda sur le côté, il y revoyait les hommes qu'il connaissait aussi bien, mais dont les vie ont étaient rappelé vers la Dame plus tôt lors des combats avec cette race des sous-terres...

Il regarda ses hommes dans les yeux et entama une prière collective pour le combat à venir,
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Que notre cris de ralliement soit "Dame nous aide"et en vérité la Dame Assia nous aidera! Tous nos frères qui sont mort sous les coups des arkoniens seront aussi avec nous dans cette bataille. Chargez vous de battre la dixième partie de nos ennemis, et eux, par l'ordre de la Dame et par sa puissance, combattrons et vaincrons les neuf autres dixièmes!
Honneur, force, courage,.... et aucune pitié !!!

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Le braillement de cerf retentit et les guerriers se mirent au pas de course comme un seul corps.

En un instant, le camp paisible arkonien se retrouva replis de cris de bataille et de souffrance.
Le capitaine para un doloire primitif avec une épée et ouvrit le ventre du porteur avec l'autre, un de ses homme n'a pas eu ce réflexe et vit un hache lui fendre le crâne en deux, son camarade en profita pour le venger et il empala l'arkonien sur son épée longue.
Voron para encore une attaque visant sa tête, mais un autre arkonien en profita pour frapper le capitaine avec une fourche, mais le coup glissa le long de sa cote de maille. Voron sauta entre les deux arkoniens à la manière d'un félin et envoya simultanément ses épées en travers des tempes arkoniennes. Sans s'arrêter il attaqua un troisième arkonien, mais il ne fit que le blesser. La riposte de ce dernier obligeât le capitaine à reculer, de plus il remarquât qu'il s'est avancé un peu trop en avant de ses hommes.
L'attaque continuait, le combat semblaient donner avantage aux soldats de Krell. Les arkoniens étaient leur ennemis juré depuis fort longtemps et donc chaque homme savaient comment ils combattent, malheureusement il en valait de même pour les arkoniens, qui, après la surprise et le massacre initial se sont regroupés au centre du camp et à présent affrontaient les soldats de Krell dans une bataille rangé. Le capitaine était un soldat émérité, vétéran de nombreuses escarmouches avec cette race et la haine comme la foi en la Dame animait son corps. Hélas, il n'était qu'un tydale normal, rien a voir avec la force ou l'endurance des élus de la Dame. Ainsi la fatigue le gagnait, lentement mais surement...

Une parade, un pas sur le côté, une riposte; Une parade, un pas sur le côté et une riposte, et ainsi de suite... Les arkoniens tombaient, mais les soldats de Krell tombaient aussi, mais enfin le moment fatidique était arrivé, lorsque le moral des troupes arkoniennes s'est fait écraser par la supériorité des krellois.
Ce fut la débâcle de toute la force ennemi, les arkoniens trop lents étaient sans pitié fauché par les soldats. Le capitaine sortit de sa ceinture une petite arbalète de poing, elle était chargé, puis déchargé. Un arkonien sur un gros sanglier s'effondra un carreau figé dans la nuque.
Puis soudainement, les fuyards stoppèrent leur fuite.
Le regard de Voron se dirigeât vers la lisière opposé du camps.
Il lâcha pratiquement ses épées de stupeur, un simple mais sincère "Merde..." lui quitta ses lèvres fendus.
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A la lisière de la forêt derrière le camp, une importante bande d'arkoniens était apparut, mais pas des arkoniens comme Voron en avait occis des dizaines, non, des rangs d'arkoniens en formation serré, épaule contre épaule, tous en ligne et vêtu d'une armure noire en sorte d'écailles.Il avaient aussi des casques a corne et munis d'un grillage pour protéger leurs visage. Un arkonien ainsi vêtu devait être déjà assez impressionnant seul, mais en face, Voron pouvaient compter quatre régiments de cinq soldats en première ligne et le reste était encore dans la forêt.
Sur l'ordre d'un arkonien, qui devait être le chef, les quatre régiments se mirent en marche, d'abord lentement, puis de plus en plus vite pour enfin arriver à vitesse de course. Les arkoniens du camps en fuite et qui ont eu le malheur de se faire rattraper furent exécutés de sang froid par leur noirs congénères. Les autres reprirent leur courage et se tournèrent pour attaquer ce, dont ils avaient visiblement moins peur... les krellois.
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 22 Astawir 1508 à 03h13

 
*** Le chasseur devient proie et l'attaquant devint donc défenseur... ***

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Voron compta rapidement ses blessés, il y avait quartes morts et six de ses soldats étaient gravement blessés... Il restait donc que quinze soldats valide et d'après les observations de Voron, chaque régiment compte trois rangs donc quinze guerriers par régiment et avec quatre régiments cela fait soixante arkoniens noirs et plus environ une maigre dizaine des arkoniens du camp. Quelque soit la stratégie, Voron savait qu'il ne pourra fuir avec des troupes fatigués par les combats contre ces unités fraiches, ni de remporter la bataille seul.

Il détacha son cors de guerre et y souffla de toutes ses forces.
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Espérons que Leriv ou Aldarin m'entendent et espérons que nous tiendrons assez pour les voir venir... pensa sombrement le capitaine... ahh... pour quoi ça arrive toujours à moi des merdiers pareilles ?!?

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