Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

A la découverte de nouveaux horizons

ou tout simplement une expédition vers Krell.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 05-03-1508 à 01h16
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Posté par Gianduja,
Le 25-07-1508 à 14h46
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 22 Astawir 1508 à 04h56

 
***
A quelques lieues à l'Est de là, cinq cavaliers étaient en train de rassembler les armes et les provisions des arkoniens et les attacher à leurs montures, quad ils entendirent le cors de guerre du capitaine Romen.
Ils se regardèrent rapidement et un des cavaliers accourût vers sa monture et en sortie un cors plus petit. Il se tourna dans la direction vers laquelle est partie leur commandant régimentaire Mor'Nathil et le cavalier souffla.
***


***
A ce moment là, a environ une dizaine de lieues, la bataille des cavaliers d'Aldarin avait déjà débuté.
La brume s'était éstompée et le soleil a remplacé la sombre matinée, au grand regrêt de la Griffe, même si le camp est plus petit, il y avait par une telle surprise que précédament et le combat était plus "équitable". Cela n'empêchait pas que la Griffe se taille un sillon dans les lignes ennemis, jusqu'à ce que Fekett le désarçonne de la même manière que la fois dernière.
Le tydale jura, mais continua de se battre avec la fureur d'un possédé et les arkoniens avaient peur de s'approcher de lui.
Aldarin identifia rapidement le chef du camp, un arkonien un peu plus grand et plus balafré que les autres. Il le défia en combat singulier,le chef, un peu acculé et sur tout ne pouvant pas fuir devant ses soldats, s'avança lentement vers le Tydale.
Mais Aldarin avait hâte d'en découdre, il sauta pratiquement sur l'arkonien, il détourna un coup de sabre et son épée transperça de part en part la gorge du chef arkonien. Aldarin tourna la lame de 90° dans la plaie et donna un coup de pied au ventre du chef pour dégager son épée.
Une pluie écarlate l'aspergeât et il en rît.
Cela suffit pour changer la donne et mettre immédiatement en déroute les forces arkoniennes.
Mais les pauvres arkoniens ne pouvaient fuir trop loin avant que les cavaliers ne les rattrapent et en finissent.

Le pillage avait commencé lorsqu'enfin quelqu'un entendît le son du cors.
***

- Capitaine Romen doit avoir des ennuis... Bon, soldats écoutez, prenez vite ce que vous pouvez, mais pour que dans deux minutes on est prêt pour repartir, on a du chemin à faire!

- Mais comment vous savez que c'est capitaine Voron et pas Maître Härkl? demanda un cavalier à Aldarin.

- Härkl m'aurait contacté télépathiquement.

- Deux minutes c'est trop court pour tout ramasser et on a même pas le temps de récupérer du combat... fit un autre cavalier.

Aldarin le regarda, son visage maculé de sang, et lui fit un large sourire,

- Pas de repos pour les braves...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 23 Astawir 1508 à 15h16

 
*** Plus tôt dans la matinée, au camp principal. ***

***
Akralik ventait de se réveiller, son crâne le faisait un peu souffrir.
La bière de champignon, un peu trop de bière de champignon...

Il enfila son manteau de fourrure de sanglier et sortie pour prendre un peu l'aire. Il se baladait un peu dans le camp encore endormie.
Endormie?!
Il marcha vers la première sentinelle, l'arkonien était assis et affalé sur sa lance. Akralik fit deux tours autour de lui, sans faire attention, mais la sentinelle continuait de dormir.
Il leva haut son pied pour l'envoyer aussi tôt dans la tête du dormant. Un craquement se fit entendre et l'arkonien par terre eut quelques spasmes et ne se releva plus.
***

- Oh merde! Ils valent décidément rien ces gars de Koril...

***
Il voulait partir, mais quelque chose lui dit que ce serait pas bon qu'on retrouve ce cadavre seul avec ses traces autour. Ainsi il arrangea le cadavre comme s'il se serait fait bouffer par une bête de la forêt et lui resta sur place pour tenir la garde à la place du ducon.

Cela n'était pas son jour de chance, il faudra qu'il s'explique auprès de Koril, cela ne le réjouissait pas du tout...
Mais une dizaine de minutes à attendre et à penser comment nuire à Grott, il fut tiré de sa réfections par des bruits de pas, de nombreux pas.

Il sauta sur ses jambes et vit que du camps principal sortait un importante colonne de Gardes Noirs, une soixantaine environ.
***

- C'est quoi ce délire? on a pas prévu de sortie pour eux avant la grande attaque pourtant...
***
Il abandonna son poste et courut vers les Gardes Noirs,enfin arrivé, il interpela leur chef, Kourkhan. Akralik prit une mine amicale, qui se mua en autoritaire,
***

- Kourkhan! Quelle surprise! tu fous quoi là? Tu doit rester au camp!
C'est l'ordre de Grott.


Kourkhan regarda Akralik dans les yeux, une lueur meurtrière y brillait,

-C'est aux ordre de Grand Chef Grott que j'obéis, son chamane Khulkoul a eu une vision que les poussiéreux vont attaquer le camp de Kermak le Borgne, au Sud de là. Je vais y aller et réduire cette attaque en miette.
D'ailleurs je ne sais pas pour quoi je te dis ça... Maintenant casse toi!

***
Akralik était désagréablement surpris, il comptait sur l'attaque des poussiéreux et espérait qu'ils vont passez furtivement les camps périphériques et s'attaquer au camp principal. Il aurait ainsi profité du chaos pour tuer Grott, repousser l'attaque et rafler la gloire pour lui.
Ce chamane à tout foutu en l'air... Il fallait quand même donner une chance aux poussiéreux, si c'est pas maintenant, il en aura besoin plus tard.
Il se huma les levres et commença a parler,
***

- Mais tu fait confiance au tours de grigri de Khulkoul, tu te rappelle comment il s'est planté à la passe de Lumidon, en nous assurant qu'elle était sûre? Et qu'en faite une douzaine d'Aberration arachnide y ont trouvé refuge?

- Mais ses pouvoirs ont beaucoup évolué depuis, mauvaise langue, tu veux me décourager pour y aller avec tes fillettes?

- Mais non, je veux juste dire que peut-être Khoulkoul ne voit pas tout le plan ennemi. Si ça se trouve c'est juste un diversion pour attaquer Grott ici!

Kourkhan se retourna et fixa Akralik, il avait l'air moins déterminé, preuve que la graine a pris racine dans son esprit.

- Je... Les ordres sont que je dois aller au Sud et donc j'irais au Sud, après, on verra ce qu'on verra, le camp de Kermak le Borgne et pas si loin de là, au pas de course mes gars le font en vingt minutes.
Mais j'y penserai, jamais assez prudent avec les puissances magiques...tu sais que t'es pas con parfois?


***
Le régiment de Kourkhan s'éloignait et Akralik pensait à la suite des événements.
L'arkonien repensa à une histoire que lui a raconté jadis son père, c'était le mythe ancestral des arkoniens... il repensa pour s'en rappeler en entier....
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 23 Astawir 1508 à 16h10

 
***
La race arkonienne est ancienne et dans le temps, nous fumes les maîtres de cette île. Nos citées étaient à la surface, où de grandes spires se dressaient vers les dieux.
Nous côtoyons de nombreuses race intelligentes de l'époque, nous échangions les marchandises avec elles, sur tout avec les ancêtres de ceux qui se nomment aujourd'hui les"Nemens".
Nos ancêtres cultivaient la terre, la mer remplissait nos filets de poissons en abondance. La paix et prospérité étaient de rigueur.
La magie était pratiquement à porté de tout le monde et le monde allait bien, un temps.
Mais nous étions toujours plus arrogants, même plus qu'aujourd'hui, nous voulions devenir des égaux aux dieux. Et nous y étions pas loin.

Ainsi les Dieux nous envoyèrent une grande catastrophe, nos cités furent détruites, notre peuple balayé dans les flots glacés et brûlé par des tornades de feu.

Les rares survivants ont regagné les abris que leur donnaient les grottes et ils s'y installèrent.
Peu à peu les éléments se sont calmé à la surface, mais nos ancêtres ne voulaient plus quitter leurs demeures souterraines qu'ils ont réaménagé à leur aise.

Sous terre notre peuple prospérait rapidement et bien, et les gens n'ont pas tiré leçon de la première chute. Les érudits ont recommencé leur quêtes de grandeur, ensemble ils voulaient rebâtir ici sous terre plus une grande tour, mais une gigantesque spire souterraine, la plus profonde qui soit, afin d'arriver aux Catacombes d'or des Dieux, une immense grotte où les Dieux auraient accumulé pendant des ages leurs trésors.
Mais les Dieux se sont de nouveau contrarié et ont frappé notre race du pire fléau qui soit, ils ont exacerbé les ambitions et les craintes de chaque arkonien.
Ainsi, les ouvriers comme les érudits ou les dirigeants ont commencé à s'entre déchirer.
L'union à éclaté et des factions se sont crées, factions qui se sont développé en les différentes Caves-mères de notre temps. Chaque Cave-Mère lutte pour assouvir sa domination sur les autres et les luttes intestines sont aussi nombreuses que les vers dans une carcasse.
Les Dieux nous ont divisés pour mieux régner sur ce monde.

***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 23 Astawir 1508 à 16h15

 
***
C'était un peu près comme ça que son père lui a raconté cette histoire, mais Akralik avait sur tout retenu la dernière phrase;
"Diviser pour mieux régner".

Il est temps pour Akralik de jouer le jeu des anciens Dieux à son avantage...
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 25 Astawir 1508 à 04h09

 
Le chef de troupe Akralik entra dans la tente de Koril Denkacé, un salua amicalement le second chef de troupe, puis lui dit:

- Salut Koril, j'ai de mauvaise nouvelles pour toi. Le Grand Chef a envoyé Kourkhan avec ses tueurs affronter une petite bande de poussiéreux...

- Et en quoi c'est pas bon pour moi Akralik?

- Et bien c'est que les gars de Kourkhan ont trouvé tes sentinelles endormies, ils les ont tué et mais n'ont pas encore avertie le Grand Chef de ça. Trop pressé. J'étais là et Kourkhan m'a demandé de le rapporter à Grott.

- Et tu l'as pas fait?

- Non, car t'es un bon camarade.

- Tu l'as dis encore à quelqu'un?

- Oui, à mes hommes.

- Ah... dommage... tu veux quoi donc?

- Moi? Rien, j'ai pensé que tu voulais garder ta tête sur tes épaules. Si Grott apprendrait que tu as pas réussit à protéger le camp correctement, il pourrait faire de toi un exemple pour les autres.

Les yeux de Koril se sont ouverte de peur et de surprise,

- Ah, merci Akralik, t'es mon pote. Il réfléchit un instant, puis continua
Il faudrait que je tue Kourkhan pour que cette affaire ne remonte pas jusqu'à Grott., je tiens à ma tête moi.

- Parfait, et bien écoute moi, Kourkhan est partie vers le camps de Kermak le Borgne, il devra y battre les poussièreux et sera certainement obligé d'y laisser de troupes. Toi tu envoie un chevaucheur pour l'avertir d'une attaque imaginaire sur notre camp, cela l'obligera de diviser encore davantage ses forces et avec un peu de chance encore avant la bataille, puis tu l'attend en embuscade à son retour, même si ses gars sont costaux, ils auront combattu et seront divisé, même tes chasseurs pourrons les dégommer.

- Ah ouai! c'est bien ça, tu m'aidera?

- Mais oui, bien sûr! fit Akralik avec son aire le plus amicale possible.

*** Dans sa tête il se disait exactement le contraire. ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 25 Astawir 1508 à 05h14

 
Akralik ressortie de la tente, une cruche de bière de champignon à la main. Un cadeau de Koril pour son aide.
Il entra dans sa tente, débouchonat la bière, il en but une gorgé, puis sortie une petite fiole de sa sacoche et versa son contenu dans la boisson. Enfin il reboucha la cruche et agita le tout.
Puis il appela un de ses arkonien,

- Tiens, prend ça et apporte le au chef de troupe Fussik le Furieux et fait toi passer pour un gars de Koril Denkacé. Que c'est un cadeau de Koril pour l'avant bataille, compris?
***
L'autre arkonien hocha la tête et repartie aussitôt.

Fussik était un bon ami de Kourkhan, ce qui était chose rare entre les chefs de troupes. Particulièrement que la troupe de Fussik était une des plus puissante après cette de Kourkhan et les luttes de pouvoirs étaient intenses parmi les troupes les plus prestigieuses.

Akralik suivit peu de temps après son livreur. Il arriva juste au moment où son arkonien donnait la cruche empoisonnée à Fussik.
Ce dernier l'accepta et rigola qu'un ver comme Koril a bien intérêt de chercher les faveurs des plus forts que lui mais que cette unique cruche ne sera pas assez pour lui et ses boys.
Quand Akralik vit Fussik rentrer dans sa tente, il sortie sa dague, il serra les dents et s'entailla la joue et ses mains, il compressa les coupures pour faire couler rapidement un peu de sang, avec lequel il macula ses vêtements, puis il se roula par terre.
Enfin son "déguisement" terminé, il se mit à courir comme un dératé vers la tente de Fussik.
Il s'approchant des gardes postés devant la tente de Fussik, il commença son spectacle,
***

- GARDES! LAISSEZ MOI ENTRER, ON VEUX EMPOISONNER VOTRE CHEF!!!

***
Les gardes voulaient d'abord arrêter l'arkonien ensanglanté, mais quand ils entendirent son appelle, ils ont rapidement fait le lien avec la cruche. De plus, l'état du malheureux et son expression semblait lui donner une véracité quasi-sure.
Les gardes et Akralik entrèrent juste au moment où Fussik avait débouchoné la cruche et voulait la vider d'un trait.
Akralik sauta et saisit la cruche des mains de l'arkonien.
Il soufflait comme quelqu'un qui aurait beaucoup courut,
***

- Ahh... ne bouvez... ahh... pas ça, c'est...ahh... empoisonnée!

- Akralik? Mais tu fous quoi comme ça? Et qu'est ce qui t'es arrivé par tout les terriers du monde?!?

Akralik toujours avec son aire d'éssoufflé,
- C'est... ahh... Koril, il m'a capturé... ahh... il veut te tuer... ehh... et ton frère Kourkhan aussi! ... ahh... il est partie avec sa troupe pour tendre un embuscade à Kourkhan... ahh... quand il reviendra du camp de Kermak le Borgne... ahh...

Fussik regarda l'arkonien en face de lui incrédule, il regarda la cruche, puis de nouveau l'arkonien.
- Euh... Si ce serait un plaisanterie elle serait de mauvais goût Akralik, mais ton état me dit qu'il en est autrement...
Mais ça donne pas de sens, Koril est un bouffon, à quoi ça lui servirait de me tuer et attaquer mon frère? Ça lui profite en rien, si je meurs, mes soldats se joindrons avec ceux de Grott, pas les siens!


Dans l'esprit, Akralik jouissait, il pouvait enfin boucler son plan,
- Koril en tirerait rien, c'est un imbécile. ahh...Mais c'est pas lui qui veut votre mort. Moi je me promenait ce matin quand je suis tombé sur Koril et un gars de Grott, j'ai juste entendu une bride de leur conversation, mais les mots "...empoisonner Fussik et puis tu tue son frère au retour..." m'ont fait sursauter et je me suis fait attraper.

Ne me regarde pas comme ça, c'est la vérité que je te dis, d'après quoi Grott voudrait éliminer ses deux plus grands chefs de troupes? Tu l'as dis à l'instant.


- Mais tu doit délirer complétement Akralik, Grott n'aurais jamais fait ça! On est ses plus grand chefs, il a pas de raisons!

- Ne sois pas si naïf Fussik, vous être les plus grands dangers pour Grott, vos deux troupes sont plus fortes que celle de Grott, si il vous mourrez, vos troupes rejoindrons celle de Grott et là, il aura une force contre laquelle personne ne pourra s'opposer. Koril est juste un pion pour lui pour pas se salir les mains.

- C'est incroyable Akralik! Mais le pire est que tu dis vrai...
Je vais rassembler mes arkoniens et montrer à ce Grott ce que ça coûte de faire les malins!


- Mauvaise idée, il faut que nous soyons trois pour le vaincre. Allons aider d'abord ton frère. Grott ignore que je sais et que tu sais aussi qu'il a voulu vous tuer. Notre vengeance peut attendre un moment plus propice.
***
Akralik venait sans doute de faire rejoindre a sa bannière les deux plus puissantes troupes de chasse de cette invasion. Ses chances de réussir son coup étaient bonnes.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 25 Astawir 1508 à 06h07

 
*** Dans le camp de Kermak le Borgne ***


***
Le capitaine Voron Romen éssuilla ses deux épées courtes dans les vêtements d'un grand cadavre arkonien avec qu'un seul œil.

Currieux, un borgne... se dit Voron.

Il avait rassemblé ses quinze hommes sur la place principale du petit camp arkonien. Il n'avait nul part où se cacher, pas grand chose de quoi ralentir les arkoniens en armure noire.
Cette masse immonde courrait toujours vers eux, il leur restait sans doute plus que deux cents mètres à parcourir.

Il remarquât tout de même que lorsqu'un second cors lui a répondu de côté des cavaliers à l'Est, les arkoniens avaient un peu ralentit.
Puis il remarquât un guerrier arkonien sur sanglier qui chevauchaient vers la ligne des soldats noirs et criait quelque chose dans sa langue gutturale.
Le chef des arkonien fit arrêter son peloton et conversa avec le chevaucheur.

Voron, chargeât son arbalète de poing, à cette distance ce sera assez juste de viser un arkonien en particulier, mais un régiment agglutiné, c'était autre chose.
Il visa et tira, son projectile vola dans les aires.
La trajectoire était bonne, pratiquement pas de vent et le carreau tomba dans le régiment. Rien ne se passa.
***


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***
Kourkhan était arrivé à la lisière de la forêt, il pu voir comment le camp avancé était tombé à l'ennemi. Les poussiéreux ont tué une bonne part des arkoniens, le reste fouillait lâchement.
Il ordonna de tuer tout les faiblards et fit avancer ses gardes noirs.
Quand le chef des poussiéreux vit les gardes de Kourkhan, il souffla dans un cors, ce qui fit réfléchir le chef de troupe.
Lorsqu'un second cors répondit quelque part à l'Est, il commença à repenser aux paroles d'Akralik.
Nom de la cave-mère! Je vais tuer ce chamane! cria-t-il quand il vit un chevaucheur courir vers lui et criant que leur camp se fait attaquer par les poussiéreux.

Quand le chevaucheur s'approcha assez pour mieux parler, il l'informa qu'il falait qu'il divise ses gardes, un groupe pour vaincre les poussiéreux ici et un avec lui pour rentrer a camp au plus vite.

A ce moment un carreau d'arbalète tomba dans le régiment centrale, un arkonien grommela et arracha le projectile de son épaule.
***

- Bien, c'est donc Koril qui t'envois? Ok, ECOUTEZ LES GARS TOUS, ON RENTRE AU CAMP! , mais toi Regk, va avec tes garçons butter ces p'tits cons.
***
Les trois régiments sur quatre ont fait demi tour et ont commencé de regagner leur camp principal. Le quatrième régiment reprit sa course vers les positions ennemis, un seul autre carreau vola dans les aires, mais il ricocha sur les plaques d'armures.
En face, les soldats se sont mit aussi à courir.
La distance se réduisait rapidement entre les deux ennemis.
L'adrénaline affutait les réflexes de chacun.
Le carnage allait commencer.
***


*** ********************************************************************** ***

***
Le capitaine Vovon n'en croyait pas ses yeux, la majorité de l'armée ennemi a fait marche arrière, la chance commencerait enfin à lui tourner?
Il s'en moquait en faite, la seule chose qu'il voulait savoir était qu'à présent ils ont une chance d'en découdre, un contre un.
Mais une pensé lui vint obscurcir l'esprit, un contre un, est ce que c'est vraiment assez?
Qu'importe, il donna l'ordre de charger.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 01h49

 
***
Les chevaux étaient lancé à pleine allure. Des bouts de terre étaient constamment soulevés par leurs sabots. Les cavaliers étaient affalés pour la plus part sur les cou de leurs montures et tentaient de récupérer leurs forces avant leur troisième bataille de la journée.

En tête de la formation galopait le mestengo noir d'Aldarin Mor'Nathil, Fekett. Son cavalier était légèrement penché vers l'avant pour minimiser la friction dans l'aire, mais aussi d'éviter plus facilement les bas branchages.
Une force sanguinaire semblait animer le personnage, son corps était meurtrie d'une dizaine de légères coupures, mais cela ne semblait pas handicaper le tydale symbiosé dans le combat.
Or la fureur du combat précédent commençait déjà a s'estomper et la douleur reprendre sa place.
Aldarin appréciait cette sensation, car elle lui rappelait qu'il était en vie et que la race qui lui a affligé ces blessures allait de nouveau saigner au nom de la Dame.
Son mestengo semblait comprendre son cavalier et accéléra davantage.Les autres cavaliers avait du mal à le suivre.

Derrière eux s'élevait une lourde fumée grise, les cavaliers ont prit ce qui leur ai tombé sous la main,
puis ont mis feu au camp arkonien dépeuplé de ses occupants.
***


***
En peu de temps, l'unité de cavaliers ont atteint le premier camp arkonien qu'ils ont exterminé le matin. Les cinq cavaliers étaient encore là, les sacoches attaché de part et d'autre de leurs montures étaient pleines de viandes séché, de pommes de terres et autres vivres pillé dans le camp arkonien, ainsi des armes en relativement bon état.
Une torche à la main, ils saluèrent leurs kienlos et aigrement jetèrent leurs torches dans les tentes arkoniennes, qui prirent rapidement feu.
Aldarin leur leva la main et indiqua qu'ils doivent rentrer à Krell, son expression ne laissait pas de place à la discution.


Les cavaliers dépassèrent rapidement le camp et continuèrent à galoper vers la position du capitaine Romen.
En une poignée de minutes plus tard, les cavaliers étaient enfin arrivés à la lisière de la forêt qui entourait le camp ennemi.
Les douze cavaliers qui ont survécu à l'attaque du second camp se mirent en rang, sortirent leurs lances et javelot pour certains, les sangles des armures et des selles étaient rapidement vérifies.
Pendant ce temps Aldarin regardait le camp et tenter de lire ce qui a pu se passez ici.
Il voyait clairement que dans le camp, les combats faisaient rage, mais après la position des cadavres arkonien qu'il vit sur le terrain vague entre le camp et la lisière de forêt à sa droite, il comprit qu'il y a eu d'autres arkoniens qui sont arrivé par là et ont tué leurs congénères fuillant le camp.
***

- Hmm... des renforts inattendus...mais à pied, donc c'est qu'une coïncidence qu'ils sont arrivé là... pensa le symbiosé.

*** Il se tourna vers ses cavaliers, tous étaient prêt. Fatigués, mais prêt. ***


- Toi, Aldarin désigna un cavalier, tu prend quatre autre cavaliers et tu contourne le camp et vérifie si il n'y a pas de mauvaises surprises qui pourraient nous y attendre, les autres, avec moi!

POUR LA DAME!


*** ET POUR L'EQUILIBRIUM !!! répondirent unanimement les cavaliers avant de s'élancer vers le combat. ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 02h33

 
***
Au dessus de la bataille un observateur attentif pourrait remarquer une petite boule verte, qui lévitait et se téléportait d'endroit à endroit pour avoir une meilleure perspective.
***


Kurrare dit :
Alors là, ça pue, je vois le capitaine, il se bat avec un grand arkonien en armure noir, d'ailleurs tous portent cette même armure.

Il y a déjà euh... deux, quatre, six morts et au moins autant de blessé du côté du capitaine, treize arkoniens en face.
C'est pas bon du tout, c'est définitivement pas des amateurs ces arkoniens là me semble...

Mais si tu passe par l'arrière de la grosse hutte vers ta droite, celle qui a un crâne de sanglier sur son haut, tu pourrais enfoncer leur flanc à ces arkoniens, ou mieux, les prendre par derrière.

***
Aldarin remercia son Mou de son observation et dirigeât ainsi ses cavaliers.
En effet juste derrière la hutte se trouvaient le rang arrière de la formation ennemi.
Les cavaliers chargèrent la masse compacte de corps et acier, leurs lances pénétrèrent profondément les corps arkoniens, puis les cavaliers lâchèrent les lances et sortirent leur épées, qui s'abattirent sur les visages surpris de la seconde ligne des gardes noirs.
Certains coups furent hélas déviés par les lourds caques et les gardes noirs répliquèrent avec force à la quelle les cavaliers ne s'attendaient pas. Deux furent embrochés sur les Guisarme noirs et jeté à terre.
Aldarin qui assista à ce spectacle sentit son mestengo se cabrer. Il commençait à comprendre ce cheval et il se pencha en avant tout en saisissant les reines pour se maintenir en selle.
Comme il l'a présentit, Fekett se dressa sur ses arrières, mais cette fois Aldarin tînt bon.
Les solides sabots de Fekett s'abattirent sur la paire d'arkoniens devant lui, la force du cheval et sa bonne visé fendirent la mâchoire et le front des deux bêtes.
Pendant que Fekett retombait sur ses quatre, Aldarin profita de la force du mouvement pour renforcer son coup d'épée vertical, qui traversa le casque, le crâne et s'arrêta pratiquement au niveau du sternum d'un troisième arkonien en armure lourde.
D'un coup sec, Aldarin dégageât l'épée pour se retourner sur sa selle et piquer un autre arkonien à se gauche entre le casque et la lourde épaulière. La bête mugit et se glissa doucement vers le sol.

En face, les quelques soldats du capitaine en voyant les renforts arriver prirent du poile de la bête et redoublèrent leurs efforts.
Bientôt tout les quinze gardes noirs gisaient à terre, leur fluides maculant les lames des vaillant guerriers de l'Equilibrium.
Tout les arkoniens? En faite non, un manquait parmi les morts, car il se battait farouchement contre le capitaine Voron Romen.
***



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 03h36

 
***
Les plus dangereux des ennemis sont pas ceux, qui sont les plus entrainés, ou les plus forts, mais ceux qui n'ont plus rien à perdre dans la mort.
Il en était pour cet arkonien, dernier de son régiment et sans possibilité de fuite, ni victoire. Il avait plus qu'un seul but dans son existence, emporter ce guerrier avec lui dans sa tombe.

Les étincelles volaient et rendaient l'échange de coups, de blocages et de ripostes presque surnaturelle.
Deux épées courtes contre deux cimeterres, deux guerriers, deux vétérans, deux ennemis, un combat jusqu'à la mort.

A un moment du duel, les quatre lames s'entrecroisèrent et les deux opposants se regardaient dans les yeux, leurs forces étaient pratiquement égales, leurs talents aussi.
Mais le capitaine semblait mal en point. Ses blessures le handicapaient et son adversaire semblait bien en profiter. Par trois fois un sabre traversa la garde du capitaine et lui tailla la chaire, il perdait beaucoup de son sang, si le combat se prolonge encore trop, il finira par perdre. Il le savait bien. Il fallait qu'il réagisse. La force brute, si efficace d'habitude ne lui sera d'aucun secours ici, maintenant.
Les deux adversaires se séparèrent et se mirent à tourner autour de soi.
Le capitaine chargeât en premier, mais toutes ses attaques furent parés. Il semblait fatigué et de plus en plus lent.
L'arkonien sourit et entama son déluge de coups, mais lorsque le premier coups de l'arkonien fut dirigé vers le capitaine, ce dernier lâcha simultanément ses épées et se saisis du bras de l'akonien et dans sa lancé il utilisa la force du coups pour projeter son adversaire sur deux bon mètres.
Rapidement il se baissa pour ramasser ses lames et bondit sur l'arkonien qui tentait de se relever.
Ce dérnier était un un peu sonné par la chute et don Voron détourna assez aisément le premier sabre, le second sabre et puis planta au même temps ses propres épées dans le bas de la mâchoire de l'arkonien,mais pas assez fort pour remonter vers le cerveau. Il regarda de nouveau dans les yeux du grade noir et sur un simple " Va rejoindre tes ancêtres en enfer." il pivota sur lui même et assena un puissant coup de pied dans le pommeau de l'épée.
Celle ci ressortie par le haut du crâne et fit voler la heaume de l'arkonien.
Son corps s'écroula bruyamment par terre, rapidement suivie par celui du capitaine, exsangue, exténué, mais enfin victorieux...
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 03h57

 
***
Les cinq cavaliers retournèrent dans le camp arkonien, ils avaient trouvé des traces de trois régiments arkoniens probablement en armures lourdes, mais qui partaient du camp et il sembleraient qu'ils n'étaient pas prêt de revenir de si tôt.
De bruits de combat résonnait dans leur direction, cela ne pouvaient pas être Leriv avec ses miliciens, ils étaient bien trop lent à pied pour venir intercepter cette bande. Une chamaille interne était la plus probable.

Mais quoi qu'il en soit, le temps était court, il fallait rapidement apporter les premiers soins aux blessées et puis ramasser les biens que Krell pouvaient avoir besoin. Nourriture, armes, et armures.
En effet, les armures noires des arkoniens étaient, à quelques choses près, possibles d'être porté par des tydales, après un passage au lavage et chez le forgeron bien entendu.

Aldarin envoya un message télépathique à Leriv, pour s'informer de la progression de son compagnon.
***


- Om'shir kielno!
Quelle est la situation chez vous? Où vous en êtes? Si vous avez entendu le cors de Voron, c'est bon. Nous sommes parvenus à repousser les arkoniens et saisir une belle part de leurs biens. Je vous conseille de ramasser ce que vous pouvez et commencer à retourner vers Krell.
Mes cavaliers et moi allons rester un peu en arrière pour couvrir votre retraite ainsi que celle des hommes de Voron.

Hélas nous avons des morts à déplorer ici, j'ai trois morts parmi mes cavaliers et cinq blessés grave, pour les hommes de Voron c'est pire. Huit morts et pratiquement tout les dix-sept autres sont plus ou moins blessés...
Voron est vivant, mais dans un sale état lui aussi, il a perdu beaucoup de sang.


 
Leriv Härkl

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 09h30

 
***
Le seconde bataille avait été plus difficile et plus tragique que la première. Le camp était certes plus petit, il avait du s'agir de soldats d'élite Arkoniens. Leurs compétences martiales étaient bien supérieures, et souvent, il fallu se mettre à plusieurs poussiéreux contre un Arkonien pour le tuer. Les blessés furent donc plus fréquents, et plus nombreux.

Mais ce qui contra réellement la stratégie précédente était l'utilisation de masques par l'ennemi. Le sable n'avait pas rempli son rôle, et nul n'était aveuglé, ni même gêné. L'effet de surprise fut donc moindre, et la contre-attaque plus rapide.

Le marqué n'avait nullement le temps de faire autre chose que de soigner les blessés, tantôt légers, tantôt graves. Le premier mort poussiéreux survint alors qu'il se vidait de ses entrailles, un autre blessé, tout aussi salement touché, se faisant soigné à la place. La panique commença à rentrer dans les rangs, et on pu voir un trio de miliciens ramener leur ami pour les soins, oubliant la tête de celui-ci sur le champ de bataille, et suppliant le Tchaë de faire tout son possible.

Heureusement, la victoire fut tout de même acquise. "Seulement" deux morts étaient à déplorer, plus un soldat désormais cul-de-jatte. Les autres purent être soignés, mais le compte n'était pas pour autant bon, il manquait un soldat. Certainement un déserteur.

Leriv fit son compte-rendu mental à Aldarin, insistant sur le fait qu'il pourrait s'occuper des blessés à son retour, puis ordonna le repli vers Krell, ce qui fut accueilli par plusieurs cris de joie. Quelques minutes furent prises afin de bruler les corps, tenter de retrouver le déserteur, en vain, et piller le camp. Malheureusement, il n'y avait nulle nourriture, seulement de l'armement. Cet assaut n'avait donc servit qu'à réduire le nombre d'ennemis. C'est donc avec un gout amère dans la bouche que les poussiéreux retournèrent vers Krell.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 28 Astawir 1508 à 17h10

 
***
De son côté, Aldarin aidait de ses maigres connaissances en soins d'urgence auprès des blessées.
Il ordonnée le pillage le plus méticuleux de ce camp. Le trésor le plus grand de ce camp était sans doute les armes et armures de gardes noirs arkoniens. (et la mort de ces derniers)
La chanc sourit un peu aux soldats , qui retrouvèrent une petite charrette à deux roues. Elle servira à transporter les blessés les plus grave et s'il reste un peu de place, du matériel.

Aldarin renvoya d'abord l'infanterie vers Krell. Dans la charrette surent attelé deux chevaux qui ont perdu leur cavaliers et cinq cavaliers les accompagnaient, trois en avant de la colonne en avant garde et deux dans la colonne. Un comme messager et l'autre, un vétéran, pour coordonner la défense.

Les cavaliers allaient rester en arrière et surveiller la retraite de leurs camarades. De plus, ils sont capable de revenir rapidement vers Krell sur leurs mestengos, alors que l'infanterie devra marcher plusieurs heures.

***
Aldarin se hissa en selle sur Fekett et contempla le camp ennemi brûler.
Il repensa et se fit un compte mental rendu sur la situation.

Une armée en infériorité, qui attendrait l'ennemi derrière ses murs et une armée qui ne verra pas son lendemain.
Il fallait gagner l'initiative des combats, bouger avant que l'ennemi ne le fasse, le forcer à s'adapter et réagir à nos actions. Ainsi nous avons une petite chance de remporter cette bataille.

Cette attaque sur leurs positions m'as servie pour deux raisons.
Une, en augmentant le moral de mes soldats, c'est eux qui ont porté le premier coup à l'ennemi et un coup dure.
Seconde, en montrant la vulnérabilité à l'ennemi, il se croyait fort, mais cette attaque leur prouve que nous avons pas peur d'eux.
Ils seront plus prudent et avec un peu de chance, ils vont soit retarder l'attaque de quelques jours où bien mieux, ils attaquerons précipitamment, avant d'avoir finis leur maudites catapultes.
Dans les deux cas, on y gagne un peu d'espoir.

***


***
La chaleur des feux lui paraissait si douce... Il repensa à Krell et à Monika.
Il fallait que Krell survive, quite a devoir perdre sa vie.

Mais il repoussa cette idée en arrière, il y avait encore un peu de travail a accomplir ici.
Il s'adressa à voix haute vers ses sept cavaliers,
***

- A présent l'ennemi va nous craindre à notre juste valeur, mais voulez vous qu'il aie peur de nous?

- Oui nêrhe! répondirent les cavaliers.

- Parfait, on va alors jouer une petite comédie qui fera pas trop rire les arkoniens... mais évitons d'en parler trop de retour à la maison, d'accord? Alors voici mon plan...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 28 Astawir 1508 à 17h55

 
***
A quelques lieues du camp arkonien où était Aldarin et ses hommes, la troupe de Kourkhan est tombé dans une embuscade organisé par Koril à l'initiative de Akralik.
Ce dernier lui avait promis d'attaquer avec lui, mais il semblait arriver trop tard.
Koril pensa qu'il se joindra alors pendant la bataille, donc il avait chargé.

Et effectivement, peu de temps après Akralik est arrivé et il chargeât la mêlée. Mais au lieux de tuer les Gardes Noirs, ses chasseurs ont commencé à tuer ceux de Koril.
Suite à cela, une seconde troupe d'arkonien est apparut dans le dos de la troupe de Koril, lui coupant tout couloir de retraite.

Le massacre dura longtemps, car Koril se battait comme un démon jusqu'à sa mort, tout comme sa troupe.

Lorsque le dernier homme de Koril fut occis, Fussik retrouva son frère Kourkhan et lui expliquât ce qui c'est passé au camp avec Akralik, comment Koril travaillai pour Grott et comment il a faillit l'empoisonner.
Kourkhan n'en croyait pas ses oreilles. Si ce ne serait pas son frère qui lui raconterait cette histoire folle, il n'y aurait pas crût.
Mais pourtant les faits étaient là. Sinon pour quelle autre raison Koril l'aurait attaqué?
Il voulait remercier Akralik pour avoir prévenu son frère et lui avoir aussi sauvé la vie, quand un bruit de sabots se fit entendre.
Toutes les trois troupes se retournèrent vers les cavaliers en approche.

Mais la vision de ceux qui s'approchaient étaient terrifiante, quatre cavaliers au visage de mort, le plus terrifiant était celui sur un cheval noir, en faite il était habillé de noir et sa lourde cape déchirée flottait dans l'aire à la manière d'un fantôme.
Son visage pâle faisait ressortir de manière surnaturelle le sang frais qui le maculait. Une aura de haine émanait de lui.
Les cinq cavaliers s'avancèrent doucement vers les trois chefs arkoniens. Personne ne réagissait.
Le cavalier noir s'arrêta à une dizaine de mètres des lignes arkoniennes et regarda dans les yeux les soldats un à un puis arriva enfin aux chefs de troupe. Il ne fallait pas de mots, son regard laissait paraitre l'intégralité de son message.
"Vous êtes tous morts et damnées!"
Puis comme pour ponctuer sa mise en garde, il leva sa grosse lance et la planta dans le sol. Ses cavaliers l'imitèrent.
Les yeux des arkoniens se sont tous posés sur ces étranges lances, puis quasiment toute la première ligne eux un mouvement de recule, quand elle identifia que les lances étaient normales, mais des têtes arkoniennes y étaient empalées sur quasi toute leurs longueur.
Sur la lance du cavalier noir les chefs arkoniens reconnurent la tête borgne de Kermak, le chef du camp; et la tête de Regk, le meilleur combattant dans la troupe de Kourkhan...

Sur cela, le cavalier noir rît et en levant la main, il porta à sa bouche un cors et y souffla.
De la forêt lui répondirent quatre autres cors.
Sur cela, il poussa les reines de son cheval et accompagné de ses soldats, il se perdit de vue entre les arbres...

Un long et pesant silence s'installa au dessus des arkoniens.
Jusqu'à ce que quelqu'un le brise avec un simple question.
***

- O-on on p-peut r-re-rentrer chef?


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 29 Astawir 1508 à 22h36

 
***
Aldarin et ses cavaliers rentrèrent enfin à Krell au couché du soleil Minath(environ 14h), les hommes de Leriv et de Voron étaient déjà renté une heure plus tôt.
Les habitants de la ville sont venu accueillir leurs soldats avec enthousiasme. Les femmes scandaient les noms de leurs maris ou de leur fiancés.
Aldarin regardait la petite foule, il était heureux. Heureux qu'il a réussit à ramener pratiquement tout ses soldats à la maison, au prés de leurs familles.
Il y a eu des pertes, mais elles étaient bien inférieurs à ce qu'il aurait pu espérer. Dame soit remerciée.
Un instant il lui a semblé d'entendre son nom dans la foule, il se retourna pour l'apercevoir. La belle tydale aux cheveux couleur feu, Monika.

Aldarin sauta par terre, mais avant qu'il ne puisse dire ou faire quelque chose, la tydale lui donna une claque.
Elle semblait "assez" fâchée... ***


- Tu en a mis tu temps pour arriver! Les autres sont venu il y a déjà des heures, j'ai demandé à ton ami Leriv où tu étais, mais au lieux de me répondre il a détourné la tête et a continuer son chemin... sa voix se fait de plus en plus faible, des larmes coulent sur ses joues... je... j'ai cru q... qu'il t'est arrivée malheur... Ne me fait plus jamais ça, compris? puis elle enlaça le guerrier déboussolé.
***
Aldarin ne comprenait pas ce qui venait de ce passer, Monika le tenait comme si elle voudrait empêcher l'âme même du guerrier de s'échapper. Il l'enlaça à son tour, son cœur même au plein milieu de la bataille ne battait pas autant, enfin, il réussit à articuler,
***

- Je... suis désolé...

*** Pour la première fois de sa vie, Aldarin se sentait tellement heureux, heureux de vivre. ***


***
Monika serrait Aldarin dans ses bras, elle était amoureuse.
Quand elle était avec lui, elle se sentait fondre, un douce chaleur se répandre dans son corps jusque dans ses mains... attendez, les mains?
Monika ouvrit les yeux et regarda la paume de sa main dans le dos d'Aldarin. Elle était rouge, et pas rouge sombre comme le sang arkonien, non, rouge comme son propre sang, le sang tydale...

Immédiatement elle poussa un cri.
***

- AAAAAAAAH! Mais tu es blessé! Mais pour quoi tu ne m'a rien dit!
Viens, il faut t'amener auprès d'un médecin!


*** Et il en fut ainsi. ***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 29 Astawir 1508 à 23h29

 
***
Turin était herboriste à la base, mais au fine de l'aventure d'Aldarin il perfectionna ses compétences médicales. Il conjuguant ses talents dans les deux domaines, il pourrait ouvrir un cabinet médical une fois retournée à Zarlif pensa-t-il.

Il était en train de embaumer l'épaule d'Aldarin, une profonde entaille s'y trouvait.
***

- Si je vous connaitrait pas déjà un peu nêrhe, je ne comprendrait pas comment vous arriviez à maintenir votre bouclier avec une main en charpie comme ça...

- Il va s'en sortir riemto?

- Mais oui, il a subie pire et c'est battu le lendemain. Il a eu de la chance, c'est sur tout son armure qui a tout mangé cette fois.

*** TOC! TOC! TOC! ***


Un soldat entra dans la salle, fit une révérence et puis parla;
- Om'shir nêrhes, désolé de vous déranger, mais le Maire veut vous parler, Leriv Härkl est invité aussi au diner.
,le soldat regarda sur l'armure et l'équipement posé sur une table, il s'en rapprocha, Si vous voulez, je vais porter votre armures chez le forgeron. Vous l'aurez demain matin comme neuf!

- Très bien, derynn jïrhe. Je vais me préparer et aller voire Maire Nitschë.

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 1 Manhur 1508 à 02h50

 
***
Aldarin s'était lavé de toute la crasse sa journée de combat, il enfila une tunique de laine et un pantalon en cuir de daim que lui a apporté sa bien-aimée. Il se sentait déjà nettement mieux.
En se regardant dans la glace accroché au mure, il remarquât quand même que ses cheveux était un peu trop long et une courte barbe recouvrait son menton. Il se rappela que depuis que sa caravane a quitté Krell la première fois, il ne s'est pas entretenu.
Ainsi il sortie une courte dague de sa ceinture et commença à l'affuter.
Une fois satisfait du tranchant, il commença à raser la barbe par grosses touffes.

En quelque minutes, le travail fut terminé. Il se regarda de nouveau dans la glace, il vit un visage pâle mais endurcie. Il était devenu un bon guerrier, mais était-il suffisamment prêt pour devenir meneur d'hommes? Réussira-t-il a défendre Krell? Cent contre cinq-cents? Cela lui paraissait comme issue d'un conte ou légende...
Dans le passé, les Arkoniens ont tenté de s'attaquer aux citées poussiéreuses, mais à l'époque, les nemens venaient aider les jeunes poussiéreux à se défendre. Plus maintenant.
Mais que pouvaient convoiter les arkoniens en Krell? Des prisonniers? non, ils ont pas besoin d'attaquer une petite ville que pour ça. Pour des ressources? sans doute non plus. Prestige? sans doute oui, mais il n'y a pas que ça...
Perdu dans ses méditations, Aldarin ne remarquât pas que Monika était rentré et l'observait.
***

- A quoi tu pense Aldarin?

- J'ai des doutes... je tente de comprendre ce qui se passe, mais la subtilité m'échappe... ,pour quoi les arkoniens s'agitent? Ils se sont pas attaqué à une cité poussiéreuse depuis une trentaine d'année...que cherchent-ils!?

- Ils ont rasé Dia, on dit que c'était parce que village était proche de leur tanière. Comme ça Krell est devenu la seule ville de ce côté de la Disfria et les Monts des Deux... ,un court silence, Pour quoi tu me regarde d'un coups comme ça?
***
Aldarin fixait Monika comme fanatique regarderait l'avatar de son dieu.
Plusieurs battements de cœur se sont écoulé avant que Aldarin prend la parole.
***

- Mais... c'... c'est ça! Ça doit être ça! Monika, tu es une muse! Dis moi, la rivière, Disfria, gèle-t-elle en hiver?, y-a-t-il un autre passage vers cette rive que le pont?

Monika était assez surprise de l'emportement d'Aldarin, elle s'y attendait pas du tout... mais elle rassemble ses esprits et répondit,

- Non, Disfia ne gèle pratiquement jamais et même si, la glace est trop fine pour être traverser, le pont est également le seul moyen de venir à Krell, si on ne compte pas le grand détour par la route du Nord en contournant toute la baie des Glaces, mais pour quoi tu me demande ça?

- Je crois et crains deviner quels plans ont les arkoniens derrière la tête...Il faut que je file en informer le maire! En plus il m'a dit qu'il y a des nouveaux venus dans la ville que je devrais rencontrer.
***
Aldarin rangeât sa dague de rasage et s'apprêtait à partir, mais avant cela, il tira la tydale par sa main vers lui et l'embrassa passionnément. Quand leurs lèvres se soit quittées, elle se hissa et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Il l'embrassa une fois de plus et puis partie chercher son compagnon Leriv pour aller chez le maire. Leriv n'aurait plus le choix, il devra venir, car il s'agissait plus d'une simple soirée mondaine, mais plus à une réunion de débat sur la stratégie de défense de la ville.
Il entra en contacte télépathique avec Leriv pour lui annoncer la réunion en précisant bien son importance.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 1 Manhur 1508 à 03h21

 
***
Le tydale regarda la grande maison du maire, le terme de "maison" était bien trop humble pour décrire la baraque.
C'était un véritable palais miniature, pour une tchaë...
Comme prévu, Aldarin est arrivé en premier et les gardes l'accompagnaient à l'intérieur. Il traversa la majestueuse porte devant la salle de réception principale.

La grande table était prête pour accueillir sept personnes.

Le Maire Gomarel Nitschë était debout près d'un pupitre à alcool.
***

- Om'shir riemto Mor'Nathil, je m'attendais de vous voir en premier. Je vous sert une verre? Venez asseyons nous près du feu en attendant que les autres invités arrivent.

- Om'shir nêrhe, derynn.

- On m'a dit que vos raids sur les positions arkoniennes fut un total succès.

- En effet, la Dame nous a accompagné et veillé sur nous. D'ailleurs selon mes estim...

- Ah! Mais voyons, attendez un peu avant de parler stratégie! Les autres ne sont pas encore là. Parlez moi de l'action, comment les combat se sont déroulé? Vous avez en tué combien a vous tout seul?
Voyez, j'ai été capitaine moi aussi dans ma jeunesse, mais une chute d'escalier m'a , excusez moi de l'expression, bouzié la jambe.
Je fut donc démobilisé et on m'a proposé de venir travailler pour le maire de Krell. Et puis le hasard a fait en sorte qu'a sa mort, j'ai pris sa place.
Mais parlez moi de cette bataille riemto...

***
Aldarin décrivait les combats, les charges, le duel avec un chef arkonien, etc... en attendant que quelqu'un arrive.
***


 
Leriv Härkl

Le Julung 1 Manhur 1508 à 10h29

 
Hors de question

***
Telle était la réponse de Leriv lorsqu'un messager lui demanda de se rendre à un diner avec le maire.
***

Mais nërhe...

il suffit. coupa le marqué. Je ne suis pas ici pour faire le guignol.

***
Le jeune soldat fixa le mage d'un œil mauvais, mais il n'était pas sans ressources. Certaines personnes lui avait soufflé un stratégie pour l'attirer dans ses filets. Rapide comme l'éclair, il saisissa le livre de voyage du Tchaë, puis bonda le torse e, signe de provocation, plaçant le livre dans son dos, hors d'atteinte du Parangon.
***

Rendez moi ça jirhë!

Non, répondit le messager. Par ordre du maire, vous devez venir avec moi. Dans le cas contraire, je me vois dans l'obligation de tout mettre en œuvre pour vous faire changer d'avis. Si vous n'obtempérez pas, ce livre sera brulé dans l'heure.

***
Préférant ne pas jouer plus longtemps, le voleur sauta sur sa monture, et fila à toute vitesse.

Le marqué resta coi. Comment, et pourquoi, pouvait-on le forcer à aller à un tel évènement. Pestant et se promettant de régler le sort du messager plus tard, il se dirigea contre son gré vers la demeure du maire. On l'emmena à la salle du diner, mais lorsqu'un garde allait l'annoncer, il fit irruption sans attendre, claquant la porte derrière lui, puis s'inclina en guise de respect malgré tout, bien que l'on pouvait voir sans difficulté qu'il aurait préféré affronter seul les Arkoniens que d'être ici.

Il ne prononça pas un mot alors qu'il se dirigea vers la place qui lui était vraisemblablement réservée.
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 1 Manhur 1508 à 12h04

 
***
A l'annonce de Leriv, Aldarin fut d'abord surpris, puis content que quelqu'un l'aide à échapper à l'avidité de ce petit tchaë fort sympathique sur le déroulement de la bataille.
Gomarel se leva, et vint saluer le magicien.
***

- Om'shir riemto Härkl, je suis enchanté de pouvoir partager un bon repas en votre présence. Dommage que vous étiez blessé la dernière fois, mais je vous compensera cela ce soir.

Voulez vous boire quelque chose?

En atandant que les autres invités arrivent, votre compagnon m'a déjà bien raconté son épopée, mais vous étiez sur un autre front il me semble. Dites moi tout, comment vous avez éliminé ces camps ennemis.

***
Aldarin salua brièvement Leriv, puis quand le maire commença a déblatérer ses questions, le tydale le regarda d'un aire compatissant.
Il lui lança télépathiquement,
***

Je suis désolé, mais c'est pour une fois utile cette réunion... courage!


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