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Le Julung 1 Manhur 1508 à 19h39
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Le jeune Tchaë foudroya le Tydale du regard. Même si cette réunion était utile, il aurait préféré de pas y assister. Son attention se porta alors sur le maire, et son regard se fit à peine moins agressif.
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Je ne veux rien boire...
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Il voulu rajouter un "merci", mais ce fut au final au delà de ces forces. Il pris cependant son courage à deux mains, et tenta de faire autant d'efforts que possible afin de raconter les évènements du combat... en vain...
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Les camps ont été rasés à coups de lances et de sorts. Ni plus ni moins.
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Le laconisme du marqué avait de quoi désespérer l'interlocuteur le plus enthousiaste. Il s'en rendait compte, mais pourquoi devrait-il en être autrement? Son regard vairon passa d'Aldarin au maire, attendant la moindre réaction, et si, par miracle, ce pouvait être une demande à ce qu'il se retire, il serait bien heureux, et commencerait la traque au messager...
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Le Sukra 3 Manhur 1508 à 18h02
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La réponse breve du magicien ne semblait pas faire réagir le maire. Il sourit et se remplis son verre d'une liqueur couleur or.
Il la sirota un peu.
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- Ah, vous avez le don de la synthèse remarquable! fit-il sur un ton légèr.
J'apprécie ce genre de personne dans les affaires, mais nous ne négocions rien pour l'instant, n'est-ce pas? un sourire,
Riemto Mor'Nathil et mon capitaine ont des choses a nous dire ce soir, mais j'ai aussi des invités dont la venu vous fera plaisir sans doute. Mais je vous réserve la surprise...
Un serviteur entra dans la chambre et annonça que les invités aurons un peu de retard.
- Ha! C'est parfait! Allons discuter plus librement mes amis, oublions pour un instant que je suis maire, d'accord? Car franchement, et je me permet de vous l'avouer, c'est un boulot bien pénible, vous imaginez pas.
Tiens par exemple, l'autre jours, j'ai du régler...
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Le discour du maire... ehm... de Gomarel commença et ce que les invités présents ne savaient pas, c'est qu'il était long, même très long. Mais au moins cela permit de mieux visualiser la vie à Krell, le travaille du bois, les récoltes, les petits soucis quotidiens...
Gomarel était bavard, mais il avait le don de la rhétorique et ses histoires étaient comme des contes. Malgré cela Aldarin savait que Leriv ne partageait pas sa curiosité.
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Le Sukra 3 Manhur 1508 à 19h23
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| *** Pendant ce temps, dans un tout autre endroit. ***
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Grott culminait. Ses officiers lui venaient de présenter les comptes rendus des attaques de la matinée.
D'après ses officiers il venait de perdre 156 arkoniens dans toute cette affaire, dans ce chiffre était inclue aussi les pertes liées à la désertion de Koril et son extermination par les forces conjointes de Kourkhan, Fussik et Akralik.
Grott avait prévu des pertes lorsque Khoulkoul, son chaman l'a avertie de l'attaque des poussiéreux. Ce qu'il a pas calculé c'est de satané de Koril qui tente d'assassiner ses trois meilleurs chefs de troupes et qui tente de quitter le camp.
Mais ce qui attisait sa colère, c'était l'insolence de ces poussiéreux! Particulièrement le cavalier noir, qui l'a défié ouvertement en apportant les têtes des arkoniens empalées sur les lances et avec un air de défit, comme lui ont conté les trois chefs de troupes présents sur le moment.
Le chaman squelettiques s'approcha de son maître.
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- Grand Chef Grott, il ne serait pas sage de précipiter l'attaque, je l'ai vu dans mes visions. Je vous suggère de...
- Cesse tes pitoyables miaulements! J'en ai assez de tes prédictions semi-foireuses. D'accord, tu as vu les poussiéreux arriver, je te l'accorde, mais tu as pas vu le traitre dans mes propres rangs?! Sans parler des autres camps qui se sont fait massacrer?! Et pour quoi tu ne m'a pas parlé de ce cavalier noir!?! Hein?!!
Arhh... Si j'aurais attaqué cette ville encore en automne dernier, je aurais déjà pris cette bourgade, mais non, tu as dit d'attendre, que ce sera plus facile. Tête de mule!
Et bien je vais plus t'écouter vieillard sénile!
Il envoya sa lourde main en direction du chaman, ce qui fit voler ce dernier jusqu'à la toile de la tente, qui amoindrit un peu sa chute. Puis Grott se retourna vers les chefs de troupes, tous réunis pour l'occasion et parla d'une voix emplis de colère,
- Ecoutez moi bande de chiennes, demain matin je marche sur ce Krell !!! Que vos chiots soit prêt, sinon je vais les fouetterai a coups de hache! Compris?!?
Des "oui Grand Chef" se firent entendre, seul le fameux trio(Akralik, Fussik et Kourkhan) hocha simplement la tête.
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A ce moment précis, une série de cors et tambours se firent entendre en dehors du camp, accompagné par une étrange mélodie. Comme un braillement d'un Yak, continu et provenant de plus d'un gosier.
Grott et les autres chefs de troupes sortirent précipitamment pour observer la source de ce boucan, même si chacun savait ce que cela annonçait... La venu des mystiques...
La magie est une don rare parmi les arkoniens, pour autant, cette ordre en est entièrement composé.
Autant craint que vénérés, les mystiques arkoniens se concidairent être les apôtres de la fin des temps qui préparent la venu de l'ultime seigneur qui englobera ce monde.
Ce sombre seigneur se nome le Sior'kak. (toute ressemblance avec le S'Sarkh n'est pas purement fortuite)
Les mystiques sont des mages guerriers et leur ordre est structuré en dix temples réparties sur tout Syfaria.
Chaque temple compte soixante-six apôtres et touts sont soumis aux six prophètes de la chute.
Et aujourd'hui, un de ces temples marchait pour rejoindre la bannière de Grott...
Les nuages commençaient à s'assombrir au dessus de Krell...
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Le Vayang 9 Manhur 1508 à 01h25
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Le temps semblait ne plus couler pour Aldarin et Leriv, les paroles du maires étaient intéressantes au début, mais a force de progression dans ses récits, les deux interlocuteurs semblait sur le point de décrocher.
C'est alors qu'enfin arriva un jeune garde pour les délivrer de ce calvaire. Les portes s'ouvrirent et Aldarin compta quatre figures, dont il en reconnu trois, Anty, Arvalec et Parsmerga. Le troisième était un tydale de bonne taille et à la mine maussade. Il était vêtu d'un mélange hétéroclite de pièces de cuir, de peaux et d'acier.
Selon Aldarin, il devait être un serviteur d'Anty ou quelque chose comme ça, mais dans le doute, il ne dit rien.
Le maire s'avança et sera les mains de ses nouveaux invités.
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- Om'shir, om'shir Preux du crépuscule et les surveilleurs. Vous savez même pas à quel point je suis ravie de vous voir a Krell. Ne vous excusez pas pour le retard, vous êtes pardonnés.
Vous devez être bien fatigué après cette patrouille arkonienne, hien?
Ne faisons pas de manières et passons a table. Nous y discuterons ce qui a besoin d'être discuté en temps voulu.
Votre voyage c'est bien passé? Mis a part cette patrouille? | |
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 13h43
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Veiglaigh se présenta et salua les élus, peut-être plus dans le but que ceux-ci connaissent son visage et son statut plutôt que par véritable politesse.
Puis il alla saluer le Parangon Aldarin Mor'Nathil qu'il ne connaissait pas et lui glissa qu'il était un nouveau Surveilleur récemment recruté par le Preux du Crépuscule.
Enfin, il dit à son supérieur qu'il ne désirait pas rester à l'intérieur et assister aux palabres, préférant aller trouver un coin tranquille dans le village afin de se rassasier et prendre un peu de repos.
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 17h12
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| *** Aux paroles dures du nelda le maire afficha une mine diplomatiquement compatissante. ***
- Oh!... que c'est fâcheux! Je vais convoquer les responsables de ces malfaits et leur expliquer les bases des bonnes meurs! , dit le tchaë en montrant un sourire magistral, qui trahissait subtilement le sens contraire de ses dires, Mais oublions ces détailles et venons a table, nous sommes au complet il me semble. Aimez-vous le serf aux épices?
Garçon!, apporte nous du vin pour moi et nêrhe Mor'Nathil et du jus de pomme a nos amis les invités.
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En allant s'installer a table, le nouveau tydale du nom de Veiglaigh approcha Aldarin et se présenta. Il était plus grand et paraissait un peu plus âgé que le Paragon. Aldarin lui répondit,
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- Ah, nouveau surveilleur? Et bien mes félicitations pour la promotion Veiglaih et mes sincères condoléances jïrhe... Dit-il sur un ton de plaisanterie, mais voyant que son interlocuteur ne semblait pas le voire, il compléta, ... excusez moi, je plaisantais. Mais j'imagine que cela est votre première affectation, n'est ce pas? Vous ne portez même pas d'armes... hmm, hmm... ce n'est pas trop grave, vous pourrez prendre une a l'armurerie, mais attention, ce combat sera pour vous un veritable baptême de feu.
Mais allons manger a présent, il faut prendre les forces pour les jours a venir.
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Aldarin s'apprêtait a s'assoir quand Veiglaigh annonça son départ.
Le Paragon se leva et attrapa le jeune surveilleur par l'épaule,
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- Kielno, je vous prie de rester, ce qui sera dit autour de cette table peu influencer votre vie comme celle de cette ville. La voie du tydale était amicale, mais emprunte d'autorité. | |
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Le Sukra 10 Manhur 1508 à 21h58
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Le Surveilleur fit la grimace lorsque le Paragon le saisit à l'épaule mais il ne broncha pas.
Il ne gouta pas non plus sa plaisanterie au sujet de sa récente nomination mais, ne connaissant pas Aldarin plus que cela, il ne lui en tint pas rigueur.
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Certes je ne porte pas d'arme, mais je ne suis pas venu jusqu'ici sur un coup de tête.
Je suis ici sur ordre du Preux du Crépuscule.
Conscient que je ne suis pas équipé pour le combat, et en accord avec mon Nêrhe, j'ai proposé mon soutien d'une autre manière. Comme la réparation du matériel endommagé ou la possibilité de faire des soins...
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Désignant l'assemblée de la tête le Tydale ajouta :
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Si je ne souhaite pas rester c'est parce qu'il est assez de responsables ici pour prendre les décisions qui s'imposent à la vue de la situation.
Resté en arrière, je ne suis pas à même de porter un jugement digne d'intérêt...Et lorsque je n'ai rien à dire j'ai pour habitude de me taire.
Je saurai bien assez tôt de quoi demain sera fait.
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Le Tydale fit un mouvement d'épaule afin que le Paragon lâche sa prise, puis il se dirigea vers la sortie.
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N'y voyez aucune offense, je ne fais qu'occuper la place qui est la mienne....Et pour l'heure ma place est dehors, sauf si mon Nêrhe pense autrement.
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Le Dhiwara 11 Manhur 1508 à 21h56
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Leriv jeta un regard distrait aux nouveaux venus. Il ne connaissait in l'un ni l'autre, et ne comptait pas les considérer comme étant des renforts, mais plutôt comme des pions sacrifiiables supplémentaires.
Cependant, parmi les deux "pions", le tydale semblait être aussi peu enjoué que lui à être ici. Les yeux du marqué exprimèrent alors une toute autre émotion, un mélange d'énervement face à quelqu'un qui tentait de fuir ce qu'on lui avait imposé, et d'amusement, car ce même évènement n'était que chose due face à une convocation pareille. Cette expression, cependant, ne dura qu'un bref instant, et il fixa alors droit devant lui, les bras croisés, l'air impassible, attendant qu'on le libère enfin.
Toujours irritable, il ne pu cependant résister à l'envie de lancer une raillerie.
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Laissez le Aldarin. S'il ne porte aucune arme, c'est qu'il ne sait pas s'en servir. Qu'il aille surveiller les porcs et le bétail plutôt que de rester ici.
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Son regard vairon fixa alors le maire, aussi dur que la pierre.
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Et si nous en venions aux faits? | |
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Le Luang 12 Manhur 1508 à 22h04
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Aldarin pouvaient pratiquement sentir la tension dans l'aire. Les yeux du tydale sautaient entre Leriv et Persmerga, il aurait bien voulu réprimander les deux poussiéreux pour un comportement particulièrement inapproprié a la veille d'une grande bataille. Mais Aldarin connaissait déjà bien Leriv et pouvaient faire une ébauche de la mentalité du nelda, par conséquent il choisit de ne pas envenimer davantage la situation.
Le maire réinvita poliment ses invités a table et cette fois tout le monde s'assit.
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- Je crois que in est grand temps que vous vous exprimiez, riemto Mor'Nathil. Vos amis et moi même sommes impatients d'entendre notre situation et vos impressions sur la bataille a venir. commenta le maire à l'adresse du Paragon tydale.
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Aldarin fini de mâcher et but une gorgé de vin pour faire passer le tout plus facilement. mais au moment où il voulut commencer a parler, la grande porte du salon s'ouvrit.
Un officier entra dans le salon et salua les invités.
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- Om'shir riemtos, je m'excuse de cette irruption, mais comment voulez vous organiser la stratégie de défense de Krell face aux arkoniens sans le Capitaine de la garde de Krell, sans moi?
- Et bien tout simplement parceque il y a dix minutes vous étiez encore inconscient, mon cher Voron Romen. Mais si vous êtes déjà là, restez bien entendu. Cela tombe bien, nous avons une place de libre. Répliqua le maire tout en désignant la place vacante de Veiglaigh. Puis en se retournant vers Aldrin, Commencez mon ami.
Et Aldrin commença...
- Kielnos, je vais être réaliste, malgré l'aide que représente la venu de nos camarades les surveilleurs, nos chances de remporter cette bataille sont maigres. , il marqua une brève pause avant de reprendre,
Selon les rapports de nos éclaireurs, nous sommes en présence d'un vaste attroupement d'arkonien, nous avons relevé la présence d'un grand camps arkonien a cinquante lieues au nord de Krell, cela doit être le camps principal. Il existe encore trois autres camps de taille moyenne, un est au Nord-Est et le deux autres sont à l'est de Krell.
En somme la horde arkonienne comptait cinq-cents guerriers. Avec notre sortie aujourd'hui, nous avons tué une petite centaine, donc si ils n'ont pas reçu de renforts, il faudra compter encore quatre-cents guerriers pour les jours suivants.
Ensuite, nous avons identifié deux nouvelles unités millitaires, il s'agit d'abord de "Chevauchers sauvages" et de "Gardes Noirs".
Les sauvages sont des cavaliers monté sur des sangliers furieux, ils portent peu voir pas d'armure, mais il faut quand même les considérer comme de la cavalerie lourde. Les Gardes noirs en revanche sont un tout autre adage, ils sont sans doute l'élite guerrière de leurs clan ou tribu. Ils sont vêtu de lourdes armures noires, leurs armes de prédilection semblent être des hallebardes ou autres guisarmes.
Pour couronner la chose, il sont en possession de deux catapultes de fabrication tchaë, mais elles ne sont pas encore prêtes.
Notre attaque de la matinée a dû les provoquer suffisamment pour qu'ils tentent un assaut frontal même dès demain. C'est notre grand avantage, nous pourrons jouer de nos pièges et fausses pour décimer la première ligne et user des archers pour casser leurs formations.
Enfin les arkoniens disposerons que d'échelles et de grappins, il faudra le faire tomber un maximum pour empêcher qu'une portion du mure ne se fasse déborder.
Aldrin prit une pause pour boire une gorgé de vin.
- Parlons maintenant de nos forces. Nous avons 112 hommes a notre disposition en mesure de se battre. La majorité sont de miliciens, donc non des guerriers professionnelles mais des bûcherons et des fermiers, il faut en tenir compte. Nous avons quarante arcs et environ cinquante armes de corps-à-corps, donc pas assez pour armer tout le monde... On attend toujours les hommes de Laekh Hildin, ils transportent des armes, vivres et médicaments et compte une cinquantaine de soldats de Syrinth et Minott. Leurs arrivée devrait se faire cette nuit ou dans la matinée de demain au plus tard.
Niveau défense, nous sommes avantagé par le terrain plat et la rivière Disfria couvre un flanc de la ville, et enfin un bon mure nous protège. Sans les catapultes ils ne peuvent pas le détruire.
Pour la stratégie, le premier jour sera décisif! Je ne vais pas vous cacher que ce sera une boucherie sans précèdent, c'est le jour où les bons guerriers vont se distinguer des pas assez bons en juste survivant. Je dois prévoir que nous allons perdre facilement jusqu'à un tiers de nos effectifs en ce jour... mais ensuite les pertes serons de moins en moins grandes.
Je vous proposerais pour le premier jour de la bataille de répartir les symbiosés sur chaque portion de mure un. La communication sera ainsi grandement facilité pour coordonner des renforts vers les zones en danger. De plus la présence d'un "élu", même si je n'apprécie pas ce terme augmentera le morale de nos troupes.
D'ailleurs j'ai un rôle important pour notre ami Veiglaigh, il me faut un symbiosé pour rester avec les forces de soutien au centre de la ville pour servir de relais entre nos communications et il aura la tâche d'envoyer du soutien là où il en faudra. Il est nouvellement symbiosé, mais je crois qu'il peut le faire. Sur tout que nos lames seront plus utiles sur les murailles.
Voila en bref le tour de la situation à laquelle nous devons faire face. J'attend vous questions ou commentaires. Allez-y. | |
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Le Julung 15 Manhur 1508 à 00h26
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Aldarin avait croisé ses mains et regardait la petite assemblé. Un temps personne ne semblait vouloir prendre la parole. Enfin le capitaine Romen se leva et posa fermement ses mains sur la table.
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- Je comprend vorte exposé, mais expliquer moi, car je ne suis certainement pas le seul a me poser cette question. Comment avec même cent-cinquante hommes voulez vous stopper une horde de quatre-cents arkoniens?!? J'espére que vous savez que la plupart de nous, les poussiéreux "normaux" ne sommes pas en mesure de battre un arkonien en combat singulier... alors dites moi, comment voulez vous vaincre alors que nous sommes à un contre quatre?
Le parangon regarda d'un aire malin le capitaine.
- Bonne question mon capitaine, mais dites moi, comment se fait-il que alors que la population arkonienne est sans doute bien supérieure en nombre celle de l'Equilibrium ou tout autre faction, comment ce fait-il qu'ils ne se sont encore pas emparé de l'île?
Un silence...
La discipline et la cohésion. La réponse tiens en ces deux mots. Les arkoniens ne sont pas une armée ordonné et manque cruellement de coordination. Et la cohésion, et bien les arkoniens sont déchiré par des conflits internes, entre leurs différentes tributs. Il est un miracle que cet ost si grand se soit composé. Selon moi, cette horde doit être dirigé par un puissant seigneur de guerre arkonien, il a réussit a soumettre plusieurs tributs ou clans sous son autorité, mais sans lui, les animosités et les conflits s'embraseraient comme une feuille bien sec dans son armée.
C'est lui notre objectif. Par contre je ne pense pas qu'il participera à la première bataille. Il enverra ses biffins(fantassins) pour nous tester d'abord... | |
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Le Julung 15 Manhur 1508 à 12h51
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La question de Persmerga était évidente et le tydale s'y est déjà préparé.
- Bien entendu que cette idée m'est venu a l'esprit, pour les mêmes raisons que pour vous je suppose. Couper le tête de l'armée afin que le corps dépérisse de lui même.
Mais voyez vous, mis a part le fait que je ne connais point de personnes spécialisé dans l'assassina, j'ai bien peur que si le chef de l'armée ennemi venait a mourir dans son sommeil, cela aurait un impacte bien moindre que s'il se fait défaire sur le champs de bataille.
Ce chef représente le cerveau de leur semblant d'organisation, si il meurt dans son camps "tranquillement", un autre arkonien aurai le temps de prendre la place, en revanche, si on l'occis sur le champs de bataille, on les prive du temps de récupération, de leur morale et de la cohésion de l'armée pendant la bataille. Autant dire que ce sera sans doute le chaos et la fuite généralisé de laquelle il faudra profiter pour sabrer le plus grand nombre d'arkoniens.
Il faut que les arkoniens se souviennent de ce combat pour leur faire passez toutes autres envies belliqueuses vis-à-vis de Krell.
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Le Vayang 16 Manhur 1508 à 19h20
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Leriv sursauta à la dernière remarque, puis jeta un regard noir au Nelda.
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Vous ne parlez pas sérieusement j'espère?!? Envoyer des innocents faire l'appât, c'est à dire se faire certainement tuer, pour nous permettre de nous en sortir va au delà de tout principe moral! C'est à ceux qui se battent de mourir pour protéger les autres, pas l'inverse!
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Il s'arrêta un instant, faisant passer son regard d'Aldarin au maire de Krell, ajoutant ensuite :
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Si on doit parler de mesures désespérées, il vaut mieux reculer pour mieux frapper... Laisser Krell, détruire le pont qui y mène, puis revenir avec une force suffisante pour les éradiquer une fois pour toute. Les biens perdus seront remplaçables, mais les vies, elles, ne le sont jamais.
Il s'agit bien évidemment de mesures finales. Le mieux serait de trouver un moyen de les repousser dès maintenant. | |
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Le Sukra 17 Manhur 1508 à 23h07
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Le maire eut un petit rire discret suite aux paroles de riemto Mor'Nathil, il ne voulait pas trop offenser le guerrier nelda. Il commença a parler sur un ton diplomatique.
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- Nelma jïrhe Persmerga, pratiquement tout les jeunes de plus de seize ans valides sont déjà incorporé dans la milice et notre capitaine ici présent les fait suer en creusant les tranchées et autres pièges proposées par riemto Mor'Nathil depuis une semaine.
*** Le capitaine Voron continua sur la lancé du maire. ***
- Ce qui concerne les femmes, leurs rôle n'est pas de porter une arme mais nos enfants. Les vieillards nous aident dans la fabrication des flèches et autres activités ne nécessitants pas trop d'efforts.
De plus, dans le cas que nos défenses seraient percées, nous avons attaché des tronc d'arbres qui nous arrivent de l'Hatoshal en radeaux improvisée et nous les avons dissimulées pour le moment. Les civiles pourrons être évacuées assez rapidement, mais j'espère que cette option n'aie pas lieu d'être. | |
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