Les Mémoires de Syfaria
La région de Korsyne

Groupe hétéroclite cherche sorcier malveillant.

Bonne récompense à la clef
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Sujet lancé par Sioban
Le 17-03-1508 à 10h51
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Posté par Mraw'La,
Le 27-04-1508 à 21h35
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Sioban

Le Luang 17 Marigar 1508 à 10h51

 
Cueillir des champignons? Sioban avait laissé échappé un éclat de rire à l'idée de Mraw'la. Celle la, toujours à se dévaloriser, mais ses initiatives et ses idées méritaient qu'on s'y arrete.

Et c'est vrai que sans elles, les griffes de Korsyne n'auraient de Korsyne que le nom. Elle avait perdu le compte des jours passé à attendre le reste de la meute, et avait admis avec une pensée résignée que cela devait être l'apanage des femelles que de rester en ville pendant que les mâles battaient la campagne.

Et puis, cette mission, tombée miraculeusement du ciel. Avec les liens qu'elles avaient tissé, il n'avait fallu que quelques minutes pour que les trois Neldas se séparent afin de patrouiller en ville, jusqu'à ce que Mraw'la montre encore une nouvelle facette de son talent. Une divination tombée du ciel. Et il n'était pas tres loin le bougre, si l'on jugeait des informations récoltées.


Elles s'éyaient donc mises en route, et la route semblait plus dangereuse qu'il n'y parraissait.

Cachée par un rocher, Sioban s'appliquait à soigner les attaques des abérration quand elle eu une idée sur l'identité réelle du Nelda.


Tu parles d'une cueillette de champignon, grogna t elle en imaginant un sorcier surentrainé face à trois Nelda en formation.

Mraw'la semblait croire que celui ci n'allait sans doute pas les attaquer. Sioban cacha sa pensée ironique. Un pariat allait il s'encombrer de trois nelda, surtout quand celles ci étaient affichées partout comme griffe de Korsyne?
Q'un des leurs se soient caché dans ce trou dangereux sans sourciller montrait bien qu'il n'avait envie de voir personne.

Sioban gromella de douleur quand elle rata un sort. Elle était contrariée, et il ne restait qu'à attendre ses compagnes maintenant. Le danger qui approchait lui hérissait le poil. Vivement que tout cela soit terminé.


 
Mraw'La

Le Matal 18 Marigar 1508 à 15h20

 
***
Les trois Neldas s'étaient retrouvées... En bien piteux état.
Enfin, au moins, elles bloquaient le pont, comme prévu.

Il ne restait plus qu'à ne pas se faire bloquer sur le pont elle même par les animaux qui rôdaient, attirés par leur odeur alléchante.
Quel gout bizarre ont-ils, d'ailleurs, ces loups, à trouver appétissant des Neldas crasseuses et maigrichonnes ?

Mraw'La grimace en bougeant un peu sa jambe ankylosée.

A qui est-il ce sang qui forme des sillons bizarres, coulées rougeâtres se mélangeant au sable incrusté dans le pont ?

Beuark...

Dommage que le pont soit si haut.
Dommage que cette eau soit si loin.

Elle aurait volontiers trempé une papatte dedans, pour voir.
Pour se laver, accessoirement, bien que cette pratique semble si lointaine qu'elle ne reste pas très longtemps dans son crâne.

C'est de curiosité qui s'agit, plutôt.

D'où peut-elle venir, toute cette eau ?
Qui provoque ce mouvement qui la berce jour et nuit ?
A une pensée toute poétique vient s'ajouter une autre idée bien moins engageante.
Etait-ce encore un monstre, une aberration sous marine qui marcherait, nagerait vers elles, faisant trembler cette eau peureuse ?

Elle se rapproche un peu de Sioban, préférant laisser ses yeux et son esprit se concentrer sur les mélanges qu'elle faisait avec une habileté certaine, malgré les nombreuses blessures qui lui entamait le cuir.
Qu'elle était douée !
Tous ces ingrédients inconnus, mélangées d'une patte exercée finissait immanquablement par livrer leur secret, promesse d'une guérison plus rapide.

Mraw'La s'étire plus franchement après avoir échoué, une fois de plus, à faire un bandage digne de ce nom sur sa jambe blessée.
***

Varkos ne me répond pas. J'espère que l'on ne va pas moisir ici trop longtemps !

***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Penthésilée

Le Merakih 19 Marigar 1508 à 00h31

 
Penthésilée, assise au milieu du pont, au mépris du danger manifeste qui rôde et l'a d'ailleurs meurtrie la veille, observe ses deux compagnes d'aventure et sourit en repensant aux derniers évènements qui l'ont menée là, les fesses à même la pierre, ses longues pattes ballantes au-dessus de l'eau vive :

D'abord, elle a rencontré... Ellana. Ghwerig. Hyéronimus... et Altar.
Quatre apprentis rêvants désireux de rejoindre Jypska, ah mais voilà, nous sommes à Korsyne... qu'à cela ne tienne !

Penthésilée trouve un financement, en la généreuse personne de Sindid, pour convoyer le quatuor de doux dingues en ballon nemen. Un Gambol, deux monolithes de perversion et un assulter plus tard, tout ce beau monde s'envoie en l'air ! Fin de l'épisode I.

Mais l'épisode II, en fait, a commencé en plein milieu du précédent... et depuis, c'est le bordel :

La présence des monstres susnommés devant les portes de la ville provoque diverses rencontres, et notamment, celle de Mraw'La et Sioban, Griffes elles aussi, puis de Cyan et Cälli, des tchaes serviables, et d'Eleuname, sorte de justicier errant témoin du S'sarkh...

Et de fil en aiguille, de tours de guet en tours de garde, de flèches perdues en sorts manqués, Sioban, Mraw'la et Penthésilée se retrouvent aujourd'hui sur ce pont, au début de l'épisode III, à bloquer le passage pour empêcher un illustre inconnu de s'enfuir. Ce qui contrarie toute la faune locale, à commencer par un loup malfaisant que le charme indicible des trois guerrières transforme en personnage de Tex Avery, mais furieusement relooké par le S'sarkh !

La Griffe s'occupe comme elle peut, peignant sa queue pour passer le temps. Ce matin, le loup a retenté une attaque, mais il s'en est pris à l'appendice caudal de la nelda, confondant cette dernière avec son membre hypertrophié. Il s'en est même sérieusement mordu la langue, cette andouille, comme en attestent les traces de sang qu'il a laissé en repartant.

Avec deux boutons de culotte et un nez postiche, l'illusion serait parfaite : Penthésilée pourrait se dédoubler sans image miroir, rien qu'en grimant son pédoncule touffu d'écureuil titanesque, comme l'on donne vie à un bonhomme de neige... ou un bonhomme de poils.

A midi, le gag du jour est venue de Sioban : dans sa précipitation à refluer de l'île, elle a marché sur la queue de la jeune Griffe, précisément là où le loup l'avait mordue !

En fait, sous ses airs pince-sans-rire, Sioban est une sacrée déconneuse : n'a-t-elle pas soigné l'assulter entre deux assauts, histoire de faire une bonne blague à ses deux copines ? Ahhh l'humour, toujours l'humour..!

Et ce soir, tandis que l'aurore teint la mer de nuances turquoises et bleues indigo, la nelda remercie les Quatre d'avoir si vite trouvé un sens à sa vie, et deux amies avec qui vivre et mourir pleinement.
Car la mort, n'en doutons pas, guette ces trois-là avec l'avidité du loup pour l'agneau vêlé...


Penthésilée
Vigie du Rêve
Chroniques

 
Thécléote d'Emyon

Le Julung 20 Marigar 1508 à 15h40

 
Appuyé sur le pilier Sud de la porte Ouest de Korsyne, Thécléote d'Emyon regarde en direction de l'île dont il devine les contours, à travers les brumes marines qui l'enveloppent en cette après-midi du 20 Marigar. Complètement éreinté, des papillons dansant la sarabande dès qu'il fait mine de baisser les paupières, il se demande encore où est passé Saltis'Dymer : après une course pareille, il ne peut être devant. C'est impossible.

La voix hachée par un point de coté douloureux, il râle plus qu'il ne parle :


HhhhhhsscchhHÛÛHrrrruuuuhhhh... rrRRaaÂÂaarrRRrrhhHHhh...
Prr..PrrRRhh...ospéro... tu p-peux... pas...
F-faire... un... p-petit effort..?
Tu pèses un cheval mort...
Ca ralentit... mon pas...


Prospero dit :
RRrrooÔÔoozzZZ.... RhhHHhhzzzz....
MmmRRuuhH ? Plait-il ? Ah, patron, c'est vous...
Eh ben ? Où qu'il est le témoin ?


Disparu. Comme évaporé.
Cette fois, nous l'avons dé-po-sé !
J'ai violemment accéléré
Et forcément, je l'ai semé...


Prospero dit :
Vous êtes sûr qu'il n'est pas devant ?
(avisant la tête de son hôte) Mais non, patron, je plaisante !
Clair qu'avec votre foulée de compétiteur...
Ceci dit, ça ne coûte rien de vérifier ? Non ?


Je ne veux pas le déranger,
Et puis, il pourrait se vexer.
Avançons jusqu'au pont de bois,
Nous l'attendrons à cet endroit.


Et lorsqu'il aura réussi
(dans deux jours) à nous rattraper,
Je compte sur toi pour simuler
L'épuisement. Par courtoisie.


Prospero dit :
Bien sûr, patron.
Vous êtes trop bon.


S'engageant sur la route enneigée, le pauvre poète titube un instant, puis finit par marcher droit...

Thécléote & Prospéro
Enquêteurs privés - Agence Incognito
« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Sioban

Le Julung 20 Marigar 1508 à 18h48

 
Erf. Il pouvait pas mieux tomber celui la. Alors que les trois Neldas étaient en pleine déconfi...retraite stratégique, Sioban appercu un voyageur isolé.

Mais reprenons pas le commencement. Entre deux comparaisons sur les ravissantes tuniques entraperçues à la boutique de Korsyne, les trois Neldas s'étaient mutuellement entremêlées les pinceaux pour refluer face aux attaques des loups et autre Gambols qui semblaient pulluler sur l'ile.

Mraw'la avait obéit aux consignes à la lettre, et s'était appliquée à bloquer le pont en s'évanouissant de manière très convaincante, empêchant quiconque de passer.

Puis, alors qu'elles reprenaient un peu contenance, mais encore toutes ébouriffées de leurs récentes mésaventures, l'étranger débarqua. Il était Nelda, ca, c'était certain. Haut revant? Rien n'était moins sur. En tout état de cause, un fou furieux semblait se trouver sur l'ile, et elle ne savait pourquoi elle devait bloquer le passage.

Etait ce pour les protéger du fou furieux ou protéger le fou furieux de toute visite?

Perplexe, elle contacta Varkos sur les sages recommandations de Penthé.

Des propos échangés pres du pont durant ce bref instant, Sioban n'en garda qu'un vague sentiment de honte. Penthé au contraire semblait trouver parfaitement normal que les trois griffes soient couvertes de sang, et totalement à poil.

Jonglant comme seule les femelles peuvent le faire (c'est bien connu) entre les pensées et les paroles, Penthé, Sioban et Mraw'la s'indignaient collectivement de la réponse recue de Varkos. Pour qui les prenaient elles? Des incapables qu'il faut garder ignorantes?

Elles allaient bien montrer de quel bois elles se chauffaient !




 
Saltis' Dymer

Le Julung 20 Marigar 1508 à 19h53

 
Saltis' Dymer était arrivé à un pont, mais sur le pont trois jeunettes Neldas semblaient... monter la garde ?... Se reposer ?... Discutailler tout en minaudant ? Mourir à petits feux ?!...
Le vieux propage ne savait pas trop quoi penser de cette assemblée.
Les guerrières de l'Ordre avaient très bonne réputation, et étaient plutôt revêches en général.
Saltis les aimait bien...

Ne sentant aucune effluve émaner des trois filles, il conclut de leur apparence, et de leur ingénuité, qu'il avait affaire à de jeunes recrues.
Les meilleures, car les plus fières de leur condition de gardiennes de l'Ordre !
Saltis engagea donc la conversation, les poussant un peu dans leurs jolis retranchements, en attend... en devançant le poète qui sans aucun doute faisait exprès d'être si lent.

Quel malin, ce poète !
Hop, il arriverait, tel le héros que nul n'attendait !
Bon certes, à force, il allait arriver.
Si... Sans doute....

Les filles demandaient des renseignements, mais Saltis n'avait pas envie de leur répondre.
Thécléote le ferait très bien.
En attendant - hum... - le poète, il les soigna un peu.
Le chemin était bloqué, de toute façon.

Trois jeunettes, un poète.
Cette mission était bien partie, à n'en point douter.
Mort, suicide collectif, douleurs et souffrances.
Et encore, Lugh n'était pas là...

On allait bien s'amuser, dans les confins de Syfaria....


Libre est la voie du S'sarkh !

 
Mraw'La

Le Julung 20 Marigar 1508 à 20h03

 
***
Et de bois il n'y avait pas trop de trace dans les environs.
Enfin, si, après le pont, tout au fond.
Mais ça lui semble si loin, ce soir.

Une fesse sur le pont, pour ne pas oublier la mission première, qui perdait du sens à chaque instant,
Une fesse sur le sable encore chaud de la journée ensoleillée, au cas où les monstres décideraient finalement d'oser un pas sur le pont,
Elle soupire.

Finalement, ce curieux animal qui vient d'arriver offre une distraction agréable, quand il ne les attaque pas sur leurs points faibles : c'est à dire lorsqu'il se concentre sur la magie.
Pas si souvent, finalement.

Oh et puis, elle a bien le droit de penser ça,
Pour ne pas avoir à se dire qu'il tombe à pic,
Et que sans lui elles n'auraient pas fait long feu.

Sans bois, en plus, on l'a déjà dit.
***

[HRP : On dirait que j'avais été plus rapide que Saltis :) Je n'ai pas fait en fonction, l'ayant vu après avoir posté. ]

***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Thécléote d'Emyon

Le Julung 20 Marigar 1508 à 23h54

 
Le disciple rêvant, épuisé et hagard, s'extraie difficilement du sable désertique. Suivant la route aux pavés cahoteux et au tracé chaotique, il avise finalement une étrange plaine bleutée qu'après force réflexion, il décide de nommer mer faute de mieux.

En limite de sa myopie, il distingue des personnages, à une bonne palanquée de dizaines de mètres. Ils doivent être... plusieurs. Difficile d'en dire plus à cette distance. C'est curieux, cet attroupement : des habitants de Korsyne, peut-être ? Que font-ils donc, entassés à l'entrée du pont ?

Thécléote s'avancerait bien davantage, mais il ne le peut pas, complètement fourbu après trois jours de course non stop. Comble de la déconvenue, il a reçu un message mental de Varkos qui laisserait accroire - mais c'est tellement invraisemblable que le nelda déguingandé en doute - que Saltis'Dymer est déjà là ! Le Veilleur doit confondre avec quelqu'un d'autre...

Le poète en est là de ses réflexions, lorsqu'une voix féminine surgie de nulle part l'interpelle en ces termes :


Bonsoir Théo... Et cliques, et clac, et crotte ! ... Euuh ...... éclote.

Avec un vague sourire, il répond aussitôt :

Uranie ?
Où es-tu ?
Que fais-tu
Donc ici ?


Une vague de mélancolie l'assaille et le fait frissonner. C'était sûr : à courir comme un dératé sans prendre le temps de se sustenter, le malheureux hallucine !

Thécléote se presse le visage dans les mains, se frotte les yeux et s'accroupit pour ne pas tomber, avant de se laisser choir sur l'arrière-train en gémissant. Il ne fera pas un mètre de plus avant la nuit, et puis, il n'y voit goutte...


Thécléote & Prospéro
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« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Thécléote d'Emyon

Le Vayang 21 Marigar 1508 à 16h40

 
Le lendemain matin, il arrive péniblement jusqu'à l'attroupement susnommé. En fait d'habitants de Korsyne, il découvre trois Griffes, c'est-à-dire trois guerrières dédiées à la protection de la ville. Elles sont en faction sur le pont, bloquant tout accès. Elles sont jolies. Et elles sont blessées...

L'une d'entre elles lui propose ce qu'il prend pour du vinaigre moisi, alors qu'il s'agit de vinasse : manifestement, il l'a vexée... ça commence bien ! Dans l'espoir de rattraper ce premier contact maladroit, il s'explique aussitôt sur la raison de sa présence - et de celle de Saltis'Dymer dans la foulée.

Avisant celle que le miracle de la symbiose lui désigne sous le nom de Sioban, il reprend son souffle et dit :


Permettez que j’explique, nobles Griffes de Korsyne,
Pourquoi Saltis et moi sommes venus vous trouver ?
Nous désirons passer le pont que vous gardez
Afin de mettre un terme à une affaire indigne :

Sur l’île au bout du pont s’est retranché Karash,
L’auteur identifié d’un projet suicidaire
Dans lequel il entend associer tous ses frères
Grâce à vous, chère Mraw’La, nous savons qu’il s’y cache !

Je ne reviendrai pas sur les rêves éprouvants
Qui tourmentent en tous lieux nos pauvres frères dormants,
Vous les avez subis comme tant de hauts-rêvants,
Cette horrible infamie doit cesser sur-le-champs !


Désignant le témoin :

Voici Saltis’Dymer, allié des plus discret
Et des plus efficace de notre belle faction.
Il n’en est pas à sa première intervention,
Si j’en crois les histoires qui courent à son sujet...

Notre Maître des songes nous a tous deux chargés
(ça n’a rien d’exclusif, je peux vous l’assurer)
De régler cette affaire afin de délivrer
Celles et ceux dont Karash a fait ses prisonniers :

Je pense à Lysaline, à Numance ou Shael,
Et je pense à tous ceux dont on ne parle point,
A ces âmes affligées par un esprit malin,
Enkystées dans une ambre onirique et cruelle
.



Thécléote & Prospéro
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« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Mraw'La

Le Vayang 21 Marigar 1508 à 17h00

 
***
Mraw'La, l'esprit bougon et les yeux rivés sur la pilosité de ses orteils avait dégagé le pont et ne se retourna vers le groupe que lorsque Thécléote prit la parole.

C'est avec de gros yeux qu'elle le fixa, l'air ahuri.
Comment qu'il parlait !
Un soupir soulagé vint lui grignoter ses joues amaigries, lorsqu'il eut terminé son explication.
***


Et bien, merci de nous l'avoir expliqué !
Et nous alors :
Nous sommes trois, les seules à avoir répondu à la demande de Varkos - sur Korsyne au moins.
Nous avons cherché pendant un moment notre animal dans les ruelles de notre ville, puis j'ai pensé contacter une connaissance, faite par hasard, qu'elle nous le situe.
Malheureusement le bout de nos pattes n'a pas dépassé le pont.
Des dangers énormes, des monstres mon-stru-eux se cachent là-bas, savez-vous ?
Des choses si terribles qu'avant même de les avoir vues, elles vous mordent, elles vous pincent, elles vous griffent !

***
Mraw'La hésite à évoquer sa vision trébuchante.
***


Hm.... Bref. Afin de... De... D'étudier leur psychologie, n'est-ce-pas, nous avons décidé de bloquer le pont.
Si nous ne pouvions pas rentrer, il ne saurait pas sortir non plus.

Et voilà qu'un étranger, dont on ne sait rien, et dont on ne sait pas trop que penser arrive.
Comprenez notre méfiance. Notre... désarroi.
Surtout que cet étranger nous dit attendre quelqu'un... Et que...


***
Mraw'La voit le Nelda boire d'un trait le contenu de la fiole de la -fameuse- vinasse.
Elle se mord les joues et ne retient son rire qu'avec peine.

Encore quelque chose de rigolo dans ce malheureux désert !

Il pourrait vivre encore longtemps, en se racontant ces histoires, et il ne serait plus obligé d'inviter tous ces bestiaux pour ne plus s'ennuyer !
***


***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Saltis' Dymer

Le Vayang 21 Marigar 1508 à 20h24

 
Saltis soupira...
Les trois guerrières bloquaient le chemin, et tentaient de défaire le loup qui protégeait son île.
Certes, le tuer serait une bonne idée.
Mais Saltis doutait de la rapidité de la chose...
Alors, il enfonça le clou de la piètre image qu'il avait donné, lui qui s'en souciait si peu, afin de faire avancer la caravane salvatrice du poète.
Celui-ci, d'ailleurs, était enfin arrivé.

Epuisé, mais toujours aussi svelte d'esprit !
Il expliqua brièvement, mais parfaitement, la situation.
Le temps était un facteur qui n'allait pas se laisser sonner facilement.
Ni une, ni deux, ni trois, Saltis prit la décision d'aller voir ce qu'il en retournait à l'autre bout du pont.

Après avoir interpelé les guerrières, celles-ci se reculant et laissant l'accès libre, il s'avança sur le pont.
Non sans observer, avant de partir au carnage de propage, le poète s'enfiler un verre de vinasse et s'écrouler dans son vomi.
Un verre avait suffi...

Çà, c'était de la carrure de grand vainqueur au doux jeu de la survie !
Saltis l'aimait bien, ce Thécléote, sans trop savoir pourquoi...
Sans doute parce qu'il était plus proche de la vie que Saltis ne l'était de la mort.
Il lui redonnait goût, par sa folie et son inaptitude à la médiocrité, à revenir vers les auspices de la croyance en une complétude plutôt qu'une fin.
Les voies du S'sarkh....

Libre, Saltis l'était.
Même après ce qu'il avait accompli, il n'avait jamais rien demandé, et passait auprès de tout ceux qu'il côtoyait pour un rustre brutal et inattentif.
Pour autant, depuis les crachats subis, les insultes avouées, les coups reçus, rien ne valait cette détermination du poète à croire en lui.
En dehors de Nelle, c'était le premier être ne faisant pas parti de sa faction que Saltis acceptait dans le cadre irrégulier qui constituait son existence...

Le poète s'écroula, cuvant son... verre.
Saltis le laissa, sans un mot ni une remarque, ainsi au final il serait protégé le temps de sonder le chemin crevassé de dangers.

Arrivé au bout du pont, il vit le loup.
Pas content, et passablement enragé...
Les guerrières l'avaient asticoté, et il était blessé.
Saltis s'approcha, puis se décala vers la gauche, dans les montagnes, et la bête le suivit.

Que faire ?
Le tuer serait possible, mais long.
Passer serait dangereux, car se trouver entre plusieurs feux deviendrait suicidaire pour le poète.
Saltis pouvait survivre là dedans, mais il doutait des capacités des quatre autres Neldas à l'accompagner dans la recherche de Karash.

Il cria vers les guerrières.

Il faut nous décider.
Le tuer, ou passer...
Je suis pour passer, mais il faudra rester en permanence groupés, mesdemoiselles...
Afin de se soigner, et de se couvrir.
Ne pas attaquer.
Réserver nos forces pour Karash.

Ou alors, tuons tout ce que nous rencontrons.
Mais c'est un chemin périlleux, et d'une longueur de temps que nous risquons de payer fort cher.
Nous, et l'ensemble de notre peuple, de faction comme de naissance.

A vous de décider, nous sommes chez vous, et la responsabilité vous en incombe...


Libre est la voie du S'sarkh !

 
Penthésilée

Le Dhiwara 23 Marigar 1508 à 13h50

 
Suite à l'exploration de Sioban en direction de la route principale de l'ile - enfin la route, disons la sente de berger - Penthésilée, fort occupée à se repeigner la queue, se demande bien de quelle façon elle peut se rendre utile :

Une Griffe de Korsyne débutante ne sait vraiment faire qu'une chose, et encore : se battre. Elle ne peut pas soigner, elle ne peut protéger personne. Dans une mission d'escorte, finalement, son rôle est mineur, puisque l'enjeu premier de sa réussite est d'assurer la survie de ses membres. Et dans ce domaine, attaquer une créature est contre-productif... une guerrière est donc superflue.

Le nommé Thécléote s'éloigne vers le nord, le long du bord de mer, en exploration : il peut se soigner, apparemment, et se protéger. L'armée nelda manque peut-être de poètes...

Elle en est de ces réflexions lorsqu'un braxat surgit d'un col et fond sur le groupe assemblé près du pont. Il balance des coups de corne à gauche et à droite en passant, blessant la jeune nelda au passage. Elle encoche une flèche et tire sur le monstre à son deuxième passage, le touchant sans le ralentir, tandis qu'il la percute à nouveau...

Et voilà. De nouveau, elle est mortellement blessée. Au-delà de la douleur, une certaine lassitude envahit la guerrière... elle regarde ses deux consœurs, guère plus vaillantes qu'elle-même, et la lancinante question de l'intérêt de leur présence ici se repose de façon plus prégnante encore.


Penthésilée
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Chroniques

 
Thécléote d'Emyon

Le Dhiwara 23 Marigar 1508 à 19h56

 
Fort inquiet pour Saltis, Penthésilée, Sioban et Mraw'La, tous plus ou moins blessés, bardés de sorts et armés jusqu'aux dents, le poète malgré lui progresse en costume trois-pièces, gabardine et sacoche de cuir en pleine montagne, indemne et dubitatif :

Depuis qu'il est parti de Jypska, il a été attaqué par une bonne dizaine de créatures. Presque toutes l'ont manqué, et les rares qui l'ont touché l'ont à peine égratigné. Alors de deux choses l'une :

Soit le disciple plus rêveur que rêvant a une escouade de fées qui, depuis sa sortie du berceau, veille sur lui sans discontinuer... soit toutes les histoires qu'il a entendu - et lui-même colporté - sur la dangerosité de ce monde sont absolument surfaites !


Qu'en penses-tu, Prospero ? Sommes-nous bénis des dieux
Ou simplement chanceux, en sursis provisoire ?
Vois donc comme aujourd'hui, du matin jusqu'au soir,
Nous n'avons du subir nul acte belliqueux...

Que les Quatre pardonnent cette idée vaniteuse,
Mais je commence à croire qu'on nous a bien bernés
A nous décrire un monde débordant de dangers !
La montagne est si belle, et la vue si gracieuse !


Prospero dit :
C'est-à-dire, patron...
Votre ami et les trois naïades ont sans doute attirés sur eux la plupart des monstres...
Leur état contredit votre, euh... optimisme...


Thécléote observe son mou et son expression s'assombrit :


Ils sont tous quatre blessés, et malgré mes efforts,
Je ne peux les soigner tant je manque de sorts !
Les marchands de nos villes usent de leur monopole
Pour nous vendre à prix d'or leurs vélins... C'est du vol !


Le nelda s'accroupit sur une éminence, pose son sac à ses cotés, et son regard myope se perd dans le bleu de la mer. En fait, il ne s'inquiète pas pour Saltis. Il s'inquiète pour les Griffes qu'il a croisées sur le pont, jeunes, fières et fragiles, qui les suivront s'ils avancent et, l'une après l'autre, mourront...

Elles lui rappellent quelqu'un, et cette pensée oblitère toute autre considération.


Thécléote & Prospéro
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« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Sioban

Le Luang 24 Marigar 1508 à 11h16

 
Le regard fatigué de Sioban balaya la mer qui s'étendait au delà des rochers déchirés et chaotiques dans lesquelles ils avançaient depuis des jours. L'animal mouvant était au diapason du ciel : gris, sombre, menaçant.
Le poil de la Nelda se hérissa un court instant. Elle n'avait jamais supporter l'idée qu'une telle masse d'eau puisse exister. Et pourtant, il y avait bien quelques inconscients qui jetaient des barques à l'eau pour pécher près du rivage, avait elle entendu dire.

Quelle folie ! Alors que le P'khenS'sarkh était, disait on, à l'affut de l'inconscient qui s'aventure dans ses eaux !

Rien par ici. Nulle trace de vie autre que des rejetons, nulle trace de feu, nul écho de parole. Visiblement, leur Nelda n'était pas la.


Au Sud ! Cria t elle à Seltis et Thécléote qu'elle apperceva en contrebas.
Il n'y a rien par ici, allons voir de l'autre coté !

Elle en profiterait pour soigner ses amies. Depuis quelques heures, Sioban avait en effet réussis des sorts assez difficile en temps habituel, mais qui pour l'heure lui apportait un sentiment de bien etre et une protection qu'elle n'avait pas ressentit depuis longtemps.


 
Saltis' Dymer

Le Luang 24 Marigar 1508 à 22h50

 
Saltis était surpris de l'apparente désorganisation des Hauts rêvants.
Mais ne s'en offusquait pas, et suivait ce lot d'amusantes calamités se frayer chemin parmi les créatures toutes plus agressives les unes que les autres.

Une grotte était en vue...
Mais Saltis n'avait pas envie de se jeter directement dans la gueule de Karash, s'il était bien là.
Il se mit en position de crier à tous et à toutes.

Ma fille arrive.
Elle peut acheter à Korsyne quelques menues choses qui vous font peut être défaut avant d'entrer là dedans...
Et il serait à mon sens bon d'être en pleine forme avant de s'y jeter.

Moi, en tous les cas, j'attendrai sa venue.
Répondez moi vite, si vous voulez qu'elle vous serve de porteuse de biens ou de douceurs, elle n'attendra pas longtemps...


Les échanges télépathiques allaient bon train entre les quatre Neldas de l'ordre.
Saltis n'y prenait pas part : ce moyen de communication, alors qu'ils étaient à trois mètres les uns des autres et partageaient tous les soirs le même campement, lui paraissait contre nature et particulièrement désinvolte...


Libre est la voie du S'sarkh !

 
Thécléote d'Emyon

Le Luang 24 Marigar 1508 à 23h41

 
A quelques dizaines de mètres devant Thécléote, le petit groupe formé par Mraw'La, Saltis'Dymer et Penthésilée se fait charger successivement par un braxat normal et par un autre, nettement plus vicieux...

L'un des deux se précipite vers lui, mais le loupe. Le second semble l'ignorer. L'invraisemblable chance du doux dingue se poursuit ! C'est d'autant plus curieux que Thécléote n'est pas vraiment attentif à son environnement et cette fois, la myopie n'y est pour rien : il se fait du tracas pour le témoin.

Ca fait deux fois que ce dernier indique que sa fille doit venir. Bien que l'élégant poète en costume pied-de-poule, grande gabardine et pébroque ignore tout de cette dernière, il n'en est pas moins père lui-même : l'idée même qu'Uranie pourrait trainer dans le secteur lui donne des nausées sèches ! La première fois, il n'a rien osé dire à son ami, en se disant qu'il reviendrait vite à la raison. Qu'il n'y pensait pas vraiment . Mais voilà que Saltis remet ça...
Et il a l'air sérieux !!

Thécléote blêmit et se tourne vers lui :


Ai-je bien entendu ce que vous avez dit ?
Vous voulez inviter votre fille par ici ?
Voyons, ne faites pas ça, mon surprenant ami !
C’est le dernier endroit pour une enfant chérie !

Je comprends et partage cette envie indicible
De revoir les prunelles de nos vies éprouvées,
C'est toujours un bonheur de les voir s'agiter...
Mais en cas de malheur, le prix serait terrible !


Comme le témoin le regarde avec un certain flou, sans doute parce qu'il prend le temps de bien saisir le sens de cette tirade, Thécléote se méprend sur son silence : pensant l'avoir heurté, il tente de le dérider comme il peut en désignant son arme, un bourdon de combat :

Vous avez le bourdon ?
Je vais arranger ça...
Hop ! Abracadabraaa !
Un sort de protection !


Il lance une aura de renforcement sur le témoin et dans la foulée, sur Mraw'La, sur Penthésilée et sur lui-même. Tous ses sorts passent ! Les fées continuent de se pencher sur le museau du nelda handicapé...

Pour combien de temps encore ?


Thécléote & Prospéro
Enquêteurs privés - Agence Incognito
« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Thécléote d'Emyon

Le Matal 25 Marigar 1508 à 00h10

 
Il a du confondre. C'est sûr. C'est la douleur de la séparation. Le pauvre...
Quand il a dit "ma fille", il voulait dire "Mathis", "Amonbôphis", ou quelque chose du genre.
C'est l'un de ses copains, très certainement.

Ceci étant, si quelqu'un vient effectivement de Korsyne, c'est une excellente nouvelle : le poète malgré lui a cruellement besoin d'un sort, sans lequel il ne sert pas à grand-chose pour ses pairs ! Alors, il dit au témoin :


Si l'un de vos amis - pas votre fille, Saltis -
De passage à Korsyne veut nous aider ainsi,
J'aimerais qu'il m'achète un peu d'Essencialis :
Un sort de Soin Mineur, valable sur autrui...


Thécléote & Prospéro
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« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème ! »

 
Sioban

Le Matal 25 Marigar 1508 à 09h15

 
Une fille?

Sioban sourit. Avec un peu de persuasion, cette Jeune Nelda allait peut être venir grossir les rangs des griffes de Korsyne. Car pour sur, même si elles étaient très compétentes, un peu de sang neuf ferait du bien.

Il ne vint pas à l'esprit de la Nelda que si le père était témoin, la fille devait l'être aussi.

Plongée dans ses pensées, elle mit un certain temps à apercevoir la grotte.

Aussitôt, elle passa un appel à ses congénère. Avaient ils enfin trouvé le repère du fou furieux?


 
Mraw'La

Le Matal 25 Marigar 1508 à 10h32

 
*** Un peu embarrassée d'avoir laissé ses pensées voguer de la sorte, et de n'avoir eu aucune réponse, elle se contentait de se concentrer sur l'endroit où elle devait poser ses pieds.

Le sol irrégulier, obstrué d'arbres, de cailloux et d'autres pièges tous plus ingénieux les uns que les autres ralentissait considérablement leur route.
Les arbres un peu plus épars leur laissait un champ de vision assez large, et après Penthésilée et Sioban, Mraw'La aperçu enfin, elle aussi, la fameuse grotte.
Qui n'était peut-être que le repaire d'un animal quelconque.
Ou d'une famille d'animaux qui serait ravie de trouver une si grande variété de nourriture sauter dans ses bras.
Ou de Karash.

Elle ne savait pas trop ce qu'elle préférait...

En attendant, il faudrait qu'elle s'entraine encore à converser dans les esprits de ses compagnons plutôt que d'apostropher à grands cris tout ce qu'elle rencontrait, et d'hurler à tout vent dès que son marteau parvenait à toucher efficacement quelque chose d'autre que ses orteils.

Elle s'imaginait déjà, accompagnée de ses amies, silencieuses, efficaces, surgissant de nulle part, broyant toutes les bêtes étonnées d'un coup de marteau entre les deux yeux.
Enfin, après un peu d'entrainement.

En attendant, du renfort arrivait.
***


Votre fille trouvera-t-elle aisément son chemin ?

***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Penthésilée

Le Matal 25 Marigar 1508 à 11h45

 
Au petit matin, c'est avec horreur que la guerrière constate non seulement que la faune déjà à leur trousse - deux braxat dont un vicieux, un loup malfaisant - se déplace et poursuit leur groupe, mais qu'un Gambol s'y ajoute désormais ! Elle se retrouve gravement blessée, Mraw'La est mortellement touchée... la jeune Griffe ne peut juger de l'état des autres, mais il ne peut que se dégrader avec le temps.

La grotte aperçue la veille est toujours là, avec ses promesses de monstre retranché, ou de fou furieux camouflé. Le contraire d'un hâve où se reposer, se soigner, se préparer et se protéger. Lorsqu'il faut se déplacer, la montagne est bien trop couteuse en énergie pour espérer pouvoir rejoindre le pont en moins de deux jours, et c'est en heures que se compte désormais leur survie, voire en minutes concernant Mraw'La.

Penthésilée décide que si son amie tombe, elle ne partira pas seule. Empoignant son arc et encochant une flèche, elle dit à la cantonade :


Bon, quatre créatures sont sur nous désormais, survivre ici devient illusoire : Foutue pour foutue, je propose de plonger dans la grotte ou de combattre à mort !

Penthésilée
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