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Le Vayang 4 Astawir 1508 à 05h58
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Au seuil de Zarlif.
La grande Porte Cirée. Close.
Les alentours sont calmes, la nuit est profonde.
Il est tard, très tard. Et il fait froid, très froid.
Une silhouette transporte un fardeau pour le moins inhabituel. Elle se faufile, sans grâce ni discrétion, mais les gardes ne remarquent rien. Ils sont fatigués, discutent et ne prêtent pas attention. Quelque chose dans l'air est envoûtant, presque parfumé. Cela les fait somnoler.
La silhouette s'approche puis s'arrête, à une quinzaine de mètres de l'entrée. Et délicatement.
Très délicatement...
...Elle dépose un lourd panier. Les gardes dorment tandis qu'elle s'éloigne et disparaît dans la nuit, sans un regard pour sa charge.
Quelques heures après, l'aube déploie son ciel tamisé et l'air sa brume matinale.
Les sentinelles ouvrent les yeux lentement, alors que la rumeur de la ville, derrière les murailles, entame son chant foisonnant de vie et d'agitation. Le Porte, lentement, s'ouvre dans un grincement terrible pour une journée ininterrompu d'échanges et de commerce.
À quelques mètres, les soldats aperçoivent le berceau.
Mais à peine songent-ils à s'en approcher, qu'un cri s'en échappe.
Un pleur. Un pleur d'enfant, de nourrisson, de bambin.
Un pleur qui résonne, s'élève et s'étend avec une vigueur terrible.
Un pleur qui se repercute même dans le consensus télépathique !
Un bébé hurle et entre ses petits doigts, un petit mou couine.
Abandonné, perdu...
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Le Vayang 4 Astawir 1508 à 13h40
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| *** Fenrir avait entendu le "mélodieux chant de l'enfant" dans le consensus télépathique, se demandant qui pouvait bien communiquer ainsi.
Il n'avait jamais entendu parler d'un enfant étant symbiosé, mais pourtant la voix télépathique semblait belle est bien celle d'un enfant en bas âge.
Alors qu'il revenait à l'entrée de Zarlif, il vit quelques garde regroupé autour de ce qui semblait être un berceau. Il s'en approchant donc et vit finalement ce qui avait quelques peu perturbé le consensus télépathique quelques instant plutôt.
Après quelques instant de réflexion ainsi que quelques boutades de Oda, le Chevaucheur décida que la proposition de l'Archonte de Zarlif semblait être la meilleurs option pour le moment. ***
Hum... Ce berceau me semble un rien encombrant pour une si petite chose.
Loki dit :Tu n'as qu'à prendre que l'enfant.
*** Il se pencha donc sur le berceau... ***
... Il me semble que c'est une femelle, mais je n'arrive pas à savoir de quelle race elle est...
Loki dit :En tout cas, une chose est sûr: ce n'est pas une Nelda.
*** ... Puis tendit les bras vers l'enfant avec l'intention de la prendre. ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Vayang 4 Astawir 1508 à 13h50
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| *** La petite chose tendit ses petits bras vers les grandes pattes du nelda, cessant un instant de pleurer sous cette étrange apparition qui s'offrait à elle. Puis elle émit en bavant légèrement un petit... ***
Gouh ? Gougouuu....
*** Avant de se remettre à brailler sans retenue. ***
OUIIIIIIIIiiiiiiiiiiNNNNNNNNNNNNNNNNNNnnnnnnnnnnnnnnn !
*** Pleur qui vint de nouveau résonner dans les esprits télépathes des symbiosés et transportait son lot de désespoir et de détresse. *** | |
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Le Vayang 4 Astawir 1508 à 14h42
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| *** La reprise des pleurs du bébé firent immédiatement porter les mains qui se tendaient vers les oreilles de la tête qui les commandaient. La fine ouïe du Chevaucheur avait du mal à à soutenir les pleurs de la petite chose, et cela était sans compter sur ses pleurs télépathiques qui commençait à donner naissance à une migraine. Décidément, ce n'était peut-être pas le moment de la porter trop près de ses oreilles. ***
... Je crois que je vais me contenter de porter le berceau...
Et puis cela la bercera, et peut-être auront nous le loisir de profiter d'un peu de calme si cela la fait dormir...
Loki dit :Tu pourrais également lui chanter une berceuse ^^.
...
*** Le Nelda prit donc le berceau et commença à se diriger vers le temple de Zarlif, fredonnant des sons grave pénétrant lentement le corps. Fredonnement qui avait au moins le mérite de calmer le Nelda. ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Vayang 4 Astawir 1508 à 22h56
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| Gelen n'en pouvait plus. Il avait du travailler une bonne partie de la journée avec ces cris qui résonnaient dans sa tête. Une affreuse migraine lui parcourait le crâne, et une très mauvaise humeur partageait sa journée.
Un Tchaë de mauvaise humeur n'est déjà pas une compagnie agréable, mais lui dans cet état n'augurait rien de bon. Il avait décidé de sortir de son atelier afin de se promener un peu et d'oublier au plus vite cette affreuse journée. Après quelque mettre de marche, il sortit de la voie de Kastem, se rapprochant du temple de Zarlif.
Une petite musique se faisais entendre, ce qui attira son attention. Bien vite il aperçu son ami Celegorn, accompagné de la petite Tydale à qui celui-ci avait proposé de faire visiter la ville. Voyant là l'occasion de faire une nouvelle connaissance, Gelen s'approcha. A côté d'eux, il vit un Fenrir, le chevaucheur avec qui il avait discuté du prix du cuir par le consensus, et le fameux bébé qui lui avait casé les pieds toute la journée.
Il salua rapidement tout le monde de la main, la mauvaise humeur lui faisant oublier la politesse auquel il était plus habitué, puis prit la parole en regardant l'enfant.
Alors voilà la crevette qui nous casse les roupettes depuis ce matin. Si ça vous intéresse Kielno Fenrir, je connais un très bon moyen de noyer cette chose vite fait bien fait, avant qu'elle n'explose la tête de tous les équilibrien symbiosé.
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 00h18
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| *** Décidément cette enfant ramenait beaucoup de monde autour d'elle.
D'abord Oda qui semblait s'amuser de la situation, ensuite Celegórn qui semblait intéressé tout court, puis Tifraeyth qui accompagné la Griffe et enfin Gelen qui était semble-t-il d'assez mauvaise humeur. ***
Voyons kielno Gelen, vous n'oseriez tout de même pas noyer une enfant simplement parce qu'elle pleure? Quoiqu'il en soit je me dois de refuser votre proposition.
*** Réorientant son attention sur l'enfant, le Chevaucheur constata la pâleur de sa peau. ***
... Elle ne me semble pas au mieux de sa forme...
Elle doit avoir faim, et puis peut-être faudrait-elle la changer également...
Bon, je vais voir dans le temple si je trouve personne...
*** Fenrir s'approcha donc de l'entrée du temple puis aperçu une tydale à proximité de la porte dont l'accoutrement semblait indiquer qu'elle en faisait partie. ***
« Om'shir,
Je cherche San-Dilli, jïrhe de l'Archonte Aspar. Il a normalement était prévenu de ma visite. »
« ... »
« ... Hum... Sinon n'auriez vous point de quoi nourrir et changer cette enfant? »
*** Fit-t-il en montrant le bébé dans le berceau. ***
« ... »
*** La femme se détourna puis entra dans le temple sans rien dire. ***
Loki dit :Je crois que c'est ce que l'on nomme: "se manger un vent". T_T
...
*** L'espèce d'un instant le Chevaucheur sembla déconnecté du monde. ***
Bon décidément c'est vraiment la saison...
*** Se tournant vers Celegórn et Tifraeyth. ***
Excusez moi, mais il semblerait que d'autres obligations soient revenu d'outre tombe pour me prendre mon temps.
Pourrais-je vous confier l'enfant pour que vous vous en occupiez?
Du moins, le temps que je règle tout cela...
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 00h33
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| Celegórn poussa un petit soupir.
"Je vais m'en occuper." Dit-il de sa voix profonde et viril.
Mais le guerrier Tydale eu alors un geste étrange, il ôta sa cuirasse de fer et la laisser au Tchaë de mauvaise humeur, surement pour qu'il l'a garde quelque minutes. L'artisan pu quand même constater le mauvais état de cette cuirasse qui ne devais pas beaucoup protégé.
Le golem Tydale entre-ouvrit alors sa veste au niveau de ses pectoraux, puis il pris délicatement la petite fille délicatement et la glissa dans sa veste. Elle était confortablement installé à cet endroit, enveloppé d'une douce chaleur et contre une peau douce malgré quelques cicatrices.
Celegórn ne mit pas longtemps à regarder les alentours avant de se diriger vers un homme qui semblait s'occuper d'un troupeau de vache.
Le Tydale et le fermier discutèrent quelques instant, puis à la stupeur de tous, Celegórn pris une mamelle et aspira le lait en faisant attention à la position du bébé.
Sa bouche pleine de lait, il colla doucement ses lèvres à celles de l'enfant, laissant couler le lait tout doucement, nourrissant ainsi le nourrisson.
Cette attitude était plus qu'étrange de sa part, en effet, cet homme qui d'habitude était si froid, qui ne montrait pas la moindre expression a part de la colère. Était apparemment capable de s'occuper d'un si petit bébé, comme si c'était le sien.
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 00h47
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| hrp/comme je l'ai dit à Fenrir, point de vue GP je déplacerais le berceau sur le plateau en fonction d'où se trouve le porteur/hrp
*** La petite créature frêle se laissa faire sans rechigner, laissant quelquefois s'échapper des gloussements bienheureux dans la manoeuvre. Blotti contre la poitrine chaude du guerrier, le bébé but autant de lait qui lui en était offert, visiblement affamé. ***
Glouglouglou...
*** Assez rapidement rassasiée, la gamine laissa s'échapper un petit rire aigüe et cristallin avant de lâcher un rototo bienvenu. ***
Blurp.
*** Ses grands yeux, déjà paraissaient se clore doucement. La fatigue, les pleurs éreintants, le lait nourrissant et l'impression de bien-être étaient autant de facteurs invitant aisément un corps comme celui-là au repos. ***
Dodo ? Domiiir.
*** Couina-t-elle à l'adresse de Celegòrn. Sans vraiment attendre de réponse, elle sombrait déjà dans un monde de rêves infantiles. *** | |
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 08h49
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| Je n'hésiterais pas à vous contacter kielno Gelen.
*** Regardant Celegórn s'occuper de l'enfant, le Chevaucheur trouva qu'il avait bien jugé de leur confier celle-ci. ***
Bon, je dois retourner à mes obligations, j'essaierais néanmoins d'en finir le plus rapidement possible.
*** Tournant les talon en direction de l'entrée de Zarlif. ***
Je compte et nous comptons sur vous pour bien vous en occuper!
*** Puis le Nelda disparu dans les rues de Zarlif. ***
hrp: désolé mais je pourrais pas forcément être très présent cette semaine.
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 12h02
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| "Je comptais justement vous commander un nouveau plastron, cependant j'aurais besoin d'autres fournitures pour l'instant. Si vous pouviez me trouver un drap plutôt épais et doux ainsi qu'aller chercher des éponges de mer chez le poissonnier cela serait d'une grande aide. Vous ne devriez pas avoir de mal à reconnaitre ce que c'est, c'est de couleur orange vif, accroché à un rocher et spongieux. Faites bien attention a laisser le rocher avec l'éponge dans un seau d'eau."
Soudain, une petite brise se leva.
Celegórn fronça alors les sourcils tout en protégeant l'enfant d'un bras, l'autre main se dirigeant lentement vers le pommeau de son épée.
Le brise fini par cesser et le Tydale se décontracta.
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Le Sukra 5 Astawir 1508 à 19h25
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| La première chose que vit Anty en fouillant dans le dit berceau fut un tout petit mou bleu et cubique qui couinait tranquillement. Il y avait aussi beaucoup de draps, d'une facture assez médiocre, visiblement installés pour éviter que le bébé n'attrape la mort.
Mais plus important encore, le Preux du Crépuscule délogea entre deux plis, une petite lettre et un médaillon. Le médaillon était assez grossier et ancien, paré d'une petite scultpure trop usée pour être clairement identifiée au premier abord. Ouvrable, le bijou contenait à l'intérieur deux petites gravures se faisant face et représentant les portraits d'un homme et d'une femme, certainement tchaës.
La lettre, elle, une fois dépliée, s'exprimait en ces mots.
"Que la Dame nous pardonne.
Nous ne pouvons garder plus longtemps ce bébé.
Le malheur la suit comme la peste, elle qui est maudite.
Son étrange parasite nous fait espérer qu'elle trouvera auprès des élus une rédemption bienvenue. Nous en sommes incapables.
Que sa famille aille en paix, qu'elle aille en paix, que ceux qui
la trouveront aillent en paix.
Désormais seule, désormais abandonnée, puisse-t-elle trouver en Zarlif une famille qui la sauvera.
Que la Dame nous pardonne."
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