Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
[important]
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
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Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
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Livie

Le Luang 28 Astawir 1508 à 20h53

 
Kielna, kielno,
Nous sommes à la recherche des étrangers dont vous parle Atius. Nous voudrions que vous nous racontiez tous ce que vous avez pu voir ou apprendre à leur sujet. Tout particulièrement, nous aimerions savoir s’ils s’intéressaient à quelque chose en particulier.
Ensuite, nous voudrions savoir combien ils étaient et a quoi ils ressemblaient. Enfin, durant leur passage, où séjournaient-ils, avez vous parlé avec eux, ou bien connaissez-vous quelqu’un avec qui ils ont parlé ?

Pour finir, les avez vous revu depuis ?



 
Fenrir

Le Luang 28 Astawir 1508 à 23h48

 
*** La réponse de Atius quant à la soeur perdu de Lya, laissait Fenrir profondément dubidatif. Ayant pour ainsi dire passer la quasi-totalité de sa vie en dehors des citées, il lui était difficile de saisir en quoi il serait difficile pour une enfant de survivre dans Hatoshal.
Néanmoins, ce n'était guère cela qui l'ennuyait le plus. Ce qui l'ennuyait le plus s'était les évènements qu'avait raconté le majordome quant à la tentative de la retrouver.
Il décida donc de retourner tout cela dans sa tête. Cela ainsi que tout les faits dont il avait entendu parler jusqu'à maintenant:
- L'endormissement des gardes.
- La découverte de l'enfant.
- Les incidents lors des tentatives de décourvir qui était l'enfant.
- Les Mandragoras sur la route vers Minott.
- La brume épaisse qui recouvrait le village.
- L'enchaînement des morts de la famille Novogeld.
- La disparition de la plus jeune soeur de l'enfant.
- La façons dont les éléments se liguait pour empêcher que les villageois ne retrouve l'enfant. ***


*** Penchant sa tête sur le côté, signe chez lui d'une intense réflexion, Fenrir posa également une question. ***


« Hum...
Cela va paraître probablement hors de propos, et je vous pris de m'en excuser, mais qui a signalé la disparition de la sœur de l'enfant dans Hatoshal?
»


*** Puis télépathiquement à Aspar, Livie et Celegórn. ***


Je suis en train de me demander si nous serions pas sûr une mauvaise piste depuis le départ, en particulier après ce que je viens d'entendre...
En effet, lorsque Atius a parlé de leur tentative de retrouver la fillette, les évènements qu'il a rapporté semble extrêmement étrange... Un peu comme si l'on souhaitait pas qu'elle fusse retrouvé. Mais cela pourrait être pour deux raisons:
- pour l'éliminer définitivement.
- pour la protéger de ceux qui voulaient l'éliminer.
Et c'est là que je pense que nous nous sommes trompé sur de nombreux point.
Et si l'endormissement des gardes étaient un signe de la déesse pour aider à protéger l'enfant en nous la remettant?
Et si la brume qui recourvait le village était là aussi un signe de la déesse? Pour punir?
Enfin, et si les évènements ayant empêché de retrouver la jeune soeur étant encore une fois un signe de la déesse afin de la protéger?
Je constate également un autre élément troublant. C'est l'enchaînement des morts... Comme si on éliminait systématiquement les plus vieux de la famille avant de poursuivre vers les plus jeunes, mais surtout à chaque fois on a su pour ainsi dire exactement comment ils étaient mort... Seul deux personnes semble avoir échappé à cette règle:
- La sœur de Lya.
- Lya elle même.
Je me demande si la symbiose aurait pas eu pour conséquence de protéger l'enfant de part sa nature étrange... Avec les croyances populaires, il se peut qu'ils craignent pour une raison X ou Y d'être démasqués ou maudits si jamais ils la tuent... Aussi peut-être n'auraient-ils que cherché à nous empêcher de savoir qui elle était...
En continuant ainsi, je m'interroge sur la disparition de la sœur. Et si elle ne s'était pas perdu dans Hatoshal, mais plutôt enfui dedans?

Enfin, cette façons de tuer systématiquement les membres légitimes de la famille, tout cela ressemble à mes yeux à une sombre histoire d'héritage... Peut-être existe-il un membre dont nous ignorons l'existence? Un enfant illégitime? Et qui serait alors seul bénéficiaire de toutes les possessions des Novogeld...

Voilà...
Je pense qu'il serait possible de vérifier ce qui est vrai en retrouvant l'enfant perdu, vivante ou juste son cadavre... Je pense donc aller faire moi même un tour dans Hatoshal afin de voir ce qu'il en est.
Cependant, il faudrait que vous restiez ici afin de continuer à interroger les personnes, mais surtout pour les occuper. Car si l'option d'un signe de la Dame se révèle exacte, alors c'est que l'un des villageois se trouve être notre tueur...
Je vais tenter de trouver une excuse pour sortir, puis profiter de la brume et des aberrations de Hatoshal pour éviter que l'on puisse m'y suivre.


*** Pendant le bref moment qu'avait duré ce discourt télépathique, Fenrir était resté concentré les non symbiosés présent à leur côté. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Matal 29 Astawir 1508 à 04h27

 
Atius répondit à Fenrir avant que les deux serviteurs ne s'engagent à éclaircir les questions de Livie.

C'est l'une de ses amies. Je les avais laissé jouer dans le jardin, mais pendant un moment d'inattention, fort bref mais malheureusement suffisant, elles se sont éloignées et sont arrivés tout proche de l'Hatoshal. D'après ce que nous a dit sa camarade de jeu, elles étaient parties à la recherche de leur ballon. Perdu dans la forêt, Noya est allée le chercher en laissant son amie derrière elle, trop apeurée pour entrer dans le bois. Mais la petite....n'est pas revenue....

Il ne fut pas difficile pour Fenrir de considérer la distance entre le manoir Novogeld et la lisière de la forêt sacrée. Si Atius ne mentait pas, et il ne paraissait pas mentir, le ballon avait dû faire une sacrée trotte. On voyait l'Hatoshal depuis les fenêtres mais il y avait tout de même un champ assez vaste entre le jardin et le premier mur d'arbre.

Anie et Bion hésitèrent à prendre la parole et chuchotaient tout bas entre eux, finalement le jardinier donna un coup de coude à sa compère pour la pousser à parler.


Anie :
Eh ben, oui, à dire vrai, y en a qui m'a causé m'dame. C'est pour ça qu'j'en ai fait tout un foin à l'époque. J'étais rendue au marché pour faire les provisions de la famille quand un de ces types m'a accosté sur le chemin du retour, il m'a pris le bras comme ça ! Puis il m'a s'coué pour m'obliger à que j'le regarde dans les yeux. C'était un grand gars costaud, il avait l'air d'un triste hère m'dame. Un pauvre, un va-nu-pieds. Mais costaud, ça ! Y m'a demandé des infos sur les Novogeld. La famille, la santé, les noms, les enfants, c'qui faisaient dans vie....Tout ça quoi !

Bion : Moi zaussi madame, j'ai zeu l'occasion de parlé à l'un d'entre eux. Pendant que'ques jours, j'ai vu zune silhouette qui rôdait autour du jardin. Alors, un bon matin, j'ai décidé de savoir ce qui faisait, ce qui voulait. Je n'aimais pas ça, comprenez. Alors je l'ai zaccosté directement. Il était pauvre, loqueteux zaussi. Un tydale zégalement. Il était très calme, j'ai posé zes questions et il a répondu zen paix. Puis il dizait qu'il ne cherchait rien zen particulier, il trouvait le manoir forte beau. Il mentait, c'est certain, alors j'ai demandé de partir. Il a acquiescé et il est parti.

Anie : Nous nous sommes renseignés au village, voyez, pour savoir si les gens connaissaient ou qu'ils avaient vus ces gaillards là. Les gens ont dit que oui, mais qu'ils demandaient rien, ils mendiaient point. Ils étaient juste là, et personne ne savait où qu'ils dormaient. Mais ils trainaient en ville, oui. Les gens ont dit qu'ils étaient trois. Après ? Non, on les a pas revus. Ils sont resté une semaine et que'ques jours. Puis, plus rien.

Bion : Moi, j'ai de suite pensé que c'était des voleurs. Mais n'y a pas zeu de vols pendant et après leur zéjour. Rien. Tout ça était très bizarre, puis nous zavons zoublié par la suite.

 
Celegórn Deléndil

Le Matal 29 Astawir 1508 à 05h17

 
"Les souvenirs de la camarade de jeu qui accompagnait la petite de la Maison des Novogeld, sont faux. D'ailleurs, révéler les nom des enfants de la famille ainsi que tout autre informations a pu permettre à ces rôdeurs de leur lancer un sort, une malédiction et d'agir de bien d'autre manière." Dit-il a voix haute, autant pour ses compagnons que pour les employé des Novogeld, puis il reprit avec, comme a son habitude, un sujet qui n'a rien a voir.

Regardant la servante qui se dressait devant lui, il dit. "J'accepterais de me reproduire avec vous pour 15 pierres."
Suite à ces mots il y eut un petit silence, puis le mou du golem Tydale se mit a éclater de rire.
Firith dit :

"Il faudrait vraiment que l'un d'entre-vous lui apprenne ce que c'est que les manières !"
Dit-il en se roulant par terre tout en riant.


 
Fenrir

Le Matal 29 Astawir 1508 à 18h53

 
*** Ça pour une diversion, c'était une diversion. Au point que Fenrir s'interrogea durant un cour instant afin de savoir s'il plaisantait ou s'il était sérieux. Et visiblement il était on ne peut plus sérieux... ***


Loki dit :
Et ben! o_O


*** Se tournant vers la Tchaë visiblement pris au dépourvu devant la proposition. ***


Ne vous inquiétiez pas kielna.
Il s'agit en fait de sa façon à lui de saluer les femmes, quelques soit leur espèce.


*** Puis télépathiquement à Celegórn, incluant Aspar et Livie. ***


Hum...
Kielno...
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais cette dame est une Tchaë... "Reproduire" me semble être le mauvais mauvais terme pour cette proposition, sans oublier que ceci est quelques peu hors de propos...


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Celegórn Deléndil

Le Matal 29 Astawir 1508 à 19h02

 
"Ce n'est pas ma façon de saluer, j'ai besoin d'argent." Dit-il, toujours aussi sérieux.
Firith dit :

"Et il en remet une couche cet abrutis !!"
Répondit son mou, hilare devant la situation, avant de se faire écraser par la pied du golem.

Puis Celegórn regarda Fenrir et lui répondit télépathiquement.
"Je n'ai pas trouvé de meilleur propos pour parler de ces services."


 
Livie

Le Matal 29 Astawir 1508 à 21h45

 
Livie prit le temps de répondre thélépatiquement à Fenrir avant de ce concentrer sur les deux nouveaux venus.


Fenrir,
J’ai du mal a croire que la déesse cherche à sauver Lia et Noya, tout simplement parce qu’elle n’aurait pas attendu la fin de la lignée pour s’intéressé au destin des Novogeld. Pour moi, Noya a été victime d’un rapt qui s’est bien vite conclue par un meurtre. Je pense qu’il n’y a plus d’espoir pour elle. Mais je dois reconnaître que ton idée est séduisante et qu’il ne faut négliger aucune piste. Pour l’excuse tu pourrais vouloir aller te renseigner en ville au sujet des 3 étrangers.

Pour l’histoire d’héritage....hum... cela semble tenir la route si ce n’est un petit détail. Pourquoi tuer toute la famille, puis, une fois arrivé au but détruire tout ce qui à fait la richesse de cette famille. C’est s’interdire de reprendre les affaires familiales. D’ailleurs aucun successeur ne sait fait connaître. Je pencherais plutôt pour une vengeance, mais un lien familial n’est pas a exclure. Creusons un peu cela auprès d’Atius dés que nous en aurons fini avec le jardinier et la cuisinière.


Reprenant le fil de la conversation entre les deux serviteurs et Célégorn, Livie intervient :
Ne faite pas attention, il a des coutumes, un peu.... disons.... différente des nôtres.

Vous parliez de trois tydales loqueteux mais costaux et ne mendiant pas. Ce pourrait-il qu’ils se soient déguisés. Avez vous remarqué s’ils étaient vraiment sale ou s’ils sentaient bon ou mauvais ?
Pouvez vous me décrire un peu plus précisément les individus que vous avez rencontrez : taille, age, couleur des yeux etc... portaient ils des bijoux reconnaissables ou bien des cicatrices, des tatouages ou des signes distinctifs ?

Qu’en ils vous ont posé des questions, vous a-t-il semblé qu’ils connaissaient les réponses et qu’ils cherchaient uniquement à vérifier ce qu’ils connaissaient ou bien ignoraient-ils vraiment qui étaient les Novogeld.

Bion, pouvez vous nous montrer l’endroit où vous avez rencontrez le vôtre et dans qu’elle direction est il partie.
Je crois que l’un d’entre nous devrait aller y voir de plus prés et tenter ça chance en ville. Peut-être que quelqu’un aura des détails sur eux.

Livie secoua un peu son mou qui grignotait un trognon de pomme.

Erween dit :
Fenchrir...croc....gnfffgnff ve crois que f’est à ch’oi croc...grnoff...crunchhh...de fauter sur l’occas...

Livie jeta un regard sévère à Erween.

Erween dit :
Glups... euhh d’accord je parlerais plus thélépatiquement la bouche pleine, mais avoues que ça devrait pas ce remarquer normalement. C’est bizarre ça !


Regardant a nouveau la cuisiiére,

Vous disiez que la petite Noya était partie rechercher son ballon lorsqu’elle a disparue... mais il y a une sacrée distance entre le jardin et la forêt. Comment le ballon a-t-il pu rouler jusque la-bas ? Il vous aura fallu un grand moment d’inattention pour que les enfants aille jouer jusque la bas sans que vous ne le remarquiez. Etes vous sûr que tout ce soit bien passé comme vous l’avez dit ?


 
Fenrir

Le Matal 29 Astawir 1508 à 23h41

 
*** Livie, lui fournissant une excuse suffisamment acceptable, Fenrir saisit donc l'occasion. ***


Je dois avouer que pour moi qui est vécu bien plus longtemps à l'extérieur qu'à l'intérieur, il se trouve que je n'apprécie pas de rester trop longtemps dans un bâtiment.
Je me porte donc volontaire pour aller tenter de trouver d'autres personnes pouvant nous renseigner sur ces individus (si possible dehors). Cela me fera le plus grand bien.


*** Se tournant vers les quelques personnes tentant de leur venir, avec plus ou moins de vérité, en aide. ***


Je vous remercie d'avoir répondu à mes quelques questions.
J'espère avoir l'occasion de vous revoir prochainement.


*** Puis le Chevaucheur se retournant et se dirigeant vers la sortie, avançant rapidement dans les couloirs avant d'arriver enfin à l'extérieur.
Une fois dehors, Fenrir se dirigeant vers l'extérieur de Minott, profitant de l'épaisse brume pour se dissimuler. Il ne rencontra nul âme qui vivent, la nuit étant tombé, néanmoins il se permit de faire de multiples détours entre les ruelles afin de perdre ceux qui le suivaient peut-être.

Une fois à l'extérieur, il pressa le pas en suivant la route menant vers le transport Nemen, jusqu'à arriver dans Hatoshal même, puis il sortit des chantiers pour pénétrer au cœur même de la forêt.
Il espérait ainsi avoir semé tout poursuivant potentiel, et si jamais il n'avait pas réussi, les aberrations qu'il sentait tout proche aurait de forte chance de s'en charger pour lui.

Continuant à avancer dans la forêt, et examinant au passage l'environnement immédiat à la recherche de la moindre trace suspect pouvant appartenir à une enfant Tchaë, le Chevaucheur entendit subitement un bruit n'appartenant point à l'une des aberrations ou des créatures qu'il avait entre-aperçu dans les environs. Etait-ce ce qu'il cherchait? Cela lui semblait bien trop rapide pour être possible. Il avança donc avec précaution dans la direction du son, puis, écartant un buisson il aperçu l'Ombre Ner'hion qui avançait lui aussi au cœur de la nuit et de Hatoshal. ***


Kielno Ner'hion?!
Que faîtes vous ici?!


*** L'interpella-t-il. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 05h07

 
hrp/c'est Atius (le majordome) et non la cuisinière qui était en charge de s'occuper des enfants pendant qu'ils jouaient, donc je considère que Livie s'est adressée à lui et non à la servante :)/hrp

Un peu gêné, le vieil homme répondit à Livie sur un ton un peu absent.

À dire vrai, oui, une de nos femmes de ménage venait de se blesser gravement après avoir accidentellement renversé et brisé un objet précieux, j'ai donc pris des mesures pour qu'on s'occupe de sa blessure et pour lui rouspéter après. J'en ai complètement oublié les petites pendant quelques minutes. Quand je suis revenu dans le jardin, elles n'étaient plus là, déjà à l'orée de la forêt....Oui.

Je ne crois rien omettre. En fait, je suis quasiment sûr de ne rien oublier.


Il laissa place au silence, avant que Anie et Bion répondent à leur tour aux questions de la Chevaucheuse.


Anie : C'est loin tout ça, je saurais pas vous dire, mais j'ai rien remarqué de spécial à leur propos. Pas de marque ou de signe distinctifs. Pt'être bien une ou deux cicatrices sur le visage, du genre bastonneur vous voyez. Mais vous dire quelle couleur des yeux ou des cheveux, se serait vous mentir, c'est trop loin tout ça. Je me rappelle juste que le mien avait des yeux perçants, clairs, du genre gris ou verts.

Bion : Mais maintenant que vous le dites, je me souviens bien zavoir rien senti de bizarre. C'est bien vrai que le mien était aussi loqueteux et pauvre, pourtant il ne sentait guère mauvais, se tenait droit et restait fier. Il se pourrait bien qu'il fut déguisé en effet, et non vraiment sale. Les zhabits oui, mais je n'ai pas zété choqué par sa saleté....Quelle tromperie !

Anie : C'est bien vrai que celui qui m'a accosté et m'a pourtant bien causé prêt du visage, avait pas une haleine pire que la moyenne des hommes ! Normal quoi. Mais il en imposait quand même. Physiquement je veux dire. Il avait pas l'air mal nourri comme un vrai vagabond, c'est sûr. Et pour revenir sur les questions qu'il m'a posé, ça donnait plus l'impression qu'il prenait comme des nouvelles des Novogeld. Comme vous dites, genre "vérifier ce qu'il savait". Oui....

Puis sur ces entrefaits, Bion amena Livie à l'une des fenêtres de la salle pour lui montrer l'endroit où il avait croisé son étrange interlocuteur un an auparavant. Il désigna du doigt un coin de rue donnant sur le jardin du domaine.

Bion : c'est là-bas qu'on a parlé tout les deux mademoiselle. Puis il est partie dans le fond de la ruelle, disparaissant dans la ville. Je ne l'ai pas suivi, ça non. Je suis retourné sagement à mes rosiers zaprès l'avoir chassé.


 
Lia

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 05h27

 
Le petit bibe cessa de boire goulument son lait pour observer les alentours et l'assemblée avec un air un peu vague, évoquant vaguement le regard d'un ivrogne après une bonne lampée. Elle se lova un peu plus dans les bras d'Aspar puis après quelques minutes, entre deux silences, entrouvrant grand sa petite bouche innocente...

BUUUuuuurrrPppp....
Bourp.

Suivi d'un petit rire tout à fait innocent et charmant...


Hihihihi...hihi....

 
Fenrir

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 08h55

 
*** Alors que Fenrir rejoignait l'Ombre tout en continuant a rechercher d'éventuels indices, il lui sembla soudain que la forêt même devenez oppressante. Il se sentait épié, et même les arbres faisaient peser sur lui une sourde menace.

Arrivait au côté de Ner'hion, celui n'eut de cesse de regarder autour de lui. ***


Loki dit :
J'aime pas ce lieu...
J'ai l'impression qu'il y a de drôle de chose qui se passe par ici... :-(


...
Il est vrai que c'est la première fois que je ressens cela à l'intérieur de Hatoshal... J'ai comme l'impression ne de pas être accepter par ici.
Cela me rappelle ce que Atius nous avait décrit lors de la recherche de l'enfant. Peut-être touchons au but?
Cela me semblerait étrange que ce genre d'évènement persiste aussi longtemps si celui-ci est lié à l'enfant, et si l'enfant était morte. Donc, si cela persiste peut-être que l'enfant est toujours vivante?


Loki dit :
Ou alors cela n'a rien à voir avec notre histoire...


...

*** C'était une des éventualités qu'avait envisageait le Chevaucheur, cependant, il préférait avoir raison car sinon il lui faudrait alors trouver la véritable cause de tout ceci afin de préserver l'Equilibre. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Ner'hion

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 15h32

 
"Kielno Ner'hion, que faites vous ici?"

*** A ces parole l'Ombre sort de sa rêverie. Il s'était arrêté en route pour Syrinth avec un besoin de repos... Puis Fenrir l'avait accosté quelques heures plus tard alors qu'il méditait. ***

Om'shir Fenrir

*** Le nelda se lève et d'un coup de patte enlève la terre qui s'était installé sur sa tunique. Un corbeau dans le ciel coasse, l'Ombre lève les yeux et souris... ***


Alors t'es toujours là toi... Je suis de retour vieille carcasse...

J'était en route pour Syrinth, j'ai un petite affaire a régler...

*** Puis Le chevaucheur lui explique ce qui s'est passé. Son explication recouvre l'intrusion inhabituelle dans le concensus. ***

J'avais cru comprendre que la fillette en question était avec kielno Aspar... Quoi qu'il en soit, je l'ai entendu dans le concensus, elle semble s'être pris d'affection pour les aneries d'Asgarh...

*** Le nelda tourne son regard pâle vers Fenrir... ***

Je peu vous aider a chercher. J'ai parcouru toute la zone nord-ouest de Hatoshal et je n'ai pas vu d'enfant, je ne pense pas qu'elle soit dans cette zone...

Quoi qu'il en soit, j'ai une affaire a regler... Je rentre a Syrinth mais je serais de retour trés bientôt n'ayez crainte.


*** Le corbeau coasse une nouvelle fois puis pars en direction de Syrinth. L'Ombre se mèle à l'obscurité et disparais... ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Livie

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 21h25

 
Après avoir écouté attentivement Atius, Anie et Bion, et avoir observé la ruelle que Bion lui montrait, elle reprit la parole :

Bien j’aurais encore quelques questions avant de vous laisser vaquer à vos occupations. Parlaient-ils bien le Shaï ? Avaient-ils un vocabulaire châtier ou plutôt rustique ? Enfin avaient-ils un accent qui aurait pu trahir des origines étrangères ?

Je vous remercie pour toutes les précieuses informations que vous nous avez apprise, et n’hésitez pas à me recontacter si un détail vous revenait. Même le plus insignifiant des détails. Nous sommes en ville pour quelques jours
.

Puis Livie s’adressa à Atius dune voix douce et suffisamment basse pour que Bion et Anie n’entendent pas

Atius, j’aurais encore besoins de vous. J’apprécie votre franchise... cette version me paraît plus plausible. La ménagère dont vous m’avez parlé vous semble-t-elle au-dessus de tous soupçons ? L’un des étrangers auraient-ils pu la payer pour créer une diversion ? Si c’est le cas je voudrais le rencontrer.
Autre point, quand vous êtes revenu, avez-vous vu Noya à la lisière du bois ou avait-elle déjà disparue ?


Baissant encore d’un ton et fronçant les sourcils :

J’aimerais également revenir sur l’histoire de Novogeld. J’ai une question un peu embarrassante mais je me dois de vous la poser. Ce peut-il que Monsieur Novogeld ou son père est eu une liaison....hum... avant ou hors mariage ?


 
Narrateur

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 22h20

 
Anie répondit à Livie avant de s'en aller avec Bion.

Anie : Ils parlaient plutôt normal, avec des expressions un peu populaire, oui. Sinon le mien parlait très bien Shaï et avait aucun accent. Si il était étranger, il parlait drôlement bien la langue.

Bion : Pareil pour celui zà qui j'ai parlé, oui. Ils semblaient de notre faction, ou zalors étaient des étrangers là depuis fort longtemps.

Puis les deux servants disposèrent, s'en allant en saluant la compagnie au passage. Atius s'approcha de la Chevaucheuse. Malgré le départ des gens de la maison, il préféra poursuivre la conversation à voix basse.

L'accident était assez grave, elle s'est ouverte la main assez violemment. Je doute qu'elle l'ait fait sciemment et puis, pour tout vous dire, ce n'était pas vraiment son genre. Les gens au service des Novogeld sont souvent là depuis longtemps, Monsieur y attachait une importance particulière. Et la ménagère en question était fidèle à la famille. Je ne crois pas qu'elle fait diversion.

Et pour vous répondre, quand je suis revenu dans la jardin, je n'ai vu que la petite silhouette de l'amie de Noya. C'est en la rejoignant à pas rapide qu'elle m'a dit ce qui s'était passé....J'ai accouru dans la forêt, mais en désespoir de cause je suis revenu les mains vides et j'ai fait appel aux hommes du village.


Quant aux aventures des hommes de la famille, je puis vous assurer que Monsieur Novogeld fils a toujours été très juste et bon avec sa femme. Il a attendu de connaître et d'épouser celle qu'il aimait. Bien entendu il a eu une ou deux amourettes d'adolescence, mais rien de vraiment important. Et une fois l'élue de son coeur trouvé, il s'est consacrée à elle, seulement à elle, aux enfants et à l'affaire familiale.

Par contre...Monsieur Novogeld père, qu'il repose en paix, était un fieffé coquin et coureur de jupons avéré oui. Il a eu de nombreuses...connaissances....avant sa femme, pendant qu'il était marié et après la mort de sa femme également.


Bien que pas particulièrement réjouissant, le vieux majordome n'avait visiblement pas de problème en abordant ces questions plus ou moins sensibles. Les affaires de la famille, y compris surveiller les amours, devait constituer une partie de sa fonction et il en parlait aisément.

 
Livie

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 22h38

 
Continuant sur le même ton :

ce pourrait-il que monsieur Novogeld pére ai eu un enfant illégitime ? avait-il une courtisane préféré ou bien vous souvenez vous d'une séparation plutôt mouvementé avec l'une d'entre elles qui aurait pu guarder une rancoeur jusque nos jours ?

Quand est -il mort au fait ? et dans qu'elles circonstances ?



 
Narrateur

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 23h12

 
Il est mort il y a de cela de nombreuses années. Pas de façon particulièrement étrange à vrai dire. Monsieur se faisait vieux et souffrait d'une maladie grave depuis un certain temps, il a beaucoup souffert mais sa fin était attendue.

Atius se mit à réfléchir intensément. Son ancien maître avait eu de nombreuses aventures et il n'était pas évident de faire le tri dans cette longue liste de relations. Et puis tout cela ne datait pas d'aujourd'hui.


Il est possible qu'il ait un enfant ou des enfants illégitimes c'est certain...hum...je ne vous cache pas que nous avons dû renvoyer une ou deux servantes qu'il avait....hum....engrossé, pardonnez-moi l'expression.

Quant à ses ruptures....oui....il y avait bien...hum.....cette femme. Une vraie folle, elle était complètement éprise passionnément de Monsieur Novogeld et il l'a rejeté du jour au lendemain sans explication. Il devait bien y avoir une raison mais je n'ignore laquelle...En tout cas ils se sont quittés avec des mots très durs, oui, très durs. Cela a été très violent, si je me souviens bien. Le pire sans doute, c'est que cela s'est fait sous les yeux de l'épouse même de Monsieur, qui cherchait tout de même à faire ses affaires discrètement.



 
Livie

Le Julung 1 Manhur 1508 à 08h48

 
Vous souvenez-vous du nom de cette dame ? Savez vous où je pourrais la rencontrer ou bien une personne de sa famille ?
Puisque l’on est à parler des relations des Novogeld avec les Minottois. Avait-il des relations correctes avec les autres riches familles de Minott ? Connaisez vous des ennemis au Novogeld ? Pouvez vous m’en dire un peu plus sur les relations des Novogeld avec les autorités locales, et, entre autres avec Sarlon.

Ah oui j’oubliais, l’un des Novogeld a-t-il fait un voyage juste avant que les évènement commence, ou bien a-t-il eu une dispute avec quelqu’un ?



 
Narrateur

Le Julung 1 Manhur 1508 à 09h08

 
Les Novogeld ont toujours eu des luttes d'influence avec les autres familles dirigeant Minott, mais aucun véritable "ennemi" au sens premier du terme. Ils avaient des adversaires, des concurrent, mais pas d'ennemis, non. Leurs relations, comme vous dites, ont toujours été correctes avec les Minottois et les autres maisons bourgeoises. De façon général, je ne leur connais pas d'ennemi. Même si à la lueur de cs meurtres, il semble incontestable que ce soit le cas. Mais les meilleurs ennemis sont ceux qui savent se cacher et se faire oublier.
Quant à leurs rapports avec Sarlon, ils ont toujours été très bon. Monsieur Novogeld père est en grande partie à l'origine de la réussite sociale de notre maire. De fait, celui-ci lui a toujours manifesté un profond respect et une profonde reconnaissance pour les Novogeld. C'était un bon ami de Monsieur Novogeld fils.

Quant au voyage, non pas à ma connaissance. Disons pas plus que d'habitude, mais il vous faut garder en tête que Monsieur Novogeld faisait toujours des constants allés-retours entre Minott-Zarlif-Syrinth pour ses affaires. Souvent avec ses deux frères d'ailleurs. Donc oui, il a effectué plusieurs voyages avant les drames, mais rien d'inhabituel....En tout cas de ce que j'en sais. Après je ne saurais vous dire si il a mené, en la Glorieuse ou en la Sainte, d'autres affaires que les siennes.


Atius plongea ensuite dans les tréfonds de sa mémoire pour tenter de retrouver ce nom. Il voyait les visages, les situations et les lieux, mais les noms c'était toujours une autre affaire, pensa-t-il pour lui-même. Après quelques minutes durant lesquels il ferma les yeux et se concentra la main plongée dans sa barbe, il s'éveilla soudain à la vie, de nouveau.

Amastaccia ! J'en suis presque sûr ! Oui, je me souviens, un nom long et compliqué, un peu mystérieux. C'était une femme vraiment étrange, une tchaë aussi. Par contre, non, je ne saurais vous dire où la trouver elle ou l'un des membres de sa famille. A l'époque, et cela remonte à loin, elle était remarquablement belle, c'en était frappant. Et elle vous récitait son nom comme si c'était un trésor infini....Drôle de personnage !

 
Livie

Le Julung 1 Manhur 1508 à 10h46

 
Trés bien. Je voudrais aborder un dernier point. Depuis la mort de Mr Novogeld fils, qui gére les affaires ? quelqu’un s’est-il proposé pour acquérir les moulins ou la demeure ? une personne s’est-elle présentée comme héritiere ?

Et enfin en tout dernier, si mes camarades n’ont plus de questions également, j’aimerais faire une visite de la proriété, surtout le bureau de monsieur et la cave, et les endroits qu’appréciait particuliérement monsieur. Je voudrais aussi voir les réserves de farines ainsi que le ou les moulins. Es-ce possible ?





 
Fenrir

Le Julung 1 Manhur 1508 à 15h37

 
*** L'ombre était parti sans avoir pris le temps de bien comprendre la situation actuel. Le Chevaucheur se promit donc de la lui expliquer plus clairement à son retour.

Pendant que Ner'hion était retourné à Syrinth pour régler son affaire, Fenrir avait continué à fouiller la zone où il se sentait rejetté sans y découvrir le moindre indice permettant d'expliquer la sensation.

Il continuant donc ainsi à chercher jusqu'au retour de Ner'hion. Lorsque celui-ci réapparut, le sentiment qu'éprouvait le Nelda ne s'était toujours pas estompé.

Il se souvient néanmoins qu'il lui fallait ré-expliquer correctement la situation, ce à quoi il s'appliqua. ***


Je me réjouis de vous revoir kielno.
Il m'avait semblé nous quitter sur un mal entendu, aussi je souhaiterai vous ré-expliquer plus clairement la situation à partir du début.
Asseyions nous un moment pour en parler confortablement.


*** Les Neldas s'assirent donc à même le sol, puis Fenrir expliqua donc tout ce qui s'était passé depuis la découverte de l'enfant devant Zarlif, et ce qu'ils avaient finalement découvert sur celle-ci. ***


Voilà donc kielno tout ce que nous savons.
Quant à moi, je suis ici pour tenter de vérifier en partie ma théorie et pour tenter de faire la lumière sur la mort ou non de la plus jeune sœur de l'enfant.


*** Se relevant. ***


Je vous avouerais qu'étant donné la taille de Hatoshal, j'apprécierai profondément un peu d'aide pour trouver une preuve quelconque.
Par contre j'aimerais savoir si vous aussi vous ressentez quelques chose d'étrange dans ce secteur de la forêt? Car je dois vous avouer que depuis que je suis ici, j'ai l'impression d'être épié en permanence et d'être continuellement menacé par la forêt même... Cela ressemble étrangement à la description que le majordome nous avait faite quant à leur recherche de la jeune sœur. J'aurais donc tendance à vous proposer de commencer à rechercher des indices par ici en premier lieu.


*** Fenrir se remit à nouveau à explorer la forêt à la recherche d'indice.

Soudain, la sensation d'être observé s'estompa et le vent commença à souffler dans cette partie de la forêt, vent semblant porter d'étrange son ressemblant à un langage.
Le Chevaucheur stoppa net tout ces mouvements pour limiter au maximum les bruits parasite, puis fit signe à l'Ombre d'écouter attentivement lui aussi.
Toute sa fine ouïe aux aguets, Fenrir prêta ainsi une oreille attentive à ce qui semblait être des paroles. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

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