Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
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Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
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Fenrir

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 19h22

 
*** Fenrir s'arrêta net lorsqu'il aperçu la silhouette.
Pis après un temps de réflexion, s'avança lentement vers celle-ci, tout en lui parlant suffisamment fort pour qu'elle entende. ***


Om'shir à vous!
Nous recherchons une enfant qui se serait perdu dans Hatoshal voici environs un mois...
Sauriez-vous quelques chose à ce sujet?
L'enfant dont je parle s'appelle Noya Novogeld.


*** Puis le Chevaucheur s'arrêta à distance respectable de ce qui semblait être une enfant, mais avec l'atmosphère de ces lieux, il préférait garder une large marge de sécurité...
Il lui était désormais possible de détailler la personne à laquelle il parlait, ce qu'il fit sans se géner tout en attendant une réponse de celle-ci. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 21h51

 
Dans le moulin Novogeld

Livie entra dans une salle circulaire très haute où flottait la poussière et une odeur rance de renfermé et de moisissure. Les grandes machineries du moulin, tout en rouages et en meules dominaient la grande pièce vide qui montait jusqu'au toit. De vieux sacs de farine abandonnés et des outillages depuis longtemps abandonnés étaient éparpillés dans les lieux. Le moulin n'avait plus servi depuis très longtemps. Il faisait sombre, mais il y avait une vieille lampe à huile qui traînait non loin et permettrait d'y mieux voir si on l'allumait. Pour l'instant, Livie pouvait à peine distinguer des échelles menant sur le toit et une épaisse trappe menant sans doute dans la cave dont lui avait parlé Atius qui elle-même devait posséder un passage secret qui les mènerait aux sous-sols cachés. Mais pour l'instant, il fallait déjà s'y retrouver dans cette obscurité et ce foutoir poussiéreux.

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Dans l'Hatoshal

À chaque pas que faisait Fenrir vers la silhouette, celle-ci reculait d'une mesure égale, de façon à rester insaisissable et difficilement visible. Elle laissa flotter un long silence avant de dire quoique ce soit, dans un Shaï parfait mais avec la voix fluette d'une enfant très jeune. Ses mots résonnèrent dans les alentours et donnait l'impression qu'elle s'adressait à une foule invisible. Pourtant, sa phrase était courte et son ton parfaitement naturel, tout à fait innocent et crédule. Mais quelque chose dans la formulation et la nature des questions retournées, sonnait très étrangement....

Pourquoi saurai-je quoique ce soit à ce sujet ? Qui devrait savoir quelque chose à ce propos ?

Aucun tonalité agressive ou impertinente dans ses paroles, juste un écho légèrement déstabilisant, mélange de curiosité et de malice.


 
Oda Nobunaga

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 22h28

 
Ah bord... bon sang! C'est scandaleux de laisser un si grand bâtiment à l'abandon. Pestais-je en frottant mon genoux meurtri par les amas jonchant le sol.

Nous étions donc dans le moulin dont Gelen nous avait parlé, et qui, semblait-il, renfermait d'intéressants secrets.

L'odeur du renfermé planait, et l'ambiance malsaine, si usuelle dans le coin, aussi.


Bon, et on cherche quoi exactement? Dis-je à l'intention de Livie tout en scrutant l'obscurité afin d'accommoder ma vision aux ténèbres environnantes.
Enfin, on pourrait peut-être en profiter pour ranger un peu la zone, ce ne serait pas du luxe, héhé... ah! C'est quoi ça?

Un morceau de bois pourri venait juste de tomber à quelques centimètres de moi.

Héhé... ahah... fiouuuu.

Chase dit :
Tu m'as l'air à cran...


Mais non voyons. Tiens, ça te dirait pas d'aller voir ce qui se cache là-bas? Si, je sens bien que si.

Chase dit :
Arr... arrête ça, je... je déconnais.


Ouais, contrairement à moi, on dirait bien que tu as peur du noir.

Chase dit :
Pas toi peut-être?!


Bien sûr que non, au contraire, je suis dans mon élément, mais j'ai juste été un peu surpris.

Bon...


-Oda Nobunaga-

 
Ner'hion

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 23h21

 
*** L'Ombre avait suivi le Chevaucheur silencieusement. Faisant confiance a celui-ci pour les guider. Il était vrai que le son semblait venir du sud, sud-est... Loin dans ses pensée le cri de Fenrir le fit sursauter. Il regardait le dos du nelda en incomprehension avant de venir a ses côtés de voir son interlocutrice. ***

Om'shir, il semblerai que la politesse ne soit plus de mise en équilibrium. Je suis Ner'hion, Ombre de métier. A qui ai-je l'insigne honneur d'adresser la parole...

Ou a quoi...

*** Le nelda venait il y a peu de sortir d'un rêve, et la paranoiä ne l'avais pas totalement quitté renforcant sa mefiance habituelle. Un soupir inaudible s'echappe de la geule du nelda. Lentement il s'avance vers, ce qui semble être un enfant, ou un petit être avant de s'arreter prés d'un arbre et de poser sa patte sur l'écorce... Ses yeux pâles ne quitte pas ceux de son interlocutrice. ***


La Déesse nous guide...

opal dit :
Tu l'as dis bouffi. D'ailleur tu le dis toujours...


Je n'ai rien dis de tel...

opal dit :
Peu être mais tu le pense assez fort...


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Livie

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 14h01

 
Livie s’avança vers la lampe à huile. Elle alluma la mèche qui contenait encore un peu de liquide inflammable. La pièce s‘éclaira d’une lumière orangé. Elle était faible mais suffisante pour bien distingué les lieux.

Livie regarda le morceau de bois pourris passer entre Oda et elle.


On cherche à rester en vie pour l’instant. Vu l’état du moulin, je te déconseille de monter sur l’échelle pour aller sur toit.
Le vieux Atius nous a parlé d’une pièce secrète dans la cave. Viens m’aider à ouvrir cette trappe.


Unissant leurs forces, la trappe s’ouvrit. Une odeur encore plus désagréable émana de l’orifice. Un trou noir s'étendait devant eu.

D’une voix peu rassurée :


Bon ! Là, comme je vois les choses, je te propose de passer devant pendant que je t’éclaire avec la lampe. Une fois que t’es en bas tu me dis s’il faut vraiment que je vienne. Ca me semble bien ça... non ?

puis sur air taquin :

Et me fait pas le coup de la galanterie, les femmes d’abord etc.... pas de ça entre nous....


 
Fenrir

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 14h13

 
*** Fenrir se positionna sur le tronc d'un arbre, naguère grandiose, mais désormais tombé face au caprice du vent. Confortablement assis, celui-ci attentait que la fillette réponde à la question de l'Ombre. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 15h10

 
Chase dit :
Ahah! Elle avait tout prévu, elle doit commencer à savoir comment tu es à force.


Bon, pas le cho... Oh, mais ça pue, on y vois rien.

Avec plaisir. Euh... je te laisse ma bourse, comme ça, quand je me serais brisé le cou, tu pourras tout me ren... donner aux orphelins de la ville.

Peu à peu, la pénombre devenait moins dense pour mes pupille, et je pouvais distinguer la grande pièce lugubre -et où gisaient une pléiade de sacs de grain- dans laquelle je me trouvais

Bon, au moins, si on se fait surprendre, on pourra faire des ronds pour déstabiliser l'assaillant...


Ça a l'air sûr jusque là. Dis-je à Livie. Dommage pour les orphelins, ils devront attendre, héhé.

Bon, je suppose qu'il ne nous reste plus qu'à avancer et voir sur quoi on tombe... heureusement que cette malédiction est un canular, parce que se faire ensevelir et mourir d'étouffement, c'est pas foncièrement glorieux.


-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 18h17

 
Dans le Moulin

Après la descente plus ou moins hasardeuse d'un vieil escalier grinçant, Oda aboutit sur une vaste cave circulaire ayant sans doute autrefois servi d'entrepôt direct pour le grain. Des sacs de farine pourri traînait un peu partout dans la large cavité sombre, basse de plafond et peu attrayante. La lumière de la lampe à huile ne portait pas très loin et l'odeur, ainsi que le bruit des rats galopant n'inspirait pas confiance. Heureusement que le Muet avait laissé derrière lui ses cauchemars d'enfant à propos du noir et des ténèbres. Le sol était couvert de poussière, et il n'allait pas être évident de trouver la fameuse trappe dissimulée menant aux fameux sous-sols....

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Dans l'Hatoshal

La silhouette de petite fille en robe noire laissa flotter un autre silence après les propos de l'Ombre, immobile et sage. Puis à nouveau, sur ce ton qui semblait caractériser ses propos, elle répondit par une nouvelle question, cette fois-ci avec un petit rire étrange.

Qui pensez-vous que je sois ? À qui pensez-vous vous adresser ?

Furent ses seuls mots avant un nouveau silence, laissant la parole à ses deux interlocuteurs. Oui, il y avait bien de la malice et une réelle curiosité mêlées dans sa voix fluette et éthérée.



 
Livie

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 20h53

 
Rassuré par le muet, Livie lui emboîtât le pas. Elle descendit le même escalier grinçant et arriva à coté de lui. Ce retournant et haussant la voix.

C’est bon Aspar vous pouvez descendre. Celegorn, fait attention, tu es le plus lourd de nous tous et l’escalier est un peu vermoulu, mais il devrait tenir.

Livie promena la lanterne tout autour de la pièce tout en parlant à Oda.

T’inquiète pas pour les orphelins.... il y aura bien d’autres occasions. A commencer par la fouille de cette pièce envahie par les rats. Tu sais, il paraît que ça mort ces bêtes là.

J’ai une idée.... on envoie nos mous négocier l’aide des rats. Ils doivent savoir où se trouve la pièce secrète eux !


Erween dit :
Non mais...qu’es ce que c’est que cette idée. Je vais pas voir ces bêtes là !!! y son méchants et pas symbiosés !! Les seuls bons rats son les rats rôtis à la broche !


Je t’en garde un ...je plaisante Erween, rassure-toi. La vraie idée, c’est de taper le sol un peu partout avec mon sceptre pour voir s’il n’y aurait pas une trappe dissimulé sous la poussière. Normalement ça devrait sonner creux.

Sur ces mots, Livie mis en oeuvre son idée, écoutant attentivement les « poc, poc » de son sceptre sur le sol, tout en s’adressant au muet.


J’ai besoins d’un coup de main pour dégager ces vieux sac là bas, histoire de voir ce qu’il y a en dessous.


 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 23h36

 
En voyant Livie taper le sol de son sceptre, je fus pris d'une immense déception:

Oh, alors c'est une trappe que nous allons trouver... c'est tellement... trivial.

Il y'avait tellement d'autres moyens de dissimuler un passage secret, alors pourquoi tomberait-on sur l'un des plus antédiluviens?

Chase dit :
Ça a autant d'importance à tes yeux?


Eh bien oui, pour quelqu'un comme moi, qui aime pénétrer ce genre de salles, c'est assez frustrant de voir toujours la même chose; on veut du défi nous, quelque chose de difficile à ouvrir, ou à trouver...

Chase dit :
Vous avez vraiment une vie compliquée, hein?


C'est donc en trainant la patte que j'allais déplacer les massifs sacs indiqués par Livie.

Un, deux, trois...


-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Luang 5 Manhur 1508 à 05h29

 
Après moult recherches, déplacements et tâtonnements en tout genre, avec beaucoup de poussière et de sueur à la clef, Livie et Oda finirent pas trouver ce qu'ils cherchaient. Très habilement placé dans une partie assez reculée de la salle, une solide trappe, extrêmement discrète et bien faite, découpait sa fine silhouette dans le sol. Il fallut de nouveau tout les efforts des deux symbiosés pour l'ouvrir, ce qui dégagea encore une nuage très désagréable et des couinements inquiétants de rongeurs en tout genre. Dans les ténèbres ambiants, à peine chassé par la faible lumière de la lampe, les équilibriens purent distinguer un escalier tortueux et raide taillé à même la roche avec plus ou moins d'expertise. Il paraissait littéralement descendre dans un gouffre sombre dont rien ne sortait. Mais en dessous devait se trouver les sous-sols secrets des Novogeld....


 
Ner'hion

Le Luang 5 Manhur 1508 à 14h24

 
*** Ner'hion sourit doucement gardant ses yeux sur cette petite fille. ***

Obscurité...

*** Le nelda secoue la tête comme pour chasser l'idée de son esprit. ***

Je pense... que tu n'existe pas, qui que tu sois.

*** A son tour Ner'hion penche la tête imitant curieusement la petite fille. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Celegórn Deléndil

Le Luang 5 Manhur 1508 à 14h53

 
Tout a coup, Livie et Oda entendir un gros bruit, juste derrière eux.
A peine s'était-il retourné que la faible lueur de la lampe à huile éclairait le froid et inquiétant visage de Celegórn.


 
Narrateur

Le Luang 5 Manhur 1508 à 18h38

 
À la réponse de Ner'hion, la silhouette rétorqua une autre question, sur le même ton mais de façon plus douce et plus calme.Un peu de malice et de curiosité avaient disparu.

Qu'est-ce qui existe vraiment ?


Un peu plus grave, sa voix s'était faite porteuse d'une interrogation tout à fait sérieuse, bien qu'étrange. Elle ne semblait en tout cas pas s'être indigné de la réponse de l'Ombre.


 
Livie

Le Luang 5 Manhur 1508 à 21h28

 
Trivial... trivial oui mais ça marche. Tu sais, faut pas toujours chercher trop compliqué. La preuve, voilà la trappe.

Célégorn vient d’arrivé en toute discrétion, Aspar suit, on va pas attendre le prochain déluge avant de descendre la dedans, qui cela dit entre nous, a certainement commencer à tomber dehors.

Je passe devant ce coups ci, garde ma bourse pour les orphelins. allez en route !


Livie avança la lampe dans l’escalier pour voir où elle allait poser les pieds. Une marche puis deux...elles n’étaient pas vraiment régulière et glissante. L’opération était délicate, mais avec son agilité de chat, elle descendait sans problèmes. Elle se retourna pour éclairé le passage aux autres. Oda suivait déjà avec facilité. C’était pour Célégorn que Livie s’inquiétait.

C’est bon tout le monde suit ?


Livie se retourna doucement et regarda le lieu qu’elle venait pénétrer. Elle était certainement la première a fouler ces marches depuis bien longtemps.

Sur un petit ton ironique elle s’adressa au muet :


Pour reprendre tes mots, je dirais que la dernière visite d’un être intelligent dans cet endroit est antédiluvienne.

puis sa voix deviens beaucoup plus sérieuse :

Je vois toujours pas le fond, je continue a descendre


 
Fenrir

Le Luang 5 Manhur 1508 à 22h13

 
*** Fenrir écoutait à la fois la fillette et Ner'hion et cela le lassait... ***


... Vous n'avez pas bientôt fini vous deux avec vos interrogations inutiles?

*** Fit-il l'air quelques peu désabusé. ***


Et puis kielno Ner'hion, je tiens à vous signaler que vous venez de vous contredire. Comment pouvait vous à la fois admettre l'existence de cette fillette et considérer qu'elle n'existe pas? A partir du moment où vous avez commencé à interagir avec elle, vous avez implicitement reconnu son existence...

*** Se tournant vers l'enfant. ***


Et puis fillette, la réponse à ta question c'est: "ce que l'on reconnaît comme être". Après tout, même le rêve existe alors qu'il n'est que pur illusion. Je distingue deux chose qu'y peuvent être:
- ce qui est défini sur le plan physique, et même si notre tête ne reconnaît pas son existence, notre corps est obligé de le faire.
- ce qui est défini sur le plan psychique, et même si notre corps ne reconnaît pas son existence, notre conscience peut le faire.
Dans les deux cas, la reconnaissance par l'un implique la reconnaissance par l'autre. Il nous est tous arrivé un jour, où nous avons ressenti physiquement ce que nous vivions dans nos rêves. Il est même dit que si une mort est virtuellement vécu par une personne, et qu'elle admet son existence, alors sa mort biologique peut arriver également...


Loki dit :
Parfois tu dis des choses d'une profondeur telle, que je suis sûr que nombreux sont ceux qui te prennent pour un fou ou un demeuré.


...

Loki dit :
Mais ne t'inquiètes pas! C'est juste qu'ils ne sont pas tous capable d'entendre ce que tu veux réellement leur dire. ^^


*** Affichant une profonde lassitude après ce que son mou lui rappelait. ***


Ahhhh....
Bon, je trouve que tout ceci ne mène à rien. C'est pas que j'aime pas passer mon temps à philosopher, mais parfois il est des choses plus importante à faire que jouer.
Aussi permettez moi d'accélérer les choses à ma manière.
Jeune fille, comme je l'ai dit, nous recherchons une jeune fille. Celle-ci cour probablement un grave dangé, non seulement à cause des aberrations de Hatoshal, mais peut-être plus sûrement à cause de ce qui a tué toute sa famille sauf ça plus jeune soeur. Pour ma part je soupçonne une personne ou un groupe d'être à l'origine de tout ceci, et j'ose espérer qu'en la retrouvant nous pourront protéger ce qui peut encore l'être...
Il va de soit, que cette jeune fille puisse être déjà morte depuis le temps, néanmoins il pourrait rester des traces pouvant lever la lumière sur tout ceci.


*** Il fit une courte pause histoire de laisser ses paroles imprégner les protagoniste qui semblaient s'être quelques peu égaré. ***


Bien évidement, pour des raisons purement sentimental car elle est la dernière membre de la famille de l'enfant, et parce que ce serait une bonne punition pour celui, celle ou ceux qui sont à l'origine de tout ceci.
...
Enfin, parce que je suis égoïste, je souhaite également qu'elle soit encore en vie.


Loki dit :
Tu es vraiment un grand sentimental, même si t'essaies souvent de le cacher mon petit loup. ^^
Néanmoins, je ne sais pas si l'on peut appeler égoïsme je fais de souhaiter la vie d'une personne.


*** Visiblement, la méthode pour faire avancer les choses rapidement du Nelda consistait à abattre toutes ses cartes.
Le Chevaucheur attendait désormais une réaction de la jeune fille. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Oda Nobunaga

Le Luang 5 Manhur 1508 à 23h59

 
En effet, on ne pouvait distinguer le bout du chemin, qui s'étendait affreusement loin.

Si ça se trouve, on va déboucher dans un endroit rempli de trésors, ou alors un réseau secret qui mène à divers points stratégiques, héhé.


Chase dit :
Ou bien dans un autre monde, et nous serions les premiers à découvrir une terre vierge.


Tu t'égare là, tu crois vraiment que les Novogeld auraient eu accès à une autre dimension en creusant sous leur moulin? Ahah, t'es vraiment trop mignon.

Chase dit :
...


Qu'est-ce qu'on ferait pas pour ce petit bout, hein? Murmurais-je à Livie, tout en jetant un œil derrière moi.

Chase dit :
Euh... je peux te laisser un instant?


Hein? Bah... de toute façon, tu ne va pas te farcir derechef le chemin en sens inverse, alors je ne vois pas trop où tu pourrais aller.

Chase dit :
Je pourrais très bien me téléporter...


Ouais, c'est vrai, j'oubliais ce détail.


Chase dit :
Pourtant, avec le nombre de fois où tu y es passé et où j'ai dû le faire pour t'attendre...



Quoi?! Attends, une, deux... voilà, c'est to... quatre...

Chase dit :
Presque...


Six?

Chase dit :
Oui, c'est mieux là.
Bon, c'est bon, je peux m'éloigner?


Pfff... si ça t'chante.
De toute façon, je préfère discuter avec Livie, elle a une conversation plus intéressante.

Sur ces douces paroles, le petit Chase flotta à quelques mètres de moi, à côté de Livie.


Chase dit :
Tu as... une très jolie bouche... enfin, elle te va très bien, je veux dire!


Dit mon petit Mou à celui de la Tydale.

Alors c'est ça que tu voulais faire vieille canaille? Héhé.

Retournant à ce qui importait pour le moment, je dis, sur un ton tout à fait sérieux, mais empreint d'ironie:


J'espère que tu ne comptes pas sur Célegorn, pour la visite d'un être intelligent...

Je fis, bien entendu, le nécessaire pour que l'intéressé entende cette pique affectueuse.

Mais au fond, je passais juste le temps, dans l'espoir d'arriver bientôt à destination.


-Oda Nobunaga-

 
Celegórn Deléndil

Le Matal 6 Manhur 1508 à 00h54

 
Celegórn sauta alors sur les épaules d'Oda et dit à Livie.

"Je passe devant, si je ne puis être intelligent, moi je sert à quelque chose dans les combats au corps a corps" Sur ces mots, plus que sérieux, il sauta par dessus Oda et Livie, une fois réceptionné il refit un aussi grand bon que possible afin d'arriver plus vite en bas.

Une fois fait, il était seul dans le noir et scrutait l'endroit où il se trouvait.
Le golem Tydale était nyctalopes, en tout cas en partie.
Il ne voyait pas bien les détailles mais voyait parfaitement les masses et les formes dans le noir.


 
Narrateur

Le Matal 6 Manhur 1508 à 05h45

 
Dans l'Hatoshal

Silence. Le vent se remet à souffler brutalement dans le bois. Les mots de Fenrir sont portés par l'air et donnent l'impression de tourbillonner aux alentours dans un écho irréel. Puis l'environnement vert et fleuri de l'Hatoshal ressuscitant après la saison froide se pare tout à coup des couleurs ternes de la saison du déclin, nuances de marrons et de gris, d'oranges et de jaunes.

La petite fille se désarticule, casse et plie, change littéralement de forme pour laisser place à une imposante créature faite de bois et de tissus, de peaux et de brindilles. Une sorte d'épouvantail géant se dresse désormais là où se tenait la silhouette étrange de l'enfant.


***

***

La chose semble observer ses deux interlocuteurs, son ersatz de tête tourné vers Fenrir et Ner'hion. Ce qui lui sert de voix se met à grincer dans le sifflement du vent, toujours dans un Shaï parfait mais comportant des accents et des tonalités inconnues.

La petite fille dont vous parlez a été l'offrande. Elle n'est plus. Comme l'a dit votre Ombre, elle n'existe pas. N'a jamais existé. N'existera plus jamais.

L'étrange créature parle, si "parler" est un mot approprié, avec fermeté mais sans une once d'agressivité. Elle semble énoncer un fait évident. Son apparence et sa haute stature aidant, mais surtout sa nature surprenante et son impact sur ce qui l'entoure lui confèrent une aura imposante, quelque peu inquiétante. Au-dessus du trio, l'orage paraît sur le point de gronder, les ombres s'allongent et le vent souffle de plus belle.

L'épouvantail semble attendre. L'enquête prend une autre tournure....


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Dans le Moulin

L'escalier sombre et étroit laisse peu de place aux galipettes en tout genre. Il débouche finalement sur un long couloir peu engageant, lui aussi taillé dans la pierre depuis des éons. Le bruit des rats et du vieux bois laisse place à l'écho des gouttes tombant sur le sol et se répercutant dans l'allée obscure. On ne passe ici qu'à la queue leu-leu, sans pouvoir faire autrement. Le chemin s'étend loin sous le moulin et débouche sur une grande porte, du bon bois dur soutenu par des armatures de métal. Plusieurs serrures ornent le gardien immobile, frappé des armoiries de Minott et des Novogeld. Il va falloir faire jouer les clefs du trousseau confié à Livie par les bons soins d'Atius....

 
Ner'hion

Le Matal 6 Manhur 1508 à 10h29

 
*** L'Ombre prend un air faussement vexé... ***

Les question innutiles sont parfois plus utile qu'elle ne parraissent kielno Fenrir. Et ne commencons pas de débat sur la réalité je vous prie...

L'offrande...

*** Sur le visage de Ner'hion un sourrire narquois se dessine. Sa voix n'est pas denué d'une certaine ironie... ***

Pardonnez moi, noble créature, mais quel est votre nom? Non, c'est une mauvaise question... Qu'êtes vous?

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

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