Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
[important]
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
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Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
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Ner'hion

Le Luang 12 Manhur 1508 à 11h05

 
opal dit :
Et maintenant?


Eh bien...

opal dit :
Tu sais pas...


Mhhh

*** Le nelda tourne sa geule inexpressive vers le croque-mitaine, le fixant a nouveau de ses yeux pâles. Il garde le silence quelques instants avant de prendre la parole... ***

Dites moi douce chimère, puisque nous parlions de nature... Qu'elle est la votre de nature?

opal dit :
Tu t'attend a quoi comme reponse...?


Je sais pas, on verra bien...

opal dit :
Vive l'improvisation...


Tais-toi et observe.

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Fenrir

Le Luang 12 Manhur 1508 à 11h24

 
*** Suite à l'intervention de Ner'hion, prenant sa respiration, Fenrir recommença à interroger à son tour la créature sur les quelques points qu'il lui semblait nécessaire d'éclaircir. ***


J'aimerais savoir si lorsque vous dit qu'il ou elle a "versé son fluide", cela peut-il être celui de sa descendance?
De même, connaîtriez-vous l'origine de la brume qui enveloppe Minott depuis déjà de très nombreux mois? Car d'après tout ce que vous nous avez dit, vous ne semblez pas en être l'auteur étant donné que votre rôle consiste à maudire l'enfant...
Ensuite, l'enfant est-elle déjà maudit ou attendez-vous encore que Minott brûle?
Enfin, j'aimerais savoir ce qu'il adviendrait si jamais toutes les conditions pour que le pacte soit valable, n'étaient pas remplis, à savoir si Minott ne serait point la proie des flammes... La sœur offerte en offrande serait-elle rendu? Et la malédiction?


*** Fenrir fit alors une courte pause, avant de finalement poser une ultime question. ***


Cela va peut-être vous paraître étrange, mais je me demandais: Que désirez-vous ou désiriez-vous réellement pour Minott, l'enfant dans son berceau et sa soeur?

*** Après cette question, le chevaucheur s'interrogea: Etait-ce la première fois qu'on lui demandait son avis à lui qui semblait répondre aux rituelles et accomplir ce qu'on lui demandait de faire? ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Luang 12 Manhur 1508 à 21h48

 
Tout en remontant vers la surface, Livie reprit la parole.

Oui Oda, la suite ne va pas être facile. Je ne connais pas les us et coutumes des gitans et j’avoue ne pas savoir où chercher pour retrouver Amastaccia.
Par contre si les raisons de la haine envers les Novogeld semble maintenant claire, comme vous me l’avez fait remarquer nous n’avons toujours pas d’explication pour les malheurs qui accablent Minott.
J’ai échafaudé une théorie sur ce sujet, mais rassurer vous, je vais vous épargner les affres d’un long discours et des suppositions cette fois ci. J’aurais besoins de vérifier quelques points pour être sur de moi, et notamment, j’ai des questions à poser à Atius et surtout Sarlon. Ce bon Sarlon que je n’ai pas encore eu le plaisir de rencontrer nous cache quelque chose, croyez-moi. Si tout cela s’avère juste, on pourrai bien avoir une piste pour remonter à cette tigresse.

Ca semble en tout cas plus efficace que de repérer des mouvements magiques ou des traces de sorcellerie. Si cela est possible, je ne sais pas le faire.

Par où continu-t-on notre enquête ? Sarlon, le manoir, quelqu’un a une autre idée ? Il serait bon de retrouver Fenrir avant de continuer, peut-être veut-il aussi poser des questions à Sarlon ou Atius ?


Le groupe arriva en haut des marches. La sortie du moulin était maintenant visible, et la faible lumière du jour entrait dans la bâtisse par l’encadrement de la porte et les trous des murs. Célégorn sortie en premier.
S’en suivi un bruit peu rassurant : Le glissement de la lame que l’on sort de son fourreau.
Des cris de rage, le son mate des coups qui porte, des grognements....

Celegorn rentra précipitamment.... couvert de sang ! Son sang !


La silhouette forte et robuste d’un assulter se dessina derrière lui dans le contre jour de la porte.

Pas de bol !!! il a fallu que l’on sorte juste au moment où cette bête de malheur passait devant le moulin !!

Sur ce Livie, prodigua rapidement des soins à Célégorn, qui reparti aussitôt au combat.

Va Célégorn, c’est le moment que tu attendais temps... Ne t’inquiète pas je ne te le volerai pas, je te le laisse. Oda, si tu veux passer devant, je t’en pris... je ne suis pas pressée.



 
Narrateur

Le Luang 12 Manhur 1508 à 22h29

 
Dans l'Hatoshal

La créature parut s'étirer et répondit aussitôt.


Oui. Son fluide, c'est celui de ses enfants et de ses aïeuls. Ainsi le sang charrie la mémoire et le devenir d'une lignée.
La brume est de mon fait. Une malédiction est un
processus, long et étendu. L'enfant est déjà maudite, en partie. Elle le sera totalement et de façon irréversible une fois les engagement su pacte respectés.
Si ils ne le sont pas, la soeur ne sera pas rendue mais la malédiction
cessera, ainsi que les nuisances qu'elle perpètre. Ce qui est fait est fait, ne peut être défait. Ce qui est en voie d'être accomplis peut être annulé.

Il laissa flotter un autre silence avant de répondre à la dernière question de Fenrir.

Je ne désire rien. Sa soeur est mienne, l'enfant dans le berceau ne m'intéresse pas. Mais Minott, c'est autre chose.

L'épouvantail se contenta de cette vague allusion, sous-entendu obscur avant de tourner son étrange faciès vers Ner'hion. Un autre silence, plus long et venteux, s'installa entre les deux interlocuteurs. Il parla finalement, toujours dans ces grincements, brisures et sifflements étranges qui constituaient des sons.

Il y a des choses qui ne peuvent être dites. Il y en a qui ne doivent être dites. Ma nature est mon secret.


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Dans le Moulin

Le groupe n'eut aucune difficulté à remonter des sous-sols secrets, laissant derrière lui la chambre du trésor de nouveau scellée. Une fois dans la sombre et inquiétante cave du moulin où piaillaient les rats, ils purent sans difficulté accéder au rez-de-chaussé du grand bâtiment malgré l'obscurité. La sortie du moulin fut, quant à elle, quelque peu mouvementée. Un assulter venait de surgir des abords du moulin, visiblement bien décidé à en faire baver aux poussiéreux qu'il venait de repérer. Mais sa présence subite était-elle réellement un hasard ?

 
Oda Nobunaga

Le Luang 12 Manhur 1508 à 23h28

 
Bon sang, ça ne pouvait pas plus mal tomber...

En effet, l'Assulter venait de nous tomber dessus, mais je n'avais plus de carreaux pour mon arbalète.

Si je le retrouve cet armurier...


Chase dit :
C'est de sa faute maintenant?


Si il m'avait dit que les carreaux empoisonnés que je lui ai acheté n'étaient pas adaptés pour mon arme...

Chase dit :
Il a essayé, mais tu as vu marqué "empoisonné", alors tu t'es enflammé et il n'a pas pu en placer une.


Il m'a quand même remercié quand je l'ai payé...

Bref, je n'avais que mon Kriss pour rivaliser avec l'Assulter.


Ma petite Livie, ça fait deux fois que tu me fais le coup, héhé.
Mais cette fois, je ne sais pas trop si je vais pouvoir être utile.


Au pire, je pourrais l'occuper le temps que Celégorn le massacre...

Mais ce n'était pas exactement ce qui se produisit: chacun de mes coups touchèrent au but, mais il ne semblaient pas déranger le monstre outre mesure; tandis que les quelques coups qui purent m'atteindre me firent un mal de chien.

Au fond de moi, la seule chose qui m'inquiétait, c'était de trouver un moyen de localiser Amastaccia: je décidais donc qu'après le combat, j'allais tenter de faire appel à l'un de mes atout ...


-Oda Nobunaga-

 
Ner'hion

Le Matal 13 Manhur 1508 à 13h21

 
*** Ner'hion était visiblement amusé par cette discussion. ***


opal dit :
Tu crois toujours que c'est le Fiffrelin


Comment le savoir...

J'aurais une dernière question a vous poser noble croque-mitaine. Pourquoi entouré Minott de brume? A quoi cela peu t-il bien vous servir?

Quel est la nature de votre acte?


*** Les yeux pâles du nelda sont toujours fixé sur la créature... Il s'adresse psychiquement à Fenrir. ***


Riemto, je ne pense pas que nous obtiendrons plus d'informations utiles ici. Nous devrions aller a Minott maintenant... La cité est sans défense. C'est mon avis tout au moins, qu'elle est le votre?

Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Fenrir

Le Matal 13 Manhur 1508 à 22h04

 
*** Fenrir répondit de la même manière à Ner'hion. ***


Avec votre dernière question, j'aurais toutes les réponses que j'étais venu chercher. Je ne pense donc pas que rester ici nous apportera plus...
A moins que nous tentions de détruire cette amas de branche afin d'annihiler la malédiction dans l'œuf... Mais, à la vu de ses compétences en illusions, je doute que nous eussions seulement une chance.
Je suis donc avec vous quant à repartir pour Minott...


*** Le Chevaucheur conservait toujours son attention sur la Chimère, mais surveillait néanmoins les environs d'un œil vigilant. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Matal 13 Manhur 1508 à 22h24

 
Livie sortie du moulin. A l ‘extérieur du moulin, une pluie de sang tombait à grosses gouttes.
Célégorn revient a nouveau vers elle dans un état pitoyable, mais il avait réussi à donner quelques bons coups à l’assulter.
La résistance s’organisa naturellement. Oda sortie une espèce de canif tordu qu’il planta à plusieurs reprise entre les côtes de l’assulter, pendant que Livie soignait Célégorn. L’assulter s’énervait, mais cela laissait le temps de remettre le combattant sur pieds.
Tout cela ressemblait à un drôle de match... les rounds s’enchaînaient rapidement, chacun tenant son poste.


Nous ne tiendrons pas longtemps à ce rythme !

Alors que Célégorn repartait au combat, Livie entama une prière. C’était un vieux chant qu’elle avait appris des femmes de son village. Elles croyaient qu’il écartait le mauvais oeil et faisait fuir les monstres. Livie implora la Déesse pour qu’elle guide la lame de Célégorn, qu’elle presse les pas de Nils qui tardait à arrivé depuis qu’elle lui avait demandé son aide et elle priait aussi pour que l’assulter se rappel qu’il avait d’autres mimics à fouetter et qu’il s’en aille rapidement.

Erween dit :
C’est bien tous ça, mais ça nous rapproche pas d’Amastaccia...


Tu vois pas qu’on est occupé là !!!! on s’amuse pas !

Erween dit :
Mouai.... faudrait trouver un moyen pour conjurer rapidement cette malédiction avant qu’elle ne nous porte la pouasse. Qu’avait dit Fenrir à ce sujet, je ne me rappel plus très bien....
Ah... au fait... en parlant de Fenrir.... moi aussi je fais des théories.... quand il parlait de brûler Minott, je me demande si sa poupée de chiffon n’imageait pas un peu son discours. Tout ce brouillard, ça peut ressembler à de la fumée et on peut dire que Minott se consume à petit feu sans son soleil pour faire mûrir ses champs....d’ici quelque temps Minott ne sera une ville morte, qu’en pense tu ?


Je vois pas l’intérêt de cette poupée dans cette histoire, je réfléchirais à ça plus tard si tu veux bien, j’ai un Célégorn à raccommoder.





 
Aspar

Le Matal 13 Manhur 1508 à 22h57

 
*** Aspar, n'ayant pas l'habitude des combats, essaye en tout premier lieu de se maintenir à distance.
Voyant que le combat commence à mal tourner, il s'approche d'Oda et fait appel au côté le plus aléatoire de la Dame. Il chante l'Anarkan tout en posant une main dans le dos du Muet. Son arme se met alors à émettre une lueur rouge.

Frappe le donc avec ça mon ami !

Puis il s'éloigne à nouveau, serrant Lia contre lui et invoquant la protection de la Dame, chantant l'Arkan cette fois-ci. De minces flux d'air se mettent à tourbillonner autour de lui, repoussant tout ralentissant tout mouvement brusque. ***



Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres.

 
Celegórn Deléndil

Le Matal 13 Manhur 1508 à 23h09

 
Toute ses attaques avait raté et l'assulter, lui ne manquais pas le golem Tydale.

Pendant que Livie le soignait, il regardait la bête avec rage, puis une fois qu'elle avait finis il se leva et des tatouages tribaux de couleur vert feuille se mirent a apparaitre sur son corps.

Celegórn courra alors vers l'assulter, plus vite qu'il ne courrait avant, et réussi a l'attraper de la main gauche et le souleva au dessus du sol avant de l'éventrer avec sa lame, dans un grand cris de guerre.

Puis il jetta la bête au loin, il était essoufflé, il rangea sa lame et commença à se détendre, alors que des spasmes musculaire commençait a le prendre. Il ne fallut qu'une petit minute au Tydale pour s'affaler a terre.


 
Narrateur

Le Merakih 14 Manhur 1508 à 00h27

 
Dans l'Hatoshal.

La créature s'étire dans une série de craquements sonores déstabilisant. Deux éclairs fendillent le ciel et le vent cesse subitement son chant funeste dans les feuillages de la sombre forêt. La tête de la chimère bouge et s'agite quelques instants avant de se tourner clairement vers Ner'hion. Sa voix sifflante et grinçante résonne avec encore plus d'intensité que d'habitude, se fait l'écho de quelque chose de profond et d'insaisissable. Les deux neldas ont l'impression d'effleurer du doigt un élément essentiel sans pouvoir s'en saisir. Les mots sont simples, presque évidents.


La protection. La brume protège la cité des vents.

Son étrange faciès de branches et de peaux se lève vers le ciel, les épais nuages amassés au-dessus de leurs têtes et des alentours. Il chuchote vaguement des mots presque fuyant.


Ainsi que l'orage. Plus pour longtemps.

Puis, en un claquement sonore, le bruit d'un arbre qui craque et chute, la chimère disparaît dans une explosion de petits copeaux de bois et de vieilles feuilles automnales. La réalité semble reprendre ses droits et la verdure occultée pendant de longues minutes revient à grand renforts de déploiements vertigineux. Les hommes sont de nouveau seuls en pleine forêt. La seule chose qui subsiste de l'étrange scène qui vient de se dérouler est cette lourde tempête dans les cieux et cette obscurité inquiétante.

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Sur la colline aux Moulins

Dans un hurlement strident, l'Assulter vaincu s'écrasa avec force sonorité à peine plus loin que la bâtisse de bois dont venaient de s'extraire le groupe. Blessés et fatigués, le repos ne semblait malheureusement pas de mise pour nos aventuriers. Car s'éveilla bientôt, éparpillées un peu partout sur les géants de bois qui peuplaient la colline, des flammèches inquiétantes. Ici et là, les ailes ou les structures des moulins commençaient à prendre feu sous l'obscurité du ciel nuageux. Inexplicablement, des foyers se déclenchaient sur les grands bâtiments. Leurs regards se tournèrent instinctivement vers Minott en contrebas mais paisiblement enveloppé de brumes, le village ne semblait pas encore aux prises avec de quelconques flammes. Nul doute par contre que le vent porterait aisément le mal qui se propageaient dans les moulins vers la cité.

Puis un rire résonna dans les alentours, un vieux rire grave et sinistre, hilare...Un rire de vieille femme démente....Mais était-ce un rire réel ou imaginé ?


 
Oda Nobunaga

Le Merakih 14 Manhur 1508 à 11h24

 
Qu'est-ce que?! Alors ça avait commencé?

Par la Toison Divine, si on ne fait rien, la ville va vraiment brûler. M'exclamais-je.

Et ce rire... nul doute qu'Amastaccia était dans le coin.


Chase dit :
Ressaisis-toi, il est sur le point de te répondre.


Déjà?!

Reprenant rapidement mes esprits, je m'éloignais un peu du groupe pour recevoir la puissante transmission.

Un instant plus tard, c'était fini; j'avais l'habitude de son laconisme, et c'est ce qui faisait son charme.

"Merci Maitre", furent les seuls mots que je pu lui dire avant qu'il ne disparaisse.


Chase dit :
Bon, c'est déjà ça.


Ouais, alors c'est pour ça qu'elle est devenue ainsi...
Il faut aller en parler aux autres.

Ce que je fis en les rejoignant.


Si on veux contrer cette folle, il va falloir trouver un truc fissa... comme par exemple... aller prévenir Sarlon, ou bien foncer vers là-bas dans l'espoir d'arrêter Amastaccia, héhé.
Quoique si Le Gardien a perdu sa trace, rien ne nous assure qu'on va la retrouver.
Quoiqu'il en soit, je viens d'apprendre quelque chose d'intéressant: notre bonne amie désirait ardemment rejoindre le rang des Dames Grises.

Mais La Déesse, dans son infinie sagesse, a du remarqué la démence latente de notre amie, et lui a interdit l'accès à sa garde d'élite.

N'ayant pas apprécié, elle aurait rompu avec son amant, et aurait disparu de la circulation; c'est à partir de là que tout le monde a perd sa trace, et qu'elle est tombée dans l'oubli.


Puis, innocemment:

Sinon, personne ne peut établir de barrière magique autour de la ville, par hasard...

-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Merakih 14 Manhur 1508 à 13h25

 
*** La créature disparaissait comme elle était venu, il ne restait alors plus qu'à retourner à Minott. ***


...
Je me demande bien ce qu'elle voulait dire par "protège la cité des vents"... Qu'elle est son but réel?
...
Bon... En route pour Minott.
L'incendie risque d'arriver à tout moment, mais bon avec cette brume, elle aurait probablement plus de mal à prendre.


*** Fenrir ouvrit donc la marche vers Minott.
Alors que Fenrir sortait de Hatoshal, il aperçu plusieurs filet de fumée monté du pourtour de Minott. ***


On dirait que ça a commencé!

*** Le Chevaucheur pressa donc le pas. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Merakih 14 Manhur 1508 à 21h33

 
Eh bien Erween, voici la réponse a ta question.... le feu en question est bien réel, pas du tout imagé. Et si tu ne me crois pas je te jette dedans !

Erween dit :
Glups....


Contente de te revoir en pleine forme Fenrir. Nous avons essuyé une belle bagarre ici, mais nous avons gagné. La prochaine bataille nous attend.

Ecoutant le rire qui s’élevait dans les airs

J’ai beau tendre l’oreil je ne vois pas d’où viens ce rire Oda, tu en as localisé la source ?

Erween dit :
Moi je suis plutôt partisan d’avertir Sarlon et de retourner en notre bonne citée de Zarlif déguster un bon cochon de lait.


Poltron !!!! c’est maintenant qu’il faut en finir avec cette vieille folle. Il faut absolument la trouver sinon rien n’éteindra cet incendie, quel que soit le nombre de villageois portant des seaux d’eau.



 
Narrateur

Le Julung 15 Manhur 1508 à 11h12

 
A nouveau, le rire résonne sur la colline aux moulins, paraissant provenir de partout à la fois. L'orage, pour l'instant dépourvu de pluie, continue de lancer ses éclairs dans le ciel et d'amonceler ses épais nuages dans la voute apocalyptique, secoué par des vents vigoureux. Les moulins, plus loin, continuent de s'enflammer, avec une lenteur surnaturelle. Mais les flammes sont bien réelles, s'intensifient, se propagent. Avec le vent, Minott, en contrebas, n'est pas en sécurité.. Puis, encore une fois, le rire résonne, mais cette fois-ci, son origine semble plus claire, plus évidente. Elle vient d'en haut. Elle semble tout droit provenir du sommet du moulin Novogeld que vient de quitter le groupe. Toujours plus dément, toujours plus étrange, toujours plus fort....

***


HaHAHAHAHahahaHAHAHHAahahahahHAAHAHAHAHAAAHAHAhahaha !!!

***


 
Fenrir

Le Julung 15 Manhur 1508 à 19h41

 
*** Fenrir arrivait au niveau des moulins lorsqu'il aperçu Livie, Aspar et Celegórn à l'entrée de l'un d'eux. Il se retourna quelques instant pour constater que Ner'hion ne semblait pas avoir réussi à le suivre, puis il se dirigea donc tout naturellement vers celui-ci. Live le salua, et il salua en retour l'ensemble du groupe.

Lorsque soudain un rire reflétant la démence se fit entendre du haut du moulin. ***


Qu'est ce donc que ce rire?!
Que ce passe-t-il ici?!
Il faut stopper ces incendies immédiatement sinon, d'après la Chimère que nous avons rencontré, la malédiction qui pèse sur les épaules de l'enfant sera définitive!


Le rire continuait de résonner aux oreilles du Nelda.

Ce rire dément... Serait-ce celui ou celle responsable de la mort de toute sa descendance et de la malédiction du Berceau des Illusions?

M'en vais la quérir sur le champs!


Loki dit :
Le temps presse en effet...


Il faudrait que quelqu'un aille prévenir les villageois afin qu'ils puissent tenter de ralentir la progression des incendies. Kielno Aspar, ayant la garde de l'enfant, je pense que vous êtes le mieux placé pour cela.

*** Puis le Chevaucheur se dirigeant vers le moulin afin de trouver un accès lui permettant de grimper à son sommet. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Julung 15 Manhur 1508 à 21h34

 
Erween dit :
Bon, allez au revoir Livie, moi j’accompagne Aspar...


Surtout pas, tu reste avec moi, tu pourrais bien m’être utile

Erween dit :
Ah oui ? c’est la première fois que tu me le dis... je suis touché... et que veux tu que je fasse ?


Tu vas me servir de projectile anti-Amastaccia !

Erween dit :
Humph... :-(



hihihihi...allons un peu d'humour pour ce détendre dans ces moments difficcile, ça fait pas de mal.

Livie se tourna vers Fenrir,

Je sais par où monter. Suivez-moi.

Livie entra dans le moulin. Elle pénétra à nouveau dans la salle circulaire très haute où flottait la poussière et une odeur de renfermé et de moisissure. Les grandes machineries du moulin, tout en rouages et en meules dominaient la grande pièce vide qui montait jusqu'au toit. Un carré sombre au sol dessinait l’emplacement de la trappe qu’elle avait emprunté avec le groupe peut de temps auparavant. Dans un coin on pouvait distinguer des échelles menant sur le toit.
Livie s’approcha de la première et avec précaution elle commença à la gravir. Après avoir cassé plusieurs barreaux, elle atteignit le sommet de la première échelle, puis de la seconde. Dans un grincement de bois pourri elle atteignit le sommet de la dernière échelle. Elle jeta un coup d’œil en dessous d’elle pour apercevoir Fenrir et les autres.


Erween dit :
Oufti que c’est haut...pas le moment de glisser....Livie fait gafe s'il te plait....


Elle redressa sa tête et regarda devant elle le toit du moulin balayé par le vent. Au loin elle aperçut un autre moulin, en feu.

Où se cache-t-elle cette vieille pie ?

Livie commença a s’extirper de l’échelle pour grimper sur le toit.


 
Nils

Le Julung 15 Manhur 1508 à 21h42

 
Nils avait été appelé à la rescousse, il courait le plus possible pour arriver au plus vite.

Faisant de temps en temps un petit message télépathique afin de donner sa position.

Mes amis, je suis prés de la bifurcation des routes Zarlif, Syrinth et vers l'ouest .


Je serait la, je pense demain dans la journée si tout va bien.


Et Nils reprit sa course effrénée

Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Narrateur

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 00h48

 
Peu attrayant, l'intérieur du moulin Novogeld respirait de cette étrange odeur malsaine et presque morbide, irréelle, oppressante dans cette structure à la fois vide et habitées par d'inquiétants rouillages, les ruines passées d'une autre vie .

***

***

Au moment même où Livie allait s'engager sur le toit, passant la tête et le début de son corps par la trappe qui y menait, elle dut esquiver de justesse ce qui lui parut être une lampe à huile et qui vint s'écraser en contre bas, aux pieds de l'échelle sur laquelle Fenrir s'était, lui aussi, déjà engagé. Le vieux bois pourri, malgré son humidité, prit rapidement feu et laissa progressivement le feu s'étendre. Les symbiosés qui venaient de pénétrer dans le moulin se retrouvait dans un piège peu charmant et bientôt cuisant.

***

***

Livie n'avait plus vraiment le choix, elle arriva sur le petit toit tordu, peu fiable et grinçant, rendu encore plus sombre par l'ombre projetée des grandes ailes. Peu de gens pouvaient s'y tenir et personne ne s'y trouvait. Du moins en apparence. Car la Chevaucheuse pouvait aisément sentir une présence qui rôdait autour d'elle, silencieuse et invisible. Insaisissable. Elle pouvait presque sentir le parfum rance de la vieille femme, l'expression de ses émotions brûlantes, l'écho de son rire terrifiant.

Plus bas, Fenrir, lui, devait choisir entre le rez-de-chaussée qui s'enflammait avec insolence ou le toit qui l'attendait dans sa froide obscurité.



 
Amastaccia

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 01h01

 
Derrière, puis à droite et à gauche, finalement un peu partout, la voix éraillée de Amastaccia capta l'attention de Livie. Elle est profonde, grasse, tantôt grave et aigüe. S'altère et joue avec les sonorités du vent sifflant qui balaie les hauteurs.

Vieille pie ? Quelle impolitesse !
Jeune femme aux bons sentiments éprise de justice et de vérité. Responsable, bien éduquée, intelligente et jolie....
Un beau petit morceau.....
Qui es-tu, que veux-tu, que viens-tu faire ici ?

Je te préviens, je te donne un bon conseil.
Maintenant que tu es là, aux prises avec la bonne Amastaccia.
N'écoute pas les hommes, n'écoute pas les biens pensants.
Ne te fie pas à ta société, à ta faction, à ton esprit.
Les lois sont injustes.
L'amour est injuste.

Le monde est-il injuste ? Non !
Il faut savoir s'y débrouiller, survivre.
La nature est vengeresse, destructrice.
Le coeur aussi.

Pas de pitié.


Un mouvement, un autre mouvement. La femme, toujours dissimulée, respire une folie que chacun de ses mots et de ses tonalités retranscrit à merveille. Que veut-elle dire, à quoi pense-t-elle ? Elle paraît suivre son propre schéma. Et les moulins, Le Moulin, brûlent....

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