Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
[important]
Détails
Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
347 messages postés
Dernier message
Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
Voir
 
Nils

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 09h51

 
Nils était sur place, enfin arrivé. il avait aperçut Fenrir entré dans un moulin. Il vit un homme par terre. Tout en se dirigeant vers le moulin, Nils cria à Aspar et Oda

Occupez vous de cet homme, il est surement blessé gravement.

Et sans hésitation, il monta les marches, à peine sur le pas de la porte il vit un objet tomber au sol et aussitôt se mettre à bruler.

Nils réfléchit très vite et se dit


aïe, problème. le père quand y'avait le feu il mettait de la terre dessus afin d'imbiber le liquide et étouffer les flammes.

Avec un regard circulaire, Nils chercha des yeux une pelle et l'endroit ou il y avait de la farine qui ferai office de terre, ou bien un sac de farine.

Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Fenrir

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 13h54

 
*** Le rez-de-chaussé brûlait désormais, et malheureusement Fenrir avait commencé à grimper aux échelles. ***


...
On dirait que je n'ai plus vraiment le choix... C'est marche ou crève joyeusement cramé dans les flammes...


Loki dit :
Que d'ironie... Grouilles toi et grimpe avant qu'on termine en cendre avec ce moulin! T_T


A mon avis, on risque de toute façons de terminer en cendre en même temps que le moulin puisque que nous sommes dans celui-ci...

*** Le Chevaucheur continua donc de grimper et accéléra l'allure.
Quelque instant après, il arriva à son tour au sommet du moulin, apercevant Livie qui scrutait le toit.
Il s'approcha d'elle. ***


Je suppose que nous devons l'incendie au rez-de-chaussé à la personne dont j'ai entendu la sublime voix alors que je montais les échelle? Où se trouve-t-elle que je puisse la remercier convenablement?

Loki dit :
Je te trouve profondément ironique en ce moment.... Mais je dois dire qu'il y a de quoi. :-/


*** Ne l'apercevant pas, il se mit lui aussi à scruter le toit à la recherche du moindre indice.
Pistant l'odeur de la folle, écoutant l'écho de ses divagations, il espérait réussir à la confondre pour l'arrêter dans la foulée. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Ner'hion

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 16h29

 
*** Ner'hion avait laisser Fenrir partir en avant et avait bien étudié la zone où la chimère c'était tenu, cherchant une trace... une piste... Apres de longues minutes il n'avait toujours rien trouvé. ***


Cette créature est extraordinaire, tu ne trouve pas?

opal dit :
Tu me pose des question maintenant?


De toute manière que je la pose ou non, tu m'aurais donner ton avis.

opal dit :
Si tu le dis...


...

opal dit :
...


Alors?

opal dit :
Bof... tu ferais mieux de rejoindre l'autre...


*** Suivant les conseils de son mou, l'Ombre était sortie de la foret pour se diriger vers Minott, suivant les traces de pas lourdes du chevaucheurs... Il n'avait pas vraiment l'habitude de la discretion mais plus de la vitesse apparement.

Minott n'était pas loin et peu de temps aprés son départ le nelda arrivais en vue des moulins a vents de la celèbre cité vent Equilibrienne... Le nelda regardait le ciel. ***


opal dit :
Y'a des moulins qui fument...


Plait-il?

*** Au parole de son mou Ner'hion regarde tout autour de lui avant de lacher plusieurs jurons en constatant que la pensée du petit être bleu est veridique...

L'Ombre vois un nelda rentrer dans un moulin, pas encore en feu d'où semble provenir un rire malsain, Nils d'aprés Opal. Puis une lumière orange de flammes sort de la batisse. Presque au même moment, une figure fait son apparition sur le toit du moulin... Ner'hion avait dejà eux l'occasion d'appercevoir Livie, mais sans l'aide de son mou il n'aurait pas pu la reconnaitre.

Le moulin allait bruler, c'était inévitable selon Ner'hion. Le feu avait pris et il était trop tard pour le sauver... Au moins, le feu ne semblait pas passer de moulin en moulin mais semblait être allumé l'un aprés l'autre. Soudainement la figure de Fenrir fit son apparition au côté de celle de Livie scrutant le toit... L'ombre cherchait a son tours ce que cherchait les deux êtres et cru appercevoir une troisième ombre, mais quelques secondes plus tard, elle avait disparu... L'ombre s'approcha autant que possible pour voir clairement les deux âpotres avant de s'agenouiller et de tendre la corde de son arbalète et d'y placer un carreau... Delicatement il pose l'arme avant de se lever et de se diriger en toute vitesse vers un autre moulin le plus proche qui n'est pas en feu... Il fallait trouver une echelle qui ne brulais pas. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Livie

Le Vayang 16 Manhur 1508 à 21h55

 
Livie scrutait les recoins sombre du toit. Elle sentait la présence maléfique de cette femme sans pouvoir l’apercevoir. L’imagination lui jouait des tours, chaque ombre ressemblait à la silhouette d’Amastaccia. La peur était dans ses entrailles. Elle la clouait sur place, la rendait muette.


Fenrir fit son apparition sur le toit.
Erween dit :
Om'shir Loki, heureux de voir que je suis pas seul avec cette folle.... je te laisse deviner qui je prends pour folle sur ce toit de moulin en feu....
Euh Livie... Ner’hion est en train de créer une issue de secours... ce serait pas mal de l'empreinter dés que possible.




Avec Fenrir à ses côtés et l’action de Ner’hion, Livie retrouva du courage. Elle prit la parole d’une voix forte qui se voulait volontairement chaleureuse, mais ferme.

Qui je suis n’a pas d’importance, c’est ce pourquoi je suis là qui est important.
Je viens chercher la vérité et sauvé ce qui peut encore l'être.

Je connais une partie de votre vie. J’ai conscience des déceptions que vous avez connus. Votre amour bafoué, votre mise a l’écart des grises et de la société. J’entends bien vos conseils tirés d’une vie douloureuse. Je comprends votre colère et votre rancœur, mais pas votre vengeance.

Pourquoi maudire cette innocente enfant qui a pour seul tore que d’être votre descendante ? Pourquoi détruire cette citée de paysans qui ne vous a rien fait ?

Cette gamine et ces gens sont innocents et leur anéantissement ne vous rendra ni votre amour ni vos droits et n’apaisera en rien votre souffrance. Vous avez déjà tué la plupart de vos descendants, arrêter là ! Vous qui n’avez pas aimez l’injustice que l’on vous a fait, ne vous rendez pas coupable de la même chose. Si vous accomplissez votre vengeance jusqu’au bout, c’est vous qui serez injuste. Vous déclencherez la haine et rendrez ce monde encore plus mauvais que vous ne le dite. Je m’efforce de le rendre meilleur qu’il n’est, aidez-moi !


Arrêter ces incendies !



 
Narrateur

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 06h10

 
Malgré son initiative, Nils se rendit rapidement compte qu'il ne pouvait rien faire de concret contre le feu. Même avec de nombreux coups de pelles, des sacs de terre et de farine, les flammes se propageaient trop rapidement. Qui plus est, il était seul contre l'élément dévastateur. Si il avait eu un peu d'aide et de temps, peut-être aurait-il pu envisager une autre issue. Mais mis à part un retournement de dernière minute, il n'arriverait à rien et le moulin Novogeld était condamné. Il devait maintenant se décider à rejoindre rapidement Fenrir et Livie sur le toit, ou à sortir pour se sauvegarder.

De son côté Ner'hion trouva rapidement un moulin plus petit et plus insignifiant qui n'était pas sujet aux terribles flammes. La hauteur ne correspondait pas vraiment à ce qu'il cherchait mais il aurait assurément une meilleure vue qu'au sol. Et verrait la scène sous un angle plus favorable. Lui restait à monter sur son toit et à se positionner habilement.

Livie et Fenrir, eux, se trouvaient sur le toit du moulin Novogeld, face à une situation étrange et un ennemi invisible. La chaleur montait en même temps que les esprits s'échauffaient, dans un mélange contradictoire d'un échange verbal passionné et d'une urgence physique qui jouait contre les symbiosés....Suite à la longue tirade de la Cheuvaucheuse, un long silence s'installa. Seul le crépitement des flammes, la plainte sonore du moulin et les sifflements du vent perturbaient la chape de plomb qui venait tout à coup de s'abattre sur la scène. Une odeur funeste et désagréable. Puis, tout à coup, Amastaccia apparue face aux deux aventuriers.


 
Amastaccia

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 06h28

 
Vieille, voutée et sale, la femme n'avait plus rien de la jeune beauté que les gravures représentaient dans le trésor Novogeld. Elle évoquait plutôt une sorcière malfaisante de conte pour enfants, terriblement laide et inquiétante, portant les stigmates d'une méchanceté évidente. Elle ne sembla même pas porter son attention sur Fenrir et s'avança vers Livie en la scrutant de ses petites orbes grises.

Ses vêtements volaient dans le vent, et elle semblait toute entière nimbée d'une aura magique. Elle pointa un doigt crochue vers la jeune tydale et son visage se déforma en un masque grotesque.


Mes déceptions ?! Cette famille et cette faction m'ont jugés et reniés sans même un signe d'aide ou de soutien, sans même s'intéresser à mes espoirs et à mes rêves, sans mêmes'intéresser à Moi. La prétention suppurante des Grises et l'hypocrisie rampante de ce Clergé menteur, puis le rejet de Novogeld et de son épouse à qui j'avais offert mon amour, un avenir, des enfants, une descendance ! Pas même un signe de reconnaissance....

Et finalement, mon fils qui ne me reconnaît pas, me crache au visage son venin de fierté incrédule, son orgueil bouffi, en me chassant comme une vagabonde alors que je l'ai aimé et porté en mon sein ! EN MON SEIN !

Ils méritaient tous de mourir ! Ils sont tous coupables de participer de près ou de loin à un système élitiste et inégalitaire, basé sur la haine et le mépris de l'autre. Je ne fais que combattre le FEU par le FEU !


Un silence, elle crache par terre et reprend son déversement terrible.

Je n'ai fait que préserver les gamins d'une vie d'horreurs et de souffrances, des mensonges des poussiéreux et des hommes....
Je les ai sauvés ! Vous n'arriverez à rien avec ce monde. Il est pourri jeune demoiselle, pourri jusqu'à la moëlle....

Pourri.


Ses yeux et sa voix renvoyaient à la fois un éclat sulfureux de haine et l'expression d'un intense et profond sentiment de désespoir. La vie de cette femme semblait n'avoir été qu'une suite de terribles évènements qui avaient achevés d'enterrer son humanité dans les sous-sols de son âme meurtrie. Elle croyait fermement ce qu'elle disait, que cela fut mensonge ou vérité.

 
Livie

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 09h15

 
Erween dit :
Loki... Livie me charge de transmettre un message à Fenrir... tu peux transmettre ?

Elle dit qu’il faut se tenir prêt à recourir à des méthodes musclées. Visiblement les mots ne seront pas efficace face à la folie et à l’urgence de la situation...


Livie jeta un coup d’œil vers Fenrir, lui fit un petit signe de la tête en direction d’Amastaccia, puis, plongeant son regard dans celui de la folle, elle reprit la parole et avança d’un pas vers elle.

Votre amant et sa femme méritaient certainement d’être punis mais votre fils était victimes de l’éducation qu’il a eu. Novogeld père lui à mis en tête que Mme Novogeld était sa mère. Il y a cru pendant des années.... comment vouliez vous qu’il réagisse en apprenant la vérité. Imaginez le choc qu’il a du avoir. On ne peut pas balayer ce que l’on a cru vrai pendant des années en quelques minutes. C’est normal qu’il vous ai repoussé dans un premier temps.
En plus, il lui était tellement plus facile de croire son père plutôt qu’une vieille femme ressemblant à une mendiante. On ne peut pas dire que les apparences ai joué en votre faveur.

Quant à vos petits-enfants, ils n’étaient qu’innocence et insouciance. Vous les avez détruit pour rien. Vous ne leur avez pas épargné des paines en les tuant. Au contraire vous avez créé de la paine pour leur proche et les avez privés des nombreuses joies qu’offre la vie. Car la vie peut offrir des moments magiques. Vous-mêmes vous en avez connu. Souvenez-vous des premiers moments avec Novogeld... tous ne se finissent pas dans la douleur. Ça arrive mais derrière il y d’autres moments de joies.

Et puis pensez à tout ces braves paysans qui ne vous ont rien fait et que vous tourmentez depuis un an. Ils ne sont pour rien dans vos malheurs, pourquoi les privés de leurs récoltes et de leurs moulins ? Cela n’a pas de sens ? Ne serais-ce pas plutôt envers les autorités de la ville que vous êtes en colére ?

Allez, arrêtez le massacre là. C’est inutile de continuer. Ca ne vous donnera rien de plus. Je vous en pris cessez ces incendies. Mettez fin a votre pacte avec la chimère. Soyez raisonnable, vous pouvez encore sauver Lia et ce village.


Tout en parlant, Livie s’était encore avancé de deux pas.....


 
Livie

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 09h18

 
Erween dit :
Ah oui Loki, Livie demande aussi si vous avez une corde dans votre sac ?.... pas pour attaché Amastaccia, mais pour descendre du moulin. Nous ont en a une mais pas assez grande.



 
Nils

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 10h13

 
Nils voyant qu'il ne pourrait rien faire, fit marche arrière. cherchant une corde, il y avait bien cela dans le moulin.

Une corde assez longue afin d'essayer de la lancer à Livie et Fenrir, au cas ou le moulin partait complètement en fumée.

touquette dit :

oui oui, une corde, bonne idée. Mais va falloir être costaud pour la lancer.



Hehe, t'es la toi, je pensais que tu était mort, ah ah.
Ne t'inquiète pas, Oda à un arc il me semble. Et bien il suffira d'attacher la corde à une flêche et tirer de tel façon a envoyer celle-ci en haut du moulin.

touquette dit :

Ahh, oui, je te retrouve la, dans cette belle idée. Allez on cherche la corde, une assez longue surtout


Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Ner'hion

Le Sukra 17 Manhur 1508 à 15h54

 
*** Le temps de trouver un moulin qui ne brulais pas n'avait pas été long. Ner'hion avait tant bien que mal ouvert la porte et avait penettrer dans la batisse. ***


opal dit :
Ca marchera pas... l'échelle est trop courte...


C'est pas faux.

opal dit :
Evidement !


*** Le nelda étudie quelques instants l'interieur du batiment. En temps qu'acrobate, c'était un paradis. Les poutres, une échelle un toit... ***


opal dit :
T'as pas le temps...


Oui, je savais pas, merci...

*** L'Ombre cours récuperer son arbalète... Une chose était sur: Les deux figures en haut du moulin en flammes était la proie de quelque chose en particulier, la troisième ombre. Le retour dans le moulin plus petit et monte aussi rapidement que possible à l'echelle avant de lever la trappe et d'atteindre le toit conique. Rapidement il s'accroupi et vise le toit où se trouve les trois autres protagonistes. La troisième ombre est desormais visible semblant confronté les deux âpotres. Le tir est risqué... trop risqué, Fenrir est trop proche de la trajectoire. ***


opal dit :
T'as pas de la corde dans ta besace...


Je dois en avoir oui...

opal dit :
Assez pour couvrir la distance entre les deux toits?


Je pense... mais cela ne servira pas a grand chose si je loupe le toit.

opal dit :
essaye...


*** Ner'hion sort une corde de sa besace, pas de la corde de qualité, utile a certains artisans, mais de la corde tressé plus solide mais également plus lourde... Le nelda fait une attache sur le toit de son moulin en faisait le tour de la pointe et en faisant un noeud solide. Il sort ensuite un carreau et une dague. Il fallait modifier le carreau de manière a pouvoir attacher la corde bout sans pour autant qu'il modifie trop la trajectoire du projectile. Il fait une entaille tout le tour du carreau, puis une entaille le long de l'objet avant d'attacher la corde.

Il s'accroupi enfin et vise le toit de l'autre moulin. Fenrir et Livie passe dans sa ligne de mir, puis finalement la derniere figure. Le tir était délicat... La trajectoire allais être devié par la corde et il fallait le prevoir. Le vent venais a son habitude du nord-ouest, presque dans le dos de Ner'hion, il fallait ajuster le tir. Finalement l'Ombre appercois un endroit qui servira parfaitement bien de cible, legerement éloigné de Fenrir et Livie et plus éloigné encore de la troisième personne. Le nelda ajuste son angle de tir... ***


opal dit :
Bon, tu tire ou merde...


Oui... Oui...

J'espère que la corde est assez longue...


*** TWANG

Le corde se tend soudainement et libère le carreau qui s'envole... ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Fenrir

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 00h54

 
Loki dit :
Fenrir est partant pour la méthode forte, par contre il ne possède pas de corde dans son sac à dos.


*** Décidément, cette vieille femme ne semblait plus très saine d'esprit. Le Chevaucheur ne voyait donc pas du tout comment réussir à la convaincre d'agir dans le sens que les symbiosés souhaitaient.
Fenrir continua donc à observer la scène tout en se préparant à réagir au quart de tour. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Narrateur

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 03h04

 
Nils, au milieu des flammes grandissantes du lieu, commence à avoir du mal à voir et à respirer dans ce qui se change progressivement en brasier gigantesque. Mais avant de quitter les entrailles du géant de bois, il se plonge dans une dernière recherche frénétique parmi les nombreux objets qui peuplent l'intérieur du moulin. Finalement, après plus d'une longue et chaude minute, il trouve ce qu'il cherche. Une vieille corde, visiblement assez solide et immense pour servir ses plans. Il lui faut maintenant rejoindre l'extérieur si il ne veut pas finir en grillade nelda....

Le tir de Ner'hion, quant à lui, est presque parfait. La précision et la force, soutenue par le vent hurlant, sont en rendez-vous à quelques détails près. Le carreau se plante très profondément dans le bois du moulin et la corde, désormais tendue entre les deux bâtiments, est un lien convenable. Même si la gymnastique n'est pas une science exacte, l'Ombre doit pouvoir compter sur son fin support. Il lui faut maintenant compter sur son adresse et sur sa vitesse. C'est une question de temps et d'équilibre. Si c'est bien au funambule qu'il veut jouer....


 
Amastaccia

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 03h20

 
La vieille femme recule quand Livie s'avance vers elle, et entame un mouvement de prédation, se courbe légèrement et se positionne lentement en diagonale de ses interlocuteurs. Elle fait à peine attention au toit sur lequel elle progresse et sur ce qui l'entoure. Elle ne paraît s'intéresser qu'à la jeune femme et au grand nelda. Elle lâche finalement un petit rire sardonique.

Cela ne me donnera rien de plus ?
Cela m'apportera une satisfaction absolue. Ce que je fais n'a pas de sens ? Je réponds à des besoins évidents, naturels, purs. Je les punis pour leur couardise, leur aveuglement, leur participation essentielle à une société abjecte !
Tous des chiens ! Pas de pitié.

En détruisant ces ignobles Novogeld, je nécrose Minott, qui va elle-même emporter dans sa chute Abroine, puis Krell et ainsi de suite jusqu'à plonger Zarlif et Syrinth dans des pénuries dont elles ne pourront se tirer. L'Equilibrium entier vacillera, comprendra, pleurera.
Pleurera les larmes que j'ai versé !

Moi, dont les rêves brisés ont été foulé du pied par des ignares prétentieux et insensibles !
Des enfants de malheur...


En même temps qu'elle livre ces mots, la vieille lâche une larme de douleur que Livie distingue à peine dans la nuit sombre. Un crépitement électrique se fait sentir dans l'air, la sorcière semble sur le point de basculer d'une seconde à l'autre dans une folie meurtrière composée de sortilèges et de charmes en tout genre.

Mais quelque chose trouble la Chevaucheuse, une étrange impression que lui transmet son empathie, Amastaccia est-elle sur le point d'exploser par haine ou par désespoir ? Car malgré tout, quelque part, Livie sent que ses paroles n'ont pas été complètement inutile.

Qu'une partie, lointaine et oubliée, a entendu son message....


 
Nils

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 12h37

 
Nils, attrape la corde et sort du batiment en feu. il tousse pour expulser la fumée qu'il a respiré quelques temps.

Après un moment à reprendre son souffle, Nils se recule afin d'appercevoir , la haut, Livie et Fenrir.


Le mal est une nécessité favorable à l'équilibre du bien.

 
Livie

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 15h30

 
Livie écouta tranquillement Amastaccia. Elle crue percevoir au fond de sa voix une pointe d’émotion et de désespoir. Dans la lumière vacillante des flammes, elle vit les yeux de la vielle femme se gonfler puis aperçut quelque chose scintiller sur son visage.

Avait-elle touché la corde sensible... il fallait faire une dernière tentative, mais le temps pressait. La fumée noire montait du moulin, et les flammes avaient atteint le toit.

Livie avait perçu parmis les crépitements le petit bruit sec d’un carreau qui était venu se planter non loin derrière elle. Elle jeta un coup d’œil en bas. Elle aperçut Nils sortant du moulin en crachant ses poumons, une corde à la main.... Elle capta son regard et compris instantanément ce qu’il préparait et ce qui c’était passé derrière elle.


Erween dit :
Ehe... notre porte de sortie arrive... ça tombe bien ça sent le roussit ici.


En bas, aux cotés de Nils, se tenait Oda affairé à ranimer Celegorn et un peu plus loin Aspar, qui semblait s’éloigner en direction de Minott.

Puisque tu te rappel a moi Erween, transmet donc un petit message à tous....


Sur ce, Erween transmit le message que Livie lui dicta.

Livie entonna un dernier discours, bientôt le toit s’embraserai et il faudra descendre. Elle prit la voix la plus chaude et la plus rassurante qu’elle put, fit encore un pas en avant :


Amastaccia, en rayant Minott de la carte vous ne mettrez pas l’équilibre à genoux. Tout au plus vous retarderez un peu son développement. L’équilibre à bien d’autres ressources et nous pouvons maintenant compter sur nos voisins avec qui nous avons tissons des liens diplomatiques et commerciaux. Non, oubliez cette idée...

Pourquoi n’essayeriez vous pas plutôt de reconstruire quelques chose avec votre petite fille. Vous êtes désormais sa dernière famille. Souvenez-vous des joies que vous avez ressentit lorsque vous avez accouchez de vos enfants... le bonheur de prendre votre enfant dans vos bras. Voir ses petits s’émerveiller devant un papillon qui butine, vous appeler le soir lorsqu’il a peur du noir, ou lire dans leurs yeux l’amour qu’ils vous portent. Puis les voir s’épanouir et grandir. Aujourd’hui vous avez la chance de connaître à nouveaux ça avec Lia. Profitez en. Allons descendons de ce toit... venez faire ça connaissance...


Livie fit un nouveau pas vers la vieille femme, tendant la main vers elle comme une promesse vers le bonheur....

Erween dit :
Oulala.... je t’ai jamais vu mentir comme ça, quel rôle.... quand je te disais l’autre jour que t’aurais du faire du théâtre... t'as pris des cours avec Asgarth toi ?


Chuttt....je joue serré là...

Erween dit :
Au fait, Ner’hion t’a répondu...


Oui, ce qu’il dit est sensé, si mon discours ne ramène pas Amastaccia à la raison je passerais par la corde.



 
Ner'hion

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 16h19

 
*** Livie avait envoyé ses pensées vers tout les symbiosés qui l'accompagnais, proposant une solution qui repossait sur le hazard... Comme un jeu. Habituellement Ner'hion aimait les jeu de hazard, mais lorsque la vie de plusieurs apôtre était en jeu et qu'il y avait une autre solution... Il preferais ne pas y avoir recours, au hazard. Ner'hion repond donc à la pensée de Livie, lui indiquant une autre issu ***


opal dit :
Tu fait attention au autres toi maintenant...


Je fait toujours attention et tu le sais bien...

opal dit :
Ouais, sauf quand c'est moi.


...

opal dit :
Tu repond pas?


Non je t'ignore, comme a mon habitude.

*** Traverser la corde ne servirai a rien pour Ner'hion qui se retrouverai en aussi mauvaise posture que les autres, néanmoins les protaganistes sur l'autre moulin pourrait traverser vers le nelda. Enfin... en esperant que le feu n'atteigne pas le carreau et la corde trop vite.

L'Ombre reste accroupi, caché, il vise Amastaccia de son arbalète et attend. ***


Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse.

 
Fenrir

Le Dhiwara 18 Manhur 1508 à 20h47

 
*** Continuant sur la lancé de Livie. ***


Je suis parfaitement d'accord avec kielna Livie.
Vous pouvez encore en faire tant pour cette innocente enfant.
Je pense qu'en premier lieu, vous ne souhaitiez point faire du mal ainsi à votre descendance...Les évènements se sont enchaîné sans que vous ne sachiez les maîtriser. D'abord votre fils, puis au fur et à mesure toutes la famille jusqu'à la plus jeune sœur de l'enfant que vous aller maudire avec ce rituel.
Cependant vous pouvez encore sauver ce qui peut l'être!
Ne voyez vous pas que vous faites subir à cette enfant, la chair de votre sang, la plus grande des injustices qui existe en ce bas monde!
Vous souhaitiez combattre l'injustice, et vous ne faîtes que la propager...
Vous pouvez encore arrêter tout ceci! Epargnez cette enfant qui n'a d'autre désir que de vivre!


*** Le Chevaucheur espérait que cela suffirait à la faire agir dans le bon sens, mais il était difficile d'anticiper les réactions d'une Tchaée à moitié devenu folle...
Aussi Fenrir se décala quelques peu sur le côté pour laisser le maximum de marge à l'Ombre qui guettait. Du moins pour ce que lui en permit le toit du moulin se consumant. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Amastaccia

Le Luang 19 Manhur 1508 à 17h16

 
Comme si les mots de Livie et Fenrir lui avaient assené un coup mortel, la vieille dame vacilla, fit quelques pas en arrière, imprécis et perdu. Les deux symbiosés pouvaient lire sur son visage comme le réveil ancien de quelque chose d'oublié et de lointain. Elle se mit à trembler, comme soudainement plongée dans une étrange torpeur. Puis tout à coup, elle s'agenouilla et se mise à sangloter, la tête plongée dans ses mains. L'horrible sorcière qui leur faisait face deux secondes auparavant n'était désormais qu'une pauvre chose solitaire et désespérée. Dans les larmes salées qu'elle versait malgré elle, elle murmura quelques mots hésitants, faibles.

Pardonnez-moi ma Dame, pardonnez-moi pour tout...
Oh...qu'ai-je fais ? Par la Déesse....


Elle se répéta ainsi quelques secondes durant puis leva finalement ses yeux vers les Chevaucheurs en sanglotant et en balançant sa tête de droite à gauche. Elle regarda tout autour d'elle, le ciel noir et les éclairs, les moulins en flamme, Minott plus loin et ses faibles lumières transperçant les brumes. Son regard las revint finalement sur ses interlocuteurs. Un long silence durant lequel une étrange impression s'installa entre les différents protagonistes. Puis elle chuchota simplement...

C'est trop tard. Il n'y aura pas de rédemption. Pas de retour en arrière possible. Rien.


Dans un enchaînement surprenant, la vieille femme incanta un sortilège puissant et tendit ses mains tordues vers les deux symbiosés. Un éclair de pure énergie vint frapper de plein fouet Livie et Fenrir, un instant enveloppés dans une lumière brûlante et dangereusement projeté sur le toit, un peu plus loin, tout au bord de la chute. Mais au même instant, le toit enflammé craqua sous le poids d'Amastaccia qui chuta dans le brasier incandescent du moulin. Elle n'eut pas même le temps de crier, son corps percutant avec violence le sol et s'engouffrant dans le coeur du foyer destructeur.

Non loin du vide et violemment brûlés par la décharge magique, Fenrir et Livie devaient rapidement songer à quitter le moulin Novogeld, prêt à tout instant à s'affaisser sur lui-même. Les corps extrêmement endoloris, l'évasion n'allaient pas être simple....


 
Fenrir

Le Luang 19 Manhur 1508 à 20h34

 
*** Fenrir se releva péniblement, les diverses brûlures dont son corps était désormais victime, lui faisant atrocement mal.
Il cligna un moment des yeux, l'intense lumière l'avait éblouie et il en éprouvait des difficultés pour voir clairement ce qui se passait autour de lui.
Puis après quelques instant, il comprit l'ampleur du désastre ainsi que l'urgence de la situation:
- Un gouffre incandescent remplaçait désormais l'endroit où se tenait auparavant Amastaccia.
- Le moulin menaçait de s'effondrer à tous instant et de les emporter dans le brasier eux aussi.
- Livie et lui même se trouvait au bord du toit, mais par chance la corde envoyée par Ner'hion se trouvait de leur côté.

Parant au plus urgent, Fenrir se dirigea, non sans mal à cause de l'intense douleur qui l'asseyait, vers le carreau portant la corde afin de le décrocher pour ensuite rattacher la corde plus solidement à une poutre encore intacte du moulin, et en un lieu où la façade extérieur ne brûlait pas encore. Il lui semblait en effet plus judicieux de descendre en rappel que de tentait de jouer les funambules avant que le moulin ne s'effondre. La corde resta néanmoins tendu entre les deux moulins. Il contacta donc télépathiquement l'Ombre se trouvant sur l'autre moulin. ***


Kielno, il faudrait que vous détachiez votre côté de la corde afin de nous permettre de descendre en rappel le long du moulin. Je crains en effet que notre adorable moulin ne tienne plus bien longtemps pour nous permettre de passer de l'autre côté. Sans oublier que l'attaque de la pauvre folle m'a quelques peu blessé et je ne pense pas être en mesure de pouvoir me suspendre bien longtemps au dessus du vide...

*** Le Chevaucheur se dirigea tant bien que mal vers Livie qui se trouvait encore au sol, puis il se pencha au dessus d'elle. ***


Loki dit :
Elle semble plutôt mal au point... Encore plus que toi...


...

*** Le Nelda commença à la relever, mais son corps se rebella de toute sa force en lui prodiguant une vive douleur. Néanmoins, usant de toute sa volonté, il fini par la relever puis plaça le bras de celle-ci autour de ses épaules. Il la traîna ainsi jusqu'à la corde, claudiquant difficilement sous la douleur.
Il attendait désormais debout devant la corde tout en soutenant la Chevaucheuse. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Luang 19 Manhur 1508 à 21h34

 
*** Livie revient a elle dans un gémissement étouffé. Le sang cognait violemment ses tempes. A chaque inspiration, un élancement aigu lui vrillait la poitrine. Sa bouche se crispa de douleur. L’éclair lui avait sans doute brisé quelques côtes et brûlé une partie du ventre.

Elle revit la vieille femme se recroquevillée sur elle-même et chuchoter. Pleurez puis se redresser vivement en hurlant et projeter un éclair de mana d’une puissance inouïe.



Livie sentie une présence proche. Elle ouvrit les yeux avec peine. Elle aperçu le visage de Fenrir. Il lui tendit sa grosse patte pour l’aider à se relever. Le battement qui martelait ses tempes s’amplifia encore. Combien de temps était-elle resté inconsciente ? Le temps d’une prière ou celui d’une messe ?
Qu’était devenu Amastaccia ?

Fenrir la passa son épaule sous le bras de Livie et l’aida à rejoindre le bord du toit. En atendant l’action de l’Ombre, Livie retira l’écharde de bois qui était figé dans sa joue, puis jeta un regard en bas et aperçu Nils qui s’activait avec la corde qu’il avait trouvé.
Elle tourna la tête de l’autre coté. Elle aperçu les flammes qui ravageaient le ventre du moulin. Au milieu se tenait Amastaccia qui s’agitait en tout sens. Le crépitement empêchait d’entendre ses cris de rage et de douleur, mais son visage ne trompait pas. ***


Pauvre femme. Retourne dans les ténèbres qui ton vu naître.

*** Livie se détacha péniblement de Fenrir, fit un pas vacillant vers le brasier, se concentra, et dans un ultime effort, déclencha une boule d’énergie tout aussi prodigieuse que c’elle qui l’avait frappé peu de temps avant.
L’éclaire de mana vient s’abattre sur Amastaccia. ***


Pardonner moi Déesse, pardonnez-moi !
Je suis faible car je n’ai pu supporter ce spectacle plus longtemps. Pardonnez-moi d’abréger les souffrances de son corps. Puissiez vous prendre son âme meurtrie sous votre aile et faire s’apaiser ses douleurs pour toujours.



*** plus fort que le crépitement des flammes, des cris s'élevérent dans les airs. Une larme coula sur la joue meurtrie de Livie. ***



Vous pouvez juste lire ce sujet...