*** Aspar semblait s'accorcher à Lia plus que l'enfant ne s'accrochait à lui. Ne semblaint prêter attention à son entourage, il prend finalement la parole dans un cri qui semble lui coûter énormément. ***

*** S'en suit un long chant, appelant l'aide de la Déesse sous n'importe quelle forme. ***

*** Il chante à tue-tête, réveillant probablement Lia et redonnant courage à ses compagnons. ***

*** Sans que le nelda n'ai le temps de réagir, la troisième ombre, Amastaccia avait incanté son sort. La lumière avait était tellement intense que pendant quelques seconde, l'Ombre avait fermé les yeux...

Puis tout est aller trés vite, il ouvre les yeux pour voir qu'une partie du toit se consume, il ne vois pas ses deux compagnons, puis une ombre se déplace avant d'être éclairé par les flammes et Ner'hion recois la pensée de Fenrir.

En instant, le nelda pose son arbalète et attrape le couteau de chasse a sa ceinture pour trancher d'un violent coup le corde à sa droite. La corde se détend, l'Ombre quand à lui, reste ou il est et ferme les yeux... Il prie. ***

*** La corde tombait enfin, et Fenrir l'attrapa pour se préparer à descendre.
Il enroula la corde autour de sa jambe afin de n'avoir qu'à relâcher l'étreinte qu'il exerçait avec ses pieds pour pouvoir descendre. ***

*** Durant ce temps là Livie revint au bord du moulin, puis se pencha par dessus et observa ce qui se passait en bas. Le Chevaucheur commença à descendre le long de la corde, puis s'arrêta avec juste la tête dépassant du bord du toit. ***

*** Puis alors qu'il terminait de prononcer ses paroles, il aperçut du coin de l'œil, quelques chose se diriger droit vers la Chevaucheuse. Il observa alors en bas, et il semblait que ce fusse Nils qui leur envoyait une seconde corde. ***

*** Livie se pencha vers le vide. Elle saisie au vol le saï de Nils. Oubliant momentanément ses blessures, elle passa la corde autour d’une poutrelle, la noua solidement, et glissa le saï dans sa ceinture.

Tout comme Fenrir l’avait fait quelques instants avant elle, Livie enroula la corde autour de son corps et de ses pieds. Sans attendre plus longtemps, elle se jeta dans le vide.
Une douleur fulgurante partie de ses côtes et irradia tout son corps, lui arrachant un cris. Elle desserra alors son étreinte de la corde et se mit à glisser le long de la paroi. Les pierres émoussées du mur défilèrent devant ses yeux. Quelques instants après, le choc entre ses pieds et le sol déclencha une nouvelle déferlante de douleur.
Elle s’écroula quasiment inconsciente aux pieds de Nils. ***

*** Voyant que Livie commençait à descendre, Fenrir se laissa lui aussi glisser le long de la corde. La douleur le tiraillait, il ne lâcha pas jusqu'en bas du moulin.
Puis s'approchant de Livie et de Nils. ***

*** Sur ce, le Chevaucheur commença lui aussi à s'éloigner du moulin, aussi rapidement que la douleur lui permettait d'avancer: lentement, mais sûrement. ***

***

Hormis les insupportable souffrances provoquées par les blessures et l'agitation physique, les deux symbiosés arrivèrent à bon port.

Le moulin Novogeld avait, semble-t-il, décidé de rendre l'âme pile à ce moment là, s'écroulant sur lui-même dans un bruit de fracas et de crépitements enflammés.Fenrir et Livie, soutenus par leurs compagnons, esquivèrent de justesse l'ultime soubresaut du géant de bois et de pierre.

Mais devant eux, la galère ne semblait pas terminée tant d'autres bâtiments se consumaient eux aussi à petit feu sur la vaste colline qui dominait Minott. Le danger ne paraissait pas écarté malgré la mort de la vieille femme. Puis, un éclair zébra le ciel, suivi d'un torrent démentiel qui s'abattit sans prévenir sur les alentours. Une pluie dense, puissante, étendue et terrible.

En moins d'une minute, toute les flammes alentours s'éteignirent sans demander leur reste !

La fraîcheur salvatrice venait de succéder au brasier immonde. La région était sauvée des maléfices d'Amastaccia. Il était fort probable que son pacte avec la chimère n'était désormais plus valable, ses engagements brisés avec sa mort. Lia, elle, leva les yeux au ciel sous la protection d'Aspar et éclata d'une rire d'enfant innocent et doux comme la soie.

Venant du sud, une groupe d'homme mené par le maire de la ville, émergea de l'horizon courbe et se dirigea à pas pressés vers le groupe. La milice était visiblement accompagnée du vieux majordome de la Maison Novogeld. Sarlon constata les dégâts, tant sur les moulins que sur les symbiosés et plissa les yeux dans les ténèbres.

Il ne savait pas ce qui s'était passé, mais il comprenait visiblement la teneur du résultat. Positif. A considéré qu'une telle conclusion puisse être positive. Un long silence et une courte pause sous le grondement de l'avalanche aqueuse, brisés par un geste du maire invitant les aventuriers à redescendre avec lui dans la cité des vents dont, étrangement, la brume semblait se retirer progressivement.

Les gardes prirent ainsi à leur charge Celegòrn encore profondément blessé, apportèrent leur soutien à Livie et leurs épaules à Fenrir, sous les ordres et les bons soins du maire.

Si les questions lui brûlaient les babines, il était assez patient pour attendre que ses hôtes lui expliquent le fin mot de l'histoire autour d'un feu rassurant.

Aussi se contenta-t-il d'une simple mais étrange question, adressée à tous.

Que comptez-vous faire de la petite ?

***

*** Aspar, toujours cramponné à l'enfant, les yeux presques exorbités, se tourne vers Sarlon. Il le regarde quelques secondes, probablement afin de juger s'il est amical. Il se détent ensuite en un instant.

Je comptais m'occuper d'elle jusqu'à ce qu'elle soit assez grande pour gérer les affaires des Novogeld. Une grise aussi jeune est une bénédiction, je pense que la Shaïm souhaitera aussi la rencontrer.
Discutons des détails tout à l'heure, j'aimerai retourner à l'intérieur, laver et langer l'enfant et me changer.

Il semble fatigué. Une barbe de quelques jours lui mange les joues, et ses vêtements ont l'air sales. ***

*** Ner'hion avait rejoins ses camarades. Pour lui, l'aventure se terminais bien, l'équilibre qui menacais toujours de vasciller d'un côté ou l'autre était rétablie pour le moment. Mais la question de la petite était toujours d'actualité. Aspar semblait fatigué et il avait la charge d'une ville en plus d'une enfant... Dure responsabilité. Hesitant, la voix de l'ombre retenti... ***

*** Les yeux pâles du nelda noir fixent l'enfant... Il attend la réponse de l'archonte. ***

*** Fenrir était en train de soigner ses blessures, et celle-ci commençait à lui faire bien moins mal, lorsque un groupe en provenance de Minott arriva sur les lieux.
Il reconnu Sarlon, et celui-ci après avoir observé toute la scène ne posa finalement qu'une seul question. Mais celle-ci avait effectivement une grande importance.
Il écouta les réponses des uns et des autres, observa les actions de chacun, et finalement porta son attention sur le Tydale qui semblait agoniser sur le sol.

S'approchant de celui-ci. ***

*** Fenrir se positionna au dessus de Celegórn et commença à vérifier si quelque chose n'allait pas.
Après quelques instant à l'ausculter. ***

*** Se tournant vers Nils tout en se positionnant mieux pour accomplir son travail de sadique. ***

*** Pendant ce temps là Fenrir commençait à secouer légèrement le Tydale, puis voyant que cela ne marchait pas entrepris de lui mettre quelques petites claques. ***

*** Puis en parlant de l'enfant, le Chevaucheur pensa subitement à un élément. Il se tourna donc vers Aspar tout en continuant de réveilla "gentiment" le Tydale. ***

*** Puis le Chevaucheur reporta son attention sur le corps qu'il secouait. ***

***
Le danger passé, Aspar ouvre son manteau et tourne Lia afin qu'elle puisse voir ce qui l'entoure.

Et bien, je pense pouvoir m'occuper de Lia mes amis. Elle ne manquera jamais d'amour et vous le savez, le Temple de Zarlif vous est ouvert jour et nuit.
Kielno Neh'rion, j'aimerai, avant de la présenter à la Shaïm, la laisser se reposer quelques jours.

Il baisse les yeux sur l'enfant.

Cette petite est destinnée à de grandes choses, je le sens...

Il commence à marcher vers Minott.
***

*** Un sourrire étrange illumine le visage de l'Ombre alors que chacun se réveil ou reviens a lui pour retrouver ses amis. Sans un mot de plus, il s'eclipse doucement. ***

*** Ses pas le mène vers le sud, vers Sainte Syrinth. ***

*** Fenrir avait ainsi cessé de lui mettre de petites claques et de légèrement le secouer pour tenter de le remettre d'aplomb. ***

*** Puis le Chevaucheur se dirigea vers Sarlon. ***

*** Dans sa tête, Fenrir pensa également à la chimère dont il ne connaissait toujours pas l'origine réelle et le but. ***

*** Puis le Nelda ce dirigea vers les autres Chevaucheurs. ***