Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
[important]
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
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Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
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Celegórn Deléndil

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 19h48

 
Le Tydale s'approcha d'Anty et lu la lettre.

"Je ne crains ni mort, ni douleur. Je ne crains ni malédictions ni monstres aussi puissant que des dieux. La seule chose que je craigne est la folie des hommes." Dit-il d'un ton froid tout en caressant délicatement le visage de l'enfant qu'il contemplait.


 
Gelen Thoron

Le Sukra 5 Astawir 1508 à 21h42

 
Gelen revins une heure plus tard, avec ce que Celegorn lui avait demandé. Il lui tendit un drap plié ainsi qu'un sceau contenant les éponges, curieux de savoir ce qu'il en ferait.

Et voilà, j'ai dû faire trois poissonniers pour trouver vos éponges, apparemment ça se vend pas partout.

On lui tendit la fameuse lettre, qu'il lut et répliqua aussitôt :

Une petite Tchaë maudite. Je savais que j'aurais dû rester dans mon lit, je savais que j'aurai pas dû me mêlé de cela, je savais ...

dit :


Et moi je sais que si tu continues a râler comme cela, elle va se réveiller et te casser les oreilles encore une fois.


Hector avait raison, il ne servait à rien de crier, surtout que le mal était fait. Il se mit à réfléchir quelque seconde puis reprit la parole de manière bien plus calme et posée.


Bien, c'est écrit en Shaï et ils demandent pardons à la Dame, les parents semble donc bien equilibrien, ce qui facilitera les rechercher afin de les retrouver. On ne peut pas laisser ses deux Tchaë en liberté après un crime pareil. L'analyse du médaillon pourra nous en apprendre plus peut être.

Gelen faisais les cents pas tout en continuant a débité les idées et théorie qui lui passait par la tête.

Même si nous ne prêtons pas attention à cette histoire de malédiction, le fait qu'un mou se lie à un enfant me semble une grande première, ou alors une chose si peu commune que je n'en ai jamais entendu parlé. Il faudrait faire des recherche à la bibliothèque à ce sujet.

Il s'arrêta de nouveau quelque seconde, puis marcha vers Anty et lui demanda :


Pourrais-je voir le médaillon de plus prêt ? S'il a rapport avec la culture Tchaë, je le verrais peut-être, mes parents étaient natifs d'Oriande et mon enseigner quelque peut leur culture. On ne sait jamais.

 
Celegórn Deléndil

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 01h46

 
Celegórn interrompu le vieux Gelen.

"Si un poissonnier vous à vendu cela, alors vous vous êtes fait arnaqué. Cela n'est pas consommable et c'est simplement utiliser pour la présentation des poissons."



 
San-Dili

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 02h08

 
La suite ici...

Un nelda aux abords de Zarlif fut convié par l'Archonte Aspar de se rendre au Temple afin de préparer l'arrivée d'une enfant...


dit :
Mon nelda m'a demandé de vous confirmer que tout est prêt pour votre protégée au sein du Temple de la Dame Grise


 
Celegórn Deléndil

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 02h43

 
Celegórn emboita tranquillement le pas, suivis par Tifraeyth.
Au passage il prit le berceau, laissant à la jeune Tydale le soin de porter drap et éponge de mer.

Le guerrier Tydale entra dans le temple avec vigilance, son bras gauche protégeant le bambin, sa main droite sur le pommeau de son épée.


 
Anty

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 13h04

 
*** Anty tendit le médaillon a Gelen. Il jeta un regard sur Celegorn qui s'éloignait, le bébé dans les bras, en compagnie de San-Dili. Puis se tournant à nouveau vers Gelen Thoron. ***


Quel étrange couple, ne trouves-tu pas ? Je leur laisse volontier le soin de s'occuper du babyitting, cette lettre m'interpelle au plus haut point. Il faut absolument retrouver les parents, jamais je n'ai entendu de telles inepsies sur un enfant soit-disant maudit ! Nous possédons trois indices, et non des moindres : ce sont des Tchaës, ils parlent le Shai et nous avons leur portrait... ou presque. Ils n'ont pas pu transporter un nouveau-né sur une longue distance, je suggère donc de commencer les recherches dans la ville même, ils n'y habitent sans doute pas mais peut-être quelqu'un les connait ou les a déjà appercu en passant, avant de nous pencher sur les villages alentours.

Je vais aller interroger les gardes, voit auprès des marchants, aubergistes et badauds. Tiens moi au courant si tu trouve quelque chose, je ferai de même de mon côté.


*** Lui laissant la médaille, Anty se dirigea vers le poste de garde ou il demanda une entrvue avec les sentinelles de faction ce soir là à l'entrée de la ville. Comment un bébé avait-il pût être abandonné sous leurs yeux sans qu'ils ne s'en appercoivent ? C'était soit de la négligeance dans leur travail... soit autre chose... ***


 
Gelen Thoron

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 13h35

 
Très bien, je te tiendrais au courent.

Gelen prit le médaillon, et rentra dans le temple avant de commencer son enquête.

 
Narrateur

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 18h49

 
*** Anty se dirigea donc vers l'entrée de la cité, au devant de la magnifique Porte Cirée. Si les caravanes et les marchands commençaient déjà à entrer et sortir de la ville, il n'y avait pas encore suffisamment de monde pour noyer tout individu dans la masse mouvante du flot mercantile et artistique. Il trouva rapidement trois gardes en faction qui se perdaient davantage dans une discussion animée que dans les affres de leur travail. Saisissant un ou deux mots au passage, Anty comprit bien vite qu'ils parlaient aussi du mystérieux berceau. À l'approche du Preux, les sentinelles cessèrent leur échange et se tournèrent vers le Nelda. Ce qui semblait être le plus gradé - ou le plus âgé, s'avança et le salua. ***

Om'shir Riemto, euh...Nous pouvons vous aider ?

 
Anty

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 19h26

 
Om'shir à toi, jïrhe gardien de la glorieuse Zarlif. Vous pouvez effectivement m'aider, j'ai besoin de connaitre tous les détails de la nuit dernière, tous les faits reliés au berceau abandonné que vous avez trouvé ce matin devant les portes, même les plus insignifiants.

*** Sur ces entrefaits, Anty prit le garde à part et lui souffla à l'oreille, de manière à ce que lui seul entende à présent ses paroles. ***


Cela ressemble fort à une grossière erreure de la part des sentinelles, ne pensez-vous pas ? Ce n'est sans doute pas un Gambol qui a déposé le berceau, mais n'êtes-vous pas sensé veiller à ce que quiconque s'approchant de l'enceinte de la cité ne soit dûement identifié, de jour comme de nuit ? J'ose espérer votre totale coopération dans cette histoire, tout ce que vous me direz restera entre nous je vous en fait la promesse.


*** Le nelda se tourna vers le reste du groupe et continua à voix haute. ***


Bien, inutile de perdre plus de temps... qui étaient les miliciens de faction ? Je souhaite m'entretenir avec eux dès que possible, et ce en ta compagnie gardien. dit-il en s'adressant à son premier interlocuteur.

*** Un court frisson parcouru l'échine du magicien alors que ses vis-à-vis s'apprêtaient à répondre. La réaction soudaine de Râleur lui fit comprendre que lui aussi l'avait ressenti. La sensation se dissipa aussi vite qu'elle était apparue, apportant son lot d'interrogations avec elle... ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 22h11

 
*** Le visage d'abord fier du garde se décomposa progressivement au fur et à mesure que le Preux lui éclaircissait sa demande, découvrant de fait sa méprise, l'importance de l'homme qui lui faisait face et la situation dans laquelle il se trouvait. ***

Pardonnez-moi Nêrhe, je....Euh, oui, bien sûr, tout ce que vous voulez.

*** Il se tourna vers ses deux comparses restés en retrait. ***

Vous ! Approchez ! Ce beau sire désire vous parler. Il veut tout savoir sur ce qui s'est passé cette nuit avec cette histoire de berceau.

*** Les deux soldats s'avancèrenet timidement et saluèrenet respectueusement Anty avant de prendre la parole, non sans crainte. ***

Et bien nous étions quatre aux portes cette nuit. Comme d'habitude, deux au sol et deux en haut des murailles. Mais...mais on a découvert la présence du berceau seulement à notre....euh...à notre réveil. Ce matin, tout à l'heure.

*** Son collègue prit la parole, tout aussi gêné. ***

On discutait pour nous préserver du sommeil. Mais malgré tout, on s'est...assoupis. Enfin...On...s'est tous assoupis. On a rien vu ni entendu. Quelques heures après, quand...on a rouvert les yeux, le berceau était là, à quelques mètres de nous.

La fatigue vous savez...Notre sommeil a été de plomb.


*** Les deux tydales armés se jetèrent un regard en biais, silencieux dans leur honte. ***


 
Anty

Le Luang 7 Astawir 1508 à 10h35

 
Quatres sentinelles de métier qui s'endorment toutes simultanément, la nuit même ou un étrange évènement se produit ? Cela fait trop de coincidence à mon goût...

dit :
Ca pue la magie à plein nez... ou alors ces tydales sont les derniers des imbéciles.


Oui, merci tu m'aide beaucoup...

*** Anty plongea dans une intense réflexion intérieure, ignorant la bordée de remarques désobligeantes de Râleur. Un enfant abandonné, une malédiction, de la magie maintenant ? Comment les parents de l'enfant s'y étaient-ils pris pour endormir les veilleurs ? Le nelda n'avait pas connaissance d'un tel sortilège, il irait se renseigner auprès du bibliothécaire plus tard. Peut-être avait-on eu recours à une drogue, tout simplement ? Extrêmement volatile, elle avait dû toucher à la fois les gardes au sol et les gardes en hauteur... ***


*** Une intuition glaca soudain le sang d'Anty. Quel qu'eut pû être le moyen employé, comment des individus capables d'un tel tour de force ne pouvaient-ils pas protéger eux-même leur précieux bébé ? A supposer que malédiction il y ait, bien sur... et que ce soit en effet leur progéniture...

Il s'arracha au puit sans fond d'interrogations pour s'adresser aux gardes. ***


Cette histoire me semble être tout sauf naturelle. Il est possible que votre responsabilité ne soit pas engagée en fin de compte. Montrez-moi l'endroit ou les deux sentinelles sur les remparts se sont endormies.


*** Avec un peu de chance, il pourrait trouver les traces d'un éventuel soporifique. Le traffic quotidien à l'entrée de la ville avait dû effacer les traces en bas, mais seuls les gardes avaient accès aux remparts. Mieux valait qu'il trouve quelque chose, Anty n'aimait pas du tout les perspectives ouvertes par les autres scénarios envisageable. Il lui fallait du concret, et vite. ***


Au fait... y avait-il du vent cette nuit ?


 
Narrateur

Le Luang 7 Astawir 1508 à 18h18

 
*** Comme soulagés mais toujours coupables, les trois soldats mènent rapidement le Preux sur les murailles, en passant par les interminables escaliers intérieurs. Dans le même temps, les deux jeunes sentinelles s'empressent de lui répondre. ***

Un vent ? Non, pas que je sache. Enfin si, une sorte d'air chaud et parfumé....Un peu ennivrant...Je me rappelle ouaip, c'était comme...quand j'étais petit. Mais c'était pas réellement du vent, plus comme une...un truc dans l'atmosphère.

*** Et son compatriote de lui rétorquer.. ***

Mais arrêtes, tu dis n'importe quoi. Pas un souffle de vent cette nuit là Nêrhe, je vous assure. Rien de bizarre, vraiment. Je veux dire, rien qu'on ait remarqué.

*** Le plus ancien des trois s'arrête finalement, désignant deux minuscules tourrelles construites sur les murailles, positionnées aux deux extrémités de la porte. ***

Voilà. C'est là que sont les gars habituellement. Vous inquitétez pas, si y a personne pour le moment c'est qu'on est en pleine relève.

*** Les postes étaient en effet vide. ***


 
Anty

Le Luang 7 Astawir 1508 à 19h21

 
*** Anty passa un doigt dans les rainures des pierres de la muraille avant de le porter à hauteur de son nez. Peu convaincu par le résultat, il décida de se livrer à un exercice qu'il tenait de son mentor. Humectant un bout de tissu, il le passa à nouveau dans les veines pierreuses pour en recueillir des particules de poussière. Puis il posa avec douceur le tissu au fond de son alambic, accompagné d'une dose d'eau fraiche. Le liquide arriva bientôt à ébullition, laissant échapper un mince nuage de fumée sous lequel le nelda forca son mou à prendre place. ***


Ne sachant pas à quoi nous sommes confrontés, je ne sais quel révélateur utiliser... mais je t'ai déjà vu faire ce tour du vivant de mon maitre. Bien que n'ayant jamais compris comment tu faisais sans odorat, je te prie de bien vouloir m'aider sur ce coup-là...

*** Tout en parlant Anty agitait dans son dos une fiole à moitié pleine d'un liquide alcoolisé qui ne tarda pas à venir à bout des réticences de Râleur. Alors que le petit être cubique se mettait à la tâche, le nelda reconnu une silhouette familière s'approcher en contrebas. Anty interpella Oda Nobunaga qui vaquait à ses propres occupations dans les rues de Zarlif. ***


Om'shir kielno Oda ! Je suis content que nos routes se croisent à nouveau. La soirée d'hier a apportée une série d'énigmes en ville que nous devons résoudre au plus tôt, entre autre pour le bienfait d'une très jeune personne ! Je te sais amateur de sensations fortes, que dis-tu d'une partie de devinettes pour changer ?

*** Il invita son compagnon d'aventure à le rejoindre, se préparant à lui résumer le peu de choses qu'il savait. Il fit en même temps signe aux soldats de ne pas s'en faire, ce tydale-là était de ses amis et saurait faire lui aussi preuve de la discrétion qui s'imposait. Enfin, le nelda jeta un regard consciencieux alentours à la recherche d'indices tangibles... ***


 
Oda Nobunaga

Le Luang 7 Astawir 1508 à 20h02

 
Frustré de n'avoir pu aider Asgarh, je m'étais décidé aller à Zarlif; après tout, c'était là-bas que j'avais initialement prévu de me rendre.
Maintenant, Amalthur et Aspar, les deux Archontes étaient les deux seuls à pouvoir porter secours au Nelda alcoolique notoire emprisonné dans les geôles du comptoir de la Confrérie.

Arrivant en ville, la première chose que je fis était d'aller consulter le solde de mon compte à la joaillerie; la seconde étant d'aller en retirer une partie afin d'alimenter le commerce de l'Equilibre, je m'attelais donc prestement à la tâche.

Mais en passant près de la porte, une voix familière m'interpella: celle d'Anty, le Nelda avec qui j'avais voyagé jadis.
Du haut des murailles, il me fit signe de monter.
Je pris donc la direction de la tour, qui abritait l'escalier menant aux remparts.

Pour le bien d'une très jeune personne, hein?
Tu penses à la même chose que moi?


Chase dit :
Et comment!


Oui, après tout ses cris résonnent dans nos esprits...
On dirait que cette gamine fait des ravages dans le coin.
Mais comment se fait-il qu'elle ait pu se lier si jeune?


Chase dit :
...


Arrivant devant la porte, les gardes me laissèrent entrer, après leur salut traditionnel.
Je gravis donc les marches deux à deux.

Oh allez, pourquoi tu ne peux pas me le dire?
On se connait depuis un bon bout de temps, tu me fais confiance, non?


Chase dit :
...


Tu viens de me fendre le cœur, là.
Et moi qui t'aimais du plus profond mon être; je t'ai tout donné et toi tu...

Flanqué de trois gardes, Anty se tenait à présent devant moi, une fiole à la main.

On en reparlera, sois-en sûr petit ingrat!


Anty, ça fait un bail dis-donc.
Tu m'as intrigué avec ton histoire; toi au moins, tu sais me prendre par les sentiments, héhé.


Sentant le regard gêné des gardes, je repris mon sérieux, en attendant que le Nelda m'explique ce qu'il attendait de moi.

-Oda Nobunaga-

 
Anty

Le Matal 8 Astawir 1508 à 13h12

 
dit :
Ya rien d'inhabituel ici, file moi le reste de la bouteille !


*** A regrets Anty laissa son mou sirôter bruyamment les dernières gorgées de sa réserve personnelle. La sacrifice s'était révélé inutile, comme de bien entendu. C'eût été trop facile... restait la piste du sortilège inconnu. Il fit signe aux gardes qu'il en avait fini avec eux. ***


Je ne vous retiendrai pas plus longtemps, retournez à votre tâche et que cela vous serve de lecon.

*** Il s'adressa ensuite à Oda Nobunaga, assez discrètement pour que lui seul entende. ***


Point de sentiments dans cette histoire kielno Muet, j'te payerai un coup à la taverne quand tout sera fini. Voilà ce que je sais :
- Hier soir, sans doute à une heure très avancée, un ou plusieurs individus non-identifiés ont abandonnés un nouveau-né et son berceau au nez et à la barbe des gardes de la ville.
- Les gardes qui justement se sont tous endormis en même temps, ne se réveillant qu'au matin venu pour découvrir un bébé brailleur juste devant la porte principale de la ville.
- L'enfant est symbiosé, ce est du jamais-vu me semble-t-il.
- Après inspection du berceau par mes soins, nous trouvâmes un médaillon grossier -probablement un bijou de famille en mauvais état- que j'ai confié à Gelen Thoron pour un nettoyage et une identification, ainsi que cette lettre.


*** Le nelda tendit la lettre au tydale (hrp: voir page précédente). ***


Maintenant les suppositions que j'ai tirées de la situation :
- Je ne crois pas aux malédictions, mais d'étranges frissons me parcourent ponctuellement depuis ma rencontre avec le bébé... ce n'est peut-être qu'une coincidence, mais au point ou on en est mieux vaut ne rien écarter.
- Les gardes ne se sont pas endormis de manière naturelle. Je viens d'éliminer l'usage d'un sédatif volatile grace à mon mou, reste la piste magique à travers l'utilisation d'un sortilège d'évanouissement. Sortilège dont, soit dit en passant, je n'ai jamais entendu parler.
- Quelle que soit la raison pour laquelle cet enfant a été abandonné, cela ne me dit rien qui vaille. Des citoyens respectables de l'Equilibrium auraient demandé de l'aide aux autorités. Des filoux se seraient arrangés pour l'abandonner à la va-vite dans un coin. Des étrangers n'auraient pas pu écrire une lettre dans un Shaï si parfait. Seuls des individus particulièrement retors ou particulièrement désespérés auraient agi de la sorte, prenant la peine d'encorceler les sentinelles quand ce n'était pas une nécessité.

Le bébé est maintenant en sécurité au temple, veillé de près par Celegorn en qui je pense que nous pouvons avoir toute confiance pour sa sécurité. Gelen est parti de son côté se renseigner auprès de ses amis marchants, quand à moi je vais aller faire un tour à la bibliothèque me renseigner sur l'existence d'une éventuel sortilège d'évanouissement.


*** Tout en parlant Anty ramassa d'une main délicate son mou, à moitié assomé par sa rencontre brutale avec un mur de pierre que l'alcool lui avait fait supposer être moins solide qu'il ne l'était. ***


Décidément, qu'est-ce qu'on ferait sans....

*** Il ne put finir sa phrase. Le nelda ouvrit grand les yeux, se tapant le front d'une main. ***


Quel idiot ! J'aurai dû y penser tout de suite... le mou ! Le mou du gosse ! Il faut absolument lui parler, voir s'il sait quelque chose. Tu peux t'en occuper Oda ?

 
Oda Nobunaga

Le Matal 8 Astawir 1508 à 16h37

 
Interroger son Mou? Dis-je au Nelda, d'un air dubitatif.
Déjà qu'avec le mien, j'ai quelques problèmes; surtout quand il s'agit de parler de lui et de son espèce... enfin, peut-être que tu as raison, il devrait savoir ce qui est arrivé à la fillette, et pouvoir nous répondre -enfin, je l'espère.

Je pris donc la direction du Temple.

Alors le p'tite serait maudite...
Tu y crois toi?


Chase dit :
Pourquoi pas? C'est possible après tout.


Ouais, quoiqu'il en soit, c'est injuste de l'avoir abandonné.

Chase dit :
Oh, tu fais une crise de conscience toi maintenant?


Ça doit être ça.
Tu pourras dialoguer avec son Mou, tu penses?


Chase dit :
Oui, sûrement...


Ouais, t'as l'air convaincu.

Le majestueux Temple de Zarlif était en face de moi.
Silencieusement, j'entrais.
Au fond de celui-ci, les Priants s'activaient autour du berceau trouvé un peu plus tôt aux portes de la ville par Fenrir.
Mais la petite ne s'y trouvait pas: elle était emmitouflé sous la veste d'un imposant Tydale aux cheveux argentés.

En m'approchant de lui, je vis l'adorable visage de l'enfant, tandis que son gardien arborait un visage dur et froid.


Tu dois être le dénommé Celegorn, enchanté. Fis-je d'une voix trainante, une fois près du Tydale.
Comment va la petite? Je suis ravi de voir qu'elle a l'air contente; je sais qu'il faut protéger les enfants, car ils sont fragiles, mais là, la pauvre risque d'apprendre un peu trop tôt quel effet la réincarnation offerte par les piliers de poussière fait; en sus, la mort par étouffement est une expérience pour le moins traumatisante, héhé.

En regardant l'enfant -qui ne ressemblait ni à une Tydale, ni à une Tchaë (et encore bien moins à une Nelda)-, je lui dit d'une voix douce:

Salut petite, on dirait bien que tu une personne importante, hein?

Bon, tu te charge du reste, maintenant, Chase.

Chase dit :
Oui, je vais voir ce que je peux faire.


Pendant que j'allais m'adosser à un mur, non loin du berceau, Chase, lui, flotta près de la petite, et de son Mou tout particulièrement.

Chase dit :
Bonjour, je m'appelle Chase, je suis le Mou du monsieur là-bas.
Tout le monde cherche à vous aider ici; pourrais-tu me dire comment vous êtes arrivés ici? Où sont les parents de ton amie?


-Oda Nobunaga-

 
Anty

Le Matal 8 Astawir 1508 à 17h48

 
*** Pendant ce temps, Anty avait fait la route jusqu'à la bibliothèque ou il sollicita un entretient avec le propriétaire des lieux.

...il n'avait pu s'empêcher en passant d'éclater de rire lorsqu'un quidam à bout de nerfs frappa Tifraeyth en réponse aux sons disharmonieux qu'elle tirait de son intrument. Un avertissement sans frais...

Une tydale à l'air austère lui fit signe de s'asseoir sur une chaise en bois sculpté, sans se préoccuper plus avant de son rang ou de la nature de sa visite. Le nelda sorti un livre d'une poche intérieure de sa veste, chaussa ses lunettes en forme de demi-lunes et prit son mal en patience. ***


 
Celegórn Deléndil

Le Matal 8 Astawir 1508 à 18h39

 
"Elle va bien." Ce fut la seule réponse de Celegórn au Tydale qui était venu discuter avec lui.


 
Narrateur

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 01h20

 
Anty est entrain d'achever un chapitre de son petit ouvrage lorsqu'un imposant bibliothécaire entre dans le vestibule où on l'a fait attendre. Le Nelda qui lui fait face est large, grand et gras, et aurait tout aussi bien pu être un lutteur ou un guerrier, plutôt qu'un homme de lettre...Il salue son interlocuteur avec un bref mouvement de tête. Sa voix est grave et profonde, presque apaisante.

Om'Shir Riemto. Mon supérieur est indisponible pour le moment mais je suis l'un de ses plus fidèles assistants, le Chroniqueur Velar.
Y a-t-il quelque chose que mon établissement ou moi-même puissions faire pour vous venir en aide ?


Ses énormes paluches croisées sur son épais ventre, le Nelda respire la tranquilité et la patience.

 
Anty

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 11h25

 
*** Refermant le livre d'un geste vif, Anty se leva pour faire face au lettré. ***


Om'shir à toi, chroniqueur Velar. J'enquête sur une série de vols ayant eu lieu en province, vols au cours desquels les victimes se retrouvaient invariablement plongées dans un sommeil si profond que le malfrat pouvait agir à sa guise en leur présence. En supposant que l'individu en question soit un magicien, existe-t-il à votre connaissance un sortilège ayant les effets que je viens de décrire ? Si non, quels auraient pû être selon toi les autres moyens utilisés par le gredin pour parvenir à ses fins ?

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