Om'shir à tous!



Alors comment va l'enfant depuis que je l'ai quitté?



Et bien?!
Que vous arrive-il?!
Vous me semblez plutôt préoccupés...

Me faîtes pas croire que vous prêtez oreilles aux rumeurs comme quoi des choses bizarres se déroulent autour de cette enfant?!

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*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Notre marche venait de débuter, et déjà deux visages connus apparurent.
Syin s'en était allé tout de suite, mais Fenrir était resté un petit peu, ce qui fait que nous venions de nous arrêter.

Ah, Fenrir! Alors, quoi de neuf?
Comme tu peux le voir, nous nous rendons à Minott, non loin d'ici, afin d'en savoir un peu plus sur Lia -c'est le nouveau nom de la petite, au fait. Dis-je au chef des Chevaucheurs, tout en m'efforçant de ne pas paraitre trop morose.
Pour l'enfant, elle va plutôt bien, c'est surtout pour les autres qu'il faut s'inquiéter, héhé...

Puis, après lui avoir parlé de l'effondrement de l'échafaudage, de l'embrasement soudain de la bibliothèque -ainsi que des autres évènements étranges qui s'étaient déroulés autour de l'enfant- et de la discussion entre Mou, je lui demandais sur un ton badin:

Comme tu peux le voir, il semblerait que cette "malédiction" ne soit pas à prendre à la légère...
Alors, partant pour te joindre à nous et partir à l'aventure mon ami?

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-Oda Nobunaga-

 
Harassé, le nelda sortait de la ville après avoir versé ses dernières pièces dans des cours à la bibliothèque, mais le soulagement se lisait sur son visage, enfin il possédait suffisamment de base afin d'apprendre en autodidacte.

Apercevant Aspar, le Songeur s'approchait de lui penchant ses frêles épaules par dessus de celles du tydale, adressant un large sourire au bébé à qui il gratta doucement le ventre de son doigts poilu, le chatouillant doucement puis il chuchotait à l'adresse d'Aspar sans quitter des yeux, quelque peu attendri, l'enfant.

Le temps risque de nous manquer avec le congrès de Lerth arrivant à toute vitesse, j'ose d'ailleurs pouvoir espérer vous voir. Pourrons commencer à débattre dès maintenant ou cette affaire de bébé presse t-elle ? Si vous en avez la garde ou s'il est votre il peut rester lors de notre discussion, cela ne me dérange aucunement.

Aussi, puisque le temps nous manque j'aborderais rapidement les sujets qui nous intéressent, ceci sans embarras. Pourrons-nous nous installer confortablement quelque part ? Dans la ville ou l'herbe est-elle suffisamment soyeuse pour accueillir mon arrière train ?

Amusé par la présence du bébé auquel Kadvael ne venait aucunement à ne se poser de questions sur son origine le nelda commençait néanmoins à s'impatienter. N'est-ce pas normal ? Sans nul doute l'enfant de ce brave Aspar ou un neveu...

 


Je ne crois absolument pas aux malédictions, mais je dois dire qu'à l'audition de tout ces faits, je puis comprendre que l'on puisse penser que cela peut exister...

A mon humble avis, nous avons à faire à un groupuscule cherchant justement à nous le faire croire:
- L'écroulement de l'échafaudage ressemble à un sabotage.
- La maladie de la vieille Equilibrienne dans le temple ressemble à un empoissonnement.
- L'incendie de la bibliothèque ressemble lui aussi à un sabotage.
- L'attaque de Gelen dans son atelier me paraît d'ailleurs la meilleur preuve de tout ceci.
On cherche visiblement à effacer les traces qui nous permettrait de remonter à l'origine de tout ceci, ainsi qu'à nous faire peur et nous éloigner de la petite...
Pourquoi? Je n'en ai absolument aucune idée, mais par contre tout semble tourner autour de l'enfant et de sa famille.

Donc, si aller jusque Minott nous permet de mettre fin à cette supposition de malédiction, bien sûr que je suis avec vous sur cette affaire!
Lerth pourra bien attendre quelques jours mon arrivée!

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*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Sortant de la grande porte cirée à grande enjambés, Livie suivie le sentier en direction de Minoot. Elle rattrapa facilement le petit groupe clairsemé a quelques lieux de Zarlif.

Ah vous voilà... vous n’étiez pas trop loin ça va. J’ai fini mes affaires avec Eldiran, je suis donc libre pour prendre la route à vos cotés.


Apercevant derrière Aspar s’arrêter pour discuter avec un Nelda, elle prit le temps de discuter un peu avec Fenrir et Oda.

Om’shir Fenrir, je suis contente de vous revoir... cela faisait longtemps.

Comme l’a dit Oda, nous avons rencontré une série de petits soucis depuis quelques jours. Mais je suis persuadée qu’il ne s’agit pas là d’une malédiction mais uniquement de la volonté de quelques personnes malsaines. Comment un si joli petit babin pourrait-il porter en lui le malheur ???
Non, ce n’est pas possible.
Je vous rejoins totalement sur les explications que vous donner des faits.

Je me réjouis de voyager de nouveau a vos coté. Je suis sure que votre expérience et votre sagesse nous aideronnt à voir clair dans cette étrange affaire.

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Celegórn marchait toujours avec quelques mètres pour le séparer du groupe.
Il regardait dans toute les direction, s'attendant à n'importe quel évènement qui pourrait mettre Lia en danger.

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C'est me faire bien trop d'honneur que de penser que je puisse apporter tant de chose alors que j'ai encore tant à apprendre. Mais je ferais comme à mon habitude de mon mieux pour vous aider.

Quoiqu'il en soit, il me semble que vous aussi vous comptez vous rendre à la fête organisé par les Témoins, non? D'ailleurs il me semble que Tilith aussi compte venir, ainsi que Nils. Espérons donc que cette affaire puisse être rapidement résolu.

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*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Que de monde autour du bébé, qui s'esclaffe, rit et s'amuse les yeux brillants et les mains baladeuses, brassant les airs en quête de choses à tenir, à saisir et à retenir. Bouts de tissus, doigts et pattes en tout genre. Nez et museaux aux apparences fascinantes pour des sens en éveillent. Bien que coincée contre le poitrail de l'Archonte, nul doute que l'enfant est déjà une aventurière et cherche à accomplir son destin d'exploratrice en herbe....

Gabaaaa !

Pour elle, le voyage semble être le début d'une passionante découverte.

 

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Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres.

 

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*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie arrivait en trotinant accompagné d'oda.

Oui regroupons nous un peu en attendant Aspar. Voyageons groupé, on ne sait pas ce qui peut arrivé.

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Celegórn marchait tranquillement quant tout à coup les fourrés sur sa gauche se mirent à bouger.
Le guerrier Tydale sortit aussi tôt son épée alors qu'un cerf sortit des buissons à toute vitesse et passa juste à côté du Tydale dans sa course.

Le golem Tydale qui regardait le cerf passer devant ses yeux, se pris alors deux flèches en pleine poitrine, son sang éclaboussa le visage de Livie et Oda juste derrière lui et c'est alors que deux forestiers sortirent à leur tour des fourrés, regardant Celegórn, médusé.

Le Tydale et les forestiers échangèrent regards, puis le guerrier rengaina son épée et recommença à marcher comme si de rien n'était, ne s'étant apparemment pas rendu compte qu'on lui avait tiré dessus.

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Désormais, la plupart des membres du groupe se retrouvaient à la croisée des chemins et la nuit descendait lentement sur les plaines alentours. L'air chaud et printanier de la journée laissa place à la fraicheur nocturne et électrique. Dans le lointain, on pouvait apercevoir les feux discrets de Minott et les ombres des moulins perchés sur les collines qui entouraient le village. Le but n'était plus très loin, mais Aspar venait à son temps en se chargeant de l'enfant, nécessiteux d'une grande attention. En attendant, l'atmosphère était propice à un petit feu de camp et à un peu de calme. Pour autant, pas besoin d'un feu pour voir qu'autour des aventuriers, leurs ombres s'allongeaient démesurément et entamaient des danses étranges sous les lunes jumelles et le passage des nuages chargés qui venaient du nord-ouest. Simples impressions ou illusions inquiétantes ?

 


Cher Kielno, je viens de quitter le Hall des farines. J'y ai apprit quelque petite chose intéressante dont je vous fais part avant votre arrivée à Minott. Il y a un an, le meilleur fournisseur de farine à Zarlif était Saniel Novogeld, le chef de la famille Novogeld, originaire et propriétaire d'un moulin à Minott. Ce pauvre Saniel est mort le jour même de la naissance de sa 7ème fille, qui doit être notre petite Lia. Il serait tombé par accident dans les rouages de son moulin. Beaucoup parle que cela a apporté de mauvais oeil sur la famille Novogeld. Rien n'empêche du moins quelqu'un d'avoir provoqué cet accident.

J'ai apprit aussi qu'un certain Priasme, autre meunier de Minott a reprit la quasi totalité des clients Novogeld, qui depuis la mort de leur chef de famille, n'ont plus apporté de farine dans le hall de notre Glorieuse. Je pense que cet homme pourrait faire partie des principaux suspects, dans l'idée que toute cette histoire de malédiction ne soit qu'une sombre mascarade organisée et qu'il serait intéressant de l'interroger. Voilà tout ce que j'ai apprit.

Je vous souhaite bonne chance pour la suite de cette enquête mes Kielno's. Je suis de tout coeur avec vous et si d'une manière ou d'une autre je peux vous chercher d'autre information à Zarlif, je reste à votre disposition.

Que la dame veille sur vous. Je vous revois à Zarlif très bientôt j'espère.

 
Peux de temps avant le coucher du dernier soleil, Livie aperçu le jeune cerf partir en trombe. Les flèches fendirent l’air et .... atteignirent Celegorn. Dans geste rapide, elle déclencha un éclair foudroyant, assommant le cerf sur place. Deux chasseurs achevèrent la bête.

Livie regarda Célégorn avec un petit rire au coin des lèvres, puis s’adressa aux 2 chasseurs

Dite donc, il va falloir s’entraîner un peu !!! je sais bien que notre amis ressemble par bien des aspects à une bête sauvage, mais de là à le prendre pour un gibier....

"Désolé on ne voulait pas..."
Les deux apprentis chasseurs proposèrent une bonne gigue de cerf pour ce faire pardonner.

Anty et Fenrir avaient déjà allumé le feu lorsqu’Oda, Celegorn et Livie les rejoignirent.
Erween dit :

Arrête !!! Tu baves dans ma poche et j’ai horreur de ça. Va donc les cueillir.

Livie passa une partie de la soirée à cuisiner un petit mijoter de cerf aux champignons. Autour du feu, l’ambiance était calme, beaucoup trop calme. La tension de chacun était palpable. Personne n’osait évoquer la suite du chemin ni même ce qui les attendaient à Minott.
Livie était perturbé par les jeux des ombres de cette soirée fraîche, mais elle n’osa pas en parler. Peut-être son imagination lui jouait-elle des tours.
L’intervention de Gelen la rassura. Toute cette affaire semblait trouver des explications rationnelles.
Le froid et l’heure tardive urent raisons des réflexions de Livie qui s’endormit.
Son sommeil fût agité par des ombres dansantes et des bruits de poulie et de roues déchirés par un grand cri de douleur.

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Finalement, malgré l'ambiance inquiétante et oppressante, je chantonnais un air de mon enfance, tout en pensant à ce qu'avait dit Gelen par rapport à la petite; le mystère devenait un peu moins épais, et la situation plus rationnelle.

Mais je n'étais pas motivé pour enquêter aujourd'hui, c'est pourquoi, après le divin repas de Livie, je m'adossais à un arbre, observant chacun, tout en pensant à...

Chase dit :

J'y venais, tu viens de tout détruire là.

Bon, voilà, je ne pensais à rien de particulier, en fait, si ce n'est à une escapade sylvestre avec une jolie tydale...

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-Oda Nobunaga-

 
Celegórn en écoutant la discussion de Livie avec les deux chasseurs, fini par comprendre qu'on lui avait tiré dessus, il inspecta alors son corps et arrache les flèches sans aucune expression sur le visage ni aucune autre manifestation de douleur.

Plus tard alors que le campement était installé, et que tous commençait à dormir, lui ne dormais pas et restait assis près du feu.

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Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres.

 
"Vous pouvez dormir. Je ne m'endormirais pas, j'ai déjà dormis cette semaine, je n'ai pas besoin de plus." Dit-il toujours aussi froid.

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Alors que tout le monde était tranquillement posé autour du feu et que flottait toujours une impression irréelle de tension et de menace ambiante, des bruits se firent entendre à droite et à gauche. Puis lentement, sortant des fourrés, des mandragoras se dirigèrent vers le camp en agitant en tout sens leurs racines et leur corps végétal déformé par les effluves...Visiblement, elles ne venaient pas se réchauffer autour des braises, mais leurs ombres allongées par les flammes leur conféraient une aura un peu plus inquiétante. Elles progressaient vite et semblaient déterminées, aussi déterminé que puissent être des plantes corrompues...