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Le Sukra 19 Astawir 1508 à 19h30
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 | Malgré mon air serein, je n'arrivais pas à trouver le sommeil.
Nous étions tous groupés autour du feu, et certains dormaient.
Celegorn s'était investi de la mission de gardien du groupe -rôle qui lui allait, force m'était de le constater, comme un gant.
Même si je ne le porte pas dans mon cœur, il en impose, héhé.
Chase dit : Oui c'est vrai...
Quelques heures plus tard, alors que j'avais réussi à m'assoupir, un bruit récurrent me fit me lever.
Bon sang, mais c'est pas vrai?! C'est quoi ce raffut? Marmonnais-je faiblement.
Un rapide coup d'œil alentour répondit à ma question, et aussitôt, un calme froid venait de s'installer en moi.
A quelque distance du campement, s'infiltrant perfidement vers nous, deux Mandragoras menaçaient de nous attaquer.
On dirait bien que tu va pouvoir nous montrer ce que tu vaux, Celegorn. Dis-je au guerrier.
Puis, tout en agissant lentement afin de ne pas déclencher un assaut inopiné, je me dirigeais vers Aspar et la petite -qui dormait à poings fermés.
Aspar, ça va chauffer dans le coin, deux Mandragoras fondent sur nous, une au nord et une au sud, fais bien attention.
Tout se passait étrangement lentement et calmement, mais le bruit visqueux des monstruosité s'amplifiait: elle seraient sur nous dans quelques secondes.
Je prends celle qui est au sud. Enjoignais-je à la Griffe du Margay en lui tapant amicalement le dos; puis je me dirigeais à quelques mètres de mon objectif
Bandant mes muscles, ma volonté, et mon arbalète, j'encochais mon trait, qui alla se ficher sans coup férir dans l'immonde monstre végétal, lui arrachant un grognement de douleur: le combat venait de s'engager, et à côté de moi, Celegorn aussi était entré dans la bataille après avoir averti les autres du danger imminent.
-Oda Nobunaga- | |
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Le Sukra 19 Astawir 1508 à 20h39
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| *** Après avoir bien mangé, Fenrir s'installa pour dormir d'un demi-sommeil.
Quelques heures passèrent, lorsque soudain le Chevaucheur sentit la présence de créatures qu'il n'avait pas accepter dans son environnement immédiat. Aussitôt il se réveilla et se prépara à vendre chèrement sa fourrure. Quelques instant après, la Griffe qui veillait se rendit également compte de la venu des aberrations et donna l'alerte. Le Muet se réveilla également à son tour puis se lança vers la Mandragoras en compagnie de Celegórn.
Après quelques instant de réflexion, le Chevaucheur s'élança à son tour au combat.
Tout en esquivant les attaques des créatures du S'sarkh, le Nelda porta un coup bien placé pour constater que le flore folle se comportait comme si de rien n'était. ***
Mais que?!
J'ai pas tapé assez fort ou quoi?!
Je sais que je suis pas un guerrier, mais tout de même!
Loki dit : ... Une Griffe de combat lui aurait sûrement fait bien plus mal...
Il faudrait que tu t'entraînes un peu plus histoire que tu puisses l'utiliser, parce que tes Gantelet Clouté semble manquer de tranchant... T_T*** Le combat semblait être parti pour durer un bout de temps... ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 11h10
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| Ambiance
http://www.radioblogclub.com/open/35294/to_victory/300_Soundtrack_-_To_Victory
*** Les rayons d'une lune blafarde dérapaient sur les gouttes d'eau tombant en nombre incalculable du ciel couvert d'épais nuages sombres, privant par là même les combattants du peu de luminosité que l'astre céleste avait à offrir. Le feu ne tarda pas à rendre l'âme sous les assauts répétés des éléments, au contraire des équilibriens qui, bien que pris par surprise et désorganisés, opposèrent une farouche résistance à leurs agresseurs. Des bouts de mandragoras volaient dans tous les sens, au rythme du va-et-vient des épées. Les créatures difformes auraient sans doute poussées des cris de souffrance horribles si la nature avait daigné les doter de l'organe approprié. Anty constata avec soulagement à la faveur d'un nouvel éclair que les blessures dans leurs rangs ne s'élevaient guère plus qu'à une série d'égratignures peu profondes. Cependant l'ennemi avait l'avantage du terrain, et la nuit était encore longue...
Le nelda ne lachait pas Aspar d'une semelle. Fenrir cria un avertissement inaudible au milieu du tumulte des combats, mais Anty n'eut pas besoin de lire sur ses lèvres pour en saisir le sens : toutes les mandragoras convergeaient vers l'archonte... et son précieux fardeau. Deux d'entre elles firent irruption entre le Preux et Aspar, elles ne tardèrent pas à comprendre leur erreur lorsque d'une série de gestes exécutés avec une mortelle précision les deux équilibriens renvoyèrent les abberrations six pieds sous terre, d'ou elles n'auraient d'ailleurs jamais dû sortir. ***
REGROUPEZ-VOUS AUTOUR D'ASPAR ! Faites une muraille de votre corps pour l'enfant !
*** Si ce n'était que des mandragoras, ils tiendraient le coup. Si ce n'était que des mandragoras... *** | |
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Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 13h30
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| Le cauchemar semblait si réel... ces cris venus de la nuit....non ce n’était pas le meunier mais bien la voix de Celegorn.
Livie ouvrit les yeux, scruta la nuit ne voyant que des ombres s’agiter. Soudain un éclair illumina la nuit et la scène terrifiante apparut d’un seul coup. Celegron et Oda aux prises avec des monstruosités, Fenrir plus loin sur le chemin et Aspar fuyant avec Anty et l’enfant.
Empoignant sa pelisse et son sceptre, Livie couru auprès d’Aspar.
Elle se joignit à Anty pour faire barrière entre une mandragora et l’enfant, elle déclencha hâtivement un éclair de mana, illuminant la nuit. Malheureusement, ce fût le seul effet de cette décharge d’énergie qui se perdit sans atteindre sa cible.
La mandragora se rapproche dangereusement du petit groupe. Livie se concentre jusqu’a sentir l’énergie lui brûler le bout des doigts. Elle observe le végétale corrompue pendant qu’elle dessine tranquillement un arc lumineux du bout de ses mains. Elle attend patiemment le bon moment puis, soudain, un flash d’une intensité remarquable jaillit de l’arc. Une flèche jaune orangé fend l’air et atteint la mandragore.
Elle s’embrase immédiatement. La chaleur est si forte que Livie recule d’un pas, la lumière si intense qu’elle l’oblige à détourner les yeux. Le crépitement des flammes ressemble à des cris de douleur. Folle de douleur l’aberration tourne sur elle-même sans savoir où aller. Le foyer éclaire toute la plaine.
Après quelque minute de ce spectacle la mandragora vacille puis s’immobilise la chaleur de l’incendie diminue, laissant place a un petit tas de braise rougatre que la pluie éteindra rapidement. S’en est fini de cette mandragora.
A qui le tour maudites plantes carnivores ?
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Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 20h01
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| La surprise régnait dans les rangs ennemis; à vrai dire, notre assaut dut surprendre les Mandragoras, car leurs attaques touchaient rarement leur cible.
Voyant cela, je m'engageais d'autant plus sereinement dans la bataille, décochant chacun de mes traits avec un air décontracté.
Deux autres créatures venaient d'apparaitre, et se dirigeaient vers Aspar; comme l'avait laissé sous-entendre Anty, elles en avaient apparemment après Lia.
Dans la confusion de la bataille, j'avais perdu de vue le végétal belliqueux que j'avais initialement entamé en me rendant auprès de l'Archonte et de l'enfant.
Parmi les éclairs, une vive lumière jaune apparut, et alla se planter droit dans une Mandragora avoisinante; il n'en demeurait plus qu'une seule.
"Par La Déesse, j'en ai eu aucune, c'est quoi ça?" me dis-je vigoureusement en armant mon arbalète et en visant le dernier ennemi.
"Et t'as intérêt à tuer!", enjoignais-je mentalement au carreaux qui se préparait pour sa mortelle course.
Ce-dernier siffla un bref instant avant de se planter violemment dans l'immonde plante, qui poussa un ultime cri de douleur avant de s'effondrer dans une marre de liquide visqueux qui lui servait de sang.
Chase dit :C'était juste. Sur ton arbalète surtout...
Me dirigeant vers Livie et Anty, je leur dis sur un ton ironique coutumier:
Et bien, heureusement que j'en ai eu une, sinon vous m'auriez volé la vedette, héhé.
En tout cas, force m'est de constater que votre magie est très puissante, je suis même jaloux de la taille et de la puissance de ta flèche Livie.
Mais quelle était cette sphère dont vous avez fait l'usage?
Je commençais finalement à me dire que la magie n'était pas si mal que ça durant un combat, et qu'elle pourrait peut-être m'être utile plus tard...
-Oda Nobunaga- | |
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Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 22h15
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| *** Sans attendre la réaction d'Oda, Anty avait déjà entreprit les préparatifs nécessaires à la "remise en état" de leur taciturne compagnon. Tout en soignant Celegorn, il s'adressa au Muet. ***
Ca vaut pas un bon gros mégalithe hein ?
*** Sa voix perdit un peu de son intensité vers la fin, il reprit à demi-mots. ***
Cette fois-là, nous avions perdu l'un des notres... cela ne se reproduira plus...
*** Comme pour confirmer ses dires, il offrit une potion de soin au tydale ragaillardi. ***
En cas de coup dur. Par la Déesse, les périples d'une vie ne nous épargnent pas grand chose... | |
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Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 23h02
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| *** Après l'élimination les aberrations, Fenrir laissa Celegórn au petit soin de Anty.
Il n'était pas spécialement d'humeur à aider qui que ce soit: non seulement il n'avait pas assez dormi à son goût, mais en plus il n'avait pas eu le loisir d'éliminer la Mandragora qu'il avait si soigneusement préparé pour son désherbage. ***
Loki dit :Boude pas...
Je sais qu'il aurait pû être ta première aberration à ton actif, mais comme on dit: une de perdu dix de retrouvé! ^^
...
*** Toujours en train de bouder, ainsi qu' épuisé, le Chevaucheur continua vers Minott dont il voyait désormais les moulins non loin de là. ***
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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Le Luang 21 Astawir 1508 à 04h58
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Au bout d'une bonne heure de marche, le groupe atteignit finalement le fameux village.
Mais l'aube paresseuse ne semblait pas vouloir se lever.
Il faisait toujours sombre et humide.
Il avait cessé de pleuvoir, mais l'orage guettait.
Les nuages au-dessus d'eux, stagnaient comme de sourdes menaces.
Tout le monde était trempé et éreinté.
Certains étaient blessés. Une tension palpable pesait toujours.
Et Lia dormait, dormait si profondément que cela en était troublant.
Son esprit semblait loin et perdu, insaisissable.
Les télépathes pouvaient le sentir.
Minott, village de bonne taille, paraissait lui aussi assoupi.
D'un côté la lisière inquiétante de la grande forêt sacrée.
De l'autre de hautes collines où se dressaient les silhouettes étranges des moulins à vent, par dizaines.
Au milieu, de nombreuses maisons aux toits de tuile et aux murs de pierre.
Noyées dans d'intrigantes brumes blanches.
Quelques chemins de terre et des arbres noirs perclus de douleur dans des arabesques torturées.
Personne dehors. Un silence total.
Hormis le bruit continu du vent qui siffle et le grincement lointain des ailes des moulins.
Ici, le printemps ne semblait pas avoir prise.
Était-ce normal ?
L'atmosphère ambiante et l'obscurité diffuse pesaient sur les esprits et sur les corps.
Frissons.
Minott semblait...morte ?
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Le Luang 21 Astawir 1508 à 07h48
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| Et ben?! Personne dehors?
... Comme je les comprends vu le temps qu'il fait...
Néanmoins il y a peut-être quelques personnes sur la place ou à l'hôtel de ville. Peut-être y trouverons-nous des informations sur ce Priasme dont nous a fait part Gelen.
*** Le Chevaucheur continua à avancer dans la rue principale. ***
... En tout cas, je suis surpris. Etant donné comment Celegórn a crié lors de l'apparition des Mandragoras, et étant donné le combat qui a suivi, j'aurais pensé que la petite se réveilleraient et se mettrait à pleurer...
*** Se retournant vers le porteur de l'enfant. ***
Kielno Aspar?
Etes-vous sûr qu'elle aille bien?
Avec toute cette pluie, peut-être a-t-elle attrapé froid?
*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. *** | |
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