Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

le Berceau des Illusions

où l'on trouve un enfant abandonné
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-04-1508 à 05h58
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Posté par Aspar,
Le 24-05-1508 à 22h03
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Narrateur

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 08h18

 
Sarlon arbora pendant quelques instants un sourire satisfait à l'adresse d'Oda, dont il avait visiblement retenu le compliment à propos de la qualité de la nourriture.

Merci Kielno, je ne manquerais d'en faire part à notre cuisinier.

S'ensuivit la fin du repas, où des discussions plus anodines allaient bon train ci et là, sans vraiment prendre le dessus sur les questions sous-jacentes et les réflexions des uns et des autres sur cette étrange histoire. Une fois les fromages et les desserts passés, le maire se leva et invita ses invités à faire de même.

Messieurs, si vous vous sentez d'attaque, nous pouvons nous rendre à la riche demeure familiale des Novogeld. L'ancien maître de maison Atius, nous y attend déjà.

Il attendit que tout le monde se prépare avant de sortir dans Minott pour les mener un peu vers les hauteurs, entre le village lui-même et les collines aux moulins. Dans une imposante propriété entourée de larges jardins, de vergers et de champs, se dressait une belle et longue bâtisse émergeant du brouillard. Peu haut mais assez étendu, le manoir Novogeld était en partie dévoré par un imposant lierre de façade.

Sarlon traversa la cour pour se diriger vers la grande porte en bois. Il la poussa et fit pénétrer la compagnie dans un grand hall de pierre sombre. Les nombreux meubles de l'espace étaient recouverts de draps blancs et poussiéreux, offrant une atmosphère d'abandon et de tristesse à des lieux autrefois opulents.

Un vieux tchaë sortit d'une salle parallèle et rejoignit le groupe à pas lents.


*** ***

Visiblement fatigué et accablé, le vieil homme s'avança humblement jusqu'à la troupe et leur adressa un sourire sincère bien que las. Le maire prit immédiatement la parole pour introduire l'individu auprès de ses hôtes.

Sarlon : Messieurs, je vous présente Atius, ancien maître de maison et majordome des Novogeld, chef du service.

Atius
: Très honoré messieurs....Je suis à votre entière disposition.

Sarlon : Bien, je vous laisse entre de bonnes mains, d'autres affaires m'appellent. Je ne doute pas qu'Atius vous sera d'une grande aide, tenez-moi au courant de vos avancées.

Sur ces mots, le nelda au pelage sombre salua tout le monde et se retira, laissant les symbiosés et le vieux majordome seuls dans l'imposant manoir esseulé. Le tchaë leva les yeux vers les uns et les autres et parut attendre qu'on le sollicite, comme le voulait son métier.

 
Livie

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 08h55

 
Perdu dans toutes ses réflexions, Livie aperçue une silhouete passer rapidement au loin dans une rue adjacente. Elle reconnue Sarlon

Anty, on dirait bien que le maire n’est plus en compagnie de Fenrir, Oda, Aspar et Celegorn. Que faisons-nous ? On suit le maire ou bien on rejoint les autres ?

Contactant son Nehre télépathiquement
Fenrir, je suis en ville avec Anty, où vous trouvez-vous ? Avez vous trouvez des elements interessant ?
de notre coté rien d'interessant si ce n'est que je suis maintenant persuadée qu'il ne faut pas chercher une rivalité entre famille du coins. Nous avons a faire à quelques choses de beaucoup plus gros avec des inerêts importants. une partie de l'enigme ce trouve sur le domaine des Novogeld ou dans leur histoire personnelle.




 
Anty

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 11h02

 
Des suppositions, toujours des suppositions...

*** Alors qu'il s'apprêtait à répondre à Livie, Anty recut une série de messages télépathiques faisant état de troubles dans la région de Krell. Une aide militaire était requise de toute urgence, les Surveilleurs avaient été mandatés pour venir en aide à la ville menacée d'une invasion d'Arkoniens. Le nelda envoya un message à tous les membres du groupe. ***


Kielnos, une mauvaise nouvelle de plus vient de me parvenir. Aldarin Mor'Nathil et ses hommes sont assiégés par une imposante armée arkonienne, ils y laisseront la vie si personne n'intervient. Mon devoir est avant tout la protection du territoire Equilibrien, je me vois donc dans l'obligation de vous abandonner pour le moment. Oda, ton aide serait la bienvenue... je suis d'autant plus gêné que Lia court probablement au devant de grands périls en ayant remit les pieds dans sa cité natale, mais l'intérêt de la faction passe avant tout. Bonne chance pour la suite de l'enquête.

*** Rappelant son mou d'une tirade télépathique bien sentie, Anty s'élanca sans attendre sur le chemin de Krell. ***


 
Fenrir

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 11h13

 
*** Les voici donc arrivé au manoir des Novogeld en compagnie du majordome de la famille. Fenrir eu alors une pensée pour Livie et Anty qui se trouvaient toujours quelques part dans le village, les pensants probablement encore avec le maire.
Alors qu'il se préparait à les contacter pour leur énoncer les récentes découvertes, Livie le contacta. ***


Ah?! Quelle coïncidence! J'allais justement vous contacter pour vous dire ce que nous avions appris, ainsi que l'endroit où nous étions.

*** Fenrir fit un rapide rapport télépathique de tout ce qui s'était passé et ce qu'ils avaient appris à son ex-apprentie, ainsi que la route à suivre pour venir au manoir. ***


Et voilà.
Concernant les Mandragoras que nous avons rencontré en arrivant, et concernant leur déplacement comme s'ils pourchassaient Aspar, je pense que ce n'était qu'un affreux concours de circonstance dans lequel nous sommes arrivé alors qu'elles allaient vers Minott, et que Aspar fuyant vers le village n'en semblait que poursuivi.

Maintenant il est temps d'interroger la seul personne capable de nous en apprendre plus sur l'enfant et sur la famille Novogeld...


*** Fenrir observa quelques instant la petite symbiosée qui se trouvait à nouveau dans les bras d'Aspar, et qui ne semblait toujours pas s'être réveillé. Néanmoins, il espérait que l'atmosphère de la demeure qui était supposé l'avoir vu naître la tirerait des bras d'Orphée. Puis il détourna son regard afin de découvrir le manoir en question.

Une pensée de soutient vola alors vers le Preux qui se dirigeait vers Krell. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 11h17

 
Livie salua Anty, lui souhaita bonne chance et se mit à errer des les rues de Minott à la recherche de Fenrir, Celegorn et Aspar.

Qu'elle purée de poix ! on y voit pas à 10 métres. Heureusement que Fenrir m'a donné de bonnes indications car je pourrais fort bien me perdre, toues les rues ce ressemblent dans le brouillard.


 
Oda Nobunaga

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 12h22

 
La requête d'Anty me prit de court.

Par La Déesse, ça ne pouvait pas plus mal tomber...


Chase dit :
Comme l'a dit un grand Nemen: "Si quelque chose peut tourner mal, alors ça tournera mal"


Ouais, la fameuse loi de Mu... bref.

Certes, la défense du territoire était primordiale, mais ici, quelque chose de très inquiétant se tramait; et surtout, je n'étais pas un guerrier.

Mais si là-bas il y'avait du grabuge, alors je me devais d'aller leur prêter main forte.

Je répondis donc au message du Nelda:


Ok, je te rejoins le plus vite possible; mais il y'a intérêt à avoir de l'action, que je ne me déplace pas pour rien, héhé.

Puis, murmurant à l'oreille de Fenrir.

Mon ami, je dois vous laisser un petit moment; mais je reviens le plus vite possible.
Au fait, je ne sais pas si tu as remarqué, mais méfie-toi de Sarlon.


Après un regard vers Lia, je lui dis:

Et pas de bêtises poupée, enfin pas si tonton Oda n'est pas là pour en profiter, héhé

Enfin, je pris la direction de Krell, espérant arriver à temps.

-Oda Nobunaga-

 
Fenrir

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 14h30

 
*** Fenrir observa le Muet quitter le manoir, puis repensa aux paroles de celui-ci. Un sourire désabusé se dessina alors sur ses babines, puis se parlant à lui même. ***


« C'est bien beau de dire de se méfier, mais à trop se méfier on n'avance plus... Le tout c'est de faire suffisamment confiance pour que les choses avancent, mais de surveiller ses arrières pour ne laisser que peu de chance à la traîtrise. »


Loki dit :
« Comme on dit: "La meilleur stratégie c'est la coopération, mais il faut savoir punir à hauteur de la traîtrise." »


« Je suis tout à fait d'accords avec toi. »


*** Retournant toute son attention sur le majordome, le Chevaucheur entrepris de l'interroger. ***


« Om'shir à vous kielno,
Nous souhaiterions vous poser quelques question quant à cette enfant et sa famille décimé dans d'étranges circonstance, ainsi que par rapport aux évènements troublant que subit depuis un an déjà Minott.
»


*** Le Nelda pris alors quelques secondes pour reprendre son souffle et mettre en place les questions dans sa tête avant de reprendre. ***


« Tout d'abord, quelques question quant à la petite ici présente. D'après kielno Sarlon, vous seriez celui qui fut chargé d'amener l'enfant jusque Zarlif. Cependant quelques interrogations subsistent: comment avez vous fait pour placer son berceau devant les portes de la Citée sans vous faire prendre par la garde? Autre question, savez-vous à quel moment exactement elle fut symbiosée? »


*** Fenrir balaya ensuite du regard Aspar et Celegórn afin de savoir s'ils avaient eu même des choses à ajouter. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Celegórn Deléndil

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 14h42

 
Celegórn restait droit et sans prononcer quelques mots que ce soit, n'affichant que son habituelle froideur.


 
Livie

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 15h58

 
sur ces paroles Livie entra dans le manoir.

Om'shir Atius.
faite comme si j'avais toujours été là, je ne voudrais pas vous empêcher de repondre aux interrogations de Fenrir.



 
Narrateur

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 21h18

 
Le vieux Atius observa le départ d'Oda et l'arrivée de Livie avant de porter son regard sur Fenrir et d'écouter avec attention ses questions. Il ne parut découvrir la présence de l'enfant que lorsque Fenrir en parla et la désigna clairement. Le visage rabougri de l'homme arbora un sourire bienveillant bien que désolé, s'approcha de Lia et lui caressa un instant la tête avec une infinie douceur. Puis il invita la troupe à le suivre dans le manoir, afin de discuter en marchant ou des les mener dans un endroit plus approprié.

Je vais essayer de répondre à vos interrogations le plus fidèlement possible, comme je l'ai fais avec notre maire. Je ne saurais pas autant satisfait que de pouvoir vous aider à éclaircir ces atrocités.

Le tchaë accablé mais digne avançait avec lenteur, observant autant ses interlocuteurs que les lieux qui les entouraient. Il renvoyait dans la bâtisse une nostalgie et une mélancolie perceptibles. Il se dirigea vers les escaliers qui montaient à l'étage.Il parlait avec un voix grave et apaisante.


Cet enfant est entourée d'une aura ensorcelante.

Dés les premiers jours de sa naissance, nous avons tous vu qu'il y avait quelque chose d'inhabituel autour de ce petit être si charmant. Outre le fait que sa venue au monde soit marqué par un évènement funeste, nous avons tous perçu la magie qui l'entourait. De façon indescriptible, indéfinissable, trop subtil et sibyllin pour que cela puisse être clairement dit. Mais nous sentions une différence, une aura....

Regardez,
dit-il en désignant le groupe, je suis sur que vous l'avez tous adopté comme votre propre progéniture. Ou presque. Oui c'est un bébé, et ces êtres son attendrissants par nature. Mais elle a, plus que tout ses congénères, un petit quelque chose qui la rend...autre. Vous en conviendrez je suppose. Tout le monde est prêt à faire son possible pour la sauver.

Je ne sais à quoi c'est dû, mais c'est là. Je n'ai rien de fait de particulier en la déposant aux pieds de la ville, kielno. J'ai seulement pu constater que les hommes ne faisaient pas attention à nous, qu'il était aisé pour moi de la déposer là. Je ne me suis pas posé de questions, ce sont ce genre de choses qui arrivaient fréquemment depuis sa venue au monde.

Des étrangetés, et le fait que tout le monde vive au rythme de l'enfant.


Un long silence s'ensuivit, durant lequel Atius sembla réfléchir et fouiller dans sa mémoire.


Sa symbiose....je dirais deux ou trois mois après sa naissance. Nous la trouvions toujours avec cette petite créature étrange. Ne sachant pas que cela signifiait, nous nous sommes renseignés et nous avons appris que cela correspondant à un nouveau phénomène en pleine émergence.

Mais c'est malheureusement tout ce que je peux vous dire, je n'étais pas précisément là quand les deux petites créatures ont fait connaissance.


Ils arrivèrent à l'étage, dans de longs et larges couloirs.


 
Lia

Le Sukra 26 Astawir 1508 à 21h25

 
Bébé ouvrit légèrement les yeux, elle avait visiblement bien dormi, ce qui ne semblait pas être arrivé depuis un bout de temps. Elle bailla à s'en décrocher la machoir, regard les alentours avec ses grands yeux étonnés, désigna le majordome en s'écriant :

Tutusss ! Hihihi

Puis se tourna derechef vers son porteur avec les sourcils froncés et réclama clairement à manger :


Mongeeeer !

Réveil soudain après un long sommeil de plomb...


 
Aspar

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 10h52

 
*** Aspar ouvre sa veste et sort le bébé de son cocon. ***

Te voila enfin réveillée toi. Tiens, tu dois être affamée.

*** Il sort une outre de lait de chèvre qu'il lui fait boire doucement. Pendant ce temps il s'adresse au majordome avec un grand sourire aux lèvres. ***

Il est vrai riemto que cette enfant attire l'attention.

Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres.

 
Livie

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 13h46

 
Oui, c’est vrai que nous sommes tous tombés sous le charme de Lia. Même Celegorn ! C’est dire si elle est vraiment attachante.

Voyant le regard interrogateur de Atius, Livie commenta :

Oui, Lia, c’est le nom que nous avons donné à la petite. C’est ravissant n’es-ce pas (attention a votre réponse c’est le golem de glace, là à ma gauche, qui lui a trouvé ? Mais au fait, quel est le véritable nom que les parents de la petite lui ont donné ?

Aprés une courte interruption Livie reprit sur un ton plus grâve :

Comme vous l’ont déjà dit mes compagnons, nous aimerions faire la lumiére sur cette étrange affaire. Pouvez vous nous éclairer un peu sur l’histoire des Novogeld, leurs ancêtres et leurs affaires ainsi que nous décrire en détail, bien que cela soit une épreuve douloureuse pour vous, nous décrire dans quelles circonstances chacun des membres de la famille a disparu ?


 
Narrateur

Le Luang 28 Astawir 1508 à 01h13

 
Atius poursuivait sa visite des lieux en engageant le groupe dans un large couloir où se succédaient différentes salles, arborant toute l'austérité d'un lieu abandonné par la vie et envahi de draps blancs et de poussière. Entre les longs flots de parole, le silence laissait entendre les pas tranquille du groupe qui progressait. L'homme s'arrêta et observa Lia quand elle s'éveilla soudain puis prêta l'oreille à la Chevaucheuse. Il arbora une moue contrite, soupira et reprit la marche.

Vous exposer les vicissitudes de la dynastie Novogeld serait revenir à plus d'un siècle en arrière, ma soeur. Longue et complexe histoire que la leur. Comment vous résumer les courants nombreux et divers qui ont forgé cette ancienne famille de Minott ? Je ne peux pas vraiment, à moins que vous ayez des questions plus précises. Je peux tout au plus vous mener à leur "sanctuaire" familial.

Il avala sa salive et grinça des dents, s'assombrissant visiblement à l'évocation des morts qu'il allait devoir ressusciter.

Monsieur Novogeld est mort dans des circonstances encore inconnue. Ce que nous savons, nous l'avons vu. Il a été retrouvé mort, à moitié déchiqueté et broyé dans les imposants rouages de la meule d'un de ses moulins. Son épouse, Dora, a été emportée par la maladie deux mois après, dans des conditions terribles. Les deux plus jeunes frères de Monsieur (donc les oncles du bébé) ont été retrouvé morts à quelques semaines d'intervalle, l'un blessé mortellement par un sanglier durant une partie de chasse et l'autre a succombé à une crise cardiaque fulgurante. Leurs épouses sont mortes de chagrin et de faim, dit-on. Les deux fils ainés se sont faits surprendre par la chute d'un arbre sur la route entre Minott et Syrinth. L'une de leur soeur cadette a été renversé par un cavalier en pleine course, l'autre par une charrette de passage. Ensuite leur petit frère a été emporté par une rivière déchaîné, leur petite soeur s'est....

Le majordome cachait avec difficulté son émotion, cherchant à détourner son regard de ses interlocuteurs pour cacher ses larmes et les souvenirs douloureux qui suivaient son énumération morbide de faits tous plus atroces les uns que les autres.

...s'est perdue dans l'Hatoshal en jouant à l'orée de la forêt. La petite dernière...vous l'avez entre vos bras. En sécurité. J'ose l'espérer.


Un mélange de profond désarroi et de honte semblait hanter l'homme. Nul doute qu'il se sentait coupable, d'une façon ou d'une autre, de la fin de cette famille qui était aussi la sienne.


Lia...c'est jolie. L'enfant n'a...n'a pas de nom. N'en avait pas jusqu'à maintenant....

 
Celegórn Deléndil

Le Luang 28 Astawir 1508 à 01h52

 
"Pourquoi n'avez-vous pas gardé Lia ? Étrangement, ce qui s'en prend a ses proche n'a pas l'air de s'en être pris a vous, pas plus qu'a moi d'ailleurs."


 
Fenrir

Le Luang 28 Astawir 1508 à 08h50

 
*** Fenrir resta étrangement silencieux après les propos d'Atius concernant une aura entourant l'enfant, comme si cela ne le concernait pas.

Continuant à suivre le majordome et à écouter ce qu'il avait à dire, les pensées du Chevaucheur s'arrêtèrent alors sur la disparition de la jeune sœur dans la forêt.
Alors qu'il aller prendre la parole, ce fut, avec surprise, Celegórn qui se manifesta.
Prenant sa suite donc: ***


« J'aurais moi même encore quelques questions à vous poser.
Vous avez parlé d'une des sœurs de la petite qui se serait perdu dans Hatoshal. Avez-vous retrouvé son corps ou quelque chose pouvant laisser penser qu'elle est morte? Sinon, quand s'y est-elle perdu? Car avec beaucoup de chance, peut-être se trouve-t-elle être toujours en vie. Hatoshal est immense, et il est aisé pour quelqu'un de s'y perdre et de ne point retrouver son chemin pendant une très longue période. Mais celle-ci fourni également tout ce qu'il faut pour y survivre: vivres et cachettes...

Autre question, d'après le maire, il y aurait eu quelques étrangers pour le moins étranges qui auraient traîné en ville peu avant que tout ceci ne s'annonce. Peut-être sauriez-vous des choses à leur sujet et à un possible lien entre eux et la famille Novogeld?
»


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Luang 28 Astawir 1508 à 19h03

 
Oui, des étranges étrangers qui auraient rodés en ville ou bien autour de cette demeure à l'époque des tristes evénements. Il est également possible que vous ayez remarquez des rodeurs depuis.


 
Narrateur

Le Luang 28 Astawir 1508 à 19h28

 
Le petit homme mena finalement le groupe dans une large pièce très haute de plafond somptueusement décorée par des tapisseries et des tapis en tout genre, ainsi que des séries de portraits. Sur tout un pan de mur était gravé une très longue généalogie datée, nommée et construite en forme d'arbre.

Il se tourna vers Celegòrn, Fenrir et Livie tandis que l'enfant continuait à boire goulument son lait de chèvre offert par l'Archonte. Atius entreprit de répondre à chacun un par un.


Kielno. Vous êtes fier et solide, un homme sans doute déterminé et fort avec une longue vie devant vous. Je suis un vieillard impotent qui vit dans un village n'ayant causé que des malheurs à cette fille. Je préfère l'idée de lui trouver une nouvelle famille d'accueil en bonne santé, libre, voir puissante. Qu'un pauvre vieillard ancien majordome vivant petitement. Son avenir est précieux pour moi, et il ne se trouve pas avec ma personne. Malheureusement...ou heureusement.

Puis il se tourna vers Fenrir et prit le temps de la réflexion.


Noya s'est perdue il y a de cela un tout petit peu plus d'un mois. Sarlon a organisé des battues d'ampleur dans la forêt, mais après trois semaines de recherche, ils n'ont trouvé que des morceaux de tissus pouvant rappeler le vêtement qu'elle portait ce jour-là. Les hommes qui ont tenté de la trouver ont d'ailleurs parlé de phénomènes étranges durant leur quête dans la forêt. Ils avaient l'impression que la nature agissait contre eux. Accidents en tout genre, sentiers dissimulés ou inaccessibles, désorientation, animaux agressifs, arbres inquiétants....

Enfin bref, à moins qu'elle ait trouvé de quoi se nourrir comme vous le supposez avec optimisme, ce qui serait merveilleux, une petite fille comme elle n'aurait pas survécu plus de trois semaines....


Il eut ensuite l'air soucieux, détourna le regard et observa un long moment l'arbre généalogique qui dépliait ses branches et ses petits visages gravés. Tout en bas de celui-ci, la place destinée à Lia, qui ne comportait qu'une date de naissance.

Des étrangers....Cela me dit vaguement quelque chose. Je...je crois que Anie, une des servantes, celle chargée de faire les courses à l'extérieur, ainsi que Bion, notre jardinier, ont évoqué des vagabonds qui tournaient autour du manoir....

Le maître de maison se retourna vers Livie et Fenrir.

Voulez-vous que je leur demande ?

 
Livie

Le Luang 28 Astawir 1508 à 20h07

 
oui, nous aimerions en savoir un peu plus sur eux. Si vous vouliez bien nous présenter Anie et Bion nous pourrions leur demander combiens ils étaient, quand, ou encore à quoi s'interressaient-ils ? Où logeaient-ils ? Ont-ils discutés avec quelqu'un ?
je m'arrête là, ce n'est pas a vous que je doit poser ces questions, mais au jardinier ou à la servante.



 
Narrateur

Le Luang 28 Astawir 1508 à 20h27

 
Atius arbora un petit sourire devant l'empressement de Livie puis disparut aussitôt, courant chercher les intéressés. Durant quelques minutes il laissa ses invités devant le grand mur où s'amassaient harmonieusement quelques générations de meuniers et de fermiers Minottiens. C'était maintenant évident que la famille était ancienne et riche, certainement avec son lot de tourments et de vicissitudes familiales. Une famille qui avait été entièrement décimé, d'après ce qu'en disait leur homme.

Le sablier laissa filer bien des grains avant que Atius revienne avec un vieux tydale maigre comme un coucou tenant humblement un chapeau de paille contre sa poitrine, et une tchaë entre deux âges dans des habits de servante. C'était sans aucun doute Bion et Anie. Le majordome leur fit signe de s'avancer et ils saluèrent tout deux l'important compagnie en balbutiant quelques salutations de rigueur.


Atius : Je vous présente l'ancien jardinier des Novogeld, Bion et notre cuisinère principale, également chargée des courses, Anie.

Bion et Anie
: Om'shir.

Atius
(à Bion et Anie) : Ces gens ont des questions à vous poser sur les vagabonds qui rôdaient il y a un peu plus d'un an de cela. Vous vous souvenez ? Je me rappelle très bien vous avoir entendu en faire tout un foin....(sur le ton de la rigolade) Vos ragots vont être utile pour une fois ! (puis à Livie et Fenrir) Ils sont tout à vous.

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