Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Rencontres autour du comptoir de Farnya

Les confrères sont tout poilus !
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Iucounu
Le 08-04-1508 à 20h35
14 messages postés
Dernier message
Posté par Erzem,
Le 20-04-1508 à 16h49
Voir
 
Iucounu

Le Matal 8 Astawir 1508 à 20h35

 


Un arbre d'une vivacité étonnante pour son âge passa la porte ouest de la cité de Farnya laissant nonchalamment tomber quelques glands sur son passage.
Une légère brise emporta quelques feuilles d'un rouge vif vers le comptoir où se trouvaient les trois confrères.

Un arbre qui marche ?

Les rares passants se pincèrent pour s'assurer qu'ils ne rêvaient pas, un ivrogne lâcha sa bouteille et jura qu'on ne l'y reprendrai plus ... enfin, jusqu'à la prochaine fois, sans doute.
L'arbre aurait même juré que Krépion Loudmer s'était uriné sur les braies en le voyant traverser les portes massives.


Ah ah ah, autant pour ce vieux chnoque ! Songea-t-il tout haut sans penser une seconde que ses meilleures années étaient sans doute aussi derrière lui.

L'arbre aspirait à goûter la quiétude de l'ouest sauvage et ce cadre y ressemblait tout à fait pour un arbre très citadin ... d'ailleurs, il n'était pas tout à fait un arbre ... il n'arrivait plus à se souvenir ...

Aaaaaahhhhhh !
Au secouuuuuurrrrss !!
A l'assassiiiiiin !
Des Neldas ! Des Neldas ! Toute une armée d'espions de l'équilibrium !
Ils vont envahiiiir la ville !


Reprenant la forme d'un vieux tchaë barbu un peu trop grand pour être honnête, Iucounu lança, par pur réflexe, un sort de vengeance putride sur le premier nelda retroussant ses babines.

Ah ah ah ah !
Voilà pour toi, sale espion !





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Lowine Marmaran

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 09h04

 
Mais qu'est ce qu'y dit?

***
Elle regardait d'un air interloqué l'individu qui venait d'apostropher la caravane.
Visiblement, elle ne parvenait pas à saisir la teneur des cris que poussait le tchaë poilu depuis que celui-ci était sorti de derrière son arbre, arbre qui d'ailleurs... euh, avait apparemment disparu...

Ignorant, le faciès déformé de cette créature, (après tout que savait-elle de l'esthétique des frères?), elle répondit simplement par une harangue classique et commerciale à l'encontre de la foule (erm, c'est un bien grand mot pour les quelques égarés qui traînaient par là):
***


Grande promotion sur tous les prix marqués d'une pastille!
Profitez-en!
Vente éclair sur des dizaines d'articles!


***
Puis, après une petite réflexion, elle se dit qu'ignorer ainsi le premier client potentiel de la journée n'était ni diplomatique, ni judicieux.
Après tout apparaître subitement, avec un air de dément en hurlant sur les étrangers était peut-être une salutation en usage courant chez les frères de la côte.
Prenant le risque d'essuyer des sarcasmes sur son accent déplorable, elle enchaîna, mais cette fois ci en s'adressant directement au petit bonhomme:
***


Ey! vous! oui vous là bas, approchez et venez assister à la démonstration de notre fameux couteau multi usages, qui coupe, lacère, débite, tue, et entaille avec la même aisance!
Et avec ça je vous rajoute non pas
une! non pas deux! mais trois! pierres à fronde d'une valeur de...

***
Elle venait, tout en déroulant son argumentaire, de remarquer l'air étrange d'Eskiiz,
un de ses compagnons de route. Celui-ci s'agitait dans tous les sens en proie à quelques besoin soudain d'exprimer sa joie par des soubresauts incontrôlés.

Son esprit encore embrumé par les heures de sommeil manquantes,
elle finit toutefois par comprendre que la caravane venait d'être sauvagement agressée.

N'écoutant que son courage, elle prit la caisse sous le bras et plongea sous l'étal.
***


A l'abri! la fraternité attaque!

 
Jeaneudon

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 15h07

 
*** Jeaneudon s'était dirigé vers la porte de la ville afin de voir de ses propres yeux les fameux marchand de cette caravane. Une fois à la porte il ne fut pas vraiment surpris de voir Iucounu en train de s'agiter devant une horde de Nelda si ce n'était en nombre au moins en volume. En effet il restait bouche bée devant la taille des deux bestiaux.

Contrairement à Iucounu, il la joua plus profil bas en évitant toute remarque à la noix ....

de toute manière il comprend rien au nelda tant au niveau linguistique qu'au niveau .... heu ... de tout le reste.

Une fois la surprise passée il écouta d'un oreille distraite la géante au foulard. Elle lui semblait moins dangereuse car elle était quand même très grande mais elle lui semblait plutôt maigrichonne.

Il écouta donc mais ne compris pas tout .... ***



ICI : Services de copie---ICI : pour suivre vos commandes

 
Antiorn

Le Julung 10 Astawir 1508 à 18h38

 
*** Face à cette agression en bonne et due forme de ses employés, le chambellan Antiorn, qui supervisait alors le comptoir de vente du fundeq, préparait sa contre-attaque. Oh que si ! Il n'était pas dit que la Confrérie se laisserait marcher sur les pieds ! Oh que non ! Et surtout pas chez elle, à son comptoir de Farnya ! Retroussant ses manches et posant un regard froid sur l'agresseur, le blanc nelda réservait à ce Iuconu une de ses spécialités.

D'un geste dramatique, Antiorn plongea sa mains dans une de ses poches pour y trouver... son mou. Et débuta un contact télépatique avec le diplomate Noir Thosen Noril. Ah ça oui ! Ce Iuconu allait le regretter quand les autorités compétentes ouvreraient l'enquête ! ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Eskiiz Tonxx

Le Julung 10 Astawir 1508 à 18h57

 
*** C'est étonnant de voir un nelda pris de spasmes, tantôt se roulant au sol, tantôt effectuant des gestes désarticulés près du fundeq...
Eskiiz n'a pas bien compris ce qui lui arrivait, il était là, tranquille, puis a soudain eu affaire à ce qu'il a pris pour une remontée de flagadaze, assez puissante, altérant sa vision et lui faisant faire des gestes impromptus, mais très vite, il parut assez clair qu'en fait de remontée il s'agissait bel et bien d'une montée en puissance, et whaoo, ça c'était de la défonce.... Mais rapidement désagréable...

Il avait entendu parler de ce genre de mauvais tour pratiqué par les magiciens, il n'a d'ailleurs jamais trop aimé ça, les magiciens, des tricheurs oui...
Toujours est-il que voyant un nabot se transformer en arbre, il n'alla pas chercher plus loin l'origine de son état.. Un sort....

Malgré les secousses, il parvint à hurler à ses collègues qu'il venait d'être attaqué, puis dans un reflexe, il saisit son arbalète, plus d'histoires de diplomatie mais bel et bien une affaire d'honneur..
Malheureusement il réussit tout juste à casser un carreau et s'écorcher les doigts sur la corde...

Il songea ensuite à charger le nabot, avec puissance, après tout il était nelda, et c'est balaize, un nelda... Il commence donc sa course, épaule en avant et tressautant, prenant un élan inefficace au possible tant les zigzag l'empêchaient de prendre de la vitesse, il eut le temps de se rendre compte de la stupidité de foncer dans un arbre...


Car attaqué par un arbre, voilà qui est peu commun... Il ne s'était jamais senti l'âme écologiste mais cette fois c'était décidé, la nature serait son ennemie... Et pour toute arme contre celle-ci, il n'eut que le petit litre d'eau de malt fermenté ingurgitée... Et c'est le pas chaloupant, tantôt chassé, tantôt sauté, qu'il arriva tout ondulant face à l'arbre, en essayant de ne pas se sectionner une partie de virilité en dégraffant son pantalon... ***


Toi mon pote, tu vas prendre grmbblllll... Cher...
***
C'est étonnant de voir un nelda se soulageant la vessie en bougant le bassin en saccades contre un arbre... lequel en recevant tout autant que les chaussures d'Eskiiz restait impassible, sans même lâcher une pomme ou un marron sur le crâne de l'agresseur.
Il en avait pour un moment, c'est que l'eau de mal fermenté lui avait donné des munitions, de quoi prendre d'assaut une forêt entière...
***



 
Iucounu

Le Dhiwara 13 Astawir 1508 à 14h07

 



Sa condition d'arbre le quittait peu à peu, l'écorce cédant sa place à la chair et les grandes feuilles rouges à une chevelure rousse qui faisait la fierté de Iucounu.

Observant le manège de Lowine Marmaran, le tchaë essaya, en vain, de déchiffrer ses propos, baragouin incompréhensible, toutefois, en commerçant avisé, il ne put manquer d'interpréter ses gestes et son attitude qui sentaient l'accroche commerciale.

Levant la main comme pour décliner son offre, il salua la marchande tout en prenant contact avec Jeaneudon qui observait la scène.

L'atmosphère électrique fleurait bon le danger et la tension était palpable, fouillant dans les souvenirs que sa mutation avait emporté, Iucounu en perçut la cause et prit conscience de son erreur lorsque l'un des deux Neldas se présenta comme Antiorn, le maître caravanier de la confrérie.

Mémoire sélective, effet de sa transmutation ou sénilité précoce, le géant tchaë qui culminait à peine au dessus de la taille de ses interlocuteurs poilus sembla ignorer les remugles issus de ses chausses et de celles d'Eskiiz Tonxx pour se concentrer sur ses efforts diplomatiques.


Hum ... Ah ?
Enchanté, chambellan, je suis Iucounu, régisseur de la ressource et je vous souhaite la bienvenue.


Diplomatie, songeait-il à toute vitesse, pensant à l'instant où, sur le point d'achever un espion, on l'épargne pour le soumettre à la question. Non, se dit-il enfin, je ne pense pas que cela convienne ...
Il est vrai qu'il avait peu d'expérience en la matière.


Je suis navré de cet incident mais comme vous l'avez entendu, de graves évènements nous enjoignent à la prudence et il est plus facile de soigner un blessé innocent que de ranimer la victime d'un assassin de l'équilibrium.

Mais je vous ennuie avec nos soucis politiques.

Avez-vous fait bon voyage ?
Je suppose que ce sont les deux compagnons dont-il était question ?
Dit-il en désignant Lowine et Eskiiz.




Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Antiorn

Le Dhiwara 13 Astawir 1508 à 16h47

 
*** Croisant les bras et affichant une mine sombre, le blanc nelda se pinça les lèvres pour retenir les obscénités qu'il aurait bien craché au visage de ce Iuconu. ***


En effet, ce sont là mes caravaniers et le voyage a été bon jusqu'à cet "incident". Les autorités compétentes de votre faction ayant été averties, soyez assuré que nous ne tenterons pas de tirer réparation nous-même de cet affront.

***
Se retournant vers Eskiiz avec toujours cette mine sombre, il s'adressa à lui en Rabaän. ***


Laissez Eskiiz, la Bulle Noire est avertie et si nous répondons à cette attaque, nous perdrons toute crédibilité devant la justice... et perdrons l'opportunité de lui faire cracher réparation.

N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Iucounu

Le Luang 14 Astawir 1508 à 21h28

 



Ecoutant son interlocuteur en se lissant la barbe, Iucounu acquiesse avec bonhommie.


Je n'aimerais pas non plus vous roussir le poil, soyez assuré et tout ceci n'était qu'un simple accident sans conséquences.

Regardant par dessus, non, plutôt par dessous l'épaule d'Antiorn, le tchaë s'assure qu'Eskiiz a fini de trembloter, ce qui n'est pas le cas.
Se raclant la gorge en affichant son plus beau sourire commercial, il reprend.


J'en déduis que nous sommes tous deux animés, l'un envers l'autre, des meilleures intentions.
Et c'est tant mieux, nous sommes voisins après tout !

J'ai toujours pensé que la fraternité et la confrérie avaient beaucoup en commun et que nous gagnerions à nous serrer les coudes face aux rejetons et autres espions de l'équilibrium qui rôdent dans vos déserts et nos montagnes.

Sans compter tous les bénéfices que nous, enfin, nos royaumes respectifs, peuvent tirer d'accords commerciaux fructueux !

Ah ! Je suis certain que nous sommes faits pour nous entendre.





Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Antiorn

Le Luang 14 Astawir 1508 à 22h37

 
*** Toujours les bras croisés, le chambellan des caravanes incline légèrement la tête et son air dur laissa place à un sourire amusé. Cet étrange tchaë pouvait certainement rivaliser en originalité avec plusieurs des personnages colorés d'Arameth, de la singulière Cleya Joranum à l'imprévisible Artus Finn... ***


Certes... , laissa-t-il s'échaper sur un ton grave qui contrastait avec son amusement apparent. Et nos fonctions respectives rendaient notre rencontre des plus inévitables... D'ailleurs, à ce sujet, notre comptoir recèle de petits bijoux qui pourraient faciliter votre tâche en améliorant les capacités de vos collecteurs de ressources et leur formation.

Je vous invite à entrer pour un thé ?


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Thosen Noril

Le Matal 15 Astawir 1508 à 11h24

 
Iucounu... Antiorn...
La main passée dans ses cheveux qui repoussaient lentement depuis l'incident avec le tetrikarus foudroyant, Thosen cheminait à petit pas vers la porte Est.
Cet entretien allait le barber.
Ça c'était sur.

En plus il était l'autorité compétente maintenant ...

Grommelant pour lui même il se dirigeait vers le fundeqs prêt à faire le médiateur entre un Antiorn dans son bon droit et un Régisseur de la ressources toujours dans son bon droit quoi qu'il puisse arriver.

Aucun noiraud n'aurait du avoir à s'opposer à Iucounu.


Aussi quand il aperçut le sourire bonhomme du géant rouquin et celui affable du non moins géant nelda, Thosen eu une irrépressible envie de courir ventre à terre en priant Korany pour que depuis leurs élevés points d'observation ils ne remarquent pas l'ombre se dirigeant vers la ville.

Chassant cette inquiétant pensée, il fit quelques pas dans leurs direction et s'arrêta à moins de cinq mètres de Iucounu, le sourire de celui qui est invité mais ne sait pas où se mettre sur les lèvres.


 
Antiorn

Le Merakih 16 Astawir 1508 à 17h17

 
*** Thosen Noril montrait le bout de son nez... Antiorn n'aurait pas voulu être à sa place... d'ailleurs, il n'appréciait pas plus sa propre place dans l'affaire. Oh, certes, il lui aurait été facile d'oublier les frasques de l'original, n'eussent-elles été dangereuses. Mais ignorer ce danger était encourager la perte de quelque confrère malchanceux qui croiserait tôt ou tard le chemin de Iuconu un de ces jours... et encourager les tchaës à marcher sur les pieds de la Confrérie. De plus, il ne pouvait interdire un recours en justice à son caravanier. C'était là son droit le plus fondamental... que ce soit bon pour les affaires ou non... ***


Tiens, maître Noril ! Je suis heureux de vous voir en pleine santé après les aventures de la Bulle Noire ! Votre général se porte-t-il mieux ?

N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Thosen Noril

Le Julung 17 Astawir 1508 à 10h50

 
Guère mieux aurait-il eu envie de répondre, muré dans ses pensées, nostalgique, Krondor avait un bout de temps à passer avec lui-même apparemment.
Le sourire s'élargissant lentement, les yeux d'abord dans le vague comme pour se remémorer un événement ancien, il rit rapidement.


Bien sur chambellan ! Le général venait d'occir un des loups corrompu de notre région, enchainer directement avec un Gambol était peut être trop, même pour ce si redoutable guerrier.


Toujours prêt à s'enfuir, il rajouta sur le même ton joyeux.

Je vous dérange peut-être ?

 
Antiorn

Le Vayang 18 Astawir 1508 à 02h33

 
Absoluement pas, maître Noril. Votre présence à mes côtés est toujours la bienvenue !

Et surtout lorsqu'en présence d'un puissant mage imprévisible [musik]comme cet hurluberlu qui se trouvait devant lui...

Je disais justement à ce bon maître Iuconu que les autorités compétentes avaient été averties pour régler le malentendu qui nous oppose de manière civilisée.

*** Se tournant ver le dit Iuconu, le blanc nelda continua sa palabre. ***


Comme vous le voyez, je n'ai qu'une seule parole.

*** Puis, s'adressant aux deux tchaës à la fois. ***


Comprenez que mon office devient des plus précaires si tout tchaë peut agresser mes employés selon leur bon vouloir et ce, sans qu'il n'y ait recours à la justice. Mon employé a été lésé dans son intégrité physique et est donc en droit de porter plainte... si c'est là sa volonté. Oh, si cela ne dépendait de moi, j'oublierais bien ce malentendu, mais cela ne peut venir que de l'agressé. Il n'est pas dit que je le priverai de recourir à la justice de la Fraternité si telle est son envie... cela enverait un très mauvais message aux habitants d'Arameth. Oui, cela serait fâcheux qu'ils croient qu'on peut les agresser sans raison et sans somation et ce, tout en restant devant son bon droit devant les lois de leurs voisins...



N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Erzem

Le Dhiwara 20 Astawir 1508 à 16h49

 
*** Arrivant tout juste d'Oriandre, et après avoir déambulé dans la ville un bon moment, à la recherche du Régisseur Iucounu, Erzem se retrouva a la porte ouest de Farnya ***


Et mince .... je viens d'y penser ... Comment je vais pouvoir retrouver Maitre Iucounu, alors que je ne l'ai jamais rencontré ....

dit :
Tiens ... ça t'arrive de penser ?!
Même si c'est un peu tard, c'est une bonne nouvelle ...
Peut être que si tu me le demande gentiment, je pourrai t'aider ....


... Gentiment ? .... Oublie ... mais si tu te dépêche un peu, on aura peut être le temps d'aller faire d'autres activités plus lucratives, tu pense pas ?

dit :
Moui ... t'as pas tord ... pour une fois ...
Attend un peu ... et évite de lancer ta sandale cette fois ci !


*** Et, pour éviter de bloquer le passage durant son attente, Erzem alla s'adosser aux remparts de la ville ***


Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...