Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Rencontre inattendue

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Sujet lancé par Arda Oria
Le 27-04-1508 à 19h22
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Posté par Arda Oria,
Le 11-05-1508 à 21h00
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Arda Oria

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 19h22

 
Les montagnes surplombaient la route de part en part, une multitude de pics rocheux écrasaient de leurs ombres silencieuses la vallée dans laquelle les membres de la fraternité avaient il y a plusieurs années, avait suée corps et âme pour y ériger un chemin de qualité menant de Oriandre à Farnya.

La journée n’était qu’à son entame, le premier soleil commençait à s’envoler haut dans le ciel, et on entendait quelques fois au loin, un écho de hurlement surgissant des montagnes, les aberrations étaient réveillées elles aussi, cela personne ne pouvais en douter.

Mes pas résonnaient sur les pavés, qui commençait à chauffer sous les effets des rayons d’un soleil de plus en plus chaud, l’air de la montagne, alors salvateur, rafraîchissait de sa brise mon visage, en regardant le ciel, mes yeux se plissaient sous l’ardeur de l’astre brulant, et j’en venais parfois à apposer ma main sur mon front, afin de parer, avec mes maigre capacité, la lumière céleste.

A chacun de mes pas, s’élevait de mon sac les bruit des mailles de mon armures s’entrechoquant, et à mes côtés, la boule de mon fléau oscillait sans fin, d’avant en arrière, venant à intervalle régulier frapper ma cuisse droite. Je ne regrettais pas dans ces moments d’avoir laissé mon bouclier de côté, voyager armé était loin d’être de tout repos.

Au loin les murs de la cité commençaient à se dessiner aux contreforts des montagnes, de plus, on pouvait apercevoir la montagne au milieu de laquelle trônent les jardins d’Ykena, qui s’élevaient bien plus haut que la vallée, et même sans doute plus haut que mon altitude actuelle.


Me voilà de retour, et j’ai même le temps d’observer le paysage tellement mon métier est prenant ! Bon et bien allons nous amuser de nouveau à Farnya !

dit :
Dis, tu te rappelle plus les jours où l’on campait en montagne ? Cela ne te dirais pas de le refaire une fois avant de retourner en ville ?


C’est vrai que cela fait longtemps que l’on a pas passé de nuit à la belle étoile, le temps est agréable en ce moment, et bien nous passerons donc cette nuit dans les montagnes, on fera un feu de camp avec lequel on pourra faire griller de la viande, à conditions qu’on arrive à attraper quelque chose.

*** Une ou deux lieu avant d’arriver aux portes de la cité, Arda bifurqua vers la sud, et commença à gravir la montagne, le chemin tortueux entre les pierres, et l’escalade des parois verticales avec un sac lourd ralentissait nettement l’allure du Tchaë, il passa dans un dédale rocheux qui était sans doute un sentier utilisé par les créatures des montagnes, celui-ci était large de six ou sept pieds, et la hauteur des falaises le surplombant était d’environ un dizaine de fois la largeur du chemin, il déboucha alors sur une rampe sur laquelle semblait s’être déchainée une coulée de pierres, et pensa un instant qu’il fût content que l’éboulement ne se soit pas fait lors de son passage.

Lors de ses pérégrinations dans les montagnes, il contourna ainsi une dizaine de pics, et passa par trois petit col, les montagnes étant assez basses au sud de Farnya, et n’ayant pas de neige éternelles, à par la fatigue inhérente à ce genre de voyage, le temps était agréable.

Il s’arrêta alors sur les premières hauteurs desquelles la mer était visible, et en profita pour regarder le spectacle des hauteurs de pierres, en prenant le temps d’observer le paysage pour trouver un endroit où s’installer, il cru apercevoir une ombre de taille Tchaë, mais il pensa alors à une hallucination, au pire cela devait être une aberration.

Le deuxième soleil était à son Zénith lorsque Arda trouva l’endroit où il allait camper, il y avait un aplomb rocheux, couvert du vent marin, derrière lequel il pourrait s’abriter pour la nuit, il fît alors le tour des environs afin de réunir de quoi faire un feu, des pierres pour le foyer, et du petit bois pour allumer la fournaise, avant d’y rajouter quelques buches.

Il se posa alors, et pris le temps de discuter avec Erstin. ***


Ah la la, je pense sérieusement à changer de travail, comment je peux être un peu connu si mon travail se résume à n’avoir aucun client et à bronzer au soleil ? C’est plaisant certes, mais en attendant je suis toujours le gamin qui a quitté Oriandre, sauf que cela fait déjà un moment et j’ai déjà pris plusieurs années …

dit :
Et que compte tu faire? Je ne te vois pas marchand, ni artisan, et la bulle noire est le seul ordre où tu t’obstine à ne pas vouloir rentrer à cause de ta famille, garde du corps pourrait être sympathique, mais la noire te pique tout le travail, en fait il ne te reste pas grand-chose, tu n’as aucun talent en magie, mais je sais, tu n’as qu’à faire clown, ça t’irai bien avec ta parlote !


Moque toi de moi, tu ne voudrais pas non plus que je fasse simple vendeur ou balayeur.

dit :
Si ça te plait pourquoi pas, sinon tu n’as qu’à tout simplement voyager.


Peut être, mais sans compagnons cela risque d’être un peu morne.

*** Il s’allongea alors et se mit à faire une sieste, profitant du soleil. ***


 
Soleyä

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 21h05

 
*** Les montagnes ...
Monceaux de cailloux disgracieux à l'accessibilité restreinte.
Et pourtant, seul lieu adéquate au relief camouflé et semé d'embûches, apte à entraîner les noirs desseins d'une jeune Tchaë en mal d'aventure. Il faut avouer que sa longue absence a laissé des traces indélébiles sur sa forme d'antan, autrefois pleine de vitalité et prête à percer des fesses impolies de flèches empoisonnées.
Mais les souvenirs appartiennent au passé, et le futur regorge d'opportunités pouvant assouvir son ennui persistant.

C'est dans ce contexte particulièrement fort en sensations, que la frêle silhouette se fraye un chemin à travers les gravats et la roche coupante qu'elle ne manque pas d'injurier à maintes reprises. ***


Nan mais sans dec ! Qu'est-ce que je me prend la tête à marcher dans ce bourbier ! J'te jure que si j'avais des ailes, ce serait vite réglé !

*** Sensiblement affectée par les nombreux accros rencontrés sur sa route, elle bute une nouvelle fois dans cet ennemi invisible et manque de s'étaler sur le sol. Agile, elle s'extirpe rapidement de sa position incommodante et pense vivement à soulager sa colère sur le premier mâle osant lui tenir tête. Peine perdue, elle est véritablement seule au monde, et ne s'étonne pas de l'impopularité des lieux.

Le paysage ne l'intéresse vraiment pas, et la moindre fleur à l'allure resplendissante se trouvant dans son sillage est systématiquement empiété sans ménagement. Mettant sa mauvaise humeur sur le compte de sa nuit blanche, elle s'arrête quelques instants sur un rocher plat surplombant les alentours, et contemple l'étendue d'eau d'un air peu convaincue. Son estomac lui, est pris de multiples gargouillements et semble réclamer son dû, après sa marche enflammée. Sa hantise du poisson, parsemé d'arêtes toute aussi chiantes les unes que les autres lui inspire un dégoût prononcé pour la poiscaille.

Ses yeux se ferment alors, tentant d'oublier ce besoin naturel qui est le sien, et la jeune tchaë se perd déjà dans ses rêveries envahies par des troupeaux de viande cuite, réclamant d'être mangées.
D'autant que son imagination paraît presque réelle, tandis que son odorat finement développé parvient à discerner une odeur de brûlé, particulièrement attrayante. Elle ouvre alors les yeux, et les plats-sur-pattes disparaissent, mais pas l'odeur ...
Instinctivement elle ouvre ses sens, et observe finalement un trait de fumée noirâtre, s'élever d'une position relativement proche.
Pour elle, le rapprochement est vite fait. Jamais de fumée sans feu, et jamais de feu sans barbecue.

Les papilles en alerte, et la bouche en salive, elle récupère ses affaires et se dirige finalement, tel un zombie, vers ce lieu divin qui semble lui ouvrir les bras. Elle marche, cours, vole (ou plane), usant de son environnement d'une prestance sans pareil, animée par les grognements sourds et distincts tout droit sortis de son bide.
Après quelques litres de sueur déversés, elle débouche finalement proche d'un campement, et discerne rapidement une masse couchée. Elle n'y prête finalement aucune attention et se rue près du feu, avant de s'écrouler sur le sol. Devant l'absence de pitance, elle ouvre alors de grands yeux, entièrement dépitée, et se tourne vers la chose allongée. Empoignant un long bâton au passage, elle se rapproche de l'individu, et tend la perche dans sa direction, tâtant le corps d'un geste hésitant. ***


Ouhouu ? C'est vivant ?

 
Arda Oria

Le Dhiwara 27 Astawir 1508 à 22h42

 
La chaleur caressait mon visage, et l’eau de la source chaude me relaxait alors qu’une première Tchaë me massait les épaules, pendant ce temps là deux autres étaient collée à moins et me caressaient le torse, les bras, les épaules, et d’autre mouvement, sous le couvert de l’eau.

L’une d’elle commença à me lécher le visage, et à appuyer sa poitrine contre mon visage, une sensation de douceur intime m’envahissait après celle du soleil, celle qui me massait il y a quelque instant me poussa alors un peu et se glissa lentement derrière moi, elle passa alors ses bras en dessous de mes aisselles, et tira mes bras en arrière, pour m’immobilisait, la jeune fille à ma gauche plongea dans l’eau, pendant que celle qui tenait ma tête entre ses seins recula et attrapa un objet lisse et long qu’elle glissa délicatement dans sa bouche.

Quelque instant après elle commença alors à tendre l’objet vers mon visage, celui-ci s’approcha délicatement de mon visage, et après quelques instant s’appuya contre ma joue gauche, la jeune Tchaë évitait ma bouche habilement, elle me faisait languir, l’instant d’après le même manège se répéta, une seconde fois, mais elle appuya plus fort, décidément elle aimait bien ce petit manège.

La troisième fois, la douleur fût plus présente.


Hé !

Et la quatrième fois carrément douloureuse.

Hé mais aie !

Et la cinquième fois je fermais les yeux sous la douleur qui s’ouvrirent de nouveau avec vue sur la mer, dans un troisième soleil déclinant.

Eh mais je suis où là ?

*** Il se retourna alors d’un air interrogateur, tombant face à face avec un nouvelle Tchaë aussi belle que dans son fantasme. Il ne réalisait pas vraiment où il était. ***


Bonjours mademoiselle, euh … je suis mort ou quoi ?

 
Soleyä

Le Luang 28 Astawir 1508 à 22h29

 
*** Face au jeune tchaë, le beau fantasme se dandine cheveux aux vents, lui adressant un sourire blanc et radieux. Seulement, derrière toute cette beauté naturelle (rien d'artificiel !), le rêve s'arrête net dès lors qu'elle lâche ses premiers mots. ***


Sans déconner ...

*** Elle agite le bâton devant lui, l'air agacé. ***


Ben tiens, c'était trop beau, forcément ! Le feu allumé, la viande étalée ...

*** Observant d'un soupir l'individu qu'elle eut pris pour son casse-croûte, elle n'y voit d'apparence qu'un simple mâle au regard fuyant, curieusement influencé par ses attributs. Que peut-elle faire de lui ? Pas grand chose ... Il semble n'être qu'un simple bambin fugueur aux pulsions adolescentes, qui aurait fort à gagner à dévier ses yeux de sa poitrine s'il tient un tant soit peu à son intégrité. ***


Tu veux que je t'aide ???

*** Impulsive, ces quelques mots n'auront que peu été réfléchis, et partirent d'un trait. Ce n'est qu'une minute après qu'elle réfléchit au moyen dont elle pourra tirer profit du jeune innocent, pour lui soutirer un poids inutile compte tenu de son jeune âge. Elle l'avait d'ailleurs toujours dit, " l'argent, c'est une affaire de grands ! ".

Certains n'y verront que de l'immoralité, mais là où l'absurdité est, Soleyä n'y voit qu'opportunités. Caressant son ventre d'une grimace non dissimulée, elle se retourne vers le petiot, dévisageant avec intérêt son Mou. Aussi caoutchouteux qu'il n'y paraît, peut-être que ce genre de bourratif tient lieu de repas ? Qu'importe ... ***


Bon ben nan, à mon grand regret, t'es bien vivant, et t'as pas une seule miette de bouffe pour m'assagir. C'est embêtant, ça ...

*** Une dernière interrogation, peu convaincue. ***


Tu sais chasser ?

*** Aussi pessimiste qu'elle soit, elle n'aspire qu'à se reposer et jouer la pique-assiette, aux frais d'autrui. ***


 
Arda Oria

Le Luang 28 Astawir 1508 à 22h46

 
En effet, la donzelle avait du charme, et de la repartie physique et vocale, pour une fois qu’une fille parlais naturellement, ça valait le coup de se lâcher. Je me frottais un peu la joue, la douleur était persistante, elle n’y était pas allée de main morte, les questions des raisons qui pouvaient bien l’avoir menée ici, me passèrent au dessus de la tête dans un j’m’en foutisme conséquents, j’avais de la compagnie, c’était plus que ce que je pouvais espérer.

J’ai du pain et du vin dans mon sac, mais tant pis, si tu préfère chasser, c’est que tu n’as pas encore assez faim.

Enfin moi j’disais ça comme ça, si tu préfère de la viande, je vais pas faire celui qui insiste !


*** Il se rapprocha alors à quelques centimètres de son visage, la fixant droit dans les yeux. ***


A moins qu’un petit encas avant la chasse ?!!

*** Il se recula alors et sortie les deux vivres de son sac avant de sortir une corde et un fléau, à se demander ce qu’il allait chasser. ***


Y’a sans doute des braxats dans l’coin, vous voulez participer, ou vous avez peur de vous casser un ongle ?

 
Soleyä

Le Matal 29 Astawir 1508 à 14h28

 
*** Soleyä n'avait pas bougé une seconde, observant avec étonnement la quantité de ressources dont disposait l'individu. De plus, il s'inquiétait pour sa manucure, cela en devenait presque touchant. ***


Ben écoute, mes ongles te remercient, ils se portent très bien, je les ai limés avant de partir.

*** Elle marqua une pause. Etait-ce un hallucination ou se foutait-il de sa gueule ... ? ***


Salopiot ! Je chassais déjà sur les terres autrefois hostiles de l'Equilibrium lorsque tu apprenais tout juste à chier correctement !

*** Elle leva les yeux au ciel, inspirant une grande bouffée d'air, puis repose son regard sur lui. Quoi de meilleur que de combler son ennui dans la bouffe ? ***


Bon allez, file moi donc un morceau de miche, je crève la dalle.

*** Elle s'assit en tailleur, disposant son équipement autour d'elle. ***


Du braxat ? Désolé, je mange que de la viande hachée.





 
Arda Oria

Le Matal 29 Astawir 1508 à 15h26

 
*** Arda se baissa, attrapa le pain et la petit fiole de vin, et les lança à la jeune femme, il fît alors tourner son fléau, puis l’accrocha à sa ceinture avant de tendre un fruit supplémentaire, qu’il venait de trouver dans son sac. ***


Si tu veux de la viande, y’a pas trop de choix, y’a pas grand-chose d’autre que du Braxat dans le coin, sans prendre le risque de servir sois même de repas.

Mais si tu aime vraiment la viande hachée, j’suis sympa, j’pourrais te la prémâcher avant de te la donner, et si tu es sage, j’peux même te faire manger.


*** Il se retourna alors, il souriait à pleine dents. ***


Bon si vous savez chasser c’est déjà ça de gagner, mais ici c’est la montagne, pas la forêt, c’est un peu différents.

*** Il la regarda fixement dans les yeux, puis un sourire commença à se dessiner. ***


Mais une grande fille comme vous devrait vite s’adapter !

 
Soleyä

Le Matal 29 Astawir 1508 à 16h48

 
*** Tout sourire, le jeune mâle poursuivait la discussion la tutoyant tantôt, et la vouvoyant parfois, une sale manie qui la faisait brusquement passer de la vieillesse à sa jeune beauté radieuse, alternativement.
Tandis qu'elle saisissait les diverses victuailles qui lui étaient offertes, Soleyä surveillait d'un oeil avisé l'arsenal inhabituel de l'individu, jaugeant par là même ses capacités au combat qu'elle ne refuserait pas d'observer. ***


J'ai paumé mon arc durant mon absence, et j'ai survécu en taillant la graisse de mes ennemis à coups de cure-dents. Je crains que tu ne doives m'accorder une petite séance de démonstration de tes talents ...

*** Croquant à pleines dents dans sa miche de pain, elle lui adressa un sourire illuminé, et poursuivit. ***


Ah ! Moi ch'est Chole..ä ...

*** Elle peina à avaler la grosse boule retenue dans sa gorge mais la boisson évita rapidement les complications. ***


Soleyä, pardon. Jeune aventurière au service de notre chère Fraternité.

*** Elle se leva, nettoyant déjà la surface du fruit avec sa manche. ***


Comment tu t'appelles déjà ?

 
Arda Oria

Le Matal 29 Astawir 1508 à 18h34

 
Moi ?! C’est Arda ! Et j’occupe le poste ennuyeux de coursier, mais j’ai bien envie de lâcher ce boulot emmerdant comme pas deux, parce que personne à besoin de coursier, puis ce n’est pas très fun, je préférerais largement un truc plus amusant, où on peut devenir connu, aussi bien dans le bon que dans le mauvais sens du terme !

*** Arda enfila alors une armure recouverte de lames et de pique, qui blesserais quiconque pourrais tenter de l’approcher un peu trop violement. Il ajusta sa tenue, puis se mis à rire. ***


Je n’avais jamais pensé à chasser comme ça, je pense que ça va être fun.

*** En contre bas on pouvait voir un Braxat qui mangeait paisiblement, Arda posa la main sur son front et chercha un chemin, en essayant de parer la lumière du soleil couchant. ***


Regarde moi bien … avec un peu de chance ça te fera au moins rire un peu !

*** Il descendit avec difficulté les éboulements qui menait au petit plateau sur lequel la bête se trouvais, bien sur il ne passait pas inaperçu, et le bruit de son armure résonnait à des centaines de mètre à la ronde, de son point de vue, Solëya avait une vue direct sur le spectacle, le Braxat semblait lui aussi affamé, et chargea Arda de toute ses forces. ***


*** Le chasseur devint alors le chassée, et c’est alors qu’Arda eu l’idée la plus … stupide qui soit. Il écarta les bras et s’appuya sur la paroi attendant le Braxat, celui arriva furieux et sembla écraser le jeune Tchaë avec son crâne monstrueux, la bête était un peu plus grande que Arda et beaucoup plus massif. ***


*** Après quelques minutes, la bête ne bougeait plus, et pas de nouvelle d’Arda, on entendait puis une fois faible s’éleva, on pouvait comprendre les paroles si on se concentrait pour les écouter. ***


Ah merde, bordel j’suis bloqué ! En plus l’armure s’est plantée dans la pierre je n’arrive pas à me dégager ! Bordel de Braxat de merde.

*** Entre les paroles on pouvais entendre des rires, celui d’Arda qui avait sans doute trouvé la scène marrante. ***


 
Soleyä

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 16h48

 
*** Bras croisés, Soleyä ne fut guère surprise lorsqu'elle vit le mâle se faire écraser par la bête pour échouer lamentablement dans sa tentative de chasse. Non, décidément, il n'était pas fait pour cela, bien qu'avec un peu d'entrainement, elle puisse aisément améliorer sa méthode. D'autant que sa qualification de coursier supposait quelques compétences d'ordre tactique particulièrement attrayants. Elle seule pouvait lui donner goût à autre chose qu'à sa triste vie minable de jeune serviteur au service des caprices d'autrui. Avant même d'envisager quoique ce soit, elle jugea opportun de le suivre encore quelques moments, afin de juger sa personnalité.

Soupirant, elle descendit de sa plate-forme en trainant des pieds, jetant un regard amusé au comique de la situation. Un rire qu'elle ne put elle-même contrôler, pourtant peu encline aux facéties de bas étage. Arrivée à sa hauteur, elle l'empoigna par le col d'une main, tandis que ses pieds prenaient appui sur la roche. Ainsi, à moitié avachie sur lui, elle tira de toutes ses forces (en veillant à l'intégrité de ses ongles) pour le tirer de sa paralysie temporaire. ***


Bordel de bordel ! Qu'est-ce qui m'a foutu sur la route de ce glandu ?!!

 
Arda Oria

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 17h12

 
*** Le Tchaë n’arrivait plus à s’arrêter de rire, et regarder Solëya tirer comme une damné pour le débloqué n’arrangeait pas son hilarité. ***


Bah j’avais pas l’temps fuir, alors comme j’ai une armure d’épine, je suis dit qu’il allait s’empaler dessus, tiens d’ailleurs regarde, il n’est pas allé loin, il s’est pris une des lames en pleine tête.

*** Il montrait plus loin le braxat allongé à terre sans vie ; il s’était retiré pendant la descente de la jeune femme, dans un dernier effort bestiale inutile. A se moment là un craquement se fît entende, l’armure commençait à quitter l’étreinte de la roche, un instant après les deux Tchaë tombait, Arda au dessus de Solëya

Celle-ci allait se prendre le poids de l’armure, tu Tchaë et les lames de l’armure dans la foulée, à ce moment là Arda tendit les bras, et arriva au dessus de la jeune femme, sans la blesser, mais en s’écorchant vivement les mains. Il fixa les yeux de la jeune femme puis sourit. ***


Oups, c’était moins une.

*** Il se retira alors, sur le côté, et enleva son armure, il se posa à terre à croupis, et se mis à rigoler un bon coup. ***


Alors, mes talents de chasseur son impressionnant hein ? J’ai du improviser sur la fin, mais moi non plus j’avais pas d’arc ! Et vu la taille du bestiau, un coup de fléau aurait pas suffit.

A réflexion, je devrais peut être acheter un arc.


 
Soleyä

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 18h18

 
*** Et paf. C'était prévisible, l'armure se détacha de la pierre et il manqua de l'empaler sur place. Curieuse fin pour une tchaë de son calibre. Charmant comme il l'est, Soleyä n'eut pas à se plaindre d'égratignures sur sa peau plastifiée, et se leva aussitôt dès qu'elle fut dégagée.
En une demi-heure, elle pensait avoir tout vu. Et pourtant ... ***


Nan mais quelle idée d'avoir une armure-cure-dents ... ! C'est carrément dangereux ton truc !

*** Frottant ses habits d'un geste impatient, elle se retourna vers le Broxat, et trottina dans sa direction. Face à lui, elle l'observa d'un œil suspect. ***


Ah ouais quand même ... Je sais pas si il pourrit déjà mais ça fouette sévère par ici !

*** Récupérant un bâton, elle le pointa vers le cadavre, et l'enfonça d'un coup sec dans le bide. ***


Ah ...

Ouais nan mais c'est bon hein. Je crois qu'il est bien mort.


*** S'étirant dans un bâillement exagéré, elle choisit de se poser non loin de là et jette un regard au mâle. ***


Tu me garderas la laine, on la revendra au prix fort à de bons abrutis.

*** Elle saisit son fruit et croque à pleines dents, prenant lentement le temps de mâcher. ***


T'aimes voyacher ?

 
Arda Oria

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 18h39

 
Je regardais mon armure, c’était la première fois que je m’en servais, à vrai dire, elle du genre gênante, encombrante, on ne pouvait pas courir avec, encore moins grimper, esquiver relevait du miracle, comme j’avais pu le constater avec ce Braxat.

C’est bon, c’est bon, d’accords j’suis pas fait pour les armures ! J’vais la vendre !

C’est vrai que ça pue un Braxat, mais en même temps tout les animaux pue … d’un autre côté, c’est pas faux que celui-ci reniflait méchamment. Pendant que Solëya se plaignait de l’odeur, je donnais un petit coup de lustre à mon armure, si je voulais la vendre il fallait qu’elle soit propre. Puis le sang de Braxat pourrissant dans le sac, je n’avais pas envie de tester.

Solëya me demanda alors de prendre la laine.


La laine ? J’comptais tailler un bout d’dans et laisser la carcasse aux anthropophages, ta vu la taille, va me falloir au moins une demi heure pour le raser !

Bon quand faut y aller faut y aller !


*** Arda sortit un canif de sa poche et commença à éplucher la bête avec le sourire. ***


Voyager ? J’aimerai beaucoup, mais personne n’a jamais voulu venir avec moi, je suis donc devenue coursier, ça me donnait l’occasion de sortir un peu de la ville ! D’ailleurs je commence à bien connaître la région de la fraternité, mais cela ne reste que des voyages de quelques jours, trois exactement de Farnya à Oriandre, en pressant un peu le pas bien sur, de plus il y a des villages, donc c’est un voyage grand luxe si on s’arrête à Verkit et Jgalyll. Mais au moins on y trouve de la compagnie !

En fait y’a bien quelqu’un qui à voulu voyager avec moi, mais arrivé à Stabr j’ai tellement foutu la merde qu’il est partie, et j’ai du rentrer seul, ce trajet retour était un des pires voyages de ma vie, j’avais pas encore ma Mou alors c’était l’ennui total !

Et toi t'aime voyager ?


 
Soleyä

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 19h26

 
*** La femelle se taisait, finissant son bout de fruit avec appétit, et observant avec amusement le jeune tchaë qu'elle commençait presque à apprécier. Particulièrement dévoué, il ne rechignait pas à se plier aux ordres et disposait d'une connaissance géographique peu négligeable, sans compter l'aide précieuse qu'il pourrait s'avérer être.
L'Analyste du Clephte réfléchissait dès à présent, et songeait sérieusement à réorienter le mâle dans une voie plus adaptée, sous sa propre coupe.

Après avoir raconté ses souvenirs de vacance, elle hocha la tête, amusée par cette question, puis s'allongea à moitié, observant le ciel d'un regard inexpressif. ***


Si tu savais ... On ne peut pas dire que je supporte de rester au même endroit plus de quelques jours. J'ai longuement voyagé pour dire vrai.
Autrefois, avant ma disparition, j'ai parcouru toutes les terres de la Fraternité de long en large, prenant compte des moindres dispositions.

Ensuite, j'ai sans doute été une des premières à s'aventurer sur les terres de la Confrérie des Six, jusqu'à Arameth, où j'ai porté la voix de notre Fraternité auprès des leurs. Un charmant accueil m'avait été réservé, avec un buffet digne des meilleurs ... Toutefois l'attaque inopinée de scorpions géants m'a laissé quelques mauvais souvenirs ...


*** Elle sourit, profitant des bienfaits des rayons de soleil pour se réchauffer. ***


Ah ... et l'Equilibrium. Ces terres nous étaient encore hostiles et inconnues lorsque nous nous y sommes rendus, en compagnie de mon défunt mari, pensant récolter des informations sur ce peuple.
Nous avons été intercepté par l'un d'eux et ramené dans une auberge de la ville. Là-bas, un traducteur tchaë peu scrupuleux a tenté de nous faire chanter en voulant nous soutirer des trucs comme quoi il nous accuserait d'avoir offensé leur déesse le cas échéant. Il s'en est fallut de peu, ses potes ont voulu nous chopper mais on a bondit hors de la ville et on s'est enfuit, jusqu'au transport Nemen ... avec quelques piécettes de leur poche héhé ....

...

Huum, trouvées par terre, je voulais dire. Ca va de soit, non ?


*** Elle passa une main dans ses cheveux, inspirant une bouffée d'air. ***


Autrefois le Clephte visitait l'ensemble de notre monde, à la recherche d'informations pouvant servir à la cause de notre Fraternité. Plusieurs rumeurs courraient à propos de la nature de nos actes, soupçonnés pour la plupart. Je leur répondrai que nous n'avons pas la même conception du bien et du mal lorsqu'il s'agit de défendre nos intérêts, et que sans notre précieuse aide, ils se seraient trouvés bien emmerdés ... !

Il m'est à nouveau offert de reformer cette Loge à laquelle je compte insuffler un nouveau souffle de vie ... et repartir sur nos travaux inachevés.


*** Elle passa ses mains sur ses bras, les frottant alternativement afin de contrer un vent frais. ***


Et puis ... Il y a eu cette espèce d'épidémie à Farnya. Des tchaë contaminés par le S'sarkh enlevaient leurs propres confrères.
Ignobles êtres, et répugnants qui plus est. Sans parler de leur odeur. A cette époque, j'emmenais l'ancienne Mairesse de Farnya avec moi et nous fouillions les bas-fond à la recherche d'indice.
Le chat de gouttière, le guide ... Nous sommes finalement descendus dans les souterrains d'où il me reste que très peu de souvenirs ...


*** Elle fit la moue. ***


Ma vie est bien agitée ... Je vis pour le danger et j'emmerde la monotonie. Tels sont mes principes.



 
Arda Oria

Le Merakih 30 Astawir 1508 à 20h27

 
J’écoutais Solëya avec intérêt, à vrai dire j’en avais l’eau à la bouche rien que de l’entendre me parler du nombre de faction qu’elle a visitée. De plus cela n’avait pas l’air de visite de courtoisie ce qui laissait entrevoir plus de plaisir que d’être diplomate.

Quand au fait qu’elle soit mariée, cela m’étonne à moitié, il faut dire que son ancien époux avait bien de la chance, enfin c’est plutôt le genre de sujet à éviter.


*** Pendant ce temps là Arda avait fini de découper la laine et avait posé un bout de tissus dans lequel il comptait déposer la viande, qui fera office de repas ce soir. Il planta alors son couteau violemment dans la chair de la bête, puis commença à découper tranquillement une fois la peau épaisse percée, un peu de sang gicla sur lui. ***


Merde, foutu bestiole, même morte elle m’agresse encore !

*** Il sortit alors un morceau de viande d’environ quatre livres qu’il disposa sur son chiffon, quatre livres de chair de la bête, qui restait une viande de basse qualité, même en prenant la viande aux meilleurs endroits. Il referma le tissu et se leva en prenant son armure sur son épaule. ***


J’ai entendu parler de cette affaire de Tchaë fou, mais j’avoue que Arameth ne m’est connue que de caravanes, et l’équilibrium que de racontars.

Arameth, j’irai un jour, je ne sais quand, mais j’en suis certain ! En plus à t’entendre ma motivation s'enflamme!

Enfin tant que là ou je suis l’ennui n’y est pas je me porte bien, malheureusement en ce moment il est souvent sur moi cet ennuis, d’ailleurs je me demande même si avoir du boulot en tant que coursier m’amuserai, seul sur les routes j’en doute fort.


*** Il se leva et arriva alors aux pieds de Solëya, assise en aplomb sur son rocher. ***


Bon, c’est l’heure de manger, puis si on traine trop, il faudra rallumer le feu, sachant que le dernier soleil fait déjà basse mine, si on doit chercher du petit bois la nuit, cela risque de ne pas être si drôle que j’ai l’espoir de le penser.

*** Toujours souriant, il se tenait debout, attendant que la jeune Tchaë prenne l’avant de la marche, son armure semblait en effet plus encombrante qu’utile, elle pesait un poids important comparé au Tchaë, à se demander comment il arrivait à la porter sur son épaule, on pouvait voir sur son visage sa transpiration qui trahissait son épuisement à porter l’armure, mais il souriait toujours bêtement, toujours de bonne humeur. ***


Au fait, j’aime beaucoup t’a façon de ‘’trouver’’ de l’argent, rien de penser que tes mains ont pu se balader sur moi, ça me donne plus que des frisons !

 
Soleyä

Le Julung 1 Manhur 1508 à 21h44

 
*** La jeune femelle avait observé intensément les giclures de sang disposées sur l'habit du mâle sans un mot, lui donnant un air légèrement psychotique et inquiétant. Un phase de rêverie vite oubliée lorsqu'il parvint à ses devants, la sommant poliment de se mettre au travail. Plus le temps passait, plus elle l'appréciait. Son avenir lui sembla tout tracé. ***


Du bois en montagne ... ? Rien que ça ...

*** Soleyä se leva. Autour d'elle, des tas de cailloux, des cailloux ... et des cailloux disposés ici et là. Finalement, il allait falloir marcher un tout petit peu pour se déplacer près d'un arbre, à une centaine de mètres, dont la triste mine laissait présager une pourriture avancée.
Elle prit le pas en direction de cet endroit, sans dire un seul mot, puis elle marqua un arrêt. Elle s'approcha du jeune mâle, occupant son regard dans ses propres atouts, puis glissa ses mains agilement sur ses parures. Il ne remarqua pas grand chose mais le bruit des pièces éveilla son attention, sans doute était-il une crevure de rapiasse tenant à sa fortune personnelle. La tchaë fit mine de ne pas comprendre et lui tendit trois girasols, tout sourire. ***


Euh, tiens c'tait par terre. Je te les laisse, j'en ferai aucun usage.

*** Sa générosité la perdra, tiens. Elle s'accroupit dès lors et commença à regrouper du petit bois, jusqu'à en avoir plein les bras.
Tandis qu'elle saisissait la dernière brindille, elle aperçut un drôle de petit insecte la dévisager, posé sur le petit bout de bois. Prise de stupeur (effet de surprise), elle lâcha le tout en poussant un cri. ***


Ouuuh putiiin !!!!

*** Son poing s'écrasa aussitôt sur le petit truc qui fut littéralement désintégré par le coup. ***


Bêrk ... Pas foutue d'être propre, cette saleté de nature !

*** Elle essuya avec dégoût les quelques morceaux d'insecte restés collés à sa main sur un caillou plat.
Elle ramassa ses trouvailles, et se retourna vers le mâle. ***


Bon ben reste plus qu'à me trouver un oreiller et ce sera bon.



 
Arda Oria

Le Vayang 2 Manhur 1508 à 13h07

 
La rampe de retour fût raide, décidément cette armure était mieux dans un sac ou un coffre qu’avec moi, j’avais vraiment fini par la détester, vivement mon retour en ville pour m’en débarrasser, il est vrai qu’elle pouvait être utile, en combat singulier, en mêlée, mais décidément, ce n’était pas pour demain la veille que ce genre de rixe allait m’arriver. En attendant elle était un poids supplémentaire important et inutile.

Je fini par arriver au campement où Soleyä faisant sans doute mine de s’impatienter, mais la fatigue me faisait douter du bienfondé de ma réflexion, quoique …

Soleyä s’était déjà allégée de son tas de bois, le soleil allait bientôt plonger dans la mer, dans la demeure du S’Sark, et le premier soleil ne serait pas rendu avant une longue séries d’heures.

Je posais alors mes affaires, et commençai à allumer le feu. Je tendis alors le sac de laine à la jeune femme.


Tu voulais un cousin en voilà un !

*** Arda se mis alors à genoux et se baissa pour souffler sur le brasier qui commençait à surgir des brindilles, avec les braises encore restante du dernier foyer, qui possédait encre une lueur de vie, une fois le brasier bien lancé, il mit une bûche qu’il avait pris le temps de ramasser pour le premier feu de camp, qui se mise à crépiter lorsque la mousse entra en contact avec le feu, heureusement la saison était sèche, sinon le feu n’aurait sans doute jamais pris, la nuit était douce, et aucune tempête ne se profilait à l’horizon. Un bon tant pour passer la nuit dehors. ***


Je pris alors une pierre plate que je plaçai sur le foyer pour que celle-ci s’échauffe, puis au bout d’une dizaine de minutes, je mis la viande à cuir, après avoir tranché des morceaux assez fin pour qu’ils cuisent plus facilement.

Tu aime la viande saignante ou bien cuite ?

Ah j’ai failli oublier, la laine est fraîche, y’a p’t’être des bestioles dedans, alors fait gaffe !

Je pensais à un truc, vu que la chasse au corps à corps c’est pas mon truc, ça te dirai que je te trouve un arc ?


 
Soleyä

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 19h18

 
*** Soleyä saisit le sac de laine, la mine fatiguée de cette longue et riche journée. Pour seul traitement, elle appuie sur le coussin improvisé en espérant étouffer, voir écraser les parasites indésirables.
Une fois installée, elle se tait et observe le tchaë à l'ouvrage, préparant le feu et le repas avec un total dévouement. Ce n'est pas faute d'avoir été odieuse pourtant. C'est avec un sourire non dissimulé qu'elle tourne la tête dans sa direction et lui répond. ***


Saignante, ça me plait bien ... Sinon, c'est immangeable.

*** Demain serait un nouveau jour, et sans doute mettrait-elle à l'épreuve le comportement et les capacités de cet individu, anormalement sympathique envers elle. Etait-ce là un coup monté, d'avoir planté ce mâle semblable à un couteau multi-usage, et attentionné à satisfaire chacun de ses souhaits ? Peu importe, l'heure n'était pas à la paranoïa, et tandis que son estomac gronda d'une voix sourde, elle poursuivit. ***


Un arc ... ? Et bien ... J'avouerai qu'en effet, il me serait fort utile ...

*** Elle redressa la tête, pour se trouver assise, et la bonne odeur du feu la rassura. Il lui restait tout de même une question. Une seule. ***


Connais-tu les Prospecteurs du Clephte ?

 
Arda Oria

Le Sukra 3 Manhur 1508 à 22h34

 
Prospecteur du clephte ?

*** Arda semblait être entré dans une longue réflexion, on pouvait aisément deviner qu’il tentait de se souvenir de l’endroit ou du moment où il avait bien pu entendre de nom. ***


Bizarre, ça me dit quelque chose mais j’arrive plus à mettre la main dessus, un rapport avec la bulle bleu … Thanakis à du en parler un jour … non peut être pas … où bien l’vieux Havius …

*** Il regarda Soleyä ***


J’ai peut être du en entendre parler un jour, mais cela m’échappe ce soir, peut être que cela me reviendra.

*** Arda tourna la viande assez tôt pour que celui-ci ne soit pas trop cuit, et commença à faire cuir la seconde face du morceau de viande rouge. Une dizaine de minute après … ***


Si tu veux c’est près, j’ai rien à mettre dessus pour accompagner, j’espère que tu apprécieras quand même !

 
Soleyä

Le Matal 6 Manhur 1508 à 16h58

 
*** Soleyä haussa les épaules devant l'ignorance du jeune tchaë. Moins il en savait, mieux ce serait. Et accessoirement, mieux valait que le Clephte reste aussi peu connu.

...

Assise devant le barbecue improvisé, elle scrutait la viande avec inquiétude, hésitant maintes fois à lui signaler que son morceau était assez cuit, mais elle n'en fit rien.
Elle ne rechigna pas à attraper la nourriture avec une grande feuille trouvée par terre, et ne fit signe d'aucune politesse, s'acharnant sur la viande avec appétit.
Une fois terminée, elle s'allongea à moitié.

Quelque chose n'allait pas. Ce petit truc typique des moments désagréables qui vous ballonne le ventre dans d'atroces gargouillis.
Un sentiment de mal-être, la tête qui tourne et une furieuse envie de dégueuler.

Brusquement, elle porta une main à sa bouche et se retourna juste assez rapidement pour épargner le campement de détritus alimentaires déglutis par sa gerbe. Quelques tripes évacuées plus tard ... ***


Bordel de bordel !!! Tu m'as empoisonné ou quoi ?!

Pouah ! Paysage de merde, et viande de merde ! C'est pas faute d'avoir été volontaire, hein.


*** La mine blafarde, elle s'essuya et rinça la bouche avec une gorgée de vin. Au lit, maintenant.
Elle se retourna sur un côté, ne demandant pas son reste.
La nuit parut se passer sans encombres, jusqu'au moment où elle se leva en sueur, d'un sursaut magistralement orchestré et maîtrisé par sa grâce naturelle. ***


TAYOOO !!!!

*** Elle se mit en position de combat, scrutant l'horizon sombre de ses yeux menaçants. ***




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