|
|
|
Le Dhiwara 4 Manhur 1508 à 23h43
|
|
|
| Quelques instants avant le Zénith de Minath et depuis le petit jour, la foule ne cesse d’arriver. Tous les habitants de Lerth ont progressivement quitté leur maison et la tranquillité de la Scintillante pour rallier le pilier de Poussière. Ils ont emprunté le pont que certains d’entre eux n’avaient jamais traversé, ou une seule fois lors de leur arrivée dans l’Aghererh’ta S’sarkh. Aujourd’hui est pour tous un jour spécial et le début d’une semaine de festivités traditionnelles. En effet une fois par décennie, les témoins célèbrent le don que leur ont fait les Nemens quatre siècles plus tôt. Le don de l’Aghererh’ta S’sarkh et de la Scintillante afin que les chants et les prières des fidèles soient au plus proche de leur vénéré S’sarkh, Gardien des Océans, Seigneur des Abysses.
Minath approche de son point culminant et la foule rassemblée prés du pilier commence à s’organiser dans le calme sans qu’aucun chef de file ne soit identifiable. Un bon millier de pèlerins sont à présent réunis, quand des cloches retentirent, les grandes portes du pilier de poussière s’ouvrirent et laissèrent passer un orchestre. Celui-ci est composé principalement de percussions : Tambourins et Atabaque pour donner la cadence à la procession. Des Ocarinas et quelques Doudouk, Taboulet et Ttun-ttun viennent compléter cela. Le tout produit une musique lancinante, aux tonalités particulièrement graves. Parmi la masse des gens du commun, marins, mineurs, paysans ou commerçants, se mêle les adeptes les plus fanatiques, écorchés, prieurs ascètes, pénitents et larmoyants. Le tout formant une foule bigarrée à la couleur locale. Et c’est ainsi mélangé que tous les courants de la philosophie des Témoins du S’sarkh se mettent en branle depuis le pilier de Poussière.
La colonne menée par les musiciens chemine sur le chemin escarpé et sinueux qui relie Lerth à l’île de Syfaria. Ne pouvant par endroit passer qu’à deux de front, voire une personne sur les passages les plus difficiles, la procession forme un long serpent discipliné qui parcoure la chaîne montagneuse. La solidarité est de mise, ainsi que le respect du rythme des plus petits. A mi-parcours les attend le passage obligé, un pont de pierre étroit tendu au dessus d’un gouffre à plusieurs dizaines de mètre de hauteur. Un ouvrage Nemen certainement, la faille aux parois presque verticale, fait presque 20 mètres de large et sépare la presqu’île de l’île. Sur le pont, chacun s’y engagera l’un après l’autre, les rares enfants peuvent être accompagnés d’un parent. Mais passer de l’autre côté du pont représente beaucoup pour tous, il s’agit d’un renouvellement de son lien avec S’sarkh. Pour les étrangers, ce passage est un souvenir impérissable de leur séjour sur la Presqu’île. Chaque pèlerin s’imagine leurs ancêtres lorsque les nemens leur ont fait cadeau de la Scintillante et la première fois où ils ont fait le trajet empruntant cet ouvrage vertigineux. Ainsi chacun à son rythme et dans le recueillement de ses pensées, la longue cohorte de pèlerins mettra toute la journée à rallier la Scintillante. Les derniers arrivant juste à temps pour la cérémonie du Lever des Lunes au Temple.
EDIT HRP MJ7 : Tous les sujets relatifs au Congrés sont ouverts à tous les participants et sont temporellement déclinés en fonction du programme. La date étant écrite dans le titre, vous pouvez poster pendant plusieurs jours à condition de respecter la trame temporelle et de garder la cohérence. Bon jeu et bon RP.
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 01h11
|
|
|
| Samael avait rejoint le pilier tôt dans la journée. Le Propage tenait particulièrement à célébrer cet événement et à participer à la Procession. Le Nelda s'était équipé léger, une tunique de cuir, des bottes, un bâton et sa cape séculaire. Lorsque la foule se mit en rang, le Nelda se trouva une place à l'avant du cortège juste derrière les musiciens. Après une prière silencieuse au Seigneur des Flots, Samael se mit en route à un rythme aisé pour un voyageur de son expérience. Quelques instants après le départ, un légère traction sur sa cape attira le regard du Nelda vers le sol. la une petite fille Tchae non symbiosée s'accrochait fermement au vêtement du propage pour ne pas tomber dans le mouvement de foule. Il lui sourit et se pencha pour se mettre à sa hauteur.
Tu es perdu petite? Allez viens de la haut tu verras mieux les bénédictions de S'sarkh ! , disant cela la grosse main du Nelda attrapa la petite fille et la hissa sur ses larges épaules.
Ainsi harnaché, Samael se mit en route sur le sentier en sifflotant et chantant une chanson de marins pour la petite fille qui s'accrochait fermement dans ses poils.
Une fille sur le port
Rêve encore aux grands yeux amoureux
Du béguin qu'une nuit elle fit sien
Pour gratuit, mais oui
Un marin, un beau cœur
Qui la fit chavirer dans ses bras
Comme c'est bon de couler
Tout au fond d'un baiser comme ça
Une fille sur le port
Rêve encore à la voix qui tout bas
Murmurait dans le soir
Murmurait des mots pleins d'espoir
Ça c'était du tangage du naufrage
Dans le flot de ses mots
Comme c'est bon de s'noyer
Tout au fond d'une voix comme ça
Une fille sur le port
A l'espoir de pouvoir le revoir
C'est sa chance, la dernière
C'est sa chance, c'est la der de der
Mais là-bas, tout là-bas
Un marin se marie au printemps
Il y avait bien longtemps
Que sa belle attendait c'moment
Une fille sur le port
Rêve encore rêve encore rêve encore...
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 05h20
|
|
|
| Dans la grande foule serpentant parmi les montagnes de la presqu'île, un tydale décharné avançait à pas tranquille. Depuis quelques mois son regard semblait vide et perdu mais aujourd'hui, il avait retrouvé de cette vivacité scrutatrice qui lui était normalement propre. Il observait les gens et contemplait la superbe vue qui s'offrait aux pèlerins qui cheminaient. Aujourd'hui, les gens profitaient d'un temps calme et superbe, mais pour Serphone ce long périple était inscrit dans sa mémoire comme une épreuve ardue sous la houle titanesque de vagues venant lécher les falaises abruptes jusqu'à leurs sommets, dans ces nuits glacées de la saison froide. Car même étant Transcient, il avait eu l'occasion de faire de nombreux allés et retours sur ce pont. Et jamais il n'était certain de pouvoir s'en sortir indemne, voir vivant.
Mais aujourd'hui, rien de tout cela. La mer était plate, le ciel bleu et la foule procédait tranquillement à son avancée physique et spirituelle dans la mémoire de la Faction, partagée et personnelle. Même le sorcier, dans la chaos tourbillonnant de sa psyché, avait trouvé un havre tranquille où il pouvait honorer ses ancêtres, à sa lignée, à sa fille et à ses amis. Il communiait à sa façon, tout en adressant l'expression de sa foi au S'sarkh dans un mutisme aux lèvres cousues. Malgré son corps frêle et ses pieds nus, il avançait sans mal vers la Scintillante, soutenu par le mouvement général et l'aide de certains. Lui, quelque part, savourait cet instant avec d'autres factionnaires. Son statut de longue date et les derniers évènements de sa vie avaient pratiquement fait de ses frères Témoins des inconnus.
C'était le moyen de renouer contact, d'être tenu au courant et de partager des souvenirs autant que d'exprimer ensemble une philosophie commune.
Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 18h57
|
|
|
| Au beau milieu de la foule se trouvait un Tchaë, sans grand-chose de particulier. Vêtu d’un long vêtement sombre, très simple, peu épais, il portait une épée à sa ceinture, qu’un nœud solide rendait solidaire de son fourreau, signe qu’il n’avait aucune intention d’en faire usage. Il l’avait tout de même prise avec lui au cas où un danger menacerait la procession. Un vieux reflexe de soldat, il n’aimait pas que des gens incapables de se défendre par eux même soient en danger.
Il était venu à cette procession dans l’unique but d’en être le spectateur, se faisant discret, regardant autour de lui avec un regard curieux, qu’il essayait de ne pas rendre indiscret, ne voulant offenser personne. Il était là sur conseil de Samael, qui lui avait conseillé les événements pour se faire à la vie des Témoins. Cela lui permettait aussi de sortir un peu de la cité dont il sentait un peu étranger, en ne parlant pas bien la langue de ses habitants. La marche lui faisait du bien.
Il y avait principalement des Témoins, mais aussi des représentants d’un peu tous les peuples. Tout ce petit monde suivait, en silence pour certains, comme le Chevalier, en chanson pour d’autres comme le Propage, ou en discussions comme d’autres encore. Tous avançaient au rythme de la musique faite par un grand nombre d’instrumentistes menant le pas. L’ambiance était propice à la contemplation, et l’ancien Commandant s’en donnait à cœur de joie, regardant, apprenant parfois un peu.
Il avait compris que sa méthode première, celle d’essayer de tout comprendre point par point, ne serait pas la bonne. Elle était celle d’un scientifique qui cherchait à faire une étude sur un peuple, mais pas celle qu’il devrait avoir. Alors il avait décidé de se comporter comme en campagne, comme lorsqu’il était arrivé dans la Fraternité. Il regardait, vivait, partageait avec ces gens, dans l’ignorance, et petit à petit certaines choses lui apparaissaient comme claires, et il avançait à son rythme.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 19h55
|
|
|
| ***
C'est en toute fin de cortège que se trimballait gaiement le Tydale.
Vêtu d'une multitude de robes légères, de somptueux châles, de gants dépariés et de chausses délicates -le tout orchestré d'une main savante-, le chamarré personnage attirait autant de regards qu'il arborait de couleurs. Du mépris à la fascination, des compliments à l'ignorance, il y en avait pour tous les goûts.
Quoi qu'il en soit, voilà un petit moment avançait en se délectant du parfum d'émotions que la foule laissait dans son sillage.
Perdu dans cette myriade voluptueuse de sensations, il exultait.
Bien qu'à ces yeux, cette marche n'avait rien de fondamentalement sacrée, il suffisait de se laisser aller pour -que bien au delà de comprendre- en ressentir l'ampleur et l'impact.
Se laisser aller.
Se laisser submerger.
Se laisser emporter par ce flot d'exaltation.
Dans ce bain émotionnel, il trouvait enivrant de communier, non pas avec le but ou l'icône, mais avec le monde en lui-même qui sous le poids des émotions, semblait se déformer.
De la même manière que sur une mer troublée, Jémori tanguait sous l'effet de l'altération de la Réalité inconsciemment réalisée par l'ensemble des Témoins présents.
Un sourire béat sur les lèvres, l'Arlequin des Six avançait sans trop se poser de question et sans vraiment prêter attention à ce qui l'entourait, porté par la contemplation d'un trop rare phénomène.
***
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 20h31
|
|
|
| Ce fut au bout d'une heure, alors que la procession progressait toujours, qu'Erling trouva enfin ce qu'il cherchait. Ou plutôt, ce qu'il cherchait lui sauta aux yeux alors qu'il regardait vers l'arrière.. Le dandy des Six étaient toujours habillés d'atours extravagants et les couleurs qu'ils proposaient reflétaient les lueurs de Minath pour se jeter aux yeux des marcheurs.
Toutefois, le Propage n'était pas tout près de Jemori. Il arrêta donc de suivre le flux de personnes pour laisser son ami venir à lui. Son immobilité ne fut pas sans problème. Les badauds le frolaient, le heurtaient sans réelle considération mais Erling savait que le tort était pour lui, aussi il se déplaça d'autant qu'il le put vers un bord de la route. En prenant bien sur en compte, les falaises qui la bordaient.
Enfin, le dandy apparut de sa démarche toujours aussi flanante aux yeux du Témoin. Il avait un air joyeux sur les traits et Erling fut presque tenter de se joindre à lui sans la moindre parole pour ne pas stopper sa béatitude. Pourtant, la joie du Propage de revoir son ami prit le pas et aussi, il se rendit à ses côtés.
Bonjour à vous, ami Jemori !
Pélerin du S'sarkh
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 5 Manhur 1508 à 21h57
|
|
|
| ***
Inanna était habillé comme tout les jours: des habits pas pratique pour une longue marche. Le rythme étant lent et récurant, le frottement du tissu sur sa peau huilée à certains endroits commencer à être désagréable. Sa tunique avait beau être de meilleur qualité que la plus part des poussiéreux qu'il croisait, elle était faite pour pouvoir tourner un peu en rond dans une salle d'étude, être confortablement installée sur sa chaire, et s'assoupir sans soucis sur une pile de livre.
L'Orateur avait essayé de se joindre aux chants, mais ne connaissant pas la langue il avait fais rire ouvertement les enfants à plusieurs pieds à la ronde, pour les adultes il avait moins prêté attention et ils c'étaient surement montré plus discret. Il était un peu rassurant de savoir cette foule encline à rire un peu quand on ignore ces pensées.
Quand il n'était pas occupé machinalement à jeter un œil aux même enfants lors des passages à risques, Inanna se posait des question sur le bien fondé de cette procession. Mélanger tout le monde! c'est ce perdre!
En cet instant tout le monde était un ensemble, ou plutôt une masse. Il y avait une certaine harmonie entre ce qui la composait, mais au yeux du tydale ce mélange était affreux. L'atmosphère qui en dégageait ne correspondait pas du tout avec ce qu'il voyait, et sa vison des chose. C'était comme s'il trouvait exposé en un haut lieu une parodie grossière, vulgaire d'une toile de Maitre.
Ses pensées commençaient à ressemblait à une vison cauchemardesque du Tableau. Mais une fatigue providentiel vint le faire chanceler. S'appuyant sur la première épaule à sa porté, il récita un Merci mécanique avant de se reprendre. Un peu pris par sa fierté il se remit en marche comme si rien ne s'était passé.
***
Rayon de bonheur. | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 6 Manhur 1508 à 15h49
|
|
|
| *** La tydale sursauta quand elle sentit la grande main poilue du Propage se poser sur son épaule. Elle se retourna d’un bond, reconnu le nelda et soupira de soulagement. ***
Vous m’avez fait peur Messire Samael …… Je veux bien un peu de compagnie …… Toute cette foule ….
*** Elle sourit timidement, se rendit compte des petits pieds qui pendouillaient de chaque côté de la tête du Propage, porta son regard un étage plus haut et vit une adorable tchaë, elle lui fit signe de la main. ***
Bonjour !
*** Elle emboîta le pas à Samael, sans le perdre de vue tout en l’écoutant fredonner. ***
C’est joli …. Même si je n'y comprends goutte.
*** Et elle laissa échapper un petit rire cristallin. ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 7 Manhur 1508 à 19h08
|
|
|
| Peu avant d'atterrir, Nelle rejoint son père sur le pont avant du navire nemen.
Elle a passé quasiment les vingt-quatre heures du trajet à dormir, grâce aux herbes neldas fournies par son père : son estomac n'ayant pas franchement apprécié les remous aériens lors de son précédent voyage, Nelle a cette fois-ci préféré prévenir ces désagréments : "mieux vaut dormir que vomir" est désormais sa maxime préférée à propos des voyages aériens...
Mais elle s'en voudrait pour autant de rater la vue aérienne de Lerth que le vaisseau offre à son approche, aussi a-t-elle demandé à Knüt de la réveiller au moment opportun.
Elle contemple donc avec émerveillement cette vision nouvelle de la cité qui l'a vue grandir, s'efforçant de faire passer au second plan le mal de l'air qui commence déjà à s'emparer d'elle.
Lorsque le vaisseau entame la descente à l'approche de sa destination finale, Nelle aperçoit la fin de la procession à mi-chemin de la cité, et se réjouit : en se dépêchant, ils pourront sans doute la rattraper avant qu'elle ne finisse de passer les portes de Lerth... En tout cas, ils seront là à temps pour le plus gros du congrès !
Une fois l'atterrissage effectué, Nelle descend en trombe du navire volant, portée à la fois par l'envie de retrouver le plancher des vaches que par la hâte de rattraper la procession et rejoindre la ville... qu'elle avait quitté voilà un an presque jour pour jour...
Sans attendre ni son père ni ses deux acolytes de la Fraternité, l'adolescente s'élance joyeusement sur le chemin montagneux qui rallie la presqu'île.
Allez Knüt, on rentre à la maison !!
Le dernier arrivé aux portes de Lerth est un koprocle nain !
Et pas de téléportation, tricheur !!! Rajoute-t-elle mentalement à l'adresse de son mou qui a déjà disparu...
Knüt dit :
Moi ?! Tricheur ?!!
Pfff... C'est pas du tout mon genre... Hu hu...
[i]Plusieurs heures plus tard, et passablement essoufflée par la côte qui l'a tout de même forcée à revoir le rythme de ses foulées, Nelle arrive aux portes de la Scintillante alors que la fin de la procession se disperse dans la ville.
C'est la première fois que Nelle voit autant de monde dans les rue de la si calme cité, et elle s'en trouve subitement toute intimidée...
Essayant de reprendre son souffle, elle décide donc d'attendre son père. | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Julung 8 Manhur 1508 à 13h10
|
|
|
| ***
Sortit de ses rêveries, la marche de l'Arlequin reprit une allure plus guillerette, tandis qu'il promenait son sourire un peu partout au tour d'eux.
***
Ce n'est pas le costume qui fait l'homme, mais bien l'homme qui fait le costume.
Quoiqu'il en soit, malgré que se distingue le fait que vous vous sentez à l'étroit dans ce costume, ce dernier vous sied à ravir.
Mais trêve de bavardage, je suis ravis de vous revoir si bien portant.
***
Le Propage fit un signe de main et le Diplomate suivit sa direction par curiosité, avant de mimer exactement Erling pour saluer le Nelda, Contemplateur de son état.
***
Le voyage fut parfait, reposant et surtout agréable par le doux climat de ces jours-ci. Cela change des longues marches que nous avons connus, c'est une chose certaine.
Et mise à part quelque ombres incombant mon rang au près de ma Faction, je vais à la perfection, et espère pouvoir jouir pleinement de Lerth et de ses environs en ces temps de fête.
Les Témoins n'ont pas vus le choses en petits pour ce Congrès dites-moi. Quasiment que du beau monde et de grandioses événements, mes félicitations -à vous, comme à votre communauté, j'imagine-.
D'ailleurs, j'y pense. Je ne connais que trop peu Lerth, mais j'avais pour ambition de demander asile à l'Orphelinat, n'ayant pas très envie -je ne vous le cache pas- d'être parqué dans une auberge.
Cependant, on m'a invité ce matin à me rendre à la 'Mission' pour chercher logement. Que me conseillerez-vous ?
*** Le Chambellan arborait un air badin et léger. ***
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
|
|
|
|
|
|