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Le Merakih 21 Manhur 1508 à 19h18
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| *** La Bulle Noire était de retour, et pour la même raison que d'habitude: Nettoyer les routes.
Mais cette fois, c'était Knïg qui dirigeait l'opération.
Après deux jours de marche, la troupe, armée jusqu'au dent et aussi prête que si elle partait en guerre, tomba sur le Loup qu'on lui avait indiqué. Dommage pour lui, trainer sur les routes en territoire Tchae n'est plus très prudent de nos jours.
En effet, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'isolée créature du S'sarkh se trouva haletante, gravement blessée, bref, à deux doigts de succomber.
Aussitôt cette bestiole abattue, la troupe marcherait en direction d'un Gambol repéré un peu plus loin. Cette mission mission se présentait bien aux yeux de Knïg. *** | |
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Le Vayang 23 Manhur 1508 à 22h53
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| *** Par un petit matin comme je les aime, je participais à ma première mission.
J'étais inquiet, mais fier d'être membre de la compagnie du Commandant Knïg. Mes compagnons étaient tous valeureux, et certains étaient très expérimentés. Il n'y avait donc pas de crainte à avoir. Le Général Krondor, en personne, nous accompagnait. Je ne voulais pas le décevoir.
Lorsque la première créature nous attaqua, ce ne fût pas une surprise, le Commandant Abel l'avait déjà signalé : un loup malfaisant. La bête était rapide et ne se laissa pas faire facilement.
Pour ma part, j'ai eu la très désagreable surprise de me trouver nez à nez avec elle. Heureusement je réussi par miracle à esquiver son attaque. Heureusement, car elle était une adversaire bien trop forte pour moi. Je lui décochais tout de même quelques flèches qu'elle esquiva sans problème. Finalement, grâce au talent de mes compagnons, la bête fut vaincue.
Un chiroptère nous attaqua peu après. Je l'engageais à distance, sans succès. Mais face à notre compagnie, il ne faisait pas le poids et fût vaincu peu après.
Demain, nous partirons à la chasse d'un Gambol repéré non loin de là. ***
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Le Sukra 24 Manhur 1508 à 15h22
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| « Mais au fait, je ne vous ai pas présenté la "Dream Team", permettez que je vous présente mes compagnons de route :
- le Général Krondor (lui-même en personne)
L'autorité absolue de la Bulle Noire. Autorité absolue et incontestable. L'équivalent d'une armée à lui seul. Quand il parle, on l'écoute (ou on est suicidaire). Il est ici, en observateur, pour jauger ses hommes.
armement : blasteur
- le Commandant Knïg (le chef de la mission)
Le commandant de l'infanterie. Un soldat très expérimenté, qui sait toujours comment aborder les adversaires. Un grand tacticien. Si vous voulez rester en vie : suivez ses conseils. Ils sont toujours de
bon aloi.
armement : bardiche
- le Lieutenant Khaëriak (il seconde le Commandant Knïg)
Discret. C'est un soldat expérimenté et efficace. Il a toute la confiance du commandant Knïg, c'est pour dire. Attentif à ses hommes.
armement : épée à deux mains
- le fantassin Emernel (la force à l'état brut)
Bon combattant, extrêmement enthousiaste. Toujours prêt à partir à l'assaut de l'ennemi. Sa hache de bûcheron n'est pas destinée à abattre des arbres, mais plutôt à ouvrir ou à décapiter l'adversaire. Bon camarade, il soigne volontiers ses compagnons blessés.
armement : hache de bûcheron
- la fantassin Dryvly ( le seul élément féminin du groupe)
Extrêmement désireuse d'en découdre, elle n'hésite pas à engager le combat. Le commandant Knïg est parfois obligé de tempérer son ardeur au combat. C'est elle qui a tué notre premier adversaire : un loup malfaisant. Excusez du peu.
armement : épée à deux mains
- le brancardier Kabumi Nius (la présence médicale)
Toujours chargé de potions de soins. Celui vers qui tous les regards se tournent en cas de blessures. Indispensable pendant et après les combats. Courage indiscutable. Son dévouement n'a d'égal que son humour.
armement : ses poings, ses potions de soins, son humour
- le commandant Abel (les yeux et les oreilles du groupe)
Le commandant de l'avant garde. Toujours en pointe à l'avant, il repère les ennemis à l'avance pour que le commandant Knïg puisse mettre en place sa tactique. Excellent combattant, très expérimenté. Plutôt que d'assommer ses adversaires, il préfère leur éclater la tête, c'est plus "fun". Un humour décapant lorsqu'il décrit la situation. Indispensable.
armement : concasseur
- le lieutenant Dardalion (la force de frappe à distance)
Le roi du camouflage. Bon archer, il attaque de loin, à la surprise de l'adversaire. Mon supérieur direct dans le corps de l'artillerie et un très bon camarade. Il a été l'un des tous premiers à m'accueillir au sein de la Bulle Noire. Il est de bon conseil. Il m'apprendra les premiers bases de l'archerie dès que possible.
Je suivrais ses conseils.
armement : arc long
- l'artilleur Toufic (heu... moi-même)
Très inexpérimenté. C'est ma première mission. Je suis fier d'être en si bonne compagnie. Je profite de leur expérience pour m'améliorer.
armement : arc court »
Citation :Lorsque l'on voyage en bonne compagnie, la route semble beaucoup moins longue.
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Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 09h47
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| *** Rarement le commandant de l'avant-garde avait vu une troupe si fournie et disciplinée sur un exercice de nettoyage. Les nouvelles recrues faisaient, de plus, preuve d'un enthousiasme communicatif. Abel ne regrettait pas d'avoir dirigé le jeune Toufic vers Knïg dès leur première rencontre. Quant à Dryvly, s'il avait vu d'un mauvais œil sa réintégration dans le Bulle Noire, il se rappela ensuite que lui-même avait connu quelques déboires, et que malgré cela, on lui refit pleinement confiance.
Certes, la Bulle Noire n'était pas en guerre, mais un tel déploiement de force semblait encore plus justifié en regard de ce qui les attendait.
Mais Abel avait souffert face au loup. Il essayait de ne rien laisser paraître, or ses vieux muscles, s'ils restaient puissants, manquaient cruellement de vivacité. Il était certain qu'une créature qui attendait docilement que le soldat abatte son outil sur son crâne en se disant "peut-être que le vieux ne m'a pas vu" allait regretter le temps où sa tête dépassait un peu plus de ses épaules.
Dès lors que son adversaire faussait le combat en faisant intervenir des notions aussi peu loyales que l'esquive et la parade, les affaires se compliquaient.
Alors ce qu'il avait vu un peu plus au sud-est dans les montagnes ne présageait rien de bon...
...
Un Tekriratus solaire
...
Thosen le Diplomate avait eu à faire avec ce genre de client, et le mit en garde sur sa capacité de régénération.
Non loin un Tisseur semblait peu affecté pas cette présence maléfique. Le commandant Knïg, chef des opérations, demanda à Abel de rentrer en communication avec lui.
Le vieux soldat gardait un souvenir mitigé de sa dernière conversation avec un Tisseur. Ce dernier avait exigé sa masse avant toute négociation. Aussi c'est prudemment qu'Abel s'approcha de la créature :
Salut Ami Tisseur... Belle journée n'est-ce-pas... un peu chaude toutefois... si c'est pas malheureux, la végétation est sèche, pas un nuage dans le ciel, et cet abruti qui joue avec des allumettes... Il désigna au loin le Tekriratus qui semblait chasser les mouches à coup de boules de poix enflammées. *** | |
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Le Merakih 28 Manhur 1508 à 19h45
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| *** Aujourd'hui au menu, Il y avait du Tekriratus. Et un beau spécimen : un solaire !
Il convenait d'être prudent.
Aussi, le Commandant Knïg avait mis au point un positionnement très précis de ses troupes avec un minutage d'intervention pour les différents corps : c'est l'artillerie qui devait commencer les hostilités à distance, puis l'infanterie chargeait pour le combat final.
Hélàs, la difficulté du terrain, très montagneux et très escarpé nous fit prendre du retard dans l'ordre de marche.
Ce n'est qu'à la nuit tombée que le commandant lança l'ordre d'attaque.
Croyant l'attaque repoussée au lendemain, j'avais installé mon bivouac pour la nuit et commencais à me reposer des fatigues de la journée.
Lorsque l'ordre fut donné à l'artillerie de tirer, je fut complètement surpris en plein sommeil.
Le temps de sortir du duvet et de préparer mon arc, la bête, attaquée furieusement par le lieutenant Dardalion, était en train de fuir. Je courus pieds nus à sa poursuite, mais je ne pus tirer qu'une fois et dans des conditions très défavorables, à limite de portée, avant que la bête incandescente ne fût trop loin.
Mon tir n'atteignit pas sa cible. Et la bête m'ignora superbement.
C'est ce soir là, que dans le noir, je perdis ma superbe paire de chaussettes en laine de mouflon. ***
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Le Merakih 28 Manhur 1508 à 22h05
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| Joli coup Abel.
*** Le Commandant de l'Avant-Garde se tourna vers Knïg et prit un air innocent pour dire : ***
Bah, elle était mourante et je n'ai fait que l'achever. Bravo surtout à toi pour la mise en place judicieuse de la tactique et à Dardalion pour la redoutable efficacité de ses tirs.
*** Certes le Tekriratus Solaire était mourant mais cela n'avait pas empêché Abel de mettre tellement de force dans son coup de grâce, qu'on aurait cru qu'il tentait en même temps de l'achever et de l'ensevelir sous trois mètres de terre.
La montagne avait tremblé.
Et la créature avait craché dans son agonie une généreuse poignée de cristaux.
Il venait à Knïg de recueillir le butin et Abel lui remit immédiatement.
Avant d'ajouter
***
Si j'ai bien compris, on prend la route nord maintenant !
*** Quelques instants plus tard, c'est Georges qui intervint ***
dit :L'vieux a continué par le nord. Y m'dit d'vous signaler qu'a part un placide, que beaucoup ont déjà remarqué ceci dit, y'a pour l'instant rien à signaler... | |
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Le Vayang 30 Manhur 1508 à 17h40
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| *** Toufic partageait la déception d'Emernel, il avait attaqué, mais trop tard. La bête s'enfuyait déjà...
Il lui avait couru après, et l'avait attaquée, mais de trop loin.
Il ne vit même pas le commandant Abel donner le coup de grâce, dans une attaque de toute beauté, dont il a seul le secret.
Il parait que la "tête à rictus" était enfoncée dans le sol jusqu'aux épaules tant le coup avait été violent.
Mais il y aurait d'autres combats, d'autres affrontements, et là, il serait prêt.
Le commandant Knïg avait d'ailleurs déjà donné l'ordre de marche. ***
Citation :Honneur et Gloire !
*** Le jour suivant, le commandant Stennar nous rejoignait. La veille, c'était Siima Rougerose qui nous avait rejoint. La compagnie du commandant Knïg s'étoffait donc encore... ***
*** Les bestioles n'allaient pas être à la fête ! ***
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Le Dhiwara 1 Jayar 1508 à 17h53
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| *** Le lendemain, la journée fut plutôt calme.
Rien ne vint troubler la quiétude de nos routes. La région se civilisait. Peut-être qu'après tout, Dryvly avait raison : les bêtes nous fuyaient !
Le Commandant Abel partit en reconnaissance poussa jusqu'à Farnya : tout était calme.
Etait-ce le calme avant la tempête ? ***
*** Je profitais du calme pour m'entrainer au tir à l'arc. Le lieutenant Dardalion me prodiguait à cet égard un véritable enseignement.
J'écoutais ses judicieux conseils, et je fis quelques progrès.
J'arrivais maintenant à me servir de mon arc sans me blesser *** .
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Le Matal 3 Jayar 1508 à 18h44
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| *** Abel n'avait pas traîné. Il suivit la route nord, puis à la patte d'oie pris la direction de Farnya, scrutant les montagnes à la recherche d'une menace potentielle.
Aux portes de la ville, le calme plat et quelques encablures avant, un Tisseur tirant sur son calumet.
Il prévint Knïg de l'absence de dangers, et revint aussi vite qu'il le pouvait vers le lieu de rendez-vous, non sans remarquer le même Tisseur en grande discussion avec le Général Krondor, qu'il salua aussi brièvement que bruyamment.
Arrivé au campement, il reçut une poignée de cristaux de la part du chef de mission, partage du dernier butin, avant de réaliser que quelque chose le perturbait.
...
Il ne savait trop quoi...
...
Abel, après un bref instant de réflexion, reprit prudemment la route de Farnya. Il devait en avoir le cœur net. A bonne distance, il se mit à observer Krondor et le Tisseur.
Cela ne faisait aucun doute maintenant.
Quelle que soit la discussion qui s'était engagée entre les deux êtres, il devait y avoir un désaccord, car le Général usait de son fléau pour tout argument !
Il assistait à un combat en bonne et due forme.
Surpris, le Commandant de l'Avant-Garde resta bouche bée. Il ne lui semblait pas que les Tisseurs de Rêves fussent l'objet d'une éradication programmée, d'autant qu'ils ne faisaient jamais preuve de bonne volonté pour se laisser abattre... *** | |
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