Les Mémoires de Syfaria
La région d'Utrynia

La Victoire en chantant !

Boucherie de matriarches...
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Sujet lancé par Narrateur
Le 22-05-1508 à 23h33
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Posté par Arkana Voroshk,
Le 07-06-1508 à 12h11
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Narrateur

Le Julung 22 Manhur 1508 à 23h33

 
***


Les troupes s'avancèrent,
flambeau destructeur de la vilénie !

Tels de frêles étendards dressés contre la perversité, les fiers et courageux Koprocles s'élancèrent comme une onde sans retour !

Sortant des bois, ils foncèrent, hurlant leur envie d'éradiquer l'horrible et immonde qui résidaient dans ces murs impies !

MATRIARCHES, FILLES DE LA HONTE,
VOUS ALLEZ CRACHER VOS TRIPES !
,
crièrent-ils sans aucun doute dans une langue gutturale aux accents de victoire !



Haro sur l'infamie et l'iniquité !

Surprenant la garde qui s'était concentrée sur la défense intérieure et les patrouilles dans Utrynia, les Koprocles arrivèrent bientôt aux portes de la cité, marée impitoyable et irrésistible !

***


 
Anandra

Le Vayang 23 Manhur 1508 à 14h48

 

*** J'etais en plein conciliabule avec Elara, Khamaat et Kelldras dans un des couloirs de la Ruche, à la reflexion quant à une tactique à mettre en place face au Furyan.

J'appelle une des officieres de la Ruche pour lui indiquer la mise en place d'une alerte maximale.

C'est alors, une fois l'ordre transmis, qu'une garde de la Ruche me retrouve en courant. ***


Justicière !

Une troupe de Koprocles vient de penetrer en Utrynia par la porte sud, et attaque toutes les tydales qu'elle croise. Il y a déjà des blessées.


*** Sans me poser de questions, je jette un regard froid à l'ensemble des tydales réunies avec moi. ***


Kelldras, avec moi.

Liadha's, venez nous soutenir. Nous allons eradiquer cette troupe qui menace la capitale. Quel affront que la venue de Koprocles en Utrynia même !


*** Je me tourne vers la garde de la Ruche ***


Avec moi Liadha, la porte sud ne tombera pas. Nous allons faire regretter à ces koprocles leur venue en ville, sans y avoir été invités.

*** En un instant, Diba est dans ma main, et ma faucheuse tydale aux tranchants brillants accolée à mon avant bras droit. La rage se lit dans mes yeux alors que je resserre mon armure, la danse va commencer... ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Anandra

Le Vayang 23 Manhur 1508 à 15h55

 

*** Les murs de la Ruche défilent, sombres et lisses, au fil de ma course. Je sors comme une tempête par les portes gigantesques et je cours sur les pavés, suivie de près par Kelldras.

Je passe les ruelles, j'entends les cris, les cris de peur, de colère, les bruits du combat, les hurlements des blessés, puis j'aboutis à la place au sud de la Ruche face à la porte. Là, je vois de nombreux Koprocles qui frappent sur les tydales, Anja's et Liadha's, ils se battent aussi avec les gardes de Ruche qui gardaient la porte.

Le plus massif est muni d'une hache ebrechée et crie en me voyant arriver. Je cours sur lui, et de colère, pousse un juron. ***


AKA'S !

*** J'entends les lames siffler à mes oreilles. Les Koprocles se ruent en furie sur moi alors que je menace leur chef. J'esquive leurs attaques et je suis sur lui, la danse commence, je tourne autour de lui comme une furie, mes lames sont les extensions naturelles de mes bras, ma faucheuse glisse le long de son torse, l'entamant. Sa hache frappe, decoupe mon armure ou glisse à quelques centimètres d'elle. Je ne le vois plus, je n'entends plus, je suis dans la danse, à chaque coup, du sang m'eclabousse. Le sien ou le mien?

La furie me possède, douce compagne. Je suis dans la danse, je ne vis plus que pour les tuer. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Nemès

Le Vayang 23 Manhur 1508 à 17h45

 
*** En revenant du bois de la Souffy où elles avaient combattu les troupes du S'sarkh, les membres de la Cariatide du Fatalisme ne s'étaient pas attendus à tomber sur un nouveau combat aussi vite. Surtout qu'il s'agissait d'une attaque en règle d'Utrynia...

Prévenues télépathiquement, les guerrières étaient retournées vers la cité aussi vite que possible. Arrivant par le nord, et prenant donc à revers les troupes qui tentaient de rentrer en ville par là, elles ne firent pas de détail.

Fonçant dans le tas, virevoltant, les Danseuses hachèrent menu tous les koprocles sur leur passage, lesquels, pris pas surprise, n'eurent guère le loisir de riposter...

Côte à côte avec Kaliss et Leäna, Nemès fit le vide dans les rangs des assaillant, tranchant dans la masse grouillante des koprocles. Soudain, elle en aperçut un plus grand que les autres - environ un mètre de haut - avec un air de fureur peint sur son grotesque masque, qui avait l'air de mener l'assaut. ***


- Le nabot là bas doit être leur chef. Découpons le en rondelles, ca calmera les ardeurs des autres! dit la Faucheuse à ses consoeurs Fileuses de Mort, en pointant du doigt le champion koprocle.



 
Matroshka Voroshk

Le Vayang 23 Manhur 1508 à 19h32

 
Comment ça vous ne faites pas crédit !

Désolé Némésis Voroshk mais l'archiviste est claire sur ce point.

Bon, d'accord, je vous l'acheterai plus tard votre parchemin de vision de mana. Mais je m'en souviendrai !


La némésis sortit de l'annexe de la bibliothèque sans son parchemin, de mauvaise humeur de ne pouvoir pas apprendre une nouvelle technique. Elle décida d'aller se changer les idées en faisant un peu de lèche-vitrine. Certains pourraient dire que regarder les échoppes sans pouvoir acheter ce que l'on veut, surtout quand on s'appelle Matroshka Voroshk et qu'on a une fâcheuse tendance à dilapider tout l'argent qui a le malheur de nous tomber entre les mains. Mais, faisant fi de ces propagandes pas vraies (ou presque), la sorcière partit se balader dans les ruelles commerçantes de la ville.

Alors qu'elle hésitait à acheter un nouvel étui à parchemin s'accrochant à la ceinture relié par une magnifique chainette reliée en fer forgé, elle entendit des cris provenant d'un peu plus loin.


Ah, des soldes pour les robes arcaniques !!!

Car tout le monde sait que les soldes sont pendant le mois de Manhur....

La Némésis laissa tomber son étui à parchemin pour courir comme une damnée vers le lieu de tous les cris. Sauf que, fait étrange, tout le monde partait dans le sens inverse... Les soldes seraient-elles à l'autre bout de la ville ? Allons bon...

Mais lorsque Matroshka finit de réfléchir, elle trébucha sur quelque chose en poussant un juron magique si élaboré qu'on aurait pu en faire un sort. Se frottant la tête, elle vit une sorte de machin. Un tchaë en modèle réduit...si c'est dire la taille dudit bidule. Regardant autour d'elle, elle vit plusieurs autres bidules de la même taille mais avec des tronches différentes. Des koprocles.

La Némésis quitta son sourire stupide de l'instant d'avant pour se voiler la face d'un masque de détermination. La tydale nettoya les salissures sur sa robe et avança vers le coeur des attaquants. Plusieurs d'entre eux essayèrent de l'attaquer.

Ne prêtant pas attention à ces menaces, elle ne cherchait même pas à esquiver les coups. Des boucliers d'air solide se formaient par endroits pour amortir totalement les chocs. Prenant son temps pour avancer, elle repéra une cible. Un voltigeur qui ne cessait de sauter dans tous les sens que ça devenait difficile de le vérouiller.

Alors qu'elle marchait au milieu des koprocles, son bras droit était parcouru par du mana dont la couleur virait au rouge progressivement. Le flux se dirigeait vers sa main. Au fil du temps, une sphère incandescente se dégageait et même les koprocles ne s'en approchaient pas trop, tant la chaleur était intense. Elle visa le voltigeur et assurait son tir en tenant avec sa main gauche. Lorsqu'elle finit d'incanter, ses mains flamboyèrent, un jet de flammes jaillit des doigts de la magicienne et partit en ligne droite vers la créature.

Technique d'arcane numéro 5 : l'incinérateur d'Agazannar

La créature fut percutée de plein fouet par le sort en plein vol et s'effondra au sol en flammes. Elle se débattit quelques secondes en hurlant, probablement en jurimancien avant de ne laisser qu'un tas de cendres derrière elle.

Essouflée, elle retira du lieu de l'incendie, profitant de la surprise de ses congénères. Elle voulait revenir en ville mais les koprocles lui barraient la route. Elle se dirigea vers la tour la plus proche pour rester à l'abri. Au loin, elle vit les faucheuses d'Utrynia et d'autres brutes en ferraille. D'une voix mi-sérieuse, mi-moqueuse, elle criait à leur intention


Je compte 7 koprocles au total, allez les faucheuses, fauchez !


Le temps de régénérer le mana et elle se faisait une deuxième grillade si d'ici là, ils n'étaient pas tous morts.


 
Leäna

Le Sukra 24 Manhur 1508 à 00h18

 
*** 7 dans la cité sans aucun doute, mais de nombreux autres bestioles essayaient de rentrer. Les unes génant les autres, un chaos indescriptible se présentait à la porte d'Utrynia.

Les Executrices avaient couru depuis la foret pour arriver à temps. Leäna n'avait pas rangé sa lame depuis le combat avec le mégalithe, elle n'eu donc pas à ralentir en arrivant à Utrynia.
Elle leva sa lame et trancha de haut en bas le premier koprocle qu'elle aperçu, elle en blessa un autre puis s'enfonca dans la mélée.

Les pitoyables commandants eux-mêmes n'offraient aucune gloire à être vaincu. Seul celui qui semblait le plus robuste présentait un léger intéret. Mais il se ferait certainement tuer par l'un de ses compagnons...

Le fait que des koprocles aussi mal organisé ai pu pénetrer dans la cité était un affront non néglligable. La protection du Matriarcat s'était considérablement affaibli... Les coupeuses allaient devoir grandir. ***


Mourrir à Kryg ou ailleur importe peu, l'important est que nos soeurs puissent pleurer notre sort.

 
Narrateur

Le Sukra 24 Manhur 1508 à 13h16

 
Les Koprocles s'avançaient, même s'ils subissaient de lourdes pertes.
Ils semblaient avoir un but, une secrète motivation.
De proche en proche, les premières rues d'Utrynia étaient encombrées de créatures, même s'il ne faisait aucun doute sur l'issue de ce combat.
Sauf si... sauf si le but de cette attaque n'était pas de vaincre...


 
Lisa Slyvent

Le Sukra 24 Manhur 1508 à 15h10

 
**Lisa ressortit sa lame de la plaie qu'elle avait faite au bras du commandant kroporcle, avant de plier sous une avalanche de coups provenant de la masse de créatures grouillantes qui, telle un roulea compresseurs prodigieux, repoussait les combattantes et combattants vers le coeur d'Utrynia. Une volée de coups ébranla la lame de Lisa, qui , gravement blessée après la iposte d'un voltigeur et du commandant kroporcles, n'avait d'autre à faire que de se replier pour gagner un endroit sûr.
Se repliant à travers les rangs minces des défenseurs, elle débouche sur la grande plae d'Utrynia, ou les commercts rangaient en hâte leurs chalands, avertis de l'invasion par la clameur des combats. Lisa s'accroupit sur le pavé,avant de tenter de commencer à se soigner, déchirant un pan d'étoffe de sa jupe pour pouvoir faire un garrot autour de sa vilaine plaie à la cuisse, qui suitait une humeur noirâtre.
Avisant deux ou trois soeurs en armes, et haussa la voie, les invitant à participer aux combats.***

-Mes soeurs, l'ennemi est aux portes Ouest, dépêchez vous, les gardes ne tiendront pas plus longtemps....

***Cependant, Lisa était encore contrainte à l'inaction. Encore deux ou trois blessures et elle joncherait le pavé, sans doute la première, abbattue trsè honteusement par une dizaine de kroporcles.***

 
Anandra

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 00h09

 

*** Les gardes de ruche frappent en dansant autour de la foule de Koprocles qui nous attaquent.

Les etals des commercantes tombent au sol et roulent les citrons et les oranges. Le bois casse, les lames tranchent, les cris retentissent. Le sang macule le pavé.

Je me bats avec le Champion Koprocle alors que les lames des nabots tournent autour de moi, tantot entaillent Furieuse, tantot ne trouvent cible alors que je vrille autour d'eux, ou decoupent ma chair sans pitié. Diba, couleur de nuit, tranche la chair du chef des Kropocles. Mon sang se vide, le sien rejoint le mien. Soudain, Kelldras bondit et sa lame transperce le Champion Koprocle qui s'appretait à abattre sa hache sur mon crâne.

Je me sens faible, et ma vision s'affaiblit alors que je vois son corps rejoindre le pavé au ralenti. Je sens que la douleur m'envahit à présent. Pourtant, de nombreux Koprocles sont toujours en ville, en ma cité, et assaillent les tydales et s'approchent de la Ruche. Sans reflechir, je plonge ma lame dans le ventre du premier Kropocle à ma portée. Sa riposte frappe dans le vide. Et mon deuxième coup est pour son crâne. Son masque eclate en une gerbe de sang, et il s'affale, mort. La haine est dans mon regard. La furie est en moi. Malgré mes multiples blessures, je cherche l'adversaire suivant. J'apercois à peine la tour de garde de la porte sud. Je suis dos à l'adversaire. Aucun d'eux ne sortira vivant d'Utrynia.

Nemesis s'adresse à moi. ***


Nemesis dit :
Preserve toi Anandra, tu commences à saigner beaucoup... Menage toi un peu si tu veux en decouper d'autres encore !


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Nemès

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 10h43

 
*** Après avoir reçu l'appel télépathique d'Anandra sur le consensus, Nemès avait serré les dents et décidé de foncer dans le tas. Visiblement les troupes attaquant par le sud leur posaient des difficultés, et il devenait nécessaire de faire une percée pour venir en aide à l'intérieur même de la ville. ***


- Si ces salop'ries m'l'abiment, j'te jure que j'vais les massacrer jusqu'au dernier! cracha-t-elle à mi-voix, se parlant à elle même.

Scylla dit :
Heu... N'aurais-tu pas fait la même chose de toutes façons?


*** Sans prendre la peine de répondre à la petite taquinerie de Scylla, la Faucheuse prit son élan et courut vers le groupe de koprocles qui barraient l'entrée de la ville. Elle n'était vraiment plus d'humeur à discuter maintenant qu'elle avait appris que son ancienne protégée était en danger.

Elle repéra un koprocle qui semblait plus grand que les autres, une couronne en fer blanc posé sur le haut de son crâne. Un commandant...
Elle lui sauta carrément dessus, abattant sa lourde lame avec force. Le bras droit de la pauvre créature s'envola dans une gerbe de sang, tandis que la pointe de la lance de Kaliss, qui avait suivit l'élan de Nemès, s'enfonçait dans son oeil gauche et traversait son petit crâne de part en part, faisant sauter sa couronne. Un chef de moins, un.

Continuant sur sa lancée, Nemès déboula comme une furie en ville, laissant à Kaliss et Leäna le soin de finir le groupe d'assaillants du nord, si tant est qu'on puisse encore parlé de groupe sachant qu'il n'étaient plus que deux koprocles...

En arrivant non loin de la bibliothèque, une autre de ces infâmes petites bêtes, qui avait cru bon de s'embusquer sur les toits, tenta de lui tirer dessus à l'aide d'une sarbacane (du moins c'est ce que cru Nemès vu la taille des flèches, mais il s'agissait en réalité d'un arc...). Un koprocle vicieux... ***


- Pathétique... souffla la guerrière en entamant les pas de la Danse de la Lumière du Déclin.

*** Elle conclut sa Danse par un rapide mouvement ascendant de la lame, déformant la réalité pour attaquer le koprocle perché par en dessous : les tuiles sous la créature explosèrent littéralement, tandis que la pauvre fut tout simplement découpée en deux verticalement, s'envolant en deux morceaux qui tombèrent sur le pavé de la rue dans un "Flotch!" sanglant. ***


Scylla dit :
Oups... Vas-y mollo ma belle, c'est p't'êt'pas la peine de casser la ville non plus... Enfin, moi j'dis ça, j'dis rien...


- Et bien ferme la alors, tu s'ras bien gentille! rétorqua mentalement Nemès dont l'habituel sang froid commençait à tiédir sérieusement.



 
Nemès

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 16h55

 
*** Après avoir dézingué le koprocle vicieux, la Faucheuse s'était engagé dans une ruelle qui longeait la bibliothèque en direction de la Ruche... pour tomber dans un guet-apens! ***


- Aka's! laissa-t-elle échappée, surprise, en voyant débouler l'ennemi.

*** Elle ne comprit son erreur que trop tard, quand des koprocles jaillirent de toutes parts, bouchant la rue devant et derrière elle, se laissant tomber des toits avoisinants. Il y en avait de partout.
Une dizaine de ces bestioles - parmis lesquelles certaines semblait moins ridicules que d'autres - lui tombèrent donc simultanément sur le coin de la tronche, la submergeant sous leur nombre, la lardant de leurs minuscules armes. Apparemment, ils n'avaient pas apprécié qu'elle massacre autant des leurs et comptaient bien lui rendre la monnaie de sa pièce...

Malgré toute sa vaillance, la grande tydale, déjà fatiguée d'avoir dû tailler sa route jusque là, s'écroula sous le poids des assaillants et la multitude de leurs coups.
Une fois à terre, elle se savait perdue. Même s'ils étaient inoffensifs pris un par un, les kropocles aussi nombreux représentaient un véritable danger.

Pris d'un sursaut de colère, la Faucheuse se débattit, envoyant bouler les créatures qui s'agrippaient à elle, et se releva sur ses jambes, tremblante.

Cernée de toutes parts par les méchantes petites choses qui la regardaient d'un air sadique, elle se prépara à vendre chèrement sa vie.
Cette fois, Scylla, qui s'était téléportée ailleurs, en sureté, se passa de tout commentaire... ***




 
Narrateur

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 18h27

 
***
Le Furyan avait attendu ce moment depuis plusieurs jours.
Ces saletés de tydales l'avaient empêché d'atteindre ses objectifs, dans les premières semaines, et il avait été obligé une fois de plus de transiger avec la Poussière.
Cela ne lui plaisait pas.



Du coup, même s'il avait réussi grandement sa mission, avec les deux anathèmes capturés, il lui restait une dernière tâche à accomplir.
En plus de donner une leçon à ces prétentieuses de matriarches, grâce aux Koprocles qu'il avait sous ses ordres - qu'elles comprennent que leur soi-disant nouvelle puissance due à la symbiose n'était rien -, il pouvait enfin approcher le Comptoir de la Confrérie des Six, le reste de la garde étant occupée dans la cité.
Il ne désirait pas une confrontation directe : la Grande Voix avait affirmé que le temps n'était pas venu...

Les Confrères fermèrent les portes, et se retranchèrent, croyant sans doute qu'il voulait mener une attaque en règle, alors que sa motivation était bien plus pragmatique.

Il commença de chercher, de renifler, de tenter de comprendre où ils étaient passés.
Il était essentiel de retrouver ces traitres à la Grande Voix.
Ils exploitaient ses moyens lorsqu'ils en avaient besoin, et se rangeaient du côté de la poussière quand ça les arrangeait.
L'attaque de la caravane de sel avait été une blessure que le Furyan n'avait pas apprécié, l'obligeant à des compromis qu'il ne voulait pas. Heureusement, ce nabot et cette misérable arme les intéressaient, et leurs moyens de pénétrer en Utrynia étaient réellement performants.
Bizarre tout de même, qu'ils ne puissent la prendre d'eux mêmes, sans que le nabot ne soit subjugué...

Sans plus se poser de questions sur ce qui n'avait à ses yeux aucune valeur, il se mit à renifler, à fouiller les abords.
Une trace devait subsister de leur passage, car ils avaient du vouloir se réfugier là...

***


 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 19h51

 
La némésis continuait à incinérer tous les koprocles qu'elle voyait. Lentement mais sûrement, elle faisait son travail. Alors que les autres frappaient continuellement, elle, préférait attendre lentement de récupérer pleinement son mana pour tout lâcher d'un coup. Chaque sort lancé touchait au but, même s'il s'en fallait de peu. Profitant du soutien d'une autre sorcière qui lui transmettait son mana, elle put récupérer plus vite. Alors qu'elle ressortait de la tour, elle ne vit plus de koprocles à la porte Est. Mais les cris venaient du centre ville, près de la bibliothèque. Courant vers les cris et les rumeurs de combat, elle vit un oiseau dans le ciel. Voguant tranquillement sur les courants d'air, Matroshka l'envit. Mais déjà, elle se rapprochait du lieu de combat.

Son mana quittait peu à peut toutes les parties de son corps pour se concentrer dans son avant-bras, émanant très légèrement par flux réguliers. Prenant bien le temps de trouver son adversaire, elle s'approcha suffisamment près de sa cible. Tendant la main vers le rejeton, elle écarta les doigts et des flammes en jaillirent sur plusieurs mètres de long pour atteindre sa cible.

Elle vit plus loin Nemès encerclée par plusieurs autres créatures. Elle ne savait pas si elle était blessée mais dans le doute, il fallait faire vite. Mais pour l'instant, elle était épuisée. Elle devait récupérer.

Elle bifurqua vers une ruelle adjacente, s'assit en tailleur sur un tonneau et ferma les yeux.


Tiens bon...


 
Kaliss

Le Luang 26 Manhur 1508 à 10h10

 
Kaliss étais resté en arrière garde, à la porte est d'Utrynia après avoir abbatu quelques koprocles à l'aspect crasseux.

Elle réfléchissait au moyen de faire sortir le Furyan hors de sa cachette quand des sifflements de serpent attirèrent son attention : la faucheuse se rapprochat du comptoir et se retrouva face à quelques koprocles mais surtout à une créature monstrueuse, une association contre nature entre une bête fauve et des serpents.

Kaliss s'approcha avec prudence des quelques koprocles qui protégeaient leur maitre.
S'ils croyaient que cela le protègerai de Câline....

Envoyant sa lance au dessus des nabots, Kaliss entama très légèrement le cuir du Furyan....juste assez pour attirer son attention

Sa réplique se fit ressentir en plein dans la face de la faucheuse. Secouant la tête pour reprendre ses esprits, Kaliss tenta une technique pour viser directement les points névralgiques mais Caline n'atteignit pas la cible.
Mais le furyan, si : préférant l'efficacité à la finesse il percutat une nouvelle fois de plein fouet Rempart, blessant par le même coup la tydale.
Il esquiva la troisième attaque.

Kaliss, déjà mal en point, envisagea une dernière attaque, mais voyant Dwila à quelques pas, l'avisa mentalement pour avoir une tactique commune.

La faucheuse se contenta de maintenir en joue le Furyan. Mais quoiqu'il en soit, il ne repartirait pas d'ici en un seul morceau !


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Lot'hi

Le Luang 26 Manhur 1508 à 11h02

 
En tant que symbiosée et Carias du Fatalisme, Lot'hi avait été avertie de l'invasion aussi soudaine qu'inattendue dès les premiers combats aux portes de la cité.
Elle n'y avait cependant pas pris part immédiatement : sachant la Mestre de ville souffrante depuis plusieurs jours, la Carias s'était tout d'abord rendue au quartier des gardes de la ville pour donner elle-même des instructions et organiser une défense efficace. Au vue des derniers évènements, la sécurité aux abords de la Ruche avait aussitôt été la priorité : deux enfants du Déclin avaient été enlevées dont au moins une lors d'un moment de confusion d'une ampleur pourtant bien moindre que cette attaque massive de la ville, et il était hors de question de se faire avoir une nouvelle fois.

Ses instructions données, la Carias accompagna enfin le dernier contingent de gardes qui s'apprêtait à rejoindre la défense. Mais les combats commencés aux portes s'étaient rapidement étendus dans toute la cité : malgré une protection efficace, le nombre des Koprocles était leur force, et beaucoup n'avaient pas eu de mal à escalader les murailles pour pénétrer dans l'enceinte même d'Utrynia.
L'Exécutrice commença donc sa Danse presque aussitôt sortie du bâtiment, combattant aux côté de ses soeurs et subordonnées non symbiosées avec une redoutable efficacité.
Au bout d'une heure, ou de deux peut-être, difficile à dire, la Carias était comme beaucoup maculée de sang, à la différence près que pas une goutte n'était du sien.

Une accalmie dans l'ardeur de la vermine koprocle lui donna l'occasion de cesser quelques instants ses passes d'armes, et Lot'hi regarda autour d'elle pour jauger de la situation. Le combat l'avaient menée non loin de la bibliothèque, où la situation commençait à se stabiliser.
Sauf...
Reprenant sa Danse, la guerrière usa de ses dernières forces magiques pour réduire au silence un koprocle plus aguerri que ses congénère et se retrouva en quelques pas aussi gracieux que mortels aux côtés de la Faucheuse.
Après un regard rapide vers celle-ci pour estimer ses blessures, qui ne lui parurent pas catastrophiques, Lot'hi joignit sa lame à celle de Nemès pour mettre fin à la hargne d'un koprocle qui incarna subitement avec perfection son appellation -soucieux.
L'espace d'un instant -qui suffit à mettre fin aux soucis de la créature- les deux Executrices dansèrent en parfaite harmonie.

Profitant d'une nouvelle accalmie, tandis que le Champion koprocle restant regardait d'un air un peu ahuri et hésitant les corps de ses congénères et ses propres blessures, Lot'hi jeta un regard à la Faucheuse dans lequel perçait un mélange d'amusement et d'approbation.


Vous vouliez des conseils, Liadha... Je trouve pourtant que vous ne vous en sortez pas si mal...


 
Nemès

Le Luang 26 Manhur 1508 à 14h29

 
*** Venant d'une guerrière aussi émérite, le compliment allait droit au coeur de Nemès, elle qui depuis des années avait axé sa vie sur la Danse des Lames... ***


- Dhanya liadha, j'ai toujours fait de mon mieux pour améliorer seule mes Danses... C'est comme de parler des langues je suppose, plus on en apprend, plus il est facile d'en apprendre de nouvelles. dit-elle simplement, heureuse de Danser aux cotés de la Carias, traçant dans les chairs de leurs ennemis de complexes motifs purpurins.

*** La ruelle longeant la bibliothèque n'était maintenant plus qu'un charnier, rempli de bouts de koprocles.
La Maîtresse d'Arme arriva alors par le nord. ***


- Au lieu de parler, depêche toi d'effectuer tes Danses, le Furyan s'est montré. lâcha Leäna d'une voix sèche.

*** Derrière son casque de honte, dégoulinante de sang, Nemès ne lui renvoya qu'un regard noir avant de reporter son attention sur le combat.
Son équipement avait été déjà sévèrement entamé par les épées des assulters, puis par les echardes du megalithe et les chélicères de sa copine l'aberration arachnide, et enfin par les paquets de koprocles et leurs cure-dents qui venaient de lui tomber dessus... Et maintenant il fallait enchainer par un Furyan, dont les attaques faisaient passer celles des adversaires précédents pour de vulgaires pichenettes?

Le Tableau devait avoir une dent contre le Matriarcat pour lui envoyer autant d'émissaires du S'sarkh à la fois...

Résignée, Nemès reprit le combat, empalant un koprocle désespéré qui s'était jeté sur elle. Dans le fond Leäna avait raison, il fallait se dépêcher de finir d'éliminer la menace. Mais la forme de son message avait tendance à donner à la Faucheuse une furieuse envie d'arracher la tête de sa subalterne à coup de dents... ***




 
Nemès

Le Luang 26 Manhur 1508 à 19h13

 
- C'est pas pour te vexer... Ces koprocles servent à nous retenir dans la cité. rajouta Leäna, certainement en saisissant le regard de la Faucheuse.

*** Un champion koprocle en profita pour tenter de mettre un coup de sa minuscule lance dans les côtes de Nemès, mais ne parvint qu'à y laisser une estafilade sanglante, sans réussir à vraiment percer Girilal.
Cette dernière attaque finit de déstabiliser Nemès dont les nerfs étaient déjà à fleur de peau.

Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas laissé sortir sa colère, mais sur ce coup là, il lui fallait un exutoire. Ici et maintenant...

Il faut se dépêcher? Parfait. C'est parti.

Avec un grondement animal, elle saisit son épée, la leva au ciel, et commença à asséner sauvagement des coup verticaux. Cela n'avait plus rien à voir avec la gracieuse Danseuse qu'elle était quelques minutes avant.

Même si elle déployait encore inconsciemment ses talents pour l'Exécution, aucun de ses mouvements n'était fait consciencieusement. Elle frappait simplement de toutes ses forces sans penser à se protéger, se défoulant comme une furie. ***


- MAIS TU VAS CREVER TOI OU QUOI! cria-t-elle à plein poumon.

*** Le pauvre koprocle face à elle résistait tant bien que mal pour ne pas se faire débiter en morceaux sous la pluie de coups qui s'abattait sur lui, se protégeant comme il pouvait avec sa petite lance. Aurait-il voulu contrarier Nemès qu'il n'aurait pas fallu s'y prendre autrement. Ce koprocle avait visiblement plus de talent que les autres pour survivre... ***




 
Kaliss

Le Luang 26 Manhur 1508 à 19h35

 
Kaliss bouillait sous son casque : la blessure qu'elle avait infligée au Furyan s'était déjà refermée !

Certe ce n'était qu'une estafilade, mais tout de même, cette sale bête était vraiment une horreur à combattre, pensa la faucheuse en souriant devant le défi.

D'un mouvement négligeant de Câline, Kaliss fini le koprocle qui gesticulait à sa gauche.

Bientot l'accès au monstre serait libre et plus rien ne retiendrait la marée tydale pour le réduire en charpie.....risquant un coup d'oeil en arrière, Kalis vit Dwila qui tenait fermement la position, lui prodiguant quelques soins.

Rempart en profita pour intervenir, comme à son habitude

- "on dirait plutôt une vaguelette, ta marée, non ?"

- oui, ben si t'encaissait mieux, il n'y aurait pas besoin d'une armée, j'me le ferais toute seule


- "faudrait d'abord que Câline le touche, tu crois pas ?" relança l'armure

- "elle commence à me courir sur le manche la boite de conserve", répondit Câline

bon, silence maintenant, sinon on va se reprendre une mandale

ensuite la faucheuse se demanda si le furyan pensait avec toutes ses têtes, ou s'il n'y avait rien dans celles des serpents.....il lui faudrait vérifier cela.....peut être qu'avec une série de feinte elle pourrait se faire entortiller les serpents ??

Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Matroshka Voroshk

Le Luang 26 Manhur 1508 à 22h28

 
La némésis prenait trop de temps pour récupérer son mana alors qu'au loin, elle entendait des cris. Tantôt humains, tantôt non. Alors qu'elle sortait de sa ruelle, il ne restait plus grand chose de vivant chez les koprocles. La Némésis reçut un message, indiquant ce qu'elle redoutait. Le furyan venait de faire son apparition, heureusement en dehors de la ville. Sans réfléchir plus longtemps, elle prit la direction de la porte Est et grimpa quatre par quatre les marches de la tour. Au loin, elle vit le monstre et déjà quelques guerrières.

La créature avait quelque chose d'effrayant, d'atroche. La sorcière reculait de peur et en tomba à la renverse tellement cette vision l'avait choqué. Son regard, quelque chose de diabolique, une intelligence pure au service d'une cruauté sans limite. Elle, elle le sentait, le flux était totalement perturbé autour de lui, c'était effarant.

Lentement, elle laissait accumuler le mana et se préparait à aider celles qui étaient en première ligne.



 
Narrateur

Le Luang 26 Manhur 1508 à 22h37

 
Les Koprocles avaient fini leur mission.
Mourir en permettant que se dessine pleinement l'ombre sur la chef de cette cité, qu'elle meure autant de dépit que de bassesse...
Ils étaient presque tous achevés, ne restaient que les champions.
La diversion avait été une cerise sur un gâteau déjà bien fourni, songea le Furyan...

Une tydale vint l'attaquer alors qu'il percevait faiblement l'odeur des traitres.
Et sa surprise fut grande en la voyant se jeter sur lui...
Folles, ces femelles étaient folles !

Le Furyan n'avait rien à craindre d'elles, mais il ne resterait pas longtemps là.
Il devait retourner à la Grande Voix, ramener les fillettes...
Pourquoi se soucier de cette race ?
Le Furyan s'en moquait éperdument, même si cela l'intriguait quelque peu que la Grande Voix lui ait confié une telle mission.

Mais autant réussir d'une pierre deux coups.
Il venait de sentir l'odeur des traitres sur cette tydale qui l'attaquait.
Comment cela était-il possible ?...
Il décida de lui parler.

Créature, tu as sur toi une odeur que je cherche.
Une odeur d'Assulter.
Je veux les retrouver.
Où sont ils ?
Le message de ces idiots disait qu'ils se faisaient attaquer.
Puis le Mégalithe a disparu de la trame.
Tu les as tué ?
Capturé ?

Je veux les voir, ou leurs corps.
Vous ne pourrez rien contre moi, votre garde est affaiblie, désorganisée.
Réponds moi, et je partirai sans te détruire.
Vous connaissez déjà l'ampleur de mon pouvoir, ne me provoquez pas et nous en resterons là : j'en aurai fini avec vous, une fois les réponses données...


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