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Le Sukra 24 Manhur 1508 à 14h31
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Le bivouac ...
Une distribution de brochettes de kroniades s'imposait, autrement, le héros de la fraternité risquait de manger le premier tchaë à la mine patibulaire empruntant le chemin.
Hors, des noireauds étaient sur la route, non loin ... Bien entendu, Fonkin Sheppen n'était pas connu pour ses penchants cannibales mais quand un héros a faim, il faut le nourrir !
Tiens Fonkin, je préfère que tu t'attaques aux brochettes qu'aux Gambols ou pire, déclara l'alchimiste en tendant une brochette à chacun de ses compagnons.
Kyliel, pour répondre à ta question, je dirais pas bien longtemps si tu te promenais seule par ici mais tu n'as rien à craindre en notre compagnie, en toute modestie, Fonkin et moi pourrions faire face à une armée de neldas et peut-être même deux !
Hé hé hé.
De toute façon, ces créatures velues sont stupides pour la plupart, vous lancez un os dans une direction et tandis qu'elles observent sa trajectoire en salivant, vous pouvez filer ou les transformer en rôtis.
Enfin ...
La route est encore longue, la traversée de la forêt ne sera sans doute pas si facile et peut-être rencontrerons nous des neldas.
S'ils ne nous remarquent pas ou passent leur chemin, évitez-les, s'ils baragouinent, faites leur un sourire.
Et s'ils montrent les crocs ...
Iucounu laissa sa phrase en suspends tandis que son regard s'embrasait.
Plus tard, au détour d'un chemin ...
Ayant repris la route le dernier afin de fermer la marche et de s'assurer qu'aucun danger ne guettait à l'arrière, Iucounu franchit les premiers arpents de forêt avec la délicatesse d'une tornade, dérangeant de petits groupes d'arkoniens par-ci, le festin d'un loup malfaisant par là.
Fort heureusement, tous eurent la sagesse de se tenir à l'écart de la colonne fraternelle, ne se défendant que lorsqu'un frère se rapprochait un peu trop.
Tandis qu'il se rapprochait de la tête de la colonne, Iucounu eut une sensation étrange comme si quelqu'un ou quelque chose l'observait.
En outre, de nombreuses toiles d'araignées, de plus en plus grandes et opaques rendaient la progression moins facile.
Au moment où il rattrapait Erzem et Fonkin Sheppen en compagnie avec un tchaë à l'air familier (Krym al'Kognita), une araignée géante se laissa choir à quelques pas de l'alchimiste.
Surpris mais non pas pris ou dépourvu, il incanta en un instant et la forêt s'embrasa brûlant sans distinctions branchages, toiles d'araignée et ... tchaës.
Il est de notoriété publique qu'il est dangereux de surprendre un mage, plus encore lorsqu'il s'agit d'un tchaë paranoïaque mais il est notable que les araignées d'ombre semblent n'en avoir cure.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Sukra 24 Manhur 1508 à 15h33
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Grâce à votre vigilance, Iucounu et Fonkin, je vais pouvoir continuer mon inventaire de la population à poils, à plumes et à ... trucs ... qui vit dans cette région.
En tout cas, le groupe de la bulle noire qui a partégé une part du chemin avec nous va pouvoir s'en donner à coeur joie: Mimic (Noté), Loup (Noté, Malfaisant), Arkonien (Noté), Araignée (Noté, d'ombre)
Depuis que l'on est entrés dans la forêt, cela semble (un peu) plus calme . Est-ce que les bestioles ont pris peur en vous voyant ? C'est bien possible, ou bien c'est que ma vue porte moins loin avec tous ces arbres.
En attendant, avec cette course folle à travers la campagne, j'arrive épuisée chaque soir au campement préparé par Fonkin (qui semble lui frais comme un gardon) pour dormir à même le sol.
Que n'ai-je prévu une couverture ou un oreiller ! Voire même une mule pour tout porter. C'est que c'est lourd un pilon, et il a fallu que je remplisse mes poches avec tout un tas de trucs ... hmm ... visqueux qui pèsent des pierres !
Au fur et à mesure, cependant, cela va mieux . Ma charge s'amenuise, une fois que j'ai jeté les déchets et extrait les principes actifs dans quelques fioles.
Merci pour tes brochettes, Iucounu, quoi que je n'ose pas demander de quelle viande elles sont faites !
Kyliel,
Alchimiste
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Le Luang 26 Manhur 1508 à 21h56
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L'araignée ...
La déflagration avait cloué au sol tous les tchaës environnant tandis que l'araignée mue par quelque instinct de survie avait décampé sans demander son reste.
Jeaneudon extirpa un visage à demi-calciné de ses bras en cherchant la cause de ce capharnaüm du regard.
Conscient de sa bévue, Iucounu s'était éclipsé lui aussi certes moins vite que l'arachnide mais de façon bien plus discrète ayant jaugé les blessures de ses frères comme superficielles.
A l'instar de Fonkin, il courrait avec entrain sinon légèreté sur les sentiers forestiers laissant ses jambes s'agiter frénétiquement comme muent par une conscience propre.
La route de Jypska ...
Le quartet avait reprit la route, loin devant la colonne de noir et pourpre.
Au sujet des neldas, il faut bien reconnaitre qu'au contraire des contes qui circulent à leur sujet, ils ont une société qui semble aussi organisée que hiérarchisée.
En outre ils vivent dans des cités bien qu'ils n'aient pu les construire.
Ils semblent s'entêter à nous singer.
Bien entendu, leurs niches n'ont rien de commun avec nos demeures.
Peut-être aurons-nous le temps de visiter Jypska.
Il y a bien longtemps que je n'y ai séjourné ...
Un spectacle fascinant s'offra à Kyliel, Erzem, Fonkin et Iucounu.
A la lisière de la forêt, un nelda armé d'une épée se jeta sur un arkonien avec une sauvagerie telle qu'il ne prenait garde aux blessures mortelles que lui infligeait son adversaire.
N'écoutant que les bons sentiments que lui inspiraient ses amis les neldas, Iucounu lança un sort de régénération à l'arkonien.
Après tout, il savait au moins à quoi s'en tenir avec ces derniers.
Arrivant à la charge, Fonkin mit fin aux souffrances du rejeton au moment ou le combat devenait intéressant ... tant pis !
Sur sa lancée, le héros de la fraternité entreprit d'en expédier un second.
Il semblait que rejetons de toutes sortes s'étaient donné rendez-vous dans cette clairière.
Kroniades côtoyaient arkoniens, sangliers et chiroptères.
Oui, nous prenons à l'ouest, nous longeons la lisière de ces bois jusqu'aux prochains et pour répondre à ta question Erzem, nous allons simplement récolter les ingrédients les plus rares et les plus chers que nous trouverons dans les environs.
Il me faudra quelques larmes de la déesse avant de partir et ceux d'entre nous qui trouverons de l'essence d'Amériar aurons leur fortune assurée à leur retour.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Matal 27 Manhur 1508 à 21h39
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Bah, au retour, je te propose de nous arrêter pour éparpiller méticuleusement les rejetons que nous croiserons, tu verras qu'ils ne sont pas si dangereux.
L'alchimiste dépassa le prospecteur, laissant Kyliel et Fonkin Sheppen en arrière, ce dernier encore aux prises avec un arkonien.
Après une folle course, la croisée des chemins en vue, Iucounu aperçut toute une meute de neldas.
L'un d'eux faillit bien l'embrocher avec un carreau d'arbalète sans même crier gare.
Se lissant la moustache, l'air mauvais, Iucounu réfléchit rapidement aux options qui s'offraient à lui.
Lancer un os de Braxat au milieu de la meute, l'inconvénient étant qu'il n'en possédait pas.
Calciner la troupe sans distinctions, discuter ensuite avec les éventuels survivants, pour autant que ce soit possible, cette solution le séduisait beaucoup mais il ne devait pas oublier qu'il n'était pas seul, Kyliel et Erzem pourraient en faire les frais ...
Zigouiller l'arbalétrier vite fait en prônant la légitime défense ou mieux, la surprise, l'option était elle aussi tentante.
Aussi, contre toute attente, Iucounu se métamorphosa-t-il en arbre.
Cette option avait le mérite de lui donner le temps de la réflexion en le mettant à l'abri des assauts des canidés qui en demeureraient sans aucun doute perplexe, le problème dépassant leurs capacités de raisonnement.
Attention, Erzem !
Ne t'approche pas trop des neldas, ils n'ont pas l'air franchement amicaux.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Merakih 28 Manhur 1508 à 21h35
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- Eskiiz Tonxx : Sazul yon pole ! Lu le soutiens de yoi ?
S'arrachant à ses contemplations végétatives, Iucounu reprit la route à la suite de ses compagnons qui venaient tous de le dépasser mais aussi des Neldas dupés par son génial stratagème.
Se souvenant des propos du neldas, il tenta de les traduire, cela pouvait dire tant de choses :
- Salut ton poil ! Tu as souliers de moi ?
N'ayant pas vu de neldas bottés depuis des lustres, l'alchimiste se mit à chercher une autre signification aux grognements D'Eskiiz Tonxx :
- Salut mon pote ! Tu te souviens de moi ?
Par les varices de Cyan !
Si la traduction était exacte, ce nelda était apprivoisé tout comme ce maître marchand de la confrérie qu'il avait rencontré à Farnya.
Deux neldas apprivoisés en quelques mois, ce n'était pas banal tout de même !
Songeant enfin à répondre aux interrogations du grand poilu, il chercha dans les tréfonds de sa mémoire.
Euh ... C'est toi, kiki ?
Je me souviens qu'on t'avais perdu dans la forêt mais ça fait longtemps ... et puis, tu ne savais pas te servir d'une arbalète !
Ni parler non plus, maintenant que j'y pense ...
Contactant ses acolytes par télépathie, Iucounu quitta la contemplation d'une araignée géante accompagnée amoureusement par un Jarilith pour observer les neldas en arborant une moue interrogative.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Merakih 28 Manhur 1508 à 22h16
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| *** Aaaah, la route, c'est tellement sympathique, en plus la caravane des six, toujours dans les bons coups, avait trouvé moyen de se faire escorter par une troupe de hauts rêvants jusqu'à Jypska, une aubaine, tant il leur était agaçant de devoir panser leurs plaies à chaque nouvelle halte dans une ville..
Marchant bon train, Eskiiz, ayant naturellement déjà perdu la trace de ses collègues, a en ligne de mire un objectif assez clair, l'arrière train d'une femelle nelda non loin devant lui, il a beau siffler et lancer quelques compliments bien sentis, qui feraient s'évanouïr d'excitation n'importe quelle femelle poussiéreuse, la frigide ne prète aucune attention au chevalier, pas de quoi piquer son orgueil, il la sait à sa botte, mais fait la fière.. aaaah, les femelles.
approchant de la forêt, une petite silhouette attire son attention, y regardant par deux fois aucun doute, il s'agit d'un nabot, comme artus, et comme ces rustres rencontrés au début de leur voyage...
Tsss....
Nouveau coup d'oeil..
hmmm..
ah mais oui, mais oui ! Il lui dit quelque chose.. Cette barbe... Elle lui rapelle bien une femmel rencontrée quelques années auparavant, pas farouche la...
hmmm...
AH MAIS OUI !! Pas une nelda à barbe, non !! c'est l'arbustre ! Le fieffé coquin d'arbustre jeteur de mauvais sorts !! Ouiii, celui là même sur lequel Eskiiz n'avait rien trouvé de plus éfficace que soulager sa vessie contre, parce que mettre une patate à un arbre, c'est inutile et foutrement douloureux...
AH MAIS OUI !!
Ni une ni deux, il arme son arbalète et se concentre... Il lui est déjà) arrivé de trouver sa cible, en plus là, le nabot ne bouge pas, pourtant il n'a pas l'air d'un arbustre.. bizarre ce nabot...
Sflllakkk
Le carreau quitte bien l'engin et fuse.. Et paf !! Dedans ! Ahaaa !!! Pas peu fier chevalier Eskiiz !!! ***
Salut mon pote, tu te souviens de moi ?
*** "salut mon pote, tu te souviens de moi ?"
Il se demande ce qui en impose le plus, ce magnifique tir ou cette réplique pleine de condescendance... Il est vraiment trop impressionnant ce caravanier.
En revanche, à la reflexion, ce qui en général lui coûte, il se rappelle aussi les spasmes et les affreuses douleurs de leur dernière rencontre..
La forêt n'est pas si loin, peut être qu'éviter de chaleureuses retrouvailles serait une meilleure idée, aussi le nelda se met à galoper, autant rester sur une victoire et partir comme un prince, un prince chevalier, cela va sans dire...
Le premier arbre est quasi atteint qu'une vive douleur s'empare de lui... non loin derrière une vois parlant d'un kiki et d'un égarement en forêt... humm.... décidement ces rencontres impromptues avec les nabots se soldent toujours par des bizarreries de type étrange...
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Le Merakih 28 Manhur 1508 à 22h21
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S'approchant du dernier Nelda de la troupe, Kyliel essaie de se rappeler les cours, biens lointains maintenant, en Nelda moderne.
- "Bien le jour, monsire, vous aller caravan Jypska ?"
Pas de réponse, mais ce Nelda m'a eu l'air bien inquiet, et semble vouloir se fondre dans la forêt. Je vais essayer avec le prochain.
Quelques heures plus tard, alors que Kyliel était perdue dans la contemplation des espèces à feuillage persistant de ce nouveau bois, s'approche un Nelda impressionnant. A peine arrivé près de Kyliel, il se met à faire des moulinets menaçants avec sa grande épée
- " Cela n'annonce rien de bon, ezrem. En plus j'ai du attraper une allergie à ces fleurs autour de nous et ça me démange partout"
Mais c'est vrai, se dit Kyliel, j'ai appris un sort il y a quelques lunes, hop, je vais essayer de voir si cela guérit mes démangeaisons.
- "Khazam ziboulam enryines"
- "Ah, ça va mieux! mais ca démange encore un peu"
A sa grande surprise, la grande brute cynéforme range à cet instant sa grande épée, et entonne un champ grave, qui n'a pas l'air d'être du Nelda. Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, Kyliel sent ses dernières pustules disparaître.
L'étranger venait de la soigner!
"Hmm, finalement, on dirait qu'ils ne sont pas si mauvais. Je vais essayer encore mon Nelda touristique", pensa Kyliel
Grâce de vot guéritruc, mondame. J'savon point dou k'j'ai eu ces grattes
Z'etes dans caravan Jypska zossi ?
Elle se tourna alors vers la créature en se demandant quelles seraient maintenant ses intentions...et ses actes.
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Le Dhiwara 1 Jayar 1508 à 12h33
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Le petit géant barbu saisit la bouteille que lui tendit Eskiiz Tonxx, se disant que finalement, ce loup malfaisant à deux pattes n'était peut-être pas un si mauvais bougre.
Il trinqua avec le nelda et profita que ce dernier se rinçait les gencives avec sa mixture pour verser discrètement la moitié du contenu de la sienne sur un arbousier.
L'arbuste sembla apprécier la boisson autant que la créature velue à la mine avenante mais cela ne décida pas pour autant le tchaë à y tremper les lèvres, si le breuvage était empoisonné, le nelda pouvait y être immunisé ...
Déjà, les compagnons d'Eskiiz levaient le camp.
N'ayant aucune envie de retenir cet étrange nelda, Iucounu porta un toast à son départ.
A la revoyure, mon vieux kiki, il y aura toujours un os de braxat pour toi dans les jardins de mon Castel, comme au bon vieux temps.
Quand tu auras fini de courir la gueuse et de fricoter avec l'équilibrium, reviens me voir !
Pendant cet échange, Kyliel semblait avoir conversé avec certains neldas, cette petite apprenait vite, on en ferait sans doute une alchimiste douée.
Suivant ses compagnons qui s'enfonçaient dans la forêt, Iucounu avisa un fabre qui sembla-t-il avait décidé de digérer la forêt entière dans la semaine.
Y voyant un excellent exutoire, le mage commença à tester les défenses du petit glouton tout en conversant avec ses compagnons.
Bien, ces amériars me semblent d'excellente qualité.
Qu'en penses-tu Erzem ?
Se tournant vers Kyliel qui semblait se demander par quel moyen commencer sa récolte, il reprit :
Vous avez trouvé quelque chose d'exploitable ?
J'aimerais me rendre à Jypska d'ici quelques temps, lorsque notre récolte sera suffisante et ensuite, remonter au nord-est vers la rivière afin de récolter, avec un peu de chance, quelques larmes de la déesse.
Tu souhaite te lancer dans la bijouterie, Erzem ? Peut-être que nous trouverons quelques ingrédients utiles dans les environs.
Si tu dois acheter tes ingrédients chez nous, tu seras ruiné avant même d'avoir commencé à exercer.
Hé Fonkin, tu as retrouvé la trace de ton loup ?
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Dhiwara 1 Jayar 1508 à 16h47
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| Erzem, en train de rassembler les buches trouvé, afin de connaitre leur nombre, fut surpris par la question du Régisseur Iucounu
En effet, ils semblent vraiment d'excellente qualité, a tel point que je préfère me pencher pour ramasser les buches tombés au lieu d'abattre un arbre et avoir à le débiter. Mais ça n'avance pas beaucoup de cette manière, hélas ... je n'ai pu trouver que 4 buches en bon état pour pouvoir les travailler par la suite.
Le Fabre ciblé par Iucounu profita de la discussion pour venir se loger entre eux d'une manière plutôt ... remuante et légèrement agressive
La bijouterie ... c'est a force de travailler dans la mine que j'ai découvert un certain intérêt pour les pierres précieuses, et donc, vu que je commence a bien les reconnaitre, je me suis dis que me lancer dans les bijoux serai profitable a notre Fraternité. Puis entre deux excursions a la recherche d'ingrédients en tout genre, je reste sans aucune activité en ville, ce qui me laisse le temps de créer quelques bijoux pas trop compliqué ... enfin, cela sera comme ça a notre retour
dit : Si tu pense avoir le temps d'aller trouver quelques tourmalines et un peu d'ambre pas loin de la cité Nemen ... | |
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Le Luang 2 Jayar 1508 à 19h00
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| Je pense que c'était la chance du débutant, mais j'ai trouvé une belle buche à mon deuxième essai. C'est un peu lourd.
Par contre, depuis, je fouille, je cherche, je débroussaille, je fourrage, je furette, je prospecte, je scrute, je sonde et je tatonne pour pas grand chose !
dit :
Ne te plains pas - tu n'y connaissais rien ou presque à la forêt avant de venir, au moins maintenant tu sais reconnaître une feuille d'une racine...
Après une n-ième nuit sans sommeil à ne retourner à cause des racines omniprésentes sur le sol de la forêt, je commence à regretter vraiment de ne pas avoir apporté de Hache - ne serai-ce que pour me venger le matin venu. | |
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Le Julung 5 Jayar 1508 à 15h39
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| Par la baffe terrifiante d'Assahn Sheppen!
En une fraction de secondes, au milieu des airs se forma une main légèrement plus grosse que celle d'un tchäe et à la surface rougeoyante et ondulatoire.
Il en avait fait des progrès depuis qu'il avait découvert le pouvoir des Sheppen, et il chassait aujourd'hui un des neldas quadrupèdes qui avaient failli l'avoir lors de sa traversée de la ville noire à la ville rouge.
Un bruissement de feuille alerta le jeune tchäe masqué qui commençait à sombrer dans l'auto-congratulation, oubliant presque la situation. Il projetta sa "main" avant même de se retourner pour la voir heurter de plein fouet la vile créature corrompue. Mais ça ne suffit pas à l'arrêter et cette dernière heurta le héros à son tour, enfonçant prodondément ses crocs dans son avant-bras droit au passage avant de disparaître dans les fourrés opposés.
Ce jeu de cache cache était fatiguant, les Neldas ne savaient pas mourir en restant au même endroit et ce n'était pas pratique du tout.
La '"main" revint alors, enserrant fièrement une touffe de poils teintée de sang.
Ce n'était peut être pas si bien visé en fait.
Krasta dit : Il est très fort et cache bien son jeu, mais je suis sûr qu'on peut l'avoir!
Fonkin avait bien essayé de faire participer son fidèle Krasta à la battue, mais il s'avérait apparemment incapable de se transformer en dent pointue ou de manier la magie de ses ancêtres.
Fonkin restait seul acteur tandis que Krasta était encore et toujours spectateur.
"On"...
Fonkin remua machinalement les doigts en sentant un bien être l'envahir: Sa circulation était revenue à la normale. Un bref coup d'oeil lui indiqua que son bras ne portait plus que de faibles marques là où quelques minutes auparavant il y avait des trous béants.
La protection de papi fonctionnait toujours. Tant qu'il était à ses côtés, Fonkin n'avait rien à craindre.
Mais cette fichue traque était partie pour durer des lunes et des lunes. C'était ça où couper des branches.
Et couper des branches... Bonjour l'aventure!
Sur ces pensées, Fonkin affermit sa concentration et la "main" regagna légèrement en consistance.
Labeur et Profits.
F. Sheppen, Héros. | |
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Le Sukra 7 Jayar 1508 à 11h11
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Deux femelles Nelda aux mamelles gonflées se serraient contre le corps dénudé du régisseur de la ressource.
Blotties sous la peau de Gambol qui lui servait de couchage, les deux créatures duveuteuses laissaient courir leurs mains sur le torse non moins velu de Iucounu.
La sueur perlait sur les tempes du tchaë au comble de l'horreur car une puissante magie l'empêchait de bouger.
Le complot se révélait enfin, seule l'alliance avec le S'sarkh, les Nemens et l'équilibrium pouvait donner de tels pouvoirs aux hauts-rêvans ...
Les yeux exorbités, le mage assistait immobile au rituel qui allait lui coûter la vie.
Ces créatures avaient le goût du sang et si le contact de leurs poils l'emplissait de dégoût, l'imminence d'un rituel S'sarkhanique le terrorisait ...
Faisant appel à toute sa volonté, Iucounu se releva d'un seul coup pour se retrouver sur son séant ... enfin réveillé !
FoutreS'sarkh ! S'égosilla-t-il en s'habillant à la hâte, ce rêve était plus vrai que nature et des frissons lui parcourraient encore l'échine.
Iucounu partit tôt à la recherche d'un exutoire mais les créatures avaient fuit le campement, loups malfaisants, fabres, jarilith et araignées se tenaient soigneusement à l'écart après quelques échauffourées.
Ne restait plus qu'à se défouler par l'exercice.
Saisissant une hache, Iucounu partit couper quelques bûches d'Amériar.
Il était temps de prendre le large ...
Fonkin, Kyliel, Erzem, que diriez-vous de visiter Jypska avant de terminer notre petit voyage par une excursion par la rivière qui se trouve au nord.
Bien entendu, nous pouvons faire un crochet si certaines ressources vous sont nécessaires, notamment pour notre bijoutier en herbe.
J'avoue être moi aussi un bijoutier dans l'âme, l'un des meilleurs orfèvres de notre fraternité, en toute modestie.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 10h04
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| *** Le Rouge était toujours perdu dans ses pensées. La Sorcellerie était une chose qui nécessitait une mise en situation. Depuis que Shël avait pris la mouche, le Rouge en était réduit à chercher des créatures non dissmulées.
Ce qui, vu la vue de notre héros, ressemblait fort à la recherche épique de la clef tombée par terre d'un ivrogne par ledit ivrogne.
Afin de dissiper le ridicule, le Rouge se plaça sous l'Oeil d'Aigle.
Du point de vue de l'envol ,ça ne valait pas la Carnine aux pétales de rose, mais au moins le Rouge pouvait voir plus loin que le bout de sa truffe.
Il se mit en marche pour le village de Viran où il eût la surprise de croiser un Tchaë admirablement équipé.
Très sûrement un Mage, si il portait bien une baguette arcanique.
Le Tchaë lui annonça avec difficulté qu'il venait en paix.
Apparemment, ça n'avait pas suffit au Rouge qui était à présent entouré de protections magiques. ***
Que fais-tu sur les terres de l'Ordre ?
La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule
Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre | |
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Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 11h30
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Perdu dans ses pensées, le géant tchaë, dépassant d'une tête la plupart de ses congénères et de deux têtes son ami Fonkin Sheppen, s'avançait dans la forêt lançant négligemment des sorts de régénération sur ses compagnons lors de brèves haltes.
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Beugla-t-il soudain en se retrouvant nez à nez avec une sentinelle nemen.
Il est vrai que ces créatures sont aussi effrayantes que malodorantes.
Devant la mine perplexe quoi que peu avenante de la sentinelle, les étincelles naissant au bout des doigts du mage se dissipèrent sur le sol tandis que le tchaë reprenait son chemin non sans surveiller les affreux nemens du coin de l'oeil.
Le vent ayant tourné, Iucounu respira les effluves de loup malfaisant mouillé avant d'apercevoir Kagrenac Nacreth qui s'avançait nonchalamment sur la route, arrivant sans doute de Jypska.
Salut ... euh ... l'ami, je viens ... euh ... en paix.
Visiblement, le nelda peinait à comprendre le nelda du tchaë pourtant persuadé de le parler à la perfection, aussi, reprit-il en tchaë.
Ces jeunes neldas ne savaient même plus parler leur propre langue ...
Iucounu fréquentait les neldas autrefois, certains de ses meilleurs amis étaient d'ailleurs neldas ... Ils étaient tous morts dans de terribles circonstances et il peinait à comprendre la société que les louveteaux mettaient doucement en place.
Le régisseur de la ressource détestait le changement avant toute chose, hormis peut-être les espions de l'équilibrium, le S'sarkh et la tarte aux choux de Bronhild que lui préparait sa grand-mère.
Je suis une force d'invasion à moi tout seul et tu sais quoi, les terres de l'ordre sont à moi, à présent !
Marquant une pause, le tchaë reprit d'un ton apaisant :
... Je plaisantais l'ami, mes compagnons et moi ... ils sont plus loin sur la route ... nous venons commercer et rencontrer tes frères poilus.
Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !
Le Castel Iucounu
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