Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Où trois tchaë s'entraînent, souffrent et se découvrent dans les montagnes

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Sujet lancé par Bail Lihkeux
Le 04-06-1508 à 16h01
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Posté par Akosua,
Le 07-06-1508 à 03h42
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Bail Lihkeux

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 16h01

 
Que Shamgre me foudroie!

*** Hurla Bail alors qu'un aigle fondait sur lui, les serres acérées dirigées droit vers son visage, l'obligeant à sauter sur le côté et à s'abîmer sur un sol caillouteux. Il s'en fallut de peu que le rapace ne le touche, une de ses ailes avait même effleuré son crâne, et les yeux du petit tchaë ne le quittèrent pas avant que son ombre ait disparu à l'horizon. Puis, grommelant, il se posa sur ses deux fesses et se tâta le corps afin de vérifier qu'il n'avait rien de cassé avant de se masser plus particulièrement l'avant-bras gauche qui avait reçu la plus grosse partie du choc. Une fois rassurée, il se releva avec force gémissements.

Le petit tchaë se trouvait actuellement dans les montagnes au Nord d'Oriandre, cette dernière devant se situer, à vue de nez, à quelques centaines de mètres en contre-bas. D'où il se tenait, il pouvait encore apercevoir des charrettes entrer et sortir de la cité par la grande porte Nord.

Debout, sur le replat où lui et ses compagnons s'étaient arrêtés, il ramassa l'amure de cuir qui gisait à seulement quelques pas de lui et se rapprocha d'Akosua et Nig'Ror qui s'entraînaient ensemble. Chacun selon sa spécialité. Les sortilèges pour la première, l'arc court pour le second. Bail, quand à lui, avait brièvement esquissé quelques passes avec son coutelas, ratant à peu près tout ce qu'il entreprenait, et, après avoir pris acte de ses échecs répétés, il s'était contenté depuis lors d'effectuer uniquement des exercices physiques. Pompes, abdominaux, courses rapides et moins rapides, en montée ou en descente, sur le chemin escarpé émaillés des pauses régulières auxquelles son corps peu aguerri l'obligeait à s'astreindre.

Maintenant torse nu, afin de mieux s'aérer, il offrait à ses deux compagnons la vue de ses côtes saillantes et d'un torse qui, s'il n'avait pas un millimètre de graisse, n'avait pas non plus de muscle, un torse pareil à celui que peut arborer un jeune adolescent tchaë qui n'a pas encore commencé sa croissance.

Parvenu jusqu'à Akosua et Nig'Ror, il les observa un temps, assis sur une pierre puis, très vite lassé par la répétition des gestes, il repartit courir sur le chemin. En dépit de ses cuisses qui l'élançaient au point de le brûler et de ce souffle qui s'escrimait à lui échapper. C'était peut-être là le prix à payer pour devenir ne serait-ce qu'un fantassin passable. ***


 
Akosua

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 19h29

 
Akosua n'avait à aucun moment redouté cet entrainement. Elle avait (peut être à juste titre d'ailleurs) pensé qu'entre frères ils n'oseraient pas se faire bien mal et que son statut de femme lui vaudrait d'être épargnée pour les plus gros coups. Elle voyait en effet mal un de ses copagnon d'entrainement lui envoyer une flèche en plein coeur (enfin pas exprès). Elle n'avait donc pas eu peur de ces combats depuis le jour où elle avait proposé un regroupement des novices pour l'entrainement.
Pourtant en cette fin de journée Akosua souffrait. Cela ne venait ni des flèches de Nig'ror ni du couteau de Bail, c'était au plus profond d'elle. Elle était épuisée, vidée comme si chaque sort lancé lui avait hoté un souffle de vie et qu'elle était arrivée à épuisement. Encore une fois elle se dit qu'il aurait fallu qu'elle se méfie plus. Pas des autres mais d'elle même. Elle entendait encore la petite voix de Kye lui dire d'arrêter en milieu de journée mais elle n'en avaitfait qu'à sa tête. Elle s'était concentrée et reconcentré, avait lancé des sorts tout au long de la journée et était arrivée en fin de jounée épuisée. Elle aurait pu s'arrêter à la mie journée comme kye le préconnisait mais, fière du sort qu'elle avait envoyé à Nig'ror elle avait supposé que l'heure de la vengeance avait sonné. Non pas que Bail et elle ne s'entendaient toujours pas, (en vérité elle appréciait de plus en plus sa présence) mais elle avait le sentiment que si elle était la première à le mettre à terre ou simplement l'étourdir un peu, elle n'aurait plus de quoi lui en vouloir et ils pourraient alors repartir sur des bases saines. lorsqu'il avait raté son attaque, elle se dit qu'il serait terriblement jouissif de lui en envoyer une en pleine poire. Confiante grâce à ses réussites précédentes elle s'avança la tête haute face qu petit tchaë et, avec un sourire narquois lacha une bulle d'énergie qui alla s'écraser aux pieds de la cible.

dit :
décidément il en a de la veine celui là! Il va bien finir par s'en prendre un quand même.

Depuis ce moment, elle s'était acharnée sur le pauvre tchaë qui ne la regardait même plus et qui était occupée à faire des exercices physiques. En fin d'après midi, éuisée, Akosua ,amère de n'avoir pas réussi ses sorts, décida de continuer son entraînement avec Nig'ror avec qui elle avait eu plus de chance dans la matinée. Echec après echec, les joues rouges et rageant de ne pas réussir elle ne s'était arrêtée qu'à bout de force. Elle avait à présent le même tein pâle que Nig'Ror
Etait ce le soleil qui lui fesait tourner la tête? elle s'assit, s'adossant contre un rocher et regarda Nig'ror continuer seul. Elle avait du mal à respirer, y voyait un peu trouble, et était en colère contre elle même de tous ces sorts ratés. Des larmes de rage, d'épuisement, de douleur, de joie peut être , coulairent sur ses joues. elle les attrapa en plein vol de sorte que ses deux compagnons ne les remarquent pas. Un sourire se dessina douloureusement sur son visage. Malgré la douleur c'était un jour merveilleux. Elle se sentait vivre.

nous allons faire de grandes choses vous verrez.
Ses mots, à peine audibles, se perdirent dans la montagne. Elle ferma les yeux pour écouter les souffles les grognements et les cris des deux hommes qui partageaient maintenant sa vie.

 
Bail Lihkeux

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 23h41

 
*** Fin d'après-midi donc. Allongé sur le sol, Bail paraissait inanimé. Une petite brise s'était levée avec l'arrivée de l'obscurité, et le petit tchaë savourait chaque miette de caresses qu'elle voulait bien lui adresser. Il n'entendait plus les bruits de l'entraînement d'Akosua et Nig'Ror et en déduisit qu'ils devaient être aussi épuisés que lui l'était. Ou bien la fatigue l'avait rendu sourd et il ne les entendait pas travailler.

Le fantassin se concentra pour accéder à son consensus de symbiosé, en quête d'informations quelconques, d'ordres ou de consignes de ses supérieurs ou plus simplement pour passer le temps et distraire son esprit des douleurs que lui faisaient ressentir un corps qui se vengeait bien cruellement du régime auquel il l'avait soumis.

Un voleur dans Oriandre! Et un gradé de la bulle noire réclamait des troupes présentes qu'elles l'arraisonnent. Bail ne réagit pas au quart de tour. D'abord il ne comprit pas que les troupes présentes, et bien ce devait être lui-même et ses deux compagnons, tous aussi novices avec leurs armes qu'un jeune tchaë devant sa première chope. Quand la portée de l'ordre le pénétra enfin, il tenta une première fois de se redresser mais ses efforts ne lui arrachèrent qu'un gémissement de douleur et il retomba, inerte, sur le sol.

Deuxième tentative. Qui le vit cette fois réussir à se relever, au prix de grincements de dents à faire dresser les poils d'un chat. Aussitôt, il tituba sur la route afin de se rapprocher de ses deux compagnons et de les alerter. ***


Un voleur à Oriandre! Les troupes présentes sont réclamées sur place pour s'en occuper... pffu... ordre d'un frère noir gradé dont j'ai oublié le nom... pffu... faut qu'on l'arrête en vie... pffu... vite...

*** Et sans regarder si Akosua et Nig'Ror obtempèrent immédiatement, il poursuivit sa route, se dirigeant vers Oriandre qui se trouvait une centaine de mètres plus bas sur le chemin, sachant que s'il devait s'arrêter, il ne parviendrait pas à se remettre en mouvement ensuite. L'ennui, c'est qu'il n'allait pas très vite. Plus question de courir tant il était épuisé. Il serra les dents et accéléra légèrement le pas. Très légèrement. Si légèrement qu'on aurait même dit qu'il avait ralenti. ***


 
Nig'Ror

Le Julung 5 Jayar 1508 à 07h23

 
*** Nig'Ror regarda Bail partir en courant vers la cité d'Oriandre il n'eue juste le temps de dire après vérification de l'ordre. ***


Bon sang de bon soir Bail ramène ta carcasse ici, l'ordre auquel tu obéis date de plus d'un mois donc ton voleur a dut prendre la poudre d'escampette.

*** Puis il se retourna est vit l'état de Akosua. Elle se donner a fond certes mais elle en faisait un peu trop as sont goût. Puis un gargouille lui fit rappeler la dur réalité de la vie : ils avait faim, ils étaient fatigué et ils puaient.
Il partie donc a la recherche d'une source d'eau (chaude de préférence), prés d'une grotte ou dedans, ainsi que un lieu de gibier. Il réfléchie pendant un moment tendit son avant bras devant lui parallèle au sol puis poussa un sifflement strident. Quelques minutes plus tard l'aigle des environs se posa sur son bras. ***


Te voila. J'ai besoin de ton aide mon petit.

dit :
Tu parle a un piaffe.


*** Nig'Ror ne sembler pas avoir entendue la remarque du mou et continua son monologue. ***


Montre moi un endroit où il y aurait une source d'eau chaude de préférence, se trouvant dans une grotte et prés d'un lieu où il y a du gibier.

*** L'aigle s'envola fit quelque centaines de mètres avant de tourner dans le ciel sur les courants ascendant. ***


Aller vient donc, ignorant.

*** Pendant le trajet il n'eut pouvait s'empêcher de traiter Bail d'imbécile, celui-ci obéissais a un ordre qui daté d'un mois environs. ***


dit :
Pourtant il devrait savoir que les pensées collectives peuvent être conservé pour une consultation dans le temps.


Tu as raison Lumen, mais qu'une personne décide d'aller a la chasse au voleur alors qu'il n'est pas préparé et que ce message date ... Et puis celui qui c'est fait volé est Siima et puis un autre certes pas très longtemps mais ...

dit :
Mais ...


Il c'est enfuie puis se camoufle dans les montagnes il ne prend pas les routes : trop dangereux et emprunter par des tchaë de la Fraternité. Donc en toute logique que Bail arrête de jouait au héros ce gars est partie le plus loin possible.

dit :
Deux secondes comment sa ce fait qu'il ne prend pas les routes.


Si peu être pour mettre le plus de distance, mais ensuite il se camoufle ou même ne le fait pas du tout pour ne pas se faire remarquer. Et puis combien de membres savent qu'ils y a un voleur a Oriandre.

*** Puis ils s'arrêtèrent pour contempler la vallée qui se trouvait en contre bas : un tapis d'herbe sur lequel sinuer une rivière souterraine et une grotte a l'opposé prés d'un petit lac qui dégager des vapeurs. ***


dit :
Je retire se que j'ai dit sur ton aigle, il est magnifique, tu es spectaculaire.


Doucement Lumen, cet aigle ma montrer cet endroit, maintenant il faut que je payes ma dette.

*** Sur ce après avoir monter un camp de fortune convenable ils allèrent a la chasse. ***


 
Akosua

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 03h42

 
Il lui avait semblé qu'elle n'avait fermé les yeux que depuis quelque ssecondes mais lorqu'elle revint à la réalité ses deux amis avaient disparu. Akosua se dit tout d'abord qu'ils demainet être dans les parages mais comme *kie se faisait de plus en plus pressant, certifiant qu'il avait des informations de la plus haute urgence, elle décida d'écouter ce qui se disait dan sla cité et aux allentours.
Quoi, on avait besoin d'elle et Bail était déjà parti en éclaireur? Nig'ror avait décidé d'aller se faire un casse croute plus loin dans la montagne? Elle se devait de répondre à l'appel de grim/
SAns savoir s'il n'étaint pas déjà trop tard, Akosua dévala la montagne en direction de la ville.




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