Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

De La Scintillante à la Glorieuse

Page [1] [2]
Détails
Sujet lancé par Samael
Le 07-06-1508 à 13h19
29 messages postés
Dernier message
Posté par Tixu Oty,
Le 23-06-1508 à 14h09
Voir
 
Samael

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 13h19

 
Déjà deux jours que la petite troupe constituée des 4 Témoins de S'sarkh et de deux Equilibriens faisaient route vers Zarlif. Ils avaient pris la route du Nord passant à quelques lieux de la Cité Puits. Voila qui promettaient un peu d'action.
Samael avançait donc tranquillement, veillant à rester le plus furtif possible. Leur petit groupe avait déjà rencontré un Jarilith et lui avait fait regretter de s'être trouvé la. Mais bientôt les choses sérieuses allaient commencer. Syin Lothar leur avait dit qu'il avait rencontré à l'aller de nombreux rejetons un peu plus loin juste avant l'orée de la forêt. Prêt à affronter tous les dangers, la compagnie n'avait rien de bien réjouissant pour ceux qu'elle rencontrait. Trois Neldas et un Tchae armés jusqu'au dent, un mage Equilibrien et un archer plutôt doué.

Trempe ouvrait la route, suivit d'Eldiran, ensuite Samael et son apprenti Peredhil, derrière eux Orol Nar, Syin Lothar fermant la marche. Le jour allait tomber et Samael contacta mentalement ses compagnons.


Il serait bon de trouver un endroit paisible pour camper. Evitons de faire du feu tant que nous sommes proches de la Cité puits, pas la peine d'attirer les ennuis.

Le Nelda joignit le geste à la parole et commença de chercher un abri des yeux ni trop prés ni trop loin du sentier, au sec avec de l'eau douce à proximité.


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Syin Lothar

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 13h46

 
Le Jarilith venait de s'effondrer devant le tydale. Ses flèches avaient eu raison de la créature.

" Vous pouvez partir devant je vous rejoindrais dès que l'étreinte s'estompera. "

Syin préférait fermer la marche, nullement qu'il fût un mauvais éclaireur, au contraire même, mais il ne voulait qu’aucun ne se perde. Lui connaissant déjà la route était confiant à rester à l'arrière.

La marche était agréable et même si rares étaient les paroles échangées, l'ambiance était agréable. Certains prenaient garde à être discret, d'autres non. Syin quant à lui réservait cet art à la traque, les voyages n'étant maintenant plus assez risqué pour qu'il prenne de telle précaution.

Lorsque Samael s'adressa à ses compagnons, Syin acquiesça. Le temps ne les pressait pas, il était donc inutile de s'épuiser sans raison. Syin leva la tête et ferma les yeux. Sentant la légère brise sur son visage et écoutant tous les bruits de la nature environnante, il tenta d'écouter les conseils que la Dame pourrait lui prodiguait.


 
Samael

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 19h54

 
Samael s'exerçant toujours à se faire le plus discret possible. Chose peu aisée pour un Nelda de sa carrure et avec les multiples armes disséminées sur son corps. Sans relâche, il tentait de se déplacer sans les faire cliqueter, ni faire crisser le sol sous son poids. Il dénicha un coin relativement sec, proche d'un petit torrent et se décida à y poser ses affaires. il avertit ses compagnons, leur proposant de le rejoindre pour bivouaquer maintenant que le jour était complètement tombé. Kvetha et Djalil n'allait plus tarder à se lever.

J'ai trouvé un bon coin par ici, mes amis.

Il sortit de son sac son matériel de piégeage et se prépara à poser ses collets pour la nuit. En procédant ainsi, il récoltait ainsi du petit gibier le matin avant de partir, qu'il pouvait partager avec ses compagnons pour le repas. Pour ce soir, il avait 2 beaux lapins dans son carnier, ramassé ce matin dans les alentours de leur précédent campement. Il les avait vidés et dépiautés sur place, si bien qu'ils ne leur restaient plus qu'à les manger.


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Peredhil

Le Sukra 7 Jayar 1508 à 21h52

 
Ce début de voyage l'avait désorienté, mais ses qualités d'aventurier avaient repris le dessus, lui permettant de retrouver le petit groupe. Il avait vu la fin du Jarilith, encore un de ces rejetons du S-sarkh!.Vu son manque d'expérience, il préférra se mettre dans le milieu du groupe

 
Samael

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 08h33

 
Samael, peu gêné par le fait de devoir manger leur viande crue. Les nuits étaient plutôt douce et un feu aurait attiré toutes sortes de saloperie vers leur camp pendant leur sommeil. Même si il ne craignait pas les rejetons les plus courants, Samael ne tenait pas à se voir attaquer pendant la nuit et songeait que son apprenti était plutôt inexpérimenté. D'ici quelques jours et il serait plus accoutumés aux exigences de la vie en extérieur sur Syfaria.

Ayant fini de manger, Samael sortit sa pipe et la bourra de son mélange habituel dont il avait reconstitué un stock convenable à Lerth, une bonne part de tabac, une pointe de carnine et quelques herbes aux vertus médicales. Il alluma sa pipe avec son briquet à amadou et celle ci dégagea une fumée épaisse parfumée. Tirant deux belles bouffées, il regarda ses compagnons et leur tendit la pipe :


Vous en voulez?

Son regard se posa ensuite sur le Contemplateur Orol nar et il lui dit :
Messire Orol nar, la dernière fois que nous étions réunis autour d'une bonne pipe, vous partiez pour une mission étrange ayant trait à une mystérieuse brume.

Vous accompagniez la Meute de Jypska, il me semble à la fin de l'été dernier. Nos routes ont été longues et de nombreuses luttes se sont déroulées depuis, mais je n'ai pas souvenir d'avoir entendu le dénouement de cette affaire ?




Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Trempe

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 18h25

 
Le Chevalier avait retrouvé son rythme habituel de campagne, allant à bonne allure, sans toutefois presser le pas, son sac sur le dos, sa lance sur l’épaule, il retrouvait la vie qu’il aimait. Pour son premier essaie à utiliser au combat cette arme qu’était la lance, il jouait de malchance, et au cours des quelques combats qui jonchèrent la route il écopa de plusieurs bleus et bosses. Cela ne semblait pas le gêner physiquement, mais moralement, le fait d’être aussi poissard le rendait soucieux. Etait-ce là un mauvais présage ?

Au soir, il s’était comme tous installé autour du feu, mais avait pour sa part préféré prendre le temps de faire cuir sa viande au dessus du feu. Il ne raffolait pas, mais pas du tout du cru, lorsqu’il avait comme à cette occasion la possibilité de l’éviter.

Il ne parlait guère, ruminant trop sur son possible présage, mais écoutait. Il ne quittait pas son armure, hormis bien entendu son casque, qui reposait sur le sol à ses côtés. Une vieille habitude de soldat.


 
Orol'Nar

Le Luang 9 Jayar 1508 à 03h48

 
*** Orol sourit aux manies de Samel de lui donner du messire comme un troubadour à son public. Il reconnaissait bien là une tentative d'augmenter le moral des troupes en créant des discussions sur le feu dont il ne serait le principal instigateur, question de faire en sorte que tous apprennent à se connaître et qu'il cesse d'être le principal élément soudant la petite compagnie de poussiéreux. C'était maintenant à lui de faire un effort et d'offrir son histoire de guerre... ***


Lorsque j'ai rejoint la Meute de Jypska pour leur propposer mes services, ils avaient déjà fait captif un tchae corrompu qui avait été servi par un sorcier de sa race qui sévissait en campagne et lui avaient soutiré l'emplacement de son repaire dans les montagnes. Nous partîmes donc sept, la Meute étant dirrigée par le Haut-Rêvant Varkos. Dans les montagnes nous attendait le sorcier entre deux étranges statues. Deux visages horribles aux gueules béantes tournées vers la ville. D'un air fichtrement arrogant et assuré pour un poussiéreu seul et cerné par une compagnie armée, ce dernier s'appliqua à traîner dans la boue les quatre Pilliers de l'idéologie des Rêvant, soutenant qu'une telle façon de concevoir le monde était non seulement une erreur, mais une abherration passible des pires châtiments. Varkos tenta bien de le raisonner, mais rien n'y fit.

Après avoir déversé tout son fiel, le tchaë frappa les statues qui crachèrent instantanément une multitude de gigantesques serpents qui fondirent sur nous. Pris de cours, nous dûmes battre en retraite pour sauver les premières victimes des créatures. La confusion nous couta cher, mais nous parvinmes à terrasser la quasi-totalité des bêtes. Alors, il frappa les statues une seconde fois et des Farryens de feu et Lysandrus se ruèrent sur nous, supportés par sa magie.

Le combat fut rude et maints actes de bravoures de la part des membres de la Meute furent nécessaires pour venir à bout des engeances conjurées par cette magie inconnue.

Le sorcier sans nom, lui, fut terrassé par une flèche en plein coeur.


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Samael

Le Luang 9 Jayar 1508 à 06h29

 
Samael écouta attentivement le récit d'Orol nar, ne jugeant aucunement les talents de conteur du contemplateur. Après tout il en avait bien d'autres pour faire un excellent compagnon de route. Lorsque Orol Nar eut terminé, Samael le remercia de vive voix :

Merci pour ce récit. Quel aventure pour le moins surprenante. Tout cela n'a donc été qu'une succession de combat pour terrasser des ennemis toujours plus forts? Sans vouloir insulter votre lutte, bien sur. Mais je suis toujours aussi atterré par la bêtise de tous ces rejetons.
Croyez vous que ce sorcier ait été un envoyé de l'Usurpateur ?


Samael songeur se demandait combien de temps encore l'épreuve de force durerait et il murmura tout à ses pensées.

Plus il frappera fort et plus nous serons unis...


Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Peredhil

Le Luang 9 Jayar 1508 à 21h55

 
Peredhil écoutait attentivement les récits de ses ainés, il y avait toujours à apprendre des "anciens". Il avait déjà pu admirer leur excellence au combat. Il devait déjà penser des blessures assez sévères liès au rejetons.
Que le S'sarkh emporte tous ces rejetons

 
Syin Lothar

Le Luang 9 Jayar 1508 à 22h55

 
La suite de la nuit se prolongea ainsi en des discutions simple et pourtant pleine de sens.
Tout était calme mais ne devait pas le rester.

Au petit matin tous reprirent la route. Même si le temps paraissait clément la lumière avait du mal à filtrer à travers la forêt de Leste. L'ambiance devint morose car le groupe sentait que le danger approchait.

Un frisson fit trembler Syin lorsqu'un bosquet se mit à bouger. Son arc se banda et le tydale attendit de voir se qui se cachait pour décocher sa flèche. Un Jarilith ! encore... mais " Tant mieux ! " pensa le tydale cette aberration n'était pas encore de celle qu'on craignait.
Et pourtant ! Excès de confiance ou relâchement de l'attention à la vue de la créature, Syin se fit surprendre et le Jarilith le foudroya d'un jet gluant. Une telle attaque ramena vite le tydale à la raison. Il ne fallait jamais sous estimé les rencontres quelque soit leur nature.

Conscient de son erreur Syin s'éloigna de la bête lorsque Trempe cria : le nid ! Il était là.

Le groupe un peu dispersé ou tout du moins hors d'un champ de vision dans cette forêt, la lutte pour la survie s'engagea.


 
Samael

Le Luang 9 Jayar 1508 à 23h29

 
Samael s'était jeté dans la bataille avec véhémence. Le Jarilith avait encaissé plusieurs coups de Croc de Sang et il battait en retraite.enfin c'est ce que pensa Samael jusqu'à ce qu'il voit devant lui le piège se refermait. Une Arachnide et un Gambol achevait de l'encercler. Faisant front avec Trempe, Samael combattait pied à pied le Jarilith en hurlant un chant de mort :

Tranche et broie les os !! Tranche et fracasse les crânes!! Croc de Sang mord les chairs et taillade la viande !!!

Derrière lui un Gryott surgit mais délaissant les deux belligérants, il se dirigea vers l'arrière garde de la troupe. Orol nar et Peredhil.Pourvu que celui ci s'en sorte vivant. Il n'oublierait pas de sitôt d'emmener une armure de toute manière songea en grimaçant Samael.

Un nid, un nid. Il ne s'agit la que de rejetons mineurs. Si c'est cela l'armée qui assiège Ulmendya, la Cité puits ne tardera plus à être libéré. Hardi les gars ! Taille les rejetons. je vais me faire des godasses en peau de Gryott !!

Le Propage semblait animer d'une violence peu commune chez lui. Sûrement quelques tourments à exorciser ou un sourire bleuté sous une mèche blanche à oublier quelques temps.

Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Samael

Le Matal 10 Jayar 1508 à 23h12

 
Toujours bataillant avec ses trois petits compagnons rejetons, Samael enchainait les passes d'armes pitoyable, labourant plus la terre que les chairs du Jarilith.

Tu as encore pris du poids saleté ! , marmonna t'il à l'attention de son Hachoir.

Moi rouillé? j'ai abusé des banquets? tu abuses, mes chairs sont à peine refermées de l'opération. Ça me fait mal
,continua t'il d'une voix essoufflée.

Mal, comme quand tu te fait mordre par l'acier, Une douleur comme celle de la corrosion des acides sur ton corps luisant. Ne me traite pas de douillet,
hurla t'il à l'adresse des 30 livres de métal luisant avant d'abattre un coup rageur dans le Jarilith.

Nous verrons bien la prochaine fois que tu pleurnicheras pour un petit éclat dans ton fil. Quand tu quémanderas un coup de pierre à aiguiser.

Samael esquiva les coups du Jarilith et entonna un hymne approprié d'une voix forte et entraînante :


L'acier tourne d'humeur méchante, le fer se prend de rage folle,
Croc de Haine renie sa promesse, Croc de Rage ravale son serment,
Croc de Sang taillade son frère à pleines dents larde sa gent,
Il ouvre la ruée du sang, le bouillon de la trombe rouge.

Sang de sang, finis ta coulée,
Cesse de gicler, griffon rouge,
De crachouiller sur ma caboche
Finis de barbouiller ma gorge !

Sois sang figé comme muraille,
Sans broncher, griffon, comme un pieu,
Comme une épée fichée en mer,
La laîche accrochée dans la mousse,
La pierre au talus du labour,
L’écueil en rapide farouche !
Même si te démange l’envie
D’aller gigoter en gauillades,
File-t’en fouiner dans ta chair,
Glisse par la croisée des os !

Sang de sang, finis ta coulée,
Cesse de gicler, griffon rouge,
De crachouiller sur ma caboche
Finis de barbouiller ma gorge !

Sang de prix, calme ton larmier,
Sang rouge, étouffe ta gouttière !
Calme ta rage ou va tarir !


Tout à son chant guerrier, le Nelda continua de porter coup sur coup au Jarilith son esprit entièrement tourné sur son activité présente.

Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Syin Lothar

Le Matal 10 Jayar 1508 à 23h47

 
Pendant que Samael courageusement luttait et chantait, Syin tentait de soigner cette plaie qui l'avait bien affaiblit.

Voyant au bout de quelques minutes que le nelda était seul face à l'aberration, Syin ne pu continuer ainsi. Il se ressaisit de son arc et décocha deux flèches sur le Jarilith. Ce dernier surpris de trouver de nouveau plusieurs adversaire reçu la première de plein fouet mais on cuir était efficace et elle ne le blessa que légèrement. La seconde flèche quand a elle fut esquivé habilement car anticipé suite à la première attaque.


"Dire que nous luttons pour cette simple créature... nous ne pourrons jamais nettoyer cette route. " pensa le tydale.

 
Trempe

Le Julung 12 Jayar 1508 à 11h36

 
Le Chevalier s'était joint au Nelda furieux au début de l'affrontement, cherchant à piquer l'abomination lorsqu'une ouverture se présentait, faisant attention à ne pas toucher son camarade de combat et gardant à l'oeil les autres créatures qui rôdaient non loin. Il n'était guère encore familier avec la rage du S'sarkh et le combat furieux que menait Samaël le perturbait un peu.

Arrivé à un certain temps de combat, il commença à souffrir de ses blessures, et à fatiguer. Trop d'abominations pour lui, il n'était pas capable de tenir le rythme de combat imposé.

Alors il se retira, allant un peu à l'écart, pour panser ses plaies; Il fut aidé à cela par le Tydale, qu'il remercia.

et puis la décision fut prise de poursuivre le chemin en ignorant le nid. Grand bien en fut, car reprenant la route, le Chevalier se rendit compte que l'ennemi était présent en nombre bien plus important que ce qu'il avait vu en arrivant.

Il décida de partir en éclaireur pour repérer si le chemin était dangereux. Dans son état, ce n'était pas le plus raisonnable à faire, mais il avait toujours eu l'habitude de prendre les risques à la place des autres.

Rentrer, encore une fois, alors que certains de ses frères d'armes seraient restés sur le carreau, lui était insupportable.

Il eu encore à se battre avant de pouvoir trouver ce qui semblait être la fin du nid. Se battre une fois de trop. Alors qu'il s'évertuait à éviter les assauts meurtriers d'un Gambol, une Horreur Arachnide lui avait planté ses mandibules dans l'épaule, lui injectant son venin.

Il prit le temps de contacter mentalement ses compagnons, puis prit appui sur le manche de sa lance, pour ne pas s'écrouler. Il serait temps de s'inquiéter du venin lorsque tout le monde serait en sécurité.


 
Samael

Le Julung 12 Jayar 1508 à 23h36

 
Samael sentit la Rage reculer lorsque le Jarilith succomba. Ses coups de Hachoir et les flèches de Syin Lothar étant venu à bout de cette sympathique bestiole.
Il huma l'air et sentit les effluves de nombreux rejetons. Trop pour leur compagnie quelque peu désorganisé et peu habitué à œuvrer ensemble. De plus il s'inquiétait de Peredhil son apprenti qui avait encaissé quelques coups vicieux.


Tout le monde va bien ? Poursuivons notre route avant de déranger toute les ignominies de la région. Nous signalerons ce nid à la Scintillante pour qu'un groupe de Protecteurs vienne s'en charger.

Avançons, sinon nous mourrons de vieillesse avant d'atteindre la Glorieuse Zarlif !


Le Nelda ramassa son sac et s'avança à pas couverts dans les arbres afin de se dissimuler aux rôdeurs des environs. Une fois au calme, il entreprit de réparer quelques peu son armure avec quelques coutures de fortune. Cela tiendrait bien jusqu'à ce qu'il trouve un armurier.

Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Peredhil

Le Vayang 13 Jayar 1508 à 05h13

 
Après la mort du Jarilith, auquel il n'avait pas été efficace, il recula pour se soigner puis traversa la mélée prenant encore des coups en passant près d'un assulter puis d'un Gambol. l prit un peu de repos avant de reprendre le chemin pour l'instant sans contact avec ses compagnons

 
Orol'Nar

Le Vayang 13 Jayar 1508 à 17h49

 
*** Orol, qui fermait la marche afin de s'assurer que personne ne soit laissé derrière dans la confusion de la bataille, rejoint le groupe et acquesça aux paroles de Samael. Il profita de ce bref instant de répit et de la protection du groupe pour vérifier l'état de son équipement qui visiblement souffrait plus que lui des affrontements. ***


Continuez, je fermerai la marche.

***
Le contemplateur n'avait en fait qu'une seule envie, en découdre avec les monstruosités du coin. Il pourrait bien s'offrir une de ces immondes araignées ou un assulter avant de les rattrapper... ***


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Peredhil

Le Sukra 14 Jayar 1508 à 06h28

 
Toujours pas de groupe en vue, il avait pu traverser la foret. Cela n'avait pas été sans mal, il était quasi moribond à l'orée de la foret dans la plaine. Ses quelques soins n'étaient que des pis aller car peu efficaces.

 
Samael

Le Dhiwara 15 Jayar 1508 à 14h24

 
Samael marcha d'un bon pas jusqu'au croisement des sentiers. à l'ouest la route vers les marais. au nord vers la Cité puits, il posa ses affaires au croisement et attendit ses compagnons qui formait l'arrière garde. Pour un voyageur rompu à cet exercice, il trouvait que toute cette route prenait beaucoup de temps. Il avait oublié que chacun avait son rythme et qu'un groupe nombreux était beaucoup plus lent.

Samael se remémora son dernier voyage avec le Transcient Serphone. Lui savait tenir le rythme et malgré ses pieds nus et son air hagard, il lui arrivait souvent d'aller plus vite que Samael. Profitant de ce moment de répit pour régler quelques affaires télépathiques, le propage attendait donc patiemment les retardataires. Le dénommé Eldiran n'était plus dans les parages depuis un moment, d'ailleurs. il l'avait vu partir dés l'attaque des rejetons et depuis aucune nouvelle... Quel étrange compagnon qui avait laissé tout le monde se battre avant de disparaitre et s'éclipser sans laisser de traces seul...

Il fit un feu de camp et prépara quelques mets pour le repas en attendant. Il apercevait son apprenti sur le chemin et celui ci arrivait avec un air plutôt déconfit. Les rejetons ne l'avaient pas épargné et pour un premier voyage, il s'en souviendrait surement longtemps.





Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

 
Samael

Le Luang 16 Jayar 1508 à 23h19

 
La steppe glacée du Nord, deuxième jour de voyage dans cette étendue blanche et froide. Les compagnons allaient donc tranquillement, la route étant relativement calme après l'épisode de la forêt. Samael prit un peu d'avance sur ses compagnons de voyage pour baliser et repérer les lieux.

Aprés avoir fait le point sur sa position d'après la position de Minath dans le ciel, il sortit sa carte et trouva l'information qu'il lui fallait, la guitoune Nemen était à l'est et par la route il fallait faire un détour qui passait juste à coté de la Cité puits et surement les rejetons qui y menait leur siège. Les rumeurs parlaient d'un retrait des forces du P'khen S'sarkh mais il n'avait pas vraiment envie d'aller vérifier pour le moment. Il contacta ses compagnons par télépathie et leur dit :



Nous devrions couper à l'est le long de la steppe pour rallier la station nemen de l'autre coté de la plaine plutôt que de faire le Tour par la Cité Puits. Ça sera moins dangereux . Qu'en pensez vous?


Puis il s'engagea vers l'Est pour observer les lieux. Une sensation familière le figea sur place lorsqu'il subit l'étreinte d'un Jarilith qui se dissimulait non loin. Entravé par les lianes de la plante corrompue, Samael se débattait comme un beau diable pour s'approcher et planter ses lames dans celle ci.



Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

Page [1] [2]
Vous pouvez juste lire ce sujet...