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Le Sukra 7 Jayar 1508 à 13h19
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| Déjà deux jours que la petite troupe constituée des 4 Témoins de S'sarkh et de deux Equilibriens faisaient route vers Zarlif. Ils avaient pris la route du Nord passant à quelques lieux de la Cité Puits. Voila qui promettaient un peu d'action.
Samael avançait donc tranquillement, veillant à rester le plus furtif possible. Leur petit groupe avait déjà rencontré un Jarilith et lui avait fait regretter de s'être trouvé la. Mais bientôt les choses sérieuses allaient commencer. Syin Lothar leur avait dit qu'il avait rencontré à l'aller de nombreux rejetons un peu plus loin juste avant l'orée de la forêt. Prêt à affronter tous les dangers, la compagnie n'avait rien de bien réjouissant pour ceux qu'elle rencontrait. Trois Neldas et un Tchae armés jusqu'au dent, un mage Equilibrien et un archer plutôt doué.
Trempe ouvrait la route, suivit d'Eldiran, ensuite Samael et son apprenti Peredhil, derrière eux Orol Nar, Syin Lothar fermant la marche. Le jour allait tomber et Samael contacta mentalement ses compagnons.
Il serait bon de trouver un endroit paisible pour camper. Evitons de faire du feu tant que nous sommes proches de la Cité puits, pas la peine d'attirer les ennuis.
Le Nelda joignit le geste à la parole et commença de chercher un abri des yeux ni trop prés ni trop loin du sentier, au sec avec de l'eau douce à proximité.
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Sukra 7 Jayar 1508 à 19h54
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| Samael s'exerçant toujours à se faire le plus discret possible. Chose peu aisée pour un Nelda de sa carrure et avec les multiples armes disséminées sur son corps. Sans relâche, il tentait de se déplacer sans les faire cliqueter, ni faire crisser le sol sous son poids. Il dénicha un coin relativement sec, proche d'un petit torrent et se décida à y poser ses affaires. il avertit ses compagnons, leur proposant de le rejoindre pour bivouaquer maintenant que le jour était complètement tombé. Kvetha et Djalil n'allait plus tarder à se lever.
J'ai trouvé un bon coin par ici, mes amis.
Il sortit de son sac son matériel de piégeage et se prépara à poser ses collets pour la nuit. En procédant ainsi, il récoltait ainsi du petit gibier le matin avant de partir, qu'il pouvait partager avec ses compagnons pour le repas. Pour ce soir, il avait 2 beaux lapins dans son carnier, ramassé ce matin dans les alentours de leur précédent campement. Il les avait vidés et dépiautés sur place, si bien qu'ils ne leur restaient plus qu'à les manger.
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 08h33
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| Samael, peu gêné par le fait de devoir manger leur viande crue. Les nuits étaient plutôt douce et un feu aurait attiré toutes sortes de saloperie vers leur camp pendant leur sommeil. Même si il ne craignait pas les rejetons les plus courants, Samael ne tenait pas à se voir attaquer pendant la nuit et songeait que son apprenti était plutôt inexpérimenté. D'ici quelques jours et il serait plus accoutumés aux exigences de la vie en extérieur sur Syfaria.
Ayant fini de manger, Samael sortit sa pipe et la bourra de son mélange habituel dont il avait reconstitué un stock convenable à Lerth, une bonne part de tabac, une pointe de carnine et quelques herbes aux vertus médicales. Il alluma sa pipe avec son briquet à amadou et celle ci dégagea une fumée épaisse parfumée. Tirant deux belles bouffées, il regarda ses compagnons et leur tendit la pipe :
Vous en voulez?
Son regard se posa ensuite sur le Contemplateur Orol nar et il lui dit :
Messire Orol nar, la dernière fois que nous étions réunis autour d'une bonne pipe, vous partiez pour une mission étrange ayant trait à une mystérieuse brume.
Vous accompagniez la Meute de Jypska, il me semble à la fin de l'été dernier. Nos routes ont été longues et de nombreuses luttes se sont déroulées depuis, mais je n'ai pas souvenir d'avoir entendu le dénouement de cette affaire ?
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 18h25
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| Le Chevalier avait retrouvé son rythme habituel de campagne, allant à bonne allure, sans toutefois presser le pas, son sac sur le dos, sa lance sur l’épaule, il retrouvait la vie qu’il aimait. Pour son premier essaie à utiliser au combat cette arme qu’était la lance, il jouait de malchance, et au cours des quelques combats qui jonchèrent la route il écopa de plusieurs bleus et bosses. Cela ne semblait pas le gêner physiquement, mais moralement, le fait d’être aussi poissard le rendait soucieux. Etait-ce là un mauvais présage ?
Au soir, il s’était comme tous installé autour du feu, mais avait pour sa part préféré prendre le temps de faire cuir sa viande au dessus du feu. Il ne raffolait pas, mais pas du tout du cru, lorsqu’il avait comme à cette occasion la possibilité de l’éviter.
Il ne parlait guère, ruminant trop sur son possible présage, mais écoutait. Il ne quittait pas son armure, hormis bien entendu son casque, qui reposait sur le sol à ses côtés. Une vieille habitude de soldat.
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Le Luang 9 Jayar 1508 à 03h48
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| *** Orol sourit aux manies de Samel de lui donner du messire comme un troubadour à son public. Il reconnaissait bien là une tentative d'augmenter le moral des troupes en créant des discussions sur le feu dont il ne serait le principal instigateur, question de faire en sorte que tous apprennent à se connaître et qu'il cesse d'être le principal élément soudant la petite compagnie de poussiéreux. C'était maintenant à lui de faire un effort et d'offrir son histoire de guerre... ***
Lorsque j'ai rejoint la Meute de Jypska pour leur propposer mes services, ils avaient déjà fait captif un tchae corrompu qui avait été servi par un sorcier de sa race qui sévissait en campagne et lui avaient soutiré l'emplacement de son repaire dans les montagnes. Nous partîmes donc sept, la Meute étant dirrigée par le Haut-Rêvant Varkos. Dans les montagnes nous attendait le sorcier entre deux étranges statues. Deux visages horribles aux gueules béantes tournées vers la ville. D'un air fichtrement arrogant et assuré pour un poussiéreu seul et cerné par une compagnie armée, ce dernier s'appliqua à traîner dans la boue les quatre Pilliers de l'idéologie des Rêvant, soutenant qu'une telle façon de concevoir le monde était non seulement une erreur, mais une abherration passible des pires châtiments. Varkos tenta bien de le raisonner, mais rien n'y fit.
Après avoir déversé tout son fiel, le tchaë frappa les statues qui crachèrent instantanément une multitude de gigantesques serpents qui fondirent sur nous. Pris de cours, nous dûmes battre en retraite pour sauver les premières victimes des créatures. La confusion nous couta cher, mais nous parvinmes à terrasser la quasi-totalité des bêtes. Alors, il frappa les statues une seconde fois et des Farryens de feu et Lysandrus se ruèrent sur nous, supportés par sa magie.
Le combat fut rude et maints actes de bravoures de la part des membres de la Meute furent nécessaires pour venir à bout des engeances conjurées par cette magie inconnue.
Le sorcier sans nom, lui, fut terrassé par une flèche en plein coeur.
Seule la Foi donne un sens à l'acte. | |
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Le Matal 10 Jayar 1508 à 23h12
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| Toujours bataillant avec ses trois petits compagnons rejetons, Samael enchainait les passes d'armes pitoyable, labourant plus la terre que les chairs du Jarilith.
Tu as encore pris du poids saleté ! , marmonna t'il à l'attention de son Hachoir.
Moi rouillé? j'ai abusé des banquets? tu abuses, mes chairs sont à peine refermées de l'opération. Ça me fait mal ,continua t'il d'une voix essoufflée.
Mal, comme quand tu te fait mordre par l'acier, Une douleur comme celle de la corrosion des acides sur ton corps luisant. Ne me traite pas de douillet, hurla t'il à l'adresse des 30 livres de métal luisant avant d'abattre un coup rageur dans le Jarilith.
Nous verrons bien la prochaine fois que tu pleurnicheras pour un petit éclat dans ton fil. Quand tu quémanderas un coup de pierre à aiguiser.
Samael esquiva les coups du Jarilith et entonna un hymne approprié d'une voix forte et entraînante :
L'acier tourne d'humeur méchante, le fer se prend de rage folle,
Croc de Haine renie sa promesse, Croc de Rage ravale son serment,
Croc de Sang taillade son frère à pleines dents larde sa gent,
Il ouvre la ruée du sang, le bouillon de la trombe rouge.
Sang de sang, finis ta coulée,
Cesse de gicler, griffon rouge,
De crachouiller sur ma caboche
Finis de barbouiller ma gorge !
Sois sang figé comme muraille,
Sans broncher, griffon, comme un pieu,
Comme une épée fichée en mer,
La laîche accrochée dans la mousse,
La pierre au talus du labour,
L’écueil en rapide farouche !
Même si te démange l’envie
D’aller gigoter en gauillades,
File-t’en fouiner dans ta chair,
Glisse par la croisée des os !
Sang de sang, finis ta coulée,
Cesse de gicler, griffon rouge,
De crachouiller sur ma caboche
Finis de barbouiller ma gorge !
Sang de prix, calme ton larmier,
Sang rouge, étouffe ta gouttière !
Calme ta rage ou va tarir !
Tout à son chant guerrier, le Nelda continua de porter coup sur coup au Jarilith son esprit entièrement tourné sur son activité présente.
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Julung 12 Jayar 1508 à 11h36
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| Le Chevalier s'était joint au Nelda furieux au début de l'affrontement, cherchant à piquer l'abomination lorsqu'une ouverture se présentait, faisant attention à ne pas toucher son camarade de combat et gardant à l'oeil les autres créatures qui rôdaient non loin. Il n'était guère encore familier avec la rage du S'sarkh et le combat furieux que menait Samaël le perturbait un peu.
Arrivé à un certain temps de combat, il commença à souffrir de ses blessures, et à fatiguer. Trop d'abominations pour lui, il n'était pas capable de tenir le rythme de combat imposé.
Alors il se retira, allant un peu à l'écart, pour panser ses plaies; Il fut aidé à cela par le Tydale, qu'il remercia.
et puis la décision fut prise de poursuivre le chemin en ignorant le nid. Grand bien en fut, car reprenant la route, le Chevalier se rendit compte que l'ennemi était présent en nombre bien plus important que ce qu'il avait vu en arrivant.
Il décida de partir en éclaireur pour repérer si le chemin était dangereux. Dans son état, ce n'était pas le plus raisonnable à faire, mais il avait toujours eu l'habitude de prendre les risques à la place des autres.
Rentrer, encore une fois, alors que certains de ses frères d'armes seraient restés sur le carreau, lui était insupportable.
Il eu encore à se battre avant de pouvoir trouver ce qui semblait être la fin du nid. Se battre une fois de trop. Alors qu'il s'évertuait à éviter les assauts meurtriers d'un Gambol, une Horreur Arachnide lui avait planté ses mandibules dans l'épaule, lui injectant son venin.
Il prit le temps de contacter mentalement ses compagnons, puis prit appui sur le manche de sa lance, pour ne pas s'écrouler. Il serait temps de s'inquiéter du venin lorsque tout le monde serait en sécurité.
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