Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

En route pour Farnya!

Les nouvelles recrues à la rescousse! c'est pas où déjà??
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Sujet lancé par Akosua
Le 08-06-1508 à 12h12
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Posté par Nig'Ror,
Le 09-06-1508 à 06h56
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Akosua

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 12h12

 
Après un bref passage à la bibliothèque afin de trouver quelques sorts pour s'entriner sur la route, Akosua passa prendre ses affaires et fit quelques privisions pour le voyage.
Elle avait hâte de partir car elle se savait faible, (ils l'étaient tous les trois) et se disait qu'elle allait mettre du temps pour arriver à Farnya. Elle se retrouva donc très vite à la porte. Heureuse que le mage Grim, qu'elle n'avait encore jamais rencontré mais qu'elle admirait de par sa position et son sang froid, lui ait confié une mission de cette importance elle voulait donc pas le décevoir. C'est l'une des raisons qui l'avait poussé à ignorer le message de Bail.

dit :
Dis plutôt que c'est parce que t'es toujours en rogne contre lui!

Non pas du tout! C'est pas de la colère, mais je ne reçois d'ordre que du mage Grim, pas d'un petit fantassin ingrat qui se prend pour un héro et qui tombe comme une mouche dès qu'il est proche du danger!
Avoue qu'il te fait rire quand même....
Ouais mais pas quand il m'insulte! Et là c'est la deuxième fois! De toutes façon, d'après le message il est encore à Oriandre et vu son état, il est pas prêt à partir courrir les routes tout de suite. Je vais donc pouvoir faire le chemin tranquilement!


Elle avait ainsi discuté toute la fin de journée avec Kye. Au début c'était étrange, elle avait l'impression de parler seule, mais au bout d'un moment elle n'avait plus fait attention à cela (de toutes façons il n'y avait personne sur la route) et ils étaient partis sur des stratégies à mettre en place à leur arrivée à Farnya. S'ils arrivaient un jour.
La route était si longue! Akosua avait organiné un plan de marche:
Au lever du jour elle partait à grand pas sur la route. Elle marchait ainsi sans s'arrêter jusqu'en début d'après midi. Là, le soleil étant trop fort elle fesait une courte sièste puis elle repartait et marchait jusqu'après le début de la nuit. Malgré le danger elle aimait bien marcher la nuit: c'était calme et frais.

Elle avait bien marché ce matin là et était assez fière de son parcours. Les deux zigotos ne l'avaient toujours pas rejoint et elle n'avait pas entendu leurs rires ou leurs disputes depuis bien des kilomètres. Vers 2 heures elle se posa sous un tout petit arbre et, profitant du peu d'ombre qu'il offrait, elle sombra dans un someil bien mérité.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux deux heures plus tard. Bail se tenait debout juste en face d'elle et la regardait machouillant un bout de pain, le sourire aux lèvres.


 
Bail Lihkeux

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 14h26

 
*** Bail n'avait pas immédiatement quitté Oriandre. Après que l'attroupement provoqué par l'altercation sur la place du marché se soit dispersé, le petit tchaë était tout d'abord parti se restaurer chez ses parents qui, quoi qu'il en dise à chaque fois qu'il les visitait, l'accueillaient comme un roi et le nourrissaient pour quatre. Et cette fois-ci ne fit pas exception à la règle puisque lui fut servi un savoureux rôti fumant parsemé de petites pommes de terre grillées que sa mère assaisonnait d'herbes dont elle avait le secret. Le tout couronné par une merveille de tarte aux pommes que Bail engloutit jusqu'à la dernière miette. Un véritable délice à la suite duquel, il s'allongea et fit une nuit de dix heures qui lui était indispensable pour se remettre totalement des récents événements.

Une soirée en tout point réussi donc, ce qui ne l'empêcha pas, une fois éveillé, de quitter le logis de ses parents en les maudissant une dernière fois pour avoir conservé tous ces mets, ressortis aujourd'hui, hors de sa portée lorsqu'il en avait eu besoin pour sa croissance. Et en leur promettant que son départ vers Farnya pour une mission de la plus haute importance où pouvait se jouer le destin du peuple tchaë sonnerait le glas de leur relation et que plus jamais il ne paraîtrait devant eux. Après quoi ses parents l'embrassèrent chaleureusement et lui firent promettre de faire attention à ne pas prendre froid sur la route. Tous deux étaient habitués aux sautes d'humeur de Bail et n'en tenaient plus compte.

Aussi, furieux d'avoir été ignoré de la sorte, le fantassin quitta-t-il Oriandre comme s'il avait eu le S'sarkh aux trousses et ses jambes le portèrent-elles plus vite qu'il ne lui eut été donné de l'espérer sans cette soudaine et brusque montée d'adrénaline. Les kilomètres défilèrent sans qu'il ne les voie ou ne les sente passer. Ce qui permit à son humeur chagrine et lunatique de redevenir joyeuse, charmé qu'il était par les paysages montagneux qui l'entouraient et toute la faune qui les peuplaient.

Alors qu'il commençait à faiblir un peu et qu'il avait farfouillé dans son sac pour en extraire un des quignons de pain que sa mère y avait glissé, Bail aperçut à l'ombre d'un arbre une silhouette assoupie. Il s'en approcha et reconnut Akosua. Tout simplement heureux à l'idée d'avoir trouvé un compagnon pour poursuivre la route jusqu'à Farnya, il se mit à sourire. C'est à cet instant que la jeune tchaë ouvrit les yeux. ***


Et bien, jeune fille, on rêvasse sur la route au lieu de se diriger à marche forcée jusqu'à Farnya?


*** Le timbre amusé qui transparaissait largement dans la voix contredit immédiatement la légère remontrance que contenaient les paroles. Le sourire de Bail s'agrandit un peu plus encore. ***


Allons relève-toi et remettons-nous en route. Nos frères auront besoin de nous à Farnya.

 
Akosua

Le Dhiwara 8 Jayar 1508 à 20h39

 
Brrrrr mais pourquoi l'obligeait-on à voyager avec un ....... pareil!!!
Il avait recommencé non?N'est ce pas Kye? Elle n'avait pas rêvé, il l'avait encore fait! Elle avait horreur de la façon avec laquelle il lui reprochait d'avoir dormi (elle qui avait marché une partie de la nuit) avec un sourire juqu'aux oreilles!
N'ayant pas le courrage de se mettre en colère, chose qui pouvait être très frustrant avec Bail puisqu'il était capable de la regarder s'ennerver toute seule, un sourire béat déssiné sur le visage. Elle décida donc d'ignorer l'outrage et de le garder en mémoire pour le jour où elle aurait un sort bien embêtant à lui envoyer dans les dents. Comme pour le moment elle ne savait pas faire grand chose et qu'elle en avait assez d'échouer à lui envoyer un sort presque imperceptible, elle avait décidé de ne rien faire.


Tiens tu es enfin là! Je me demandais si tu allais finalement arriver! C'est pas trop tôt, monsieur 'attendez-moi j'ai un ordre qui dit qu'on doit voyager ensemble! A force de t'attendre je me suis endormie tu vois!
Tien aide moi à me relever!

Et elle lui tendit une main qu'il saisit avec le sourire (sourire qui exaspérait toujours autant Akosua) et il la projetta en avant.
Satisfaite de sa réplique elle lui emboita le pas en espérant pouvoir le semer à la tombée de la nuit.


 
Nig'Ror

Le Luang 9 Jayar 1508 à 06h56

 
*** Nig'Ror regarda c'est deux compéres et les dépassa d'une bonne tête. ***


Bail bouge plus vite ou reste a la traine. Et il foudra que tu suive le rythme parce que Farnya c'est pas avant quatre bonne journée de marche.

*** Il continua encore de les distancé. ***


Autres choses, pendant la route essayer de vous entrainer un peu au lieu de courir.

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