Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

L'heure de la rançon.

La suite de l'enlèvement d'Eirine Hausen.
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Sujet lancé par Narrateur
Le 17-06-1508 à 23h01
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Posté par Bail Lihkeux,
Le 08-07-1508 à 19h15
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Narrateur

Le Matal 17 Jayar 1508 à 23h01

 
[Attention, ceci n'est pas un message publicitaire !

Tous les personnages qui participent à ce RP sont priés de prendre connaissance de ce message avant de poster.

Dans le chapitre qui va se jouer ici, la nuit ne manquera pas de tomber et, pour pimenter l'histoire, celle-ci sera dense. La couverture nuageuse importante et l'obscurité réduiront la visibilité à 3 cases en terme de GP car les deux lunes ne seront pas visibles.

Merci donc d'en tenir compte dans vos messages RP et dans vos actions GP...(pour être parfaitement précis, cela veut dire que vous ne voyez pas les persos situés à 4 cases de vous et vice-versa, ceci est aussi valable pour les PNJ's impliqués.

Merci].


 
Narrateur

Le Matal 17 Jayar 1508 à 23h17

 
*** L'intendant de la villa du Prince Ethan Gorgo était nerveux. Il était en train de se préparer à la mission la plus importante de sa carrière, de sa vie sans doute : essayer de sauver sa fille.

Dans l'un des salons du palais où il était protégé en permanence par deux gardes, nouant nerveusement la ceinture de sa redingote, il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi on s'en était pris à sa fille...à lui, pour de l'argent !

Mais l'heure n'était plus à la réflexion. Il se devait d'agir et son seul moyen d'action, ne risquant pas de mettre le vie d'Eirine en danger, était de se rendre sur le lieu du rendez-vous. Avec la somme d'argent demandée.

Le Tchaë se servit de nouveau une bonne rasade de liqueur. Non pas qu'il manqua de courage en cette occasion, que n'aurait-il fait pour sa fille ? Mais il voulait essayer de chasser pour de bon cette impression persistante qui le poursuivait depuis plusieurs nuits maintenant...cette impression de se jeter dans le vide, dans l'inconnu...Sans être véritablement persuadé d'avoir de marge de manœuvre dans cette histoire.

Il se retourna en proie à une peur panique, un verre, il lui fallait encore un verre. Combattre cette peur qui le rongeait de l'intérieur... ***

Eirine ma petite..., ma pauvre petite !

 
Stennar

Le Merakih 18 Jayar 1508 à 01h10

 
Le Commandant était dans la tour de garde avec Knïg, Emernel et le Général ne devrait plus tarder. La nuit était une de ces nuits sombres et froides, comme rarement elles auraient pu l'être à cette période de l'année.

Eteignez les torches. Bien.

La nuit n'est pas à notre avantage... On ne voit rien. Le ciel est plus que couvert et j'ai même du mal à voir le Pillier... Même cette lunette d'approche pour fusil que j'ai confectionné n'aide en rien...


Stennar mit la lunette sur son oeil.

Par le S'sarkh ! On y voit rien... Il va falloir s'en remettre à Dardalion pour les infos de terrain...

Il voulut jeter la lunette sur le sol mais il stoppa son geste, repensant aux heures passées à la faire. Il s'assit sur le sol, le dos collé au mur.

Attendre... Nous n'avons plus qu'à attendre. Hum... Même les dieux nous empêchent de voir ce qu'il va se passer.

Il regarda le ciel nuageux dans un soupir de lassitude.

Momo dit :
Tu es croyant toi maintenant ?


Oh c'est bon...



 
Bail Lihkeux

Le Merakih 18 Jayar 1508 à 18h02

 
Dans un trou au Nord-Ouest du pilier

*** Bail grelottait en se frictionnant le corps de ses mains raidies par le froid. La nuit l'avait cueilli sans aucune couverture ni vêtement supplémentaire pour se protéger et ses poils dressés n'étaient qu'un des multiples signes qui témoignaient de la rigueur de la nuit et de ses effets néfastes sur le petit tchaë. Sans compter que la terre était humide et imprégnait tous ses habits. Bail secoua la tête d'un air mauvais.
***

Qu'est-ce que je fais là, bon sang! J'aurais mieux fait de.. aaa... aaA... AAAAATCCHHOOUMMM...

*** En éternuant, la tête du fantassin vint se cogner contre la façade terreuse qu'il avait juste en face de lui et Bail se prit le front entre ses mains. Il réussit à retenir l'exclamation de colère qui lui brûlait les lèvres, estimant en à avoir déjà suffisamment fait pour ce qui était d'alerter les potentiels visiteurs avec cet éternuement qui avait du retentir tel un coup de tonnerre. Du moins est-ce l'impression qu'il en eut.
***

Banquait plus qu'un rhube...

*** Marmonna-t-il, grincheux. Il souleva ensuite légèrement sa couverture et jeta un coup d'oeil en direction du Pilier, à une cinquantaine de mètres de son trou et qu'il ne devinait que très difficilement à travers les brumes nocturnes. Car, non content d'attraper froid, il devait œuvrer dans une nuit sans lune dans laquelle les nuages jouaient les complices involontaires des ravisseurs. ***


A boins que les rabisseurs aient troubé un boyen de corrompre les buages...
***
Aussitôt émise, aussitôt écartée. Cette supposition parût à Bail trop complexe pour avoir été mise en oeuvre. Encore qu'avec un peu de suite dans les idées...

S'essuyant régulièrement le nez avec une manche que la terre creusée et le voyage entre Oriandre et Farnya avaient rendu crasseuse, il se reconcentra sur ce travail de surveillance du Pilier qu'il s'était auto-attribué. En espérant qu'il parviendrait à percer le voile nocturne si quiconque se présentait ou bien que les bruits qu'ils feraient parviendraient jusqu'à lui. ***


 
Narrateur

Le Julung 19 Jayar 1508 à 20h36

 
*** La nuit était maintenant tombée. L'intendant attendait devant la fenêtre, sans un mot.

Bientôt, quatre soldats apportèrent une lourde sacoche de cuir dont les épaisses coutures montraient qu'elle avait été spécialement cousue pour l'occasion.

Sans un mot, ces membres de la Bulle Noire posèrent la sacoche sur un guéridon placé au centre de la pièce. Un sourd bruissement métallique se fit entendre alors que la sacoche entrait en contact avec le bois du meuble.
Les soldats restèrent ensuite en position autour du guéridon, les armes à portée de main.

Elias regardait toujours par la fenêtre... ***


 
Dardalion

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 18h46

 
*** Pendant ce temps là , à l'extérieur de la vile ..... ***


Noire.
Un seul mot suffisait pour décrire avec une précision absolue cette nuit là.
Par une nuit normale, Dardalion aurait été capable de voir une souris se dépalcer à plus de 200m de distance. Mais là, la visibilité était si basse qu'il était même incapable de voir à plus de la moitier de cette distance.

La dague rouge jouïssait d'un chance exceptionnelle ... mais, après tout, l'avantage que la nuit leur fournissait, Dardalion pouvait aussi en profiter, la filature n'en serait que facilité, les chances de se faire repérer tombant presque à zéro.

Néanmoins, l'artilleur avait du changer de position, surveiller à la fois le pillier et l'entrée de la cité tout en restant bien dissimulé (car il ne fallait pas compter uniquement sur la nuit) relevait d'un tour de force des plus ardu.

Finalement, il avait trouvé une cachette plutôt bien situé, près du comptoire de la confrérie.

Il attendait la sortie de l'intendant en surveillant les alentours pour essayer de voir de quelque direction viendrait les hommes de la dague. Il s'agissait surtout de ne pas se faire repérer . . .


.oO Reste bien sous la cape Lyriel Oo.

Lyriel dit :
Bein voyons, et pouquoi pas directement dans le sac ?


.oO A vrai dire, j'osais pas te le proposer mais ça serait mieux en effet Oo.

Lyriel dit :
Mais tu rêves mon pauvre.


.oO Bon, contente toi de la cape alors Oo.

 
Toufic

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 19h30

 
*** Noire, la nuit serait noire.

La confusion risquait d'être largement de la partie.
Et cette confusion risquait surtout de servir à la Dague Rouge qui pourrait en profiter pour s'échapper dans la noirceur de la nuit.

Et ces Neldas qui étaient là, en plein milieu, inconscients du drame qui allait se jouer. Et ajoutant à la confusion...

Toufic pesta : ***


Par les crocs du S'shark ! La chance est du coté de ces canailles !

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Narrateur

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 20h45

 
*** Le Capitaine de la Garde apparut à son tour dans le grand salon du palais du Prince.

Il venait faire quelques dernières recommandations à l'intendant et surtout, lui expliquer qu'il serait escorté par les quatre gardes présents ici jusqu'au dernier pâté de maisons aux abords de la porte de la cité.

Ensuite...et bien ensuite il serait seul.

Il demanda aussi à Elias Hausen de ne pas résister si le ou les bandits s'en prenaient à lui. Inutile de risquer une autre vie alors que sa fille était déjà en grand danger.

Elias acquiesça, l'air grave et prit le lourd sac contenant les quatre mille Girasols de la rançon. Il salua le Capitaine et se dirigea vers la sortie, encadré par sa puissante escorte lourdement armée. ***


 
Narrateur

Le Vayang 20 Jayar 1508 à 23h59

 
*** Les rues étaient désertes.

Seul retentissait le bruit des pas du groupe progressant sur le sol dallé en direction de la grande porte qui débouchait sur le Pilier de Poussière.

Fidèles aux instructions reçues, les quatre soldats s'arrêtèrent auprès de la dernière maison avant que ne s'annonce la vaste place qui marquait l'entrée de la cité.

Elias s'avança ensuite seul.

La nuit était sombre et froide. Nulle clarté lunaire ne parvenait à percer la voute épaisse formée par les nuages. L'intendant passa la porte de la ville et s'avança en direction du Pilier sans hésiter.

Il s'immobilisa à mi-chemin entre la porte et le Pilier et commença son attente..

Il se passa presque plus d'une heure avant que trois ombres aux formes vagues ne se déplacent furtivement sous les murailles de la cité.

Surgies du côté Nord des murs, leur déplacement était très coordonné et régulièrement, le petit groupe faisait une halte afin, semble-t-il, de mieux percevoir les alentours.

Seul le bruissement du vent dans les arbres se faisait entendre.

Bientôt, les trois ombres passèrent à portée du trou creusé par Bail Lihkeux sans le remarquer. Il faut croire que ce dernier avait particulièrement soigné le camouflage de sa cachette.

Malgré la pénombre, Bail aurait pu à peu près distinguer l'accoutrement des individus s'il ne s'était finalement endormi, rompu de fatigue à attendre au fond de son trou depuis deux jours.

Les trois ombres semblaient revêtues d'armures de cuir bien graissées et très silencieuses, de larges capes sombres qui dissimulaient leurs visages et de dagues ou autres épées courtes. Ils se mouvaient sans bruit, à l'affut de tout déplacement intempestif qui aurait pu se produire à cette heure tardive dans la zone du Pilier de Poussière.

A l'approche de l'entrée de la ville, leur progression se fit moins rapide. Deux d'entre eux se fondèrent dans l'obscurité environnant le Pilier, le troisième s'avançant avec adresse et précaution auprès de l'intendant Elias Hausen qui ne s'était rendu compte de rien.

Le temps semblait s'être suspendu....car qui était véritablement en mesure de pouvoir distinguer quelque chose dans cette nuit d'encre ? ***


 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 13h45

 
*** L'individu surgit de la pénombre, vif comme un éclair. Il frappa violemment Elias sur la nuque avec le pommeau de sa dague.

L'intendant s'écroula, sonné ! Le sac de pièces tomba au sol dans bruissant cliquetis.

L'individu masqué s'empara du sac. ***


 
Boesean

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 13h51

 
Ha,ha....voici donc le fric !

J'espère que t'as pas fait l'mariole et qu't'es v'nu seul sinon ta gamine est morte !


*** Le voleur s'agenouilla pour ouvrir le sac est en vérifier son contenu.

L'intendant, toujours au sol, s'était relevé sur un coude et gémissait tout en essayant d'apercevoir son agresseur.

Le voleur empoigna plusieurs poignée de pièces et remua son bras à l'intérieur du sac pour constater qu'il n'y avait pas d'entourloupe.

Puis il se releva et dit à Elias : ***

Merci pour tout ça et à un d'ces jours...idiot.

*** Il s'empressa de refermer le sac tout en scrutant ardemment les alentours. ***


 
Stennar

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 14h46

 
Le Commndant Stennar se releva. Les toches éteintes depuis longtemps, il voyait un peu mieux dans cette nuit noire, mais pas assez pour voir le Pillier de Poussière.

Tsss... En principe, la rançon devrait avoir eut lieu. Tâchons maintenant d'attendre des nouvelles de Dardalion... Et surtout le retour de l'intendant, et peut être de sa fille...

Quoique, en y réfléchissant, ils seraient pas malins les ravisseurs s'ils ammenaient la fille avec eux...


Stennar se mit près de la meurtrière et s'assit sur le rebord.

Knïg, explique moi un truc... On est là, mais si jamais sa tourne mal, comment on est censé le savoir ? Dardalion aussi a peut être été capturé, voir pire...

Un pointe d'inquiétude se sentait dans la voix du Commandant.



 
Toufic

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 16h16

 
*** Toufic s'étira. Cette immobilité lui engourdissait les bras et les jambes. Il changea de position et pensa en lui-même : ***


A cette heure-ci, la rançon devrait être délivrée et Eirine rendue à son père.
Mais attendons les ordres.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Knïg

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 18h12

 
*** Knïg qui était redescendu puis remonté une bonne demi heure au paravent, scrutait toujours la pénombre et surtout, tendait l'oreille afin d'entendre si il se passait quelque chose.

Hélas, ni ses yeux ni ses oreilles ne pouvaient s'apparenter à ceux et à celles d'un félin...
***


C'est vrai qu'on est un peu inutile ici, mais je pense que se serait pire si on descendait.

Il faut s'en remettre à Dardalion et attendre des ordres du Général.

Se que je me demande plutôt, c'est si cette brume et cette noirceur soudaine ne serait pas du à un sortilège.
Et si c'est le cas, si on ne pourrait pas la dissiper avec un autre sortilège.


 
Narrateur

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 19h28

 
*** Le voleur s'apprêtait à repartir vers ses deux acolytes qui patientaient dans l'obscurité près du Pilier.

Satisfait, il eut un rictus mauvais en se retournant vers l'intendant qui rampait en gémissant. La nuit était en outre leur alliée. Tout s'était déroulé à merveille.

Conscient que le vieux n'avait pas dû venir seul, il ne fallait donc pas trop trainer ici.

Mais alors que le voleur commençait à s'éloigner, Elias lui donna à regretter de ne pas l'avoir cogné plus fort. Tenaillé par l'envie irrépressible de sauver sa fille, l'intendant trouva la ressource nécessaire pour pousser un retentissant cri de désespoir : ***

A MOI !! A MOI !! SAUVEZ EIRINE, SAUVEZ MA FILLE !

*** La noirceur de la nuit gênait sans doute la vision mais certainement pas l'audition... ***



 
Toufic

Le Sukra 21 Jayar 1508 à 19h43

 
*** Au milieu de la pénombre, Toufic endendit une voix dans la nuit.
Une voix qui appelait au secours. ***


*** Toufic scruta l'obscurité. On ne voyait pas grand chose.
Mais la voix, elle était nette.
Comme il avait enquêté au palais, il la reconnut aussitôt : c'était celle de l'intendant Hauser. ***


*** Malgré la distance, les mots lui étaient parvenus disctinctement. ***


*** Le signal n'allait pas tarder à être donné ! ***


*** Le temps de l'action était enfin venu ! ***


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Dardalion

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 15h06

 
L'intendant, du moins Dardalion le supposa, sortit de la cité. il était seul comme convenu.

Il était à la limite du champ de vision de l'artilleur. Dardalion pensa se rapprocher un peu, mais n'ayant toujours pas repéré les ravisseurs, il préféra rester à sa place, là ou personne ne pourrait le remarquer par cette nuit.

Le temps d'attente qui suivit lui permit d'étudier plus précisément le Tchaë. Plutôt rond, son visage troublé ici par la peur et l'angoisse devait en temps normal être avenant.
Dardalion eu un petit pincement au coeur en imaginant la peine qui devait ressentir depuis la disparition de sa fille.
Il repensa à sa mère, qui, elle, n'aurait jamais fait tant d'efforts pour récupérer son fils, elle n'aurait même sûrement découvert sa disparition avec plusieurs jours de retard ...

La nuit l'empêchait de voir correctement, cependant, elle était calme. Il se focalisa donc essentiellement sur les sons qu'il percevait.

Après plusieurs minutes, un bruit suspect attira son attention, ce n'était rien et pourtant ... oui, comme un bruit d'étoffe dans le vent. Pourtant, l'intendant n'avait pas fait un geste.
Dardalion jeta un regard circulaire ... rien.
Avait-il rêvé ?

Le coup que reçut l'intendant sur la nuque répondit à sa question muette.
Le pauvre Tchaë tomba à terre, laissant échapper le sac de pierre, sac dont se saisit immédiatement l'agresseur.
Ce dernier dit quelque chose avant de se baisser vers le sac, mais Dardalion était trop loin pour comprendre ce qu'il disait.

Il ne devait pas le laisser filer, il était évident que la fille n'était pas avec lui.

Dardalion se redressa discrètement.
A moitié accroupi, il se dirigea vers l'intendant en faisant un détour afin de rester le plus possible aux frontières du champ de vision de l'agresseur.

Il n'était sûrement pas seul et il était venu du Nord, les autres ne devaient pas être loin.


.oO L'INTENDANT A ÉTÉ AGRESSÉ, ILS ONT PRIT L'ARGENT. POUR L'INSTANT, JE N'AI VU QU'UNE PERSONNE MAIS IL SONT PEUT-ÊTRE PLUS. LA FILLE N'EST PAS LÀ. JE TENTE DE LES SUIVRE DISCRÈTEMENT, JE CROIS QU'ILS SONT VENU DU NORD, JE LES AURAIS VU APPROCHER S'ILS ÉTAIENT VENU D'UN AUTRE DIRECTION. Oo.

Cette pensée, transmise aux commandants Knïg et Stennar fit écho aux cris de l'intendant qui venait de comprendre la situation.

Arrivé en vue de pilier, il remarqua deux formes sombres, du moins, les devina. Ce n'était peut-être qu'une illusion, mais mieux valait être prudent.

IL regarda de nouveau l'agresseur. Ce dernier tourna la tête en direction du pilier, confirmant un peu ses soupçons, avant de revenir sur l'intendant dont les cris le gênait apparemment.

Dardalion se stoppa et s'accroupit , les deux formes sombres avaient disparût mais cela ne voulait rien dire, elles s'étaient peut-être simplement décalées, avec une telle nuit, difficile d'avoir des certitudes.

L'intendant avait apparemment énervé l'agresseur. Que devait-il faire s'il tentait de le tuer ? Devait-il intervenir au risque de révéler sa présence ou ne rien faire, pour pouvoir les filer sans être repéré ?

Il préféra ne pas prendre de risque ... et laisser ses supérieur profiter du dilemme.


.oO Commandants, que dois-je faire si la vie de l'intendant est directement menacée ? Oo.

 
Stennar

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 15h32

 
Stennar entendit les cris de l'Intendant. Puis, la pensée de Dardalion arriva. Il lui répondit en premier.

.o0 Dardalion, ne gache pas ta couverture. Tu restes là ou tu es. Tu continue ton travail qui est de suivre les ravisseurs. J'arrive pour aider l'intendant. 0o.

Knïg ! Viens ! Alons aider l'Intendant ! Sa vie est apparemment en danger !

Stennar n'attendit pas la réponse du Commandant d'Infantrie. Il dévala es marchs de la tour de garde, courut jusqu'en dehors de la ville pour aider l'Intendant. Tou en courant il criait.

MONSIEUR L'INTENDANT ! OU ETES VOUS ?!

Stennar espèrait que sa manoeuvre ferait fuir les ravisseurs avant qu'ils ne fassent du mal à l'intendant. Ils fuiraient et Dardalion profiterait de la confusion pour les suivre. Ils penseraient plus à courir qu'à surveiler leur fuite.

.o0 Dardalion ! Prépares toi à les suivre ! Reste discret ! 0o.

Les Commandant commançait à voir l'Intendant au sol, ainsi qu'une étrange ombre a ses cotés. Il redoubla son effort et se mit a courir plus vite.



 
Toufic

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 18h24

 
*** Les Neldas ayant enfin dégagé la zone proche du rendez-vous de la rançon, Toufic qui avait entendu les appels au secours de l'intendant décida de se rapprocher un peu de l'action. ***


*** Tout en restant caché, il rampa en direction du comptoir de la Confrérie des Six. Il pourrait aisément se dissimuler derrière. Dans la noirceur de cette nuit, il y serait même invisible.
Et de toute façon, il restait suffisamment éloigné du Pilier de Poussière, pour ne pas se faire repérer par les malfrats.
La portée de son arc couvrirait désormais une zone plus intéressante. ***


*** Il cru apercevoir le commandant Stennar toujours en civil, courant sur la route, mais la vision dans cette nuit noire sans lune ne lui permit pas d'en être sûr.
L'heure semblait donc encore à la surveillance ***


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Grim Yendrix

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 19h40

 
Venant du Nord, des Montagnes plus précisément, un petit tchaë rabougri approchait le pas chancelant à travers la Nuit.
On pouvait déceler des étincelles magiques émerger de ses pieds et entourer son vieux manteau recouvert, par endroits, de sang séché, le sien.


*Quelle merde...M'faire attaquer par des dizaines d'bestioles...J'ai cru qu'j'y passais...Et tout sa pour quoi? une gamine...Rhaaa...Sal'té d'organisation...j'vais vous apprendre à faire courir une vieille peau comme moi !*


Conscient qu'il se rapprochait du lieu où avait du se dérouler l'échange, Grim contacter les Commandants sur place...

*@ Commandants* Les gars, c'est l'Mage d'Guerre Grim...J'suis près d'arriver à Farnya, par l'Nord...Sa en est où vous? **



Série de Notes

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